Ysatis

par Opium, le 17 mars 2013
Salut Tambourine.
Avec plaisir pour la revue, avec grand plaisir. ;)
Ysatis, comme beaucoup des parfums touffus des années 80 est inclassable. Il survole le spectre olfactif créatif avec largesse : j’imagine assez bien la séance d’échanges pour tenter de le classer...
"- Floral, non ?
- Mmmh, ouais, tubéreuse surtout...
- Ouais, enfin, qui "chyprise" !
- Oui, mais pas que, y a d’la rondeur..."
Le "Gifoutou" est inclassable, qu’on se le dise.
Tu soulèves une question qui m’interpelle : notre attachement est-il lié à nos souvenirs ou à la beauté intrinsèque du produit ? Aux deux, je pense. Des gens plus "jeunes" sont certainement insensibles, dans un premier temps, à ce type d’écriture de la surcharge. Mais, les amateurs et amatrices de parfums, avec un peu de connaissances, sont, finalement, eux aussi, même sans attaches émotionnelles liées à l’histoire passée, touchés par la beauté intrinsèque de ce type "d’œuvre". Comme on peut l’être par de la peinture classique à l’huile même si l’on est plutôt amateur d’art contemporain habituellement.
La profondeur de champ, la quadri-dimensionalisation de ce type de parfums les rend, au moins, intrigants, pour celles et ceux qui aiment les parfums. Je vais même me permettre d’aller plus loin : on ne peut pas dire que l’on aime les parfums si l’on ne s’y connaît pas un minimum en période maximaliste grandiose des années 80. Sans elle, pas de réaction dans les années 90 et pas d’avènement de la triste parfumerie aplatie actuelle et récente. Pourvu que la prochaine réaction se fasse. Mais, "sans sucre ajouté" please ! ;-)
Bref.
Content que cette revue t’ait plue.
Bonne poursuite de week-end et bon début de soirée.
A bientôt.
Opium
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