Odeurs freaks
par Yohan Cervi (Newyorker), le 11 décembre 2012
Je suis dingue de l’odeur de l’essence, de la fumée de cheminée, du cuir, du barbecue. J’aime l’odeur de certaines lignes de métro qui sentent le chaud voir le brulé (la 6 : les pneus qui chauffent lors du freinage), l’odeur des quais de RER et du métro de New York (assez identiques), certains odeurs corporelles-sexuelles qui nous renvoient à notre animalité, l’odeur du castoréum, les polycopiés encore tièdes à l’encre violette et son odeur d’alcool que l’on avait dans les années 90 à l’école…Une merveille ! Je ressens avec beaucoup d’émotion aussi l’odeur des manuels scolaires de mon enfance et de certains livres, de la pâte à sel.
Je déteste l’odeur de la viande crue (je ne peux pas entrer dans une boucherie), du sang, des odeurs d’œufs ou de poulet sur une vaisselle mal lavée, du lave vaisselle. Je ne supporte pas non plus l’odeur de l’œillet et du clou de girofle, de la mer, des poissons (je n’ai jamais mis les pieds dans une poissonnerie de ma vie), des étangs, des chiens et des animaux en général (et pourtant j’aime énormément les animaux), les haleines fortes ou douteuses (comme tout le monde je pense), l’odeur du linge mal séché et celle de la ligne 14 du métro avec ses relents d’œufs pourris. Ces odeurs là me soulèvent le cœur et me mettent de mauvaise humeur.
Votre réponse
à la une
Bon nez bon œil : la liste de Noël de dernière minute
À quelques jours de Noël, nous avons dressé une liste (non exhaustive) des publicités de parfums qui ont croisé notre regard dans la rue. Voici une appréciation - évidemment très personnelle - de ce qui vaut vraiment le coup de nez.
en ce moment
il y a 6 heures
Snobisme ? c’est exactement ce qui m’est venu en tête à l’odeur de ce goudron de houille/cade 5%(…)
il y a 6 heures
Habanita. Grrr.... Correcteur de M.
Dernières critiques
Armonia - Anatole Lebreton
Nombre d’or de l’iris
Infuse - Akro
Songe d’une nuit des thés
Feu sacré - Réserve en Afrique
Désert brûlant
il y a 5 heures
Rendez-nous les parfums de la photo qui étaient des merveilles absolues ! Monsieur Lanvin,(…)