Diorella

par Yohan Cervi (Newyorker), le 15 mars 2015
Merci pour votre retour enthousiaste, Passacaille.
Je rejoins complètement votre description de Diorella. C’est un parfum parfaitement équilibré, abouti et maîtrisé. Moins simple qu’il n’y paraît et assez difficile à comprendre, malgré sa limpidité.
Diorella était un parfum très vendu dans les années 70, très jeune, vif, sportif. C’est l’aboutissement de l’œuvre d’Edmond Roudnitska, dans sa recherche d’épure dans la sophistication. Il symbolise la quintessence de son style, avec ses notes de fruits jaunes, son cœur jasminé, légèrement épicé, et son fond chypré très présent. Il s’agissait également de sa création favorite. La filiation avec Le Parfum de Thérèse est évidente, et celle, plus originale, avec Noir Epices, me parle également, même si le traitement des notes fruitées est bien différent. Je ne sais pas dans quelle mesure le fils a souhaité rendre hommage à son père, mais il est évident que sa "patte" s’inscrit dans une tradition olfactive familiale.
PS : ravi que ces créations anciennes vous aient plu !
Votre réponse
à la une
Jodhpur 6am - L’Entropiste
Un accord vibrant de thé noir infusé d’épices, dessinant un contraste entre fraîcheur piquante et douceur enveloppante.
en ce moment
Dernières critiques
Duende - Anatole Lebreton
Jeu d’Hombre
Chemin d’amande - Une Nuit nomade
Amande complète
Héliodose - Marlou
Suave qui peut
il y a 20 heures
Je ne connaissais pas l’après-rasage, mais la vieille formule est resté telle quelle dans le stick(…)