Flower by Kenzo

Bonjour à toutes et à tous, à toi Mitsouko en particulier qui nous raconte ton attachement à Flower.

Je reviens de la présentation presse du prochain flanker de Flower : Flower TAG.
La présentation a été réalisée avec avec des tags sur les murs, les vitres (assez joli, comme des vitraux post-modernes) et sur des photos urbaines exposées dans les pièces, taguées avec des motifs naïfs, drôles, humoristiques, tout cela dans le show-room Kenzo. Il a été souhaité réaliser la rencontre entre le tag urbain et l’esprit de Flower, avec son coquelicot qui poussait dans la ville en 2000. Quand nous avons parlé de rajeunissement, mon meilleur ami et moi, on n’a pas très bien su quoi nous répondre tout en nous disant que ce n’était pas cela.

A quoi cela ressemble-t-il, me demanderez-vous ?
Parfumeur : Olivier Cresp (qui n’était pas présent en journée et devrait l’être ce soir).
Flacon : Transparent rouge taggé en blanc du coquelicot et du mot "TAG" répété encore et encore.
Description : Floral Fruité (je craignais donc le pire), c’est un floral aux fruits rouges.

Description telle que lors de la présentation :
Ce n’est pas une variation de Flower, comme l’était le Flower Essentielle, mais une inspiration de l"esprit du premier, de son nom, de son image, revu par le symbole de l’urbanité qu’est le Tag. On s’éloigne donc bien plus de l’original ici (désolé pour ses amoureuses ; Mitsouko, si tu me lis, je pense que tu continueras à porter celui qui t’accompagne aujourd’hui).
Composition =>
 Notes de tête - fruité : cassis, mandarine, rhubarbe
 Notes de coeur - fleuri : pivoine, jasmin, muguet
 Notes de fond : thé, vanille, muscs

Mon impression vite fait : On sent très bien dès les premières secondes les fruits rouges légèrement acidulés et amers (le cassis et la rhubarbe ; que j’ai pris pour de la framboise ou de la feuille de tomate (je ne suis pas Jicky, mon nez est encore à faire, y a du boulot). Une sorte de pétillement un peu sucré qui doit être la mandarine. On sent une légère note verte dans tout cela, plutôt agréable, mais assez fugace. Elle serait due à la pivoine d’après la personne qui nous faisait la présentation ; mais serait probablement liée aussi, en fait, au cassis, qui a dû créer cette sensation d’amertume qui m’a rappelé la feuille de tomate et la framboise (merci Jeanne pour votre site). J’ai pensé à Ricci Ricci, mais nettoyé de son trop plein de sucre. Le muguet lui donne plus de fraîcheur que dans pas mal de desserts de la parfumerie. Pas de jasmin, ni de thé, ni de vanille pour ma part. Par contre, les muscs propres chauds et un peu poudrés sont là, ce qui m’a rappelé le Flower de 2000, mais d’assez loin malgré tout.
A re-sentir avec plus de temps. Pas ultra innovant ni original. Mais, moi qui craignais un fruitchouli machin-chose au glucose diabétique, on n’est pas dans cet écueil.

Voilà pour les toutes premières impressions. Je souhaite ne pas avoir écrit trop de bêtises, mais un test en 5 mns dans une pièce pas très grande, aux teintes rouge-orangé (cassis-mandarine), avec pas mal de monde, un peu oppressante pour tout dire, n’aidait pas vraiment ; et ce, malgré une assez réussie mise en scène avec le tapis de coquelicots au sol etc...
La sortie est prévue fin juin tout début juillet en France, plus tard ailleurs.

Opium (à votre service)