Auparfum

Mitsouko

par silences, le 28 juin 2017

Merci pour cet avis éclairé, mais j’ai bien peur que cet antique Mitsouko ne sente le rance. Je testerai quand même une version plus récente. Décidément, je n’ai pas de chance avec les Guerlain, je me réjouissais récemment d’essayer Vol de Nuit. Déception, Vol de nuit s’est.. envolé aussi vite que je l’avais posé sur mon poignet. Problème de testeur ? J’ai aussi aimé brièvement l’Heure Bleue : 3 mois de grossesse et un odorat perturbé par les hormones plus tard, j’ai donné le flacon. 30 ans après, rien que le souvenir de ce parfum me soulève le cœur, à tel point que je n’ai jamais essayé de le sentir à nouveau.
D’où cette question que je me permets de vous poser, à vous Euskalpyth et à tous ceux que cela inspirera : que doit-on penser de nos souvenirs olfactifs ? Quelle est la part de suggestion et d’affectif contenue dans ce sens si particulier qu’est l’odorat ? Pour moi, le premier contact avec un parfum est toujours quelque chose de puissant et d’inoubliable. Le deuxième contact parait alors très émoussé comme si mes sens s’étaient habitués. Au bout de plusieurs mois, malheureusement, je ne sens plus mon parfum que d’une manière diffuse malgré un odorat fin, bien que peu éduqué. Pourtant, le souvenir que j’en ai est très fort et intact. Par exemple, je n’ai pas porté Tamango depuis des années, mais je le "vois" très précisément, même si mon ignorance m’empêche de le décrire en termes choisis. Comment retrouver ses parfums préférés et l’émotion du premier contact, cette virginité de l’odorat est-elle perdue à jamais ? Y a t’il une différence entre le fait d’avoir un bon odorat et la capacité d’en distinguer toutes les nuances, comme entre une bonne audition et une bonne oreille ?
Je suppose qu’un "nez" s’entraîne quotidiennement. Le salut est-il dans la diversité ?
Au plaisir de vous lire.

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