Auparfum

Aomassaï

Farnesiano

par Farnesiano, le 17 novembre 2014

- Bonsoir, Alia. 1697 est bien plus qu’un gourmand, comme le dit si bien Opium. A mes yeux, il s’enrichit de tant de notes épicées, boisées et même orientales que je l’appellerais gourmand gourmet ! Son côté rhum-cognac en font un parfum supérieur : presque un art de vivre. On est dans un bureau lambrissé *, par un soir d’automne, confortablement installé dans un fauteuil club ou chesterfield, un verre d’alcool à la main et les yeux fixés sur le feu ouvert dont les chenets scintillent. Derrière nous, débordante de livres rares, récits de voyages, romans initiatiques, mémoires, vieux atlas, la bibliothèque se fait l’écho des crépitements du feu et soudain, de l’effondrement d’une bûche... Un album de photos anciennes, resté ouvert sur la table en palissandre, nous a replongés dans une époque, pas si éloignée, où l’on voyageait plus souvent et où l’inconfort de l’aventure ne nous faisait pas peur. Il ne tient qu’à nous d’enfiler notre pelisse et d’aller chez notre meilleur ami voisin pour lui proposer un séjour dans les îles lointaines ou un formidable tour du monde... et re-découvrir tout un univers à la Jules Verne !
- Il y a une ligne gourmande-épicée orientalisante, franche et très lumineuse que j’adore, assez typique de l’infatigable Duchaufour (et tout à l’opposé de l’art d’un Ellena) : fil conducteur que je sens dans Traversée du Bosphore (2010), dans 1697 (2011), dans Trayee (2012) et dans le tout récent, et plus miellé que vanillé, Or du Sérail.
- * Frapin a d’ailleurs commercialisé il y a deux ou trois ans une bougie appelée Bureau ou quelque chose comme ça, qui pouvait rappeler 1697 mais avec une note prononcée de cuir, encens et cendres.

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