La Myrrhe

par magnan06, le 16 janvier 2015
Bonjour,
apparemment je vous ai vexé et ce n’était pas mon propos.
Je ne joue pas les maîtres Capelo et je ne suis pas un de ces malades mentaux qui épluchent les articles ou regardent la télé un calepin à la main pour traquer et dénoncer ensuite un barbarisme ou une faute d’accord ! Un pinailleur ...
J’aime profondément la parfumerie et je n’ai pas un regard neutre.
J’ai partagé mon sentiment, avec vous, envers une attitude qui me semblait étrange, à savoir la fascination largement répandue chez les amateurs de parfum, pour quelqu’un qui a menti pendant plus de 10 ans et s’est fait passer pour ce qu’il n’était pas.
Le culte de ce personnage, que vous le reconnaissiez ou non, existe. Il est à ma connaissance, le seul à être appelé "maître" dans les journaux et sur les sites.
Alors, oui, Je m’interroge sur l’influence réelle de Lutens sur les créations de sa marque et je me demande, après tant de mensonges, si ce qu’il raconte est encore vrai.
Si j’ai cité Tom Ford, c’est que le parallèle me semble parlant : un directeur artistique à la personnalité forte, une collection riche et un intérêt des amateurs. Le travail en commun d’un directeur et de créateurs. Mais personne ne l’appelle maître pour autant. Et personne ne cherche vraiment à savoir s’il est à l’origine de chaque création ou s’il ne donne qu’un accord final.
A une époque où l’on voit des milliers de lancements par an et où fleurissent chaque année des marques de niche, je m’interroge sur la valeur de ces créations. Et même si les images, les postures font partie du jeu commercial, j’ai tendance à rechercher l’authenticité et une forme de vérité artistique. Aller à l’essentiel et discerner le vrai du faux. Se concentrer sur le résultat, la création et ne pas succomber aux sirènes de l’image et du communiqué de presse.
Je regrette la tournure que prend cet échange.
Je pensais qu’Au-Parfum était un site de discussion, de partage et qu’il était possible d’exprimer autre chose qu’un simple assentiment.
Je suis tout de même flatté que vous ayez daigné perdre du temps, selon votre formule, à répondre à un de vos lecteurs !
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