Equivalenza, la parfumerie low-cost débarque en France
par Opium, le 22 octobre 2014
Salut Youggo.
Je te réponds plus haut plus longuement. Je vais revenir ici uniquement sur un point : le discours prétentieux et gonflé aux amphétamines à bloc de la marque. Il est regrettable.
Tout comme le sont les 3/4 des discours pompeux, souvent prononcés de toute bonne foi, par des marques (leurs propriétaires ou représentants) qui nous parlent ("nous bassinent ?") à grands coups de "parfumerie d’auteur", "parfumerie d’exception", "parfumerie qualitative" pour proposer quoi... ? Une sorte de palmarès des benchmarks actuels, Coco Mademoiselle en tête. Je viens de le citer beaucoup, lui, simplement car c’est, actuellement, l’un des plus copiés/répliqués/imités. Waouh, exceptionnel de proposer la deuxième meilleure vente féminine au monde ! Quelle grande originalité ! Et, le pire, c’est que, souvent, on nous présente même pas cela de manière intentionnelle, voulue, il n’y a pas toujours jour de la mauvaise foi, juste une absence totale trop souvent de maîtrise de son sujet, le parfum et sa culture. Car, ne pas connaître Coco Mad’, c’est quand même ne rien y carrer au parfum...
Mais, en réalité, un projet de "copiste" peut être choisi juste car c’est le projet qui a été sélectionné en toute bonne foi le plus facilement avec sa jolie note de poire dans un panel où piocher, sélectionné par des gens pas forcément de mauvaise foi, juste n’y connaissant rien et se demandant quoi faire de leur vie un bon matin... "Oh, bah, faire un parfum tiens, ça c’est cool !"
Pitié, si vous n’y carrez rien, lancez-vous dans les cupcakes ! Je ne m’y connais pas tant que cela en musique (j’en écoute tous les jours, mais n’ai pas la prétention de maîtriser pour autant le sujet au prétexte que j’en ai usage...), je ne vais pas me lancer dans la production d’un album à moi ou à la première venue qui saura twerker. Le parfum est l’un des rares domaines, si ce n’est le seul, où toute personne qui y porte un peu "d’intérêt" (comprendre toute personne qui aura acheté deux flacons dans l’année, le plus souvent les nouveautés prescrites par la pub, donc, à peu près tout le monde...) se croit suffisamment connaisseuse pour "apporter sa pierre au "modeste" édifice" des 1 500 parfums banals, pour la plupart, qui sortent chacun année. Vraiment les mugcakes, les cupcakes, tout est super, que certains oublient le parfum ! :-)
Je te retrouve plus haut également... À tout de suite !
Opium
Votre réponse
à la une
Smell Talks : Céline Ellena – L’illusion de l’olfaction
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
en ce moment
Dernières critiques
L’Eau pâle - Courrèges
Lavande délavée
Mortel noir - Trudon
Église en flammes
Infusion de gingembre - Prada
Fraîcheur souterraine
hier
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)