Œillères, l’Objet parfumant, par Roberto Greco

Selon Roberto Greco, la série de photos Œillères est une allégorie de la condition humaine. Des corps charnus et négligés dialoguent avec des photos glorificatrices de fleurs.
« A une époque où ce qui m’entoure m’apparaît comme lisse et décharné les corps que j’inclus dans cette histoire viennent faire écho aux végétaux. »

L’Objet parfumant, créé en collaboration avec le parfumeur parisien Marc-Antoine Corticchiato, dont l’objectif était la création d’une « anti-fleur », accompagne et sublime les trente et une photos.

« Certaines odeurs tétanisent ; Œillères en est. Ni floral ni animal, il nous égare ; nous reflète l’éphémère de nos vies et de nos passions. Ni le médicinal camphre ni la douce camomille n’apaisent nos sens angoissés.
Et cette odeur de corruption, seule, obsède notre esprit ; les encens sacrés sont impuissants à purifier notre âme, à l’élever.
Nous vacillons.

Et cette chute vertigineuse est sans fin. Effleurer un épiderme convoité qu’évoque un cumin sensuel ; nous croyons la suspendre. Elle est inexorable, pourtant ;
et ce corps usé, imprégné de l’animalité de ses excès, nous le rappelle.
Œillères corrompt la beauté en sublime. Et nous livre, pantins désarticulés,
à la vanité de notre condition. »

Blaise-Alexandre Le Comte

Le coffret en cuir, édité en série limitée de 19 exemplaires numérotés, a été réalisé par François Métreau.
Il est composé d’un flacon de verre contenant la fragrance et d’une sélection aléatoire de trois tirages numérotés également.

500 flacons seuls sont disponibles à la vente, dont 50 exemplaires sont en vente sur notre shop Auparfum.

Vous pouvez découvrir le parfum et les photographies à la galerie Nec Nilsson et Chiglien, 20 rue des Coutures-Saint-Gervais, 75003 Paris