Youth-Dew
Estée Lauder
Les Classiques
- Marque : Estée Lauder
- Année : 1953
- Créé par : Joséphine Catapano
- Genre : Féminin
- Famille : Orientale
- Style : Classique - Opulent
Pour celles qui s’adonnent à Estée Lauder
par Aurélien Caillault (PoisonFlower), le 10 janvier 2012
Lorsqu’Estée Lauder lança Youth-Dew, son premier parfum, elle savait qu’elle relevait là un défi. A l’époque aux Etats-Unis, le bon ton voulait en effet que les femmes attendent de se faire offrir du parfum par leur mari, qui la plupart du temps se tournait vers les jus importés de France dont la réputation n’était plus à faire. Tout le contraire de la parfumerie américaine qui n’en était alors qu’à ses balbutiements.
Pourtant, elle comptait bien inaugurer un style de parfumerie à l’américaine et partit, pour ce faire, du principe que sa fragrance devrait s’adapter aux Américaines et à leurs habitudes de consommation en la matière.
Il est vrai qu’en ce temps-là, elle se parfumaient peu, essentiellement pour les grandes occasions. Aussi allait-elle contourner le problème en lançant dans un premier temps Youth-Dew uniquement sous la forme d’une huile parfumée pour le bain, vendue moins cher qu’un parfum traditionnel et dans un flacon non scellé pour que les femmes puissent le sentir avant même de l’acheter. De cette manière, l’air de rien, elle allait donner l’habitude à ses compatriotes de se parfumer tous les jours à l’occasion du bain, voire même de se parfumer tout court, le personnel de vente Estée Lauder ne manquant pas de mentionner que la formule de cette huile permettait également une application à même la peau comme un parfum.
Utilisée dans l’eau du bain ou directement sur la peau, l’huile était en tout cas si riche qu’elle parfumait du soir au matin, une efficacité que les Américaines apprécièrent tout de suite beaucoup et furent ravies de retrouver dans l’extrait, proposé par la marque dès 1953. La carrière de Youth-Dew fut ainsi lancée et dès le départ couronnée de succès. Encore aujourd’hui, plus de cinquante ans après sa création, le parfum fait toujours partie des senteurs féminines les plus vendues aux Etats-Unis (voir à ce sujet le dossier que Jeanne avait consacré aux parfums les plus vendus aux Etats-Unis en 2008).
Dans la mesure où Youth-Dew était à la base employé dans une huile pour le bain, on aurait pu s’attendre à ce qu’il soit centré autour de la rose, de la lavande ou de toute autre fleur à connotation romantique ou fonctionnelle prompte à ravir les Desperate Housewives de l’époque.
On aurait pu s’attendre également à ce qu’il reprenne les tendances olfactives du moment, fleuris aldéhydés et chypres en tête, voire même qu’il se pare de notes de fleurs blanches, dont les Américaines raffolent traditionnellement.
Mais au final, Youth-Dew n’est rien de tout cela. Non, Lauder a voulu créer la suprise en concoctant un oriental surpuissant, pas vraiment raffiné, mais terriblement sensuel. Elle aurait voulu dévergonder les Américaines, sous couvert d’un nom délicieusement inoffensif, qu’elle ne s’y serait pas prise autrement.
Il faut dire que les parfumeurs, Joséphine Catapano et Ernest Shiftan, sont allés chercher l’inspiration du côté du sulfureux Tabu, lancé en 1932 par la marque espagnole Dana (qui avait, paraît-il, donné comme instruction à Jean Carles de composer "un parfum de puta" !), auquel ils empruntent son accord caractéristique d’œillet et de patchouli.
Le départ plante le décor avec ses notes orangées, acides, vertes et liquoreuses, au travers desquelles on sent déjà crépiter la senteur terreuse et moisie d’un patchouli, qui s’épanouit en arrière-plan, plus flamboyant et sauvage que jamais : aucun doute possible, on est en présence d’un forte tête qui ne laissera personne indifférent.
Le coeur, fleuri épicé, avec œillet, cannelle et clou de girofle à foison, s’il ne manque pas de caractère non plus, parvient toutefois à se faire plus aimable et féminin.
A ce stade, le parfum m’évoque un autre produit phare de l’industrie américaine, le Coca, qui lui aussi possède la même teinte or brun et constitue une potion explosive à base d’agrumes et d’épices.
Le fond fait cohabiter les deux facettes de la femme fatale qui sommeille en chaque flacon de Youth-Dew : le duo chypré mousse/patchouli nous la montre dure et intransigeante, tandis que les notes balsamiques, résineuses et ambrées déposent un voile de fumée de cigarette sur la peau pour mieux révéler sa volupté.
Youth-Dew, avec son aura impressionnante, écrasante diront certains, me fait penser à ces grandes stars que l’on devine capricieuses et tyranniques avec leur entourage, mais dont le charisme, l’allure et l’aplomb sont tels que l’on ne peut s’empêcher de les admirer. Odieuses mais divines en somme !
La dernière publicité en date, qui remonte à 1993, semble d’ailleurs aller dans ce sens pour le représenter, avec une photo noir et blanc et une Paulina Porizkova hiératique en robe du soir rendant hommage au glamour hollywoodien des années 50. Mais l’on sent bien que la jeune femme est malgré tout un peu lisse pour incarner totalement le parfum, pas assez drama queen. Pour toucher au plus juste, il aurait fallu utiliser un cliché d’une Gloria Swanson, d’une Joan Crawford ou de tout autre monstre sacré du cinéma classique américain à la beauté tellement exacerbée qu’elle en devenait inquiétante.
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par DOMfromBE, le 14 janvier 2012 à 19:49
Je ne peux que dire merci et bravo pour un si beau commentaire pour un parfum qui, faisant office de référence en matière d’orientaux vénéneux, ne pouvait que faire l’objet d’un article sur le site. Quel dommage que Lauder ne commercialise pas l’huile sur le continent ni le flacon turquoise en Europe ...
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par dominique, le 3 juin 2012 à 11:06
Une réponse à moi-même (est-ce grave, docteur ?) ...
Je viens de trouver un flacon d’huile de bain à Bruxelles et cette référence est commandable via les démo des stands de la marque. A recommander aux accros de sillages orientaux : soit en parfumant, soit dans un soin corporel comme le baume Lipikar de Laroche Posay, bien gras et sans parfum, il fixe le sillage sur la peau, addictif !
Voilà qui complète mon bataillon olfactif du moment : Bornéo et Cuir Mauresque de Lulu et Peau d’Espagne de Santa Maria Novella, en plus des traditionnels Angel et N°19.
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par lolo, le 6 juin 2012 à 08:59
Merci pour le tuyau !
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par dominique, le 6 juin 2012 à 18:08
Si tu es belge, c’est à l’Inno, Rue Neuve, à Bruxelles que je l’ai trouvé et la démo Lauder s’appelle Nathalie, elle est très chouette !
Pour la crème, par contre, c’est virée lilloise obligatoire, au Printemps ou aux Galeries Lafayette.
par zab63, le 11 janvier 2012 à 09:59
Souvent considéré comme l’ancêtre d’Opium, lui, au moins, ne semble pas avoir subi de reformulations sauvages. Je trouve la comparaison avec le Coca très pertinente. J’ai toujours associé YOUTH DEW au rhum et au pain d’épices. Pas du pain d’épices trempé dans du rhum, non :plutôt une rasade de rhum d’abord, et du pain d’épices ensuite.Il faut noter également sa ténacité qui aujourd’hui pourrait paraître excessive à beaucoup de gens que j’ entends d’ici s’ exclamer : "Ouh, lala, c’est fort !" avec un mouvement de recul. Car la discrétion est à la mode, semble-t-il. Pour parler familièrement, je dirais que le "light" plaît beaucoup, mais qu’un parfum "hard" peut faire un bien fou.YOUTH DEW est un tonique, un élixir sur la bouteille duquel il vaudrait mieux inscrire "Ne pas avaler".Un incontournable.
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par Patrice, le 11 janvier 2012 à 10:41
Et d’ailleurs, Azurée (également de Lauder), sent réellement le Coca !!!
Bel article PoisonF. Bravo et merci !
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par PoisonFlower, le 12 janvier 2012 à 19:32
Voilà qui m’intrigue ! D’après ce que j’ai lu, ce serait une version plus fraîche du thème chypré cuiré développé dans Cabochard et Aramis, les trois parfums ayant en commun d’avoir été créés par Bernard Chant. Vous parlez bien du premier Azurée (1969) ?
En 2012, il faut que je me débrouille pour pouvoir le sentir, tout comme Aliage, Aramis 900 (dérivé d’Aromatics elixir) et Devin (dérivé d’Aliage).
Déjà, je viens de récupérer un échantillon de J.H.L. Je vais donc enfin pouvoir évaluer par moi-même comment il se situe par rapport à Youth-dew et Cinnabar ! ^^
J’ai toujours beaucoup aimé les Lauder, mais je suis encore plus fasciné par la marque depuis que je sais qu’elle n’a pas hésité à réutiliser des formules de ses parfums féminins pour créer des masculins de la gamme Aramis.
Je ne sais pas si le groupe avait ou non en tête de décomplexer les hommes qui appréciaient Aromatics elixir ou Cinnabar sans oser les porter en leur en proposant des déclinaisons masculines, parfois à peine modifiées, mais je trouve cette démarche, en plus d’être maline (à partir d’une même formule, sortir à la fois un féminin et un masculin, ça doit quand même avoir une certaine rentabilité !), très révélatrice quant au fait qu’une fois de plus preuve est donnée que les parfums n’ont décidément pas de sexe, si ce n’est celui que les marques décident de leur attribuer plus ou moins arbitrairement, sur l’emballage ou au travers de la communication faite autour. Mais ça, je ne l’apprends à personne sur auparfum !
Et merci pour le compliment. ;-)
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par Patrice, le 12 janvier 2012 à 20:15
C’est intéressant cette reprise des formules féminines pour les passer dans une autre marque mais dans des jus masculins !
Pour Azurée, c’est bien la version de 1969 dont je parle, oui ! Et nous avons été plusieurs à constater cette odeur flagrante de soda !
Je connais fort mal les Lauder (je sais, je devrais aller me cacher !), mais après avoir senti Azurée et Private Collection de 1973, je vais plus m’y intéressé maintenant !
par PoisonFlower, le 16 janvier 2012 à 00:48
En parlant d’Opium, je pense que s’il n’avait pas existé, Cinnabar n’aurait sans doute jamais vu le jour non plus.
En effet, Lauder avait déjà modulé la formule de Youth-dew en lançant Soft Youth-dew en 1977. En ce qui concerne l’année de sortie, je me fie à une publicité de magazine actuellement en vente sur ebay.
Si l’on s’en tient à la présentation du concept de Soft Youth-dew sur cette même publicité, il s’agissait d’une déclinaison très proche de l’original, qui avait simplement pour but de l’adoucir : "Everything that made Estée Lauder’s original fragrance so unforgettable is still here. It is all just a little s-o-f-t-e-r."
Mais c’est alors qu’Opium fait son apparition la même année et l’énorme succès qu’il remporte ne peut qu’agacer Mrs. Lauder, qui trouve que sa composition orientale épicée s’inspire d’un peu trop près de son Youth-dew.
La guerre est donc en quelque sorte déclarée et elle riposte en sortant Cinnabar en 1978, l’année du lancement d’Opium sur le sol américain.
Comme Saint Laurent n’a pas hésité à marcher sur ses plates-bandes au niveau de l’idée générale de la composition, elle ne va pas hésiter non plus à reprendre un concept oriental et à adopter une teinte proche du vermillon emblématique des conditionnements d’Opium pour habiller et emballer le flacon de Cinnabar. Il n’est pas dit qu’elle ne fera pas tout pour contrer un maximum le succès de ce "Youth-dew à gland" dans son propre pays !
Au niveau du parfum en lui-même, elle retravaille, peut-être par manque de temps, la formule de Soft Youth-dew. Ce qui est sûr, c’est qu’elle entend bien rappeler au monde entier que la spécialiste des orientaux épicés, c’est elle et personne d’autre !
Le plus étonnant dans tout cela reste le texte accompagnant ce qui semble être la première publicité de Cinnabar (à voir ici : http://www.paperpursuits.com/advault/addetail.cfm?catid=27&subcatid=68&adid=2502), qui explique très clairement et sans vergogne qu’il ne s’agit finalement que d’une nouvelle version de Soft Youth-dew dans un bel emballage rouge : "Cinnabar is the new 80’s version of Soft Youth-dew, Estée Lauder’s great fragrance classic. She warms it with deep spice-notes and wraps it in rich Cinnabar Red. Discover this new opulence now."
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par lolo, le 16 janvier 2012 à 15:56
Toutes ces informations sont intéressantes, merci de nous en faire part. Je n’ai pas souvenir du soft Youth Dew ! le premier je l’ai porté, mais m’en suis vite lassée ...là je viens de racheter CINNABAR effectivement étrangement parent avec le premier OPIUM, mais aussi avec NOIR EPICES. Je trouve que les Lauder ne s’affadissent pas : bcp de tenue et de présence. Une gamme très variée, aucun ne ressemble. J’en suis fan depuis longtemps.
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par dominique, le 16 janvier 2012 à 16:21
En effet ! J’ai aussi porté Opium, je continue de trouver la gamme de bain splendide, mais le nouveau flacon n’est pas top dans un sac et la formule connait la même crise que les produits financiers ...
J’ai abordé Youth Dew du temps de Amber Nude, un bel été (voir nos discussions sur les parfums muy caliente) et je le retrouve toujours avec plaisir. Il glisse le long de mon cou, ou s’échauffe sous mon pull, parfois additionné d’une large pulvérisation de Patchouli de Réminiscence ou d’eau de toilette Coco (j’aime "signer" en mixant les parfums).
Et à ce prix là, il faut ne surtout pas s’en passer.
Très heureux qu’il ait ses adeptes et que le groupe Lauder le maintienne à un bon niveau de qualité et de distribution.
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par lolo, le 16 janvier 2012 à 17:20
WOUAHHHOUHHH... il glisse le long de mon cou... très sensuel votre commentaire !
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par dominique, le 16 janvier 2012 à 19:51
Youth Dew est un pur philtre de sensualité, issu du chaudron d’une Estée Lauder enchanteresse de la cosmétique, telle Circé, penchée sur les coiffeuses (le meuble, pas la profession !) américaines, qui a libéré ces pudibondes en leur faisant adopter cette recette sous forme de geste d’hygiène alors qu’il sent le sale, le sombre, les secrets cachés et les drames hollywoodiens !
Et en effet, je suis assez "terrien" !
Mitsouko, cet été, je suis allé visiter le musée Colette (l’écrivain, pas la boutique !) dans son village de jeunesse, au gré de mes vacances. A recommander à tous ses lecteurs.
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par mitsouko, le 16 janvier 2012 à 19:59
Le musée Colette, ça me plairait beaucoup, moi qui aime tant sa prose. J’ai un excellent souvenir de Giverny, non seulement des célèbres jardins mais aussi de la maison du maître Monet.
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par lolo, le 17 janvier 2012 à 12:58
La sensualité faite femme Colette ! elle qui adorait les parfums, elle aurait fait son miel de ce site ! Elle revendiquait la paresse, la gourmandise, toutes les bonnes choses qui rendent la vie belle et me font aimer cette grande écrivaine !
par PoisonFlower, le 17 janvier 2012 à 22:36
dominique, vous dites que Youth-dew sent "les drames hollywoodiens", je ne peux qu’être d’accord avec vous, tant il me fait toujours penser à la dernière scène du film Sunset Boulevard, dans laquelle Gloria Swanson descend, de façon théâtrale et plus diva que jamais, les marches du grand escalier de sa villa.
Et puisque le nom de Colette est évoqué, je ne peux m’empêcher de vous recommander l’adapation de Chéri au cinéma par Stephen Frears en 2009, qui donne lieu à un très beau film (décors et costumes magnifiques), illuminé par la présence de la toujours exquise Michelle Pfeiffer, parfaite dans le rôle de cette courtisane vieillissante dont l’histoire nous est contée
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par dominique, le 18 janvier 2012 à 20:54
YD était le sillage-signature d’un vrai monstre, tant sacré qu’au sein de sa cellule familiale, Joan Crawford, et c’est au film de Cukor, The Women que je ferais allusion : les plus intraitables garces des studio MGM de 1939 s’y livrent à un brillant jeu. Je suis un grand nostalgique du cinéma en noir et blanc, de ces images avec du grain et un glamour que je ne retrouve plus que rarement.
Je n’ai pas vu cette adaptation de Chéri, mais je recommande aussi la lecture de sa suite, "La fin de Chéri", et de toute l’oeuvre de Colette, c’est si beau, vivant, sensible et juste.
par PoisonFlower, le 11 janvier 2012 à 00:41
Vous avez bien fait d’ajouter la photo de la publicité, Jeanne. J’avais d’ailleurs hésité à poster un lien pour la visualiser ou bien à vous demander de l’incorporer à l’article.
Je l’avais trouvée sur ce site : http://www.paperpursuits.com/advault/default.cfm
Si vous êtes à la recherche de publicités américaines de parfums, maquillage, mode, accessoires, visite obligatoire !
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