Auparfum

Un musc, animal, nuancé, pas trop bavard

Pour qui : pour moi
Âge : 39
Sexe : une femme
Budget : Peu importe
Circuit : Peu importe
Lieu : Grenoble

par L’une, le 6 février 2015

Bonjour,

Je suis une urbaine de province.
Je travaille dans le spectacle, mais aussi dans la recherche en sociologie.
Je vis dans les livres, dans les salles obscures et dans le fourmillement des coulisses.
J’aime cuisiner, les débats entre amis, observer la foule.
J’aime "être parmi" sans être vue.
J’aime la cannelle, la muscade, le gingembre, les sucres discrets des bons vins blancs et les cuirs du vin de bourgogne.
J’aime l’odeur des coussinets de mes chats et l’odeur derrière les oreilles des loups.
J’aime aussi les embruns, l’iode et le benjoin.
Je deteste les parfums pour "dadames".
Je déteste les floraux très volubiles et les frais qui prennent la tête.
Je n’aime pas le vétiver.

Adolescente, j’ai porté le Patchouli de Réminiscence, mais il est vraiment devenu trop bruyant et trop rentre-dedans pour moi.
Plus tard, j’ai aussi porté l’Heure Bleue et REM sans m’y reconnaitre complètement.
Il y a quelques années, j’ai alterné le Musc de Réminiscence et Ambre Sultan de Serge Lutens. Là aussi sans y trouver complètement mon compte. Le Musc étant un peu trop gourmand et propre, Ambre Sultan un peu trop "haut" (suspendu, manquant de poids, de sombre, d’animal) et volubile.
Je cherche un animal, musqué et assumé dans le fond, mais taillé en finesse et parcimonieux dans la tête.
J’ai essayé il y a peu Muscs Koublaï Khän de Lutens en concrète.
Les fauves m’ont séduite, mais sur moi la rose s’est montrée trop présente et m’a sonné incongrue aux narines. Et puis elle a surtout tourné au "savonneux" sur ma peau, en laissant cette impression de lessive propre qui m’a laissée triste. Est ce dû à la concrète ?
Bref, je cherche.
Sans tellement savoir où chercher.

Merci infiniment de vos lumières.
L’une.

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jalouve

par jalouve, le 28 février 2015 à 16:37

Je pense à Cuir Velours chez Naomi Goodsir et à La panthère de Cartier.

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par L’une, le 21 février 2015 à 12:31

Bonjour à tous,
Une semaine d’absence, faite de déplacements professionnels multiples,
... et ce matin, je j’ouvre un trésor :

Pshitt
Brume en désordre.
Je ferme les yeux.
Le nez planté dans le ventre d’un fauve.
C’est une femelle.
Elle vient de mettre bas.
Elle est sur le flan.
Puissante, fière.
Calme.
Elle a l’odeur du tumulte de la naissance.
Des hormones puissantes et des vagues qui l’ont emmenées.
J’entends le souvenir de ses feulements.
Elle sent aussi la douceur.
Le sucre de sa féminité
Elle est femelle.
Sublime.
Chair animale et puissance spirituelle en même temps.
A cet instant, elle est le corps, l’instinct et l’esprit.
Elle vient de mettre au monde la vie.

J’ai trouvé un flacon de Muscs Koublaï Khan dans une boutique improbable et j’ai attendu d’avoir un vrai moment, ce samedi matin, pour en vaporiser la première effluve et la partager avec vous.
Effectivement, le liquide n’a rien à voir avec la concrète.
Je suis en amour.

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par L’une, le 14 février 2015 à 23:14

Bonsoir à tous,

Mon nez refonctionne.
A moi les essais !
J’ai enfin pu suivre le fil de quelques chemins que vous m’avez proposé.

Aziyadé de Parfum d’Empire (testée sur cellulose) :
Pshitt.
Explosion brumeuse et bigarrée.
Epices alimentaires, fruits secs, ...
...
Ca picote le nez. On dirait des bulles.
Du coca-cola ?!
C’est moi qui délire du nez, c’est pas possible !
Ha ben si.

Du coca aux dattes.
...
Derrière le soda, il y a ... un harem à l’heure du gouter. Fruits secs et lascivité.
Ca sent la peau, le sucre à savon, un harem ... et un fond de coca.

Il me laisse pour le moment dubitative.
C’est un conseil de Milena (merci beaucoup), qui effectivement est dans une famille tout à fait dans ce que je recherche.
Mais j’ai trouve la même "brutalité" qui m’a gênée dans Musc Tonkin.
Sans en venir à conclure trop vite, il se pourrait que la patte Parfum d’Empire soit "trop" pour moi.
Après ces deux tests, j’ai ressenti la même envie de me "réfugier" chez Lutens, les deux fois dans le ciselé un peu "froid" de Serge Noire (pour le coup pas musquée pour deux sous).
Pour autant, les composantes et les notes sont tout à fait dans ce que je cherche.
Reste à savoir si je pouvais m’accorder du "style" de la mise en forme.
Pas sur, mais pas sur non plus que non.
Bref, je garde pour retenter plus tard.

Comme je suis têtue, je vais quand même tenter Ambre Russe, de la même maison.

Autre test du jour, sur les conseil de Arpège (merci vraiment), La Panthère de Cartier, testée aussi sur cellulose, et, grand dam, en parfumerie un samedi après midi.
Pshitt.
"Mercibeaucoupjevaissortirpourlesentiraurevoir"
Complexe. J’aime ce coté complexe.
Fleur. Je ne sais pas laquelle. Forte. Chic. Un peu trop.

Fruit confits. Avec une pointe acide.
Les papilles qui se contractent un peu, comme quand je mange une tarte à la rhubarbe.
C’est plaisant.

Un je-ne-sais-quoi animal derrière.
Plus ample que l’ocelot de Musc Nomade.
Mais il aurait besoin d’une peau, pas d’une mouillette en cellulose pour ressortir.

La Panthère, c’est une belle rencontre.
Un peu trop femme chic pour moi au premier abord, mais je testerais sur ma peau avec certitude, je suis sûre qu’elle cache des effluves qui ne se révèlent qu’en la portant.

Vierges et Toreros de Etat libre d’Orange
Sur les conseils de Calygo que je remercie.
Première effluve.
Ca sent ... ça sent ... ce parfum que mettait mon grand père. Comment il s’appelait déjà ?
Un cuir tres doux et sucré. Une fleur blanche
Mais avec du soleil dessus. Et du camphre.
Un après rasage.
Il raconte une histoire, un peu comme Dzing qui sépare si bien ses effluves.
Les arènes, le costume, le soleil. Jeune homme.
Une jeune fille en robe blanche.
Le taureau est toujours en cage mais on le devine.
Quelques agrumes.

...

Le taureau pointe son mufle.
Il est plus bouc ou sanglier que Taureau à mes narines, mais ok, il est bien animal et présent.
Le sable de l’arène se salit. La sueur commence à sentir. Elle se mélange à l’après rasage.
Les tissus bougent, l’animal sue lui aussi.
Quelqu’un a aussi sorti des casse-croutes au fromage sec dans le public ...
La vierge, ses fleurs et sa robe blanches disparaissent peu à peu dans la sueur et les cris de la foule.
Elle réapparait parfois, toujours aussi caricaturalement virginale.

L’évolution chronologique et l’histoire qu’elle me raconte sont fascinantes.
Vierges et Toreros se déroule comme un film, raconté sans image et sans un mot.
Je pense que je serais bien incapable de le porter comme parfum, par contre cette expérience est un vrai cadeau que je proposerais à d’autres.

Charogne toujours de Etat Libre d’Orange

Bergamote et plastique.
Le plastique se sépare en deux : cuir et début d’une cardamome.
Mais reste ce plastique, un peu brulé.

...

J’ai tenté deux fois d’y revenir un peu plus tard, mais ce plastique brulé est resté accroché et m’a empêché tout décollage.

En bref,

Merci infiniment de ces idées-là. Je n’ai pas encore trouvé ce que je cherchais, mais j’ai découvert des petits trésors sur lesquels je reviendrais.

Je vous sollicite encore pour une question :
Je cherche un échantillon liquide de deux Lutens qui me restent dans la tête : Muscs Koublaï Khan et Bornéo 1845.
Evidement, ils n’existent qu’à la boutique du Palais et mon expérience des concrètes n’est visiblement pas fiable.
Quelqu’un sait-il/elle où trouver ailleurs ? A moins qu’une bonne âme ne soit prête à se prêter à un achat/échange ?

Belle soirée à chacun.

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par Calygo, le 15 février 2015 à 03:20

Salut L’Une,

content de voir que Vierges Et Toreros vous a parlé, même s’il ne vous a pas plu pour vous.

La concrète de Borneo 1845 est déjà plus fidèle que celle de MKK, je ne possède malheureusement aucun des deux...

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par L’une, le 13 février 2015 à 11:58

Suite des aventures :

Je boite toujours du nez.
Je sens "à moitié".
Et c’est forcement maintenant que je reçois en série les échantillons que j’ai commandé.

J’ai pas envie d’un musc, là, j’ai envie d’un doudou.
Et en matière animale, mes chats me comblent.
Je ne perçois même plus leur odeur que j’adore.
Là, derrière les oreilles. Et sous les coussinets.
Un chat en bonne santé, c’est un parfum sur pattes.
Un musc fin, très délicat, cuiré et à peine sucré.

Bref, c’est pas un temps à explorations frondeuses et sémillantes découvertes.

J’ai quand même promené mon nez sur quelques tubes débouchonnés, en râlant comme un putois :

Dzongkha de l’Artisan Parfumeur :
... ouais, je sais pas ... je sens le quart du tiers.

Piment brûlant de L’artisan Parfumeur :
c’est haut, c’est frais, c’est différent de ce que j’ai senti, mais pareil, pas moyen de distinguer grand chose ...

Nuit étoilée de Annick Goutal :
Tiens ? c’est une erreur celui là, je ne l’avais pas commandé. Menthe ok, agrumes, ... le reste aucune idée.

Musc Maori de Pierre Guillaume :
...
Plouf.
Plongeon dans un bol de chocolat chaud. Avec une gousse de vanille qui flotte à coté de moi.
Alors pour les muscs j’en sais rien (je ne les sens pas), mais ce parfum-là, c’est un cocon consolatoire parfait pour aujourd’hui. Je vais l’emmener comme doudou au bureau, ça m’évitera d’y répandre mon humeur de cochon. Moi qui n’aime pas les parfums "sucrés-gourmand-barbapapa-qui-colle", celui-là est un câlin à point nommé.

Désolée pour la stagnation de mes retours sur vos propositions généreuses.
J’attends de retrouver un organe digne de ce nom. J’espère que mes interludes ne seront pas de trop.

Belle journée à chacun et merci encore de vos accompagnements.

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billieH

par billieH, le 11 février 2015 à 19:48

Et le musk de Jovan ? Je ne le connais pas personnellement mais j’ai lu des choses intéressantes dessus notamment sur le Critique de Parfum. Vous pouvez le commander sur internet d’après mes recherches pour moins de 10e...notamment sur allbeauty. Bonne soirée

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par Goldman, le 11 février 2015 à 22:24

Il parait qu’il est bien en effet BillieH, mais jamais testé non plus !
J’ai peur que la qualité soit cheap à ce prix là...
Remarque le MKK ma l’air trés chimique malgré son niveau qualitatif. Pas sur que je Jovan puisse etre pire de ce point de vue... (Et je craind aussi que trouver un bon musc "bio" soit une tache bien difficile, enfin je parle surtout pour ceux, qui comme moi, préfèrent aux max porter des matières naturelles sur la peau ! )

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par billieH, le 12 février 2015 à 07:31

Sans vouloir être trop naïve, je me dis que parfois certains produits abordables peuvent être de bonne facture ? Cela marche bien dans l’autre sens, un produit cheap et cher...allez on peut rêver ! Si quelqu’un le connaît, qu’il n’hésite pas à en parler ! Bonne journée.

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par Goldman, le 12 février 2015 à 19:15

Vu le prix de Jovan musk un risque pas grand chose à tester !
Remarque les parfums bio sont souvent bien moins cher que ceux de grandes marques ! moins sophistiqués aussi et assez leger souvent.
Exemple chez melvita ou florame (faudra que je teste ambre précieux dailleurs !)
Je sais que chez L’artisan parfumeur on peut trouver de bons compromis.
April Aromatics à l’air de faire des produits top qualité mais quand je vois le prix ça refroidi pas mal !

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par billieH, le 12 février 2015 à 19:26

Bonsoir, effectivement on ne risque pas grand chose pour le prix, je testerai dans quelques semaines et vous dirai. J’aime beaucoup l’AP je porte Havana Vanille et la Chasse aux Papillons intense. Leur tubéreuse est belle aussi et je suis addict de Bois Farine, que je remplace parfois par Amande Persane lorsque j’ai dépassé mon budget. Par contre je connais mal les parfums bio seuls quelques soliflores avec peu de tenue...bonne soirée

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par L’une, le 13 février 2015 à 12:15

J’ai aussi quelques melvita dans mes armoires.
Le Musc Gingembre que j’aime beaucoup mais tiens environ 2 mois avant que le jus ne tourne et ne perde son musc pour ne laisser qu’un gingembre un peu piquant et amer.
A l’ouverture, il est agrumé en douceur avec une note de musc blanc bien sympathique.
Je le porte l’été en sachant très bien que le flacon sera à virer trop rapidement.
Sur moi il tient bien mais je sais qu’on lui reproche souvent d’être trop volatile.

Idem pour Epices Gourmandes, que je trouve moins intéressant, mais tout de même mieux composé que pas mal d’épicés de grande distribution.

Bref, ça ne vaut pas les parfums de grands nez, mais ils sont honnêtes et rafraichissants.

J’avoue que je connais pas du tout Musk de Jovan. Mais la réaction de Goldman autant que celle de Poivre Bleu sur son blog me laissent "sur la retenue". (Poivre bleu laisse les liens vidéo vers les pubs d’époque qui sont ... pittoresques)

Bref, je me dis qu’avec les merveilles que j’ai encore à sentir je vais botter en touche pour celui ci.

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par L’une, le 11 février 2015 à 15:00

Pas si patiente que ça.

Malgré mon nez flou et encombré, je n’ai pas résisté à renifler quand même un peu ...

Musc Tonkin
dont pas mal d’entre vous m’avez parlé avec conviction.
Je vous livre mon témoignage de néophyte, écrit en instantané, sans autre prétention qu’un retour spontané.

Pshitt.

Du musc.

Du cuir. Du benjoin.
Du sel et une fleur que je ne sais pas reconnaitre.

Incontestablement, ça ressemble à la description que vous m’en avez faites.

En posant mon nez sur mon poignet, j’ai le front appuyé sur le museau d’un cheval.
Il est doux, chaud, affirmé, vivant.
Rassurant aussi, un peu.
Il est aussi brut, taillé au style contemporain, en prise directe avec la masse, avec la matière.
Presque brusque.
Il parle fort, prend de la place.
Assez fascinant.
Ces muscs, bon sang, ces muscs...

Pour l’instant, il est "l’odeur de quelqu’un d’autre" sur ma peau. Une deuxième présence.
Je vais le laisser vivre sur mon poignet ...

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par sandracha, le 11 février 2015 à 20:45

"Il est doux, chaud, affirmé, vivant." À lire cela, j’ai envie d’y être. J’aime votre témoignage spontané, il semble si sensible à l’instant que vous vivez. Ce Musk Tonkin semble en tous cas, de prime abord, vous plaire. Tant mieux !

Lorsque vous dites que pour le moment, il est l’odeur de quelqu’un d’autre sur votre peau, on sent un léger regret, comme si vous préféreriez sentir votre propre odeur sur votre propre peau. De façon quasi-obcessionnelle me vient en tête cette question en ce moment : est-ce vraiment possible (et raisonnable) de trouver l’odeur de sa propre peau en lui appliquant une odeur fabriquée ailleurs et par quelqu’un d’autre que soi-même ? Je m’interroge profondément sur ce point et souhaiterais votre avis, et celui des autres participants ici...

une belle soirée à vous, soignez-vous bien.

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par L’une, le 11 février 2015 à 21:14

Bonsoir,

En fait votre question est une interrogation que je fais mienne régulièrement par période.
A chaque fois, c’est lorsque je pars en quête d’un parfum.
A chaque fois lors de changements, conscients ou pas, de ce qui fait ma vie au quotidien.
Jusque-là, elle a pris fin toujours dans le même type de réponse :
lorsque je reconnais un parfum, non pas qui dise qui je suis, mais ce qui me traverse dans cette période là.
Ce qui ne m’empêche absolument pas, quelques temps/années plus tard de me remettre en quête pour la énième fois.

J’imagine que c’est probablement un des moyens de témoigner d’une identité, commun aux nez sensibles ...

Belle soirée à vous aussi.

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par L’une, le 11 février 2015 à 21:33

Par contre ...

5 heures plus tard, je n’y tiens plus et passe sous la douche.

C’est Chéri-chéri qui résume bien la situation :
"Ca sent bon, ça te ressemble, mais tout en trop à la fois"

Chaque note est belle.
Les muscs restent debout et superbes, frémissants et hennissants.
Les cuirs sont doux et chaud.
Moi qui n’ai pas fait d’équitation depuis bien des années, je me suis offert une chevauchée magnifique et un beau moment dans l’écurie.

Mais tout est ... "excessif".
J’ai une selle dans mon salon, des traces de sabots sur mon bureau, l’empreinte de naseau sur mon clavier d’ordinateur. Il reste dans les pièces dans lesquelles je passe, a imprégné tous les tissus que mon poignée a touché.
A quinze ans, c’est sûr j’aurais été dingue de ce parfum.
Aujourd’hui, j’ai vraiment peu d’accointances avec cette grandiloquence au quotidien.
L’ocelot un peu trop discret de Musc Nomade de Goutal me correspond presque plus, alors que je suis bien moins séduite par l’ensemble du jus.
En résumé, je garde Musc Tonkin précieusement, parce que je sais qu’il ressortira ponctuellement, dans des contextes exceptionnels.
Mais je cherche un compagnon olfactif plus discret.
Par hasard, quelqu’un sait-il s’il y a un moyen de l’atténuer sans le dénaturer ?

Demain est un autre jour, j’ai encore plein de vos conseils à essayer ...

Belle soirée à tous.

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par potra, le 13 février 2015 à 18:01

Bonjour L’une,

C’est amusant cette évocation du cheval dans musc tonkin, elle ne m’est pas du tout venue spontanément, il faudra que je cherche. En fait ce musc sent pour moi vraiment l’humain, loin des ménageries évoquées habituellement par les muscs animaux, loin aussi pour moi de l’écurie. Par contre je vois bien l’impression de peau très douce, sauf que plutôt que le velouté des naseaux, j’ai l’intérieur d’une cuisse ^^
Ma chevauchée, c’est l’Heure Fougueuse, et mon écurie est dans Lys Epona :-) D’ailleurs j’ai très envie de vous conseiller de mettre le nez dans l’Heure Fougueuse, même si c’est à côté de votre recherche.

Pour attenuer, à part diminuer la dose, vous pouvez essayer de vaposiser sous les vêtements (sur le ventre par exemple), juste une vaporisation sur la nuque permet aussi de ne pas avoir en permanence le nez dans un parfum trop envahissant, ça met un peu de distance.
Il y a aussi la solution de parfumer ses vêtements la veille, mais ça fait manquer l’évolution du parfum, ça serait plus pour un parfum dont on aime le fond mais pas les débuts.

Bonne quête, et merci d’avoir raconté cette jolie rencontre avec Musc Tonkin.
bonne soirée,
Potra

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par L’une, le 11 février 2015 à 11:56

Expérience de frustration.
Aujourd’hui, dans ma boite aux lettres, 15 échantillons de Parfum d’Empire et 2 de Etat libre d’Orange.
Et pas d’odorat. Ou si partiel.
Mon nez est en grève.
Et moi d’une humeur de chien.
Me souvenir que "je suis d’un naturel patient".

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par billieH, le 11 février 2015 à 12:08

Oh lala, la frustration ! Allez courage, cela reviendra bientôt ! Et vous apprécierez encore plus vos petits trésors. Bon rétablissement !

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par Goldman, le 11 février 2015 à 22:11

Quels sont vos 2 echantillons commandés chez etat libre dorange ?
Voir si vous preferez Vierges et toreros à musc tonkin, serait une bonne indication ! :)

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par L’une, le 13 février 2015 à 12:33

Pardon, je n’avais pas vu votre réponse.

Les deux échantillons sont Vierges et Toreros et Charogne.
Mais pour le moment, j’avoue que je ne sais pas les sentir.

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par L’une, le 10 février 2015 à 11:03

Deux jours de fond du lit, avec une crève désagréable et une anosmie complète, j’ai remplacé ma quête de volutes parfumées contre celle de mouchoirs et de crème cicatrisante pour le nez.
Ce matin, mon thé avait enfin un goût et une odeur légèrement plus nuancée que de la ouate stérile, et je découvre vos interventions.
Merci merci de vos intérêts. Je prend le temps de lire et répondre à chacun.

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Aaricia

par Aaricia, le 10 février 2015 à 10:44

Bonjour,
Je vous conseille de mettre votre nez sur le Labdanum 18 du Labo... Il pourrait vous correspondre.
Certains le disent à mi-chemin entre Shalimar (Guerlain) et Musc Ravageur (Malle). Créé par le même parfumeur que ce dernier, Maurice Roucel, il est plus rond, moins rentre-dedans, plus facile à porter.

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par L’une, le 11 février 2015 à 13:17

Bonjour Aaricia,

Je ne connais ni la fragrance ni la maison.
Merci beaucoup pour votre idée.
Je le met sur ma liste et je vous tiens au courant des essais.

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Arpège

par Arpège, le 9 février 2015 à 15:28

Et la sublime Eau de parfum LA PANTHERE ? Avec son gardenia, son musc cetone et sa tete fruitee qui est une merveille d’apaisement ? (A tester chez soi sur plusieurs heures, pas en parfumerie au milieu d’autres sillages qui flottent dans l’air) ;-)

Elle a l’air de pas y toucher mais cette Panthere feule au fil des heures.
Mais sans ostentation, tout en presence.

Elle a surement déjà ete evoquee par d’autres.

Pour moi c’est LE musc animal, tout en nuances, qui sait se faire entendre et pourtant, tout en distinction et retenue.
A certains moments, La Panthere est dans la discretion, pourtant elle a un sillage phenomenal au fil des heures. C’est la magie de sa creatrice, Mathilde Laurent.

A mon avis, c’est exactement ce que vous recherchez.

Sinon For Her de Narciso Rodriguez en eau de parfum, plus "gras" (pourquoi ne pas jouer entre 2 petits vapos, l’un d’eau de toilette et l’autre, d’eau de parfum, pour ressentir a certains moments, un traitement different du musc) ?

Mais je vote pour LA panthere eau de parfum :-))

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par L’une, le 11 février 2015 à 12:03

Bonjour Arpège,

Non, je ne connais pas La Panthère. Et vous êtes la première à (joliment) l’évoquer.
Je la note dans mes rencontres à organiser.
Vous en parlez avec une belle inclinaison...

J’ai senti 2 jus de Narciso Rodriguez il y a quelques jours et n’ai rencontré aucun des deux.
Je crains que ceux là ne soient pas dans mes goûts.

Merci beaucoup en tout cas. Je viendrais vous dire comment j’ai rencontré la Panthère.

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par Arpège, le 11 février 2015 à 23:06

Merci L’Une ! J’ai hâte de vous lire

La Panthère est treeeeeeees loin devant , selon mon opinion qui n’engage que moi.

A tester chez soi, et attendre l’evolution. Lisez son portrait sur Auparfum, vous verrez qu’elle ne laisse pas indifférent. ;-)

Je viens d’ailleurs de voter pour Elle pour les Fifi Awards.

C’est un tres beau musc qui a eté utilise. Magnifique !
J’ai siphonné mon flacon a une vitesse ! Une vraie addiction. Un sentiment de plénitude et d’apaisement.

Comme l’animal que ce parfum représente (symbole Cartier), La panthère Eau de parfum ne rugit pas, au depart. Elle avance doucement mais son animalité se déploie ensuite. Impressionnant !

Il faut vraiment lui consacrer un essai pour Elle seule, loin des parfumeries et attendre....

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