Tam Dao

Do Son est vraiment très beau. Diptyque me plaît beaucoup, quel dommage de ne plus être sur place pour regarder les vitrines !
Encore une reformulation ? Décidément.

Il n’est plus du tout pareil, quel horreur il est devenu ! Vraiment insipide et quel gâchis !!

Je trouve ce parfum vraiment spectaculaire. J’y retrouve des sensations visuel et même tactile. J’y vois une forêt de mystérieux conifères, des espèces de pin à l’odeur très douce, vieux et rabougris. Chaques arbres est espacé l’un de l’autre et il y a beaucoup de lumiere, c’est sec. Puis les arbres se consument de l’intérieure, non pas de feu, mais d’une lumière blanche presque aveuglante qu’on commence à apercevoir dans les interstices de l’écorce des troncs. Il n’y a pas de fumé acre, mais juste de la lumiere et de la chaleure. J’y entend même les braises sifler et craquer pendant le brasier. Tout se calme et s’appaise délicieusement avec de la vanille pas du tout sucré, juste douce.

Je ne trouve pas ce parfum androgyne, il est cepandant très masculin et tres féminin à la fois. Lors des premier essais, je trouvais l’odeur extraordinaire mais je n’étais pas sure de vouloir sentir cela, je trouvais que c’était une odeur un peut trop hippy. J’ai des bâtons d’encens japonnais de très bonne qualité chez moi, a l’odeur de hinoki, et je trouve que ca sent un peut cela, mais sans le coté brulé âcre de ces bâtons. je pense que je vais succomber et finalement assumer ! Merci de m’avoir fais découvrir ce parfum.

Do Son,
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"Il était une fois,..."
"Est-ce qu’il faut toujours que ça commence par ces mots-là ?"
"Oui, parce que c’est une histoire, un conte ou une légende !"
"Etrange ou merveilleux ?"
"Un peu des deux, je crois..."
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Il était une fois une jeune et belle femme tubéreuse du Vietnam.
Curieusement, elle n’avait aucun attribut dénonçant ses origines.
Sa peau était blanche, diaphane. Son visage d’une grande beauté était transparent, légèrement bleuté.
Ses yeux bleus aussi clairs que le ciel les jours de printemps. Les lèvres pâles et les cheveux lumineux, d’or et d’argent. Elle s’appelait Ondine, douce, discrète, la tête dans les nuages et les pieds dans l’eau. Elle aimait voyager de part le monde, nager dans toutes les mers et les océans par tous les temps. Mais rien de tel qu’une douce journée ensoleillée de printemps pour illuminer son visage et la faire rayonner.
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C’était une journée comme les autres pour Syracuse, un pêcheur d’Irlande, sombre et ténébreux, les yeux bruns profonds et les sourcils épais. Un roi de sel et de pierres.
Il aimait parler aux arbres, à un Chêne et à un Frêne en particulier.
Ce jour-là, alors qu’il ramenait son filet sur son bateau, il l’aperçue, accrochée à son filet, couverte de mousse d’Irlande.
Etait-elle une chimère, une sirène ? Il était subjugué par la beauté et la mystérieuse grâce qui émanait de chacune de ses pores. Etait-elle un ange venue sauvée son âme triste et lasse ?
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Elle ne s’imposa pas à lui. Elle se fit tendre et conquit son coeur avec douceur. Elle était là, à ses côtés, ni envahissante, ni effacée. Tout simplement Elle, toute en émotion, attentionnée et tellement vivante.
Elle devenait jour après jour sa chance et sa source de vie. Il lui offrait des roses et des jonquilles, elle portait un iris bleu et des fleurs d’oranger dans ses boucles blondes. Avec retenue, il parfumait ses nuits de benjoin et de miel, elle l’embrassait et laissait son empreinte de muscs lactés sur sa peau. Il lisait en braille sur sa peau qui elle était, elle comprenait dans la flamme de ses yeux les profondeurs océaniques de son coeur. Il était son chant, elle était sa source.
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Cette source de vie, celle qui coule dans les rivières, clapotant sur les galets. Celle qui fait pousser les arbres. Celle dont les fleurs s’abreuvent et s’épanouissent. Celle qui fait chanter les oiseaux. Celle où le nomade s’arrête, pose ses bagages, construit son chez-soi et y dépose son coeur dans le foyer.
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Où se trouve la vérité dans cette histoire...
Dans ce que nous voyons, sentons, savons ? Ou dans ce que nous vivons, ressentons, croyons ?
Sentez, portez et peut-être allez-vous encore croire aux contes de fées, de sirènes, de muses, d’anges et de coeur d’enfant caché sous notre peau de grand...
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"Y-a-t-il une fin à cette histoire ?"
"Oui, bien sûr, comme dans tous les contes, étranges ou merveilleux ! Ondine et Syracuse se marièrent...
Et elle resta auprès de lui... Pour Toujours ;-)"
"A-t-elle eu des vies antérieures ?"
"Certainement ! Mais, c’est une autre histoire. Toutefois, la légende dit que celui ou celle qui se laisse subjuguer par cette femme sirène tubéreuse l’aimera pour toujours, tel un chant qui murmure une douce mélodie à notre âme... Inoubliable !"
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P.S. : Désolée, la petite histoire n’est pas de moi. Elle a été largement inspirée par le film "Ondine" de Neil Jordan, auquel j’ai pensé en sentant cette douce tubéreuse sur la peau tendre de Miroulette ;-)
A voir en v.o., de préférence, les voix y sont tellement plus belles !
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Sentez bon avec enchantement et poudre de perlimpinpin ^_^

Non hélas je n’ai jamais senti de santal brut. Mais je ne suis pas convaincu que ce soit l’essence d’un parfum de retranscrire l’odeur brute d’une matière. Surtout lorsqu’elle est aussi forte et astringente. La matière on la sculpte, on l’étoffe, on l’exulte et par-dessus tout on l’adapte à la peau. Mais eu égard à ton expérience, je comprends tout à fait ce que tu veux dire :)

Un petit mot sur Tam Dao que j’ai découvert hier. Etant naturellement amateur de boisés, je dois admettre ma profonde déception.
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« Touffeur de jungle, enchevêtrement de lianes, odeur de forêts et de temples, des éléphants tirent les troncs déracinés du plus parfumé des bois sacrés, le santal ».
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On est en très loin. J’ai eu directement l’impression d’entrer dans une boutique Nature & Découverte. Un santal pauvre, très pauvre. Très peu d’évolution dans le temps. La bâton d’encens de santal bas de gamme. Honnêtement, je ne comprends absolument pas l’idée recherchée. C’est un (mauvais) parfum d’intérieur. Pour les amateur de boisés secs, le mainstream (et oui, ça arrive de temps en temps) vous propose Gucci pour Homme, autrement plus intéressant.
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No offense pour les amateurs de Tam Dao ! :)

Merci à toutes et à tous pour ces belles suggestions !
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Donc pour résumer :
Eau noire, de Dior : à retester
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Hiris, Hermès : idem ; c’est vrai que l’iris peut être travaillé d’une façon très sèche...
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Cuir mauresque, Lutens : connais pas encore (ouuuuuh la honte !)
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Serge Noire : je le trouve effectivement plutôt chaud et ambré, en tout cas sur moi.
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Poivre Samarcande : ou lala ! Va falloir que je mette mon chat sur le trottoir pour me payer une bouteille d’Hermessence !! (une kitty pouffe parfumée à Dior Addict)
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Fille en Aiguille : à retester mais il me semble plus résineux que sec...
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El Attarine : à tester (re-ouuuuh !)
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Sables d’AnniGou : j’ai re-honte, mais je ne connais pas les AnniGou ; à chaque fois que j’en ai essayé un, pouf ! plus rien du tout au bout d’une demie heure ! Même Sables s’est évanoui sur ma peau, et pourtant la vendeuse m’avait affirmé que c’était le plus fort de la marque !??? Y aurait-il un problème de tenue chez AnniGou ?
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Encre Noire de Lalique : il faudrait que je le teste sur ma peau mais c’est vrai qu’il a un côté aride.
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Sycomore de Chanel : connais pas (encore)
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Iris Silver Mist Lutens : en vente uniquement au Palais Royal ou dans les Nocipherarionnauds ?
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Sequoia Comme des Garçons : à voir
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Wonderwood Comme des Garçons : serais je le seul à lui trouver une tenue faible ?
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Acqua Di Gioa : à découvrir ; c’est un fruity floral hespéridé dans la lignée de Light Blue ?
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diptyque l’eau trois : à redécouvrir
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diptyque l’autre : c’est vrai que je n’y avais pas pensé... J’aime bien cette odeur couscoussière !
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M7 chez saint laurent : je ne le trouve pas si sec que cela... fumé plutôt et chaleureux.
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Donc au final, le côté aride est provoqué : soit par des épices/encens, soit par du bois.
D’après vous, une direction minérale est-elle envisageable ?

C’est drôle, parce que quand j’ai vu ça, j’ai direct pensé à Sables d’Annick Goutal ! Et j’ai été étonné de ne pas le voir mentionné plus que ça !

Sinon, je pense que vous avez une excellente liste ^^ (je rajouterai peut être Acqua Di Gioa, plus sec tu meurs ;p)

Hello ! Suis à la recherche d’un parfum le plus sec possible, et quand je dis sec, c’est carrément sec voire ARIDE !
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Vous allez peut être me trouver too much, mais je souhaiterais quelque chose d’encore plus dry que Gucci Pour Homme : si vous avez des suggestions, je suis preneur !

ça me donne envie tout ça ! j’aimerais beaucoup connaître les parfums dyptique. Surtout que c’est une société indépendante, c’est ce que j’apprécie le plus dans la parfumerie, au moins les nez d’une société comme celle là peuvent laisser libre court à leur créativité.