Guerlain, Chanel : grandeur et grosses dépenses
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Voilà une création dont les idées sont comme ses notes fruitées : vives, fusantes, presque vrillantes !
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Article fort joliment tourné, informatif et drôle. La formule "votre maxi-sent-bon" m’a bien fait rire, ainsi que la mention "il n’est pas précisé si c’est un numéro vert ou si chaque minute d’attente est taxée".
A votre question : "Après tout, pourquoi les marques se priveraient-elles d’une telle manne...", je répondrais : précisément, pour signifier leur respect et leur attachement à leur autre clientèle, celle des perfumistas et de ceux qui, tout simplement, aiment l’art olfactif. Il paraît difficile de courir les deux lièvres à la fois, l’amateur d’art et le parvenu, tout en restant crédible, en renvoyant une image lisible, cohérente, intègre.
En même temps, après les flacons à 600 et quelques euros des récents Lutens, cynique br... d’honneur adressé à sa clientèle fidèle, les 16 000 euros de Guerlain sonnent un peu comme le rappel à l’ordre du bœuf à la grenouille de la fable : "Vous n’en approchez point."