Phoenicia de James Heeley, un parfum d’antiquité
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Voilà une création dont les idées sont comme ses notes fruitées : vives, fusantes, presque vrillantes !
il y a 7 heures
Et justement... Je ne sais pas ce qu’elle est devenue. J’aurais voulu l’essayer bien(…)
il y a 12 heures
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hier
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Sous le soleil de Toscane
Roche en fusion
Fleur au zénith
James Heeley possède indéniablement une patte.
Il émane de ses parfums un certain classicisme, une discrétion charmante et, en même temps, un petit air d’irrévérence qui les rendent amusant à porter quand on a pas envie de prendre de risque.
Ce style, je l’avais découvert avec Oranges and lemons, Menthe fraîche, Iris de nuit et Cuir pleine fleur. Et si ils ne me plaisent pas tous (ils sont parfois vraiment trop sage), ils soulignent le trait qui signe une composition Heeley.
Phoenicia ne déroge pas à la règle.
C’est joliment élégant. Rien ne dépasse trop. Il est presque consensuel.
Oui mais...
L’entrée est médicinale au possible (et comme j’aime, une médecine XIXème, joliment surannée, pas l’impression de fadeur High tech du Locabiotal que me donne Séville à l’aube), ensuite je le trouve fumé, goudronneux, presque comme un cuir brut mais qui s’adoucit de notes un peu sucrées. Un parfum sombre, mais qui laisse entrevoir de menus plaisirs.
A lire la liste des ingrédients, je craignais que ma peau ne donne, une fois de plus, libre cours aux gourmandises comme elle sait si bien le faire. A mon grand étonnement, ce sont plutôt les bois qui dominent l’évolution. On reste dans le sombre, le goudron des bateaux, les poutres des palais, et puis les jardins à l’heure ou le soleil se couche et que la nature exhale ses arômes.
Est-il besoin de dire que j’aime beaucoup ?