Auparfum

Un musc, animal, nuancé, pas trop bavard

14 février 2015, 23:14, par L’une

Bonsoir à tous,

Mon nez refonctionne.
A moi les essais !
J’ai enfin pu suivre le fil de quelques chemins que vous m’avez proposé.

Aziyadé de Parfum d’Empire (testée sur cellulose) :
Pshitt.
Explosion brumeuse et bigarrée.
Epices alimentaires, fruits secs, ...
...
Ca picote le nez. On dirait des bulles.
Du coca-cola ?!
C’est moi qui délire du nez, c’est pas possible !
Ha ben si.

Du coca aux dattes.
...
Derrière le soda, il y a ... un harem à l’heure du gouter. Fruits secs et lascivité.
Ca sent la peau, le sucre à savon, un harem ... et un fond de coca.

Il me laisse pour le moment dubitative.
C’est un conseil de Milena (merci beaucoup), qui effectivement est dans une famille tout à fait dans ce que je recherche.
Mais j’ai trouve la même "brutalité" qui m’a gênée dans Musc Tonkin.
Sans en venir à conclure trop vite, il se pourrait que la patte Parfum d’Empire soit "trop" pour moi.
Après ces deux tests, j’ai ressenti la même envie de me "réfugier" chez Lutens, les deux fois dans le ciselé un peu "froid" de Serge Noire (pour le coup pas musquée pour deux sous).
Pour autant, les composantes et les notes sont tout à fait dans ce que je cherche.
Reste à savoir si je pouvais m’accorder du "style" de la mise en forme.
Pas sur, mais pas sur non plus que non.
Bref, je garde pour retenter plus tard.

Comme je suis têtue, je vais quand même tenter Ambre Russe, de la même maison.

Autre test du jour, sur les conseil de Arpège (merci vraiment), La Panthère de Cartier, testée aussi sur cellulose, et, grand dam, en parfumerie un samedi après midi.
Pshitt.
"Mercibeaucoupjevaissortirpourlesentiraurevoir"
Complexe. J’aime ce coté complexe.
Fleur. Je ne sais pas laquelle. Forte. Chic. Un peu trop.

Fruit confits. Avec une pointe acide.
Les papilles qui se contractent un peu, comme quand je mange une tarte à la rhubarbe.
C’est plaisant.

Un je-ne-sais-quoi animal derrière.
Plus ample que l’ocelot de Musc Nomade.
Mais il aurait besoin d’une peau, pas d’une mouillette en cellulose pour ressortir.

La Panthère, c’est une belle rencontre.
Un peu trop femme chic pour moi au premier abord, mais je testerais sur ma peau avec certitude, je suis sûre qu’elle cache des effluves qui ne se révèlent qu’en la portant.

Vierges et Toreros de Etat libre d’Orange
Sur les conseils de Calygo que je remercie.
Première effluve.
Ca sent ... ça sent ... ce parfum que mettait mon grand père. Comment il s’appelait déjà ?
Un cuir tres doux et sucré. Une fleur blanche
Mais avec du soleil dessus. Et du camphre.
Un après rasage.
Il raconte une histoire, un peu comme Dzing qui sépare si bien ses effluves.
Les arènes, le costume, le soleil. Jeune homme.
Une jeune fille en robe blanche.
Le taureau est toujours en cage mais on le devine.
Quelques agrumes.

...

Le taureau pointe son mufle.
Il est plus bouc ou sanglier que Taureau à mes narines, mais ok, il est bien animal et présent.
Le sable de l’arène se salit. La sueur commence à sentir. Elle se mélange à l’après rasage.
Les tissus bougent, l’animal sue lui aussi.
Quelqu’un a aussi sorti des casse-croutes au fromage sec dans le public ...
La vierge, ses fleurs et sa robe blanches disparaissent peu à peu dans la sueur et les cris de la foule.
Elle réapparait parfois, toujours aussi caricaturalement virginale.

L’évolution chronologique et l’histoire qu’elle me raconte sont fascinantes.
Vierges et Toreros se déroule comme un film, raconté sans image et sans un mot.
Je pense que je serais bien incapable de le porter comme parfum, par contre cette expérience est un vrai cadeau que je proposerais à d’autres.

Charogne toujours de Etat Libre d’Orange

Bergamote et plastique.
Le plastique se sépare en deux : cuir et début d’une cardamome.
Mais reste ce plastique, un peu brulé.

...

J’ai tenté deux fois d’y revenir un peu plus tard, mais ce plastique brulé est resté accroché et m’a empêché tout décollage.

En bref,

Merci infiniment de ces idées-là. Je n’ai pas encore trouvé ce que je cherchais, mais j’ai découvert des petits trésors sur lesquels je reviendrais.

Je vous sollicite encore pour une question :
Je cherche un échantillon liquide de deux Lutens qui me restent dans la tête : Muscs Koublaï Khan et Bornéo 1845.
Evidement, ils n’existent qu’à la boutique du Palais et mon expérience des concrètes n’est visiblement pas fiable.
Quelqu’un sait-il/elle où trouver ailleurs ? A moins qu’une bonne âme ne soit prête à se prêter à un achat/échange ?

Belle soirée à chacun.

Signaler un abus

Vous devez être connecté pour signaler un abus.

à la une

Tutti Twilly

Tutti Twilly - Hermès

Voilà une création dont les idées sont comme ses notes fruitées : vives, fusantes, presque vrillantes !

en ce moment

il y a 20 heures

Bonjour Christine, De belles propositions, dont le trop peu vanté One Love de Scherrer, vous(…)

il y a 22 heures

Merci Adina pour vos précieux conseils...et vos "pistes "intéressantes ! J’apprécie beaucoup(…)

il y a 22 heures

Merci beaucoup Blanche pour votre réponse si pertinente et réaliste !!!Vous avez tout à fait(…)

Dernières critiques

Iris Médicis intense - Nicolaï

Sous le soleil de Toscane

Encre indigo - Lalique

Roche en fusion

Belle de Niassa - Caron

Fleur au zénith

Avec le soutien de nos grands partenaires