Un parfum sensuel comme un voile de fumée...
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Voilà une création dont les idées sont comme ses notes fruitées : vives, fusantes, presque vrillantes !
il y a 15 heures
Et justement... Je ne sais pas ce qu’elle est devenue. J’aurais voulu l’essayer bien(…)
il y a 19 heures
Bonjour DOMfromBE, Je me demandais justement ce que valait l’Eau d’Hermès actuelle. L’avez-vous(…)
hier
Je n’ai pas encore eu l’occasion de me faire une impression des créations Oriza Legrand, même si(…)
Sous le soleil de Toscane
Roche en fusion
Fleur au zénith
Bonsoir !
J’ai immédiatement pensé en vous lisant à Cuir de Russie de Chanel ; il existe en edt et en extrait, je préfère personnellement le premier, plus virtuose dans l’évolution. Un cuir fumé à la fois animal et floral, sophistiqué et "brut" ; son évolution est sublime, avec ces aldéhydes qui fusent (accompagnées de fleur d’oranger), ce bouquet de fleurs épicé (rose, jasmin, ylang, oeillet) qui s’alanguit peu à peu et se pose enfin sur un fond magnifique, fumé et un peu râpeux (le bouleau), baumé (le styrax, l’opopanax), mystique...
Pour parfaire le tout, très bonne tenue et flacon si élégant (en deux formats : 75 ou 200 ml).
Un cousin très proche pour moi, c’est la sublime "Treizième Heure" de Cartier (mais son prix est terrible également). Ils produisent tous deux chez moi une même sensation, un même trouble. Même si celui-ci n’est pas floral mais vanillé : un délicieux Lapsang Souchong, matiné de maté, de bouleau, de narcisse et de vanille...(je crois que le Bonheur ressemble à cela). Pour être plus précise, il s’ouvre sur des notes hespéridées, mais plus amères, moins fusantes que le Chanel ; le thé et le narcisse se mêlent en coeur et se couchent sur un fond fumé (le bouleau), terreux (le patchouli) et vanillé (qui fait oublier toutes les vanilles laides et sans âme).
Il parait d’ailleurs qu’il entretient lui-même de proches relations avec le Patchouli du Labo cité par Biloute (et d’ailleurs, on m’a souvent conseillé dans ce registre Bulgari Black, que je ne connais pas encore)
Enfin, je pense à Louanges Profanes de Parfumerie Générale. Une fleur d’oranger clairement identifiable et qui pourtant ne ressemble à aucune autre : baumée (encens, benjoin), boisée, accompagnée de l’aubépine à la note si particulière : miellée, palpable, à la fois innocente et nostalgique...
Bonnes recherches !