Auparfum

Valentino Uomo

Opium

par Opium, le 14 octobre 2014

Bonjour Silver.

Je m’interroge parfois, et votre intervention me fait penser à certaines interrogations que je peux avoir, à propos de notre perception des odeurs et parfums.
Avez-vous testé Valentino Uomo sur la longueur en re-sentant votre touche quelques heures ou jours après la vaporisation ? Voire, avez-vous testé cela sur peau ?
Comme l’a écrit fort justement Euskalpyth, le début est plutôt agréable. C’est le tiers pompé à Dior Homme... ^^ Mais, l’iris, qui fait respirer la composition, agit et intervient en tête surtout. Ensuite, ça se gâte, les molécules "sucrantes" et boisées "vrillantes", notes de fond à l’évaporation lente, arrivent massivement et prennent toute la place pour dominer, seules, la composition en monarques absolus et autoritaires. Et, là, (pour moi) c’est la cata avec La Vie est Belle, One Million et consorts qui s’incrustent à table ! ^^
Il nous arrive souvent, à mes camarades et à moi, de trouver un parfum plutôt joli durant une heure à peu près pour le détester ensuite. Même nous, nous nous faisons parfois avoir en oubliant qu’un parfum se teste sur la longueur, délai nécessaire afin d’évaluer l’évolution du parfum en fonction des différentes courbes d’évaporation des molécules.

Il y a des variations très importantes d’une personne à l’autre sur certaines molécules, dont celles incriminées ici constituant : d’une part, le sucre et, d’autre part, les bois ambrés. Certains détectent fort vite et bien ces molécules, à des doses moindres, alors que pour d’autres il faudra monter le dosage. Comme ce sont des molécules surpuissantes, elles sont relativement "faiblement" dosées dans les parfums. Cela étant étant entendu en prenant en compte leur faible part en pourcentages par rapport au total, mais part pourtant bien suffisante pour être perçue par ceux qui les détectent facilement.
Autrement dit, on n’atteint jamais 10, 20 ou 30 % d’un parfum avec elles (comme cela peut arriver avec Iso E-Super, Galaxolide, Hédione, Linalol), mais les quelques pourcents de présence sont parfois largement suffisants pour produire leur effet et les rendre insupportables. Quant à moi, je fais partie de la première catégorie de personnes, aucun souci pour détecter ces matières. Elles me vrillent le nez comme une sirène, une scierie, une ponceuse, une perceuse ou des travaux bruyants vrillent les tympans. Donc, olfactivement, aujourd’hui, pour moi, "l’enfer, c’est (parfois) les autres"... :-)

Si vous appréciez ce parfum sur toute sa longueur, vous avez de la chance, le sucre ne vous écœure pas et les bois ambrés ne vous "piquent" pas le nez ; profitez-en, la parfumerie produit ces deux types de molécules à doses industrielles. ^^
Bonne fin de journée.
Opium

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