Auparfum

Serge Lutens sur France Inter

par Jeanne Doré, le 26 janvier 2009

Pour les inconditionnels, et les autres, qui aimeraient juste entendre le son de sa voix : Serge Lutens sera l’invité de l’émission Nonobstant, sur France Inter, le mardi 27 janvier, à 17h.
A écouter en direct, ou sur le site.

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par , le 30 janvier 2009 à 02:10

(je suis sure que mon commentaire va encore disparaitre puisque la democratie sur ce site n ’existe pas) Les personnes qui sont le plus fascinees par le discours Lutens dans son ensemble, sa vision, son parcours, sont plutot celles qui sont branchees Art et Photographie que "parfum" (il suffit de lire le blog consacre a la Photographie de Serge Lutens ou le niveau du discours et de l ’analyse sont superieurs, c ’est un autre monde, meme si l ’interview de Rosa Negra etait superbe) : http://paris.blog.lemonde.fr/2007/05/13/serge-lutens-architecte-de-la-mode-l%E2%80%99esprit-serge-lutens-3e-partie/
J ’arrive toujours pas a comprendre comment une interview de 50 min autour du plus grand visionnaire francais finisse par un simple debat reducteur sur la definition "vrai faux parfumeur". C ’est affligeant !

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par Domik, le 30 janvier 2009 à 08:46

Bonjour

Je crois qu’en terme de démocratie, nous n’avons pas de leçons à recevoir. Surtout pas de vous. Si vous pensez que nous allons supprimer vos messages, alors que vous éprouvez notre patience chaque jour un peu plus, le plus simple serait de ne pas en poster.

Et merci de ne plus insulter personne sur ce site.

Cordialement.

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par , le 31 janvier 2009 à 22:31

et ce petit discours moralisateur, franchement Lutens qui est fascine par des auteurs subversifs comme Jean Genet et Pasolini, ce genre de petite mentalite etriquee, ca doit bien le faire rire ! face a l ’interview du seul parfumeur visionnaire qui existe, la seule chose que vous faites c ’est de detourner la discussion autour d ’un proces vrai/faux parfumeur ! bravo !

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clochette79

par clochette79, le 30 janvier 2009 à 00:23

A lire,pour tous ceux comme moi qui étaient restés sur leur faim(sans renier la qualité de son échange avec Yves Calvi),l’interview de Serge Lutens sur le site brésilien de Rosa Negra,dont vous trouverez le link sur le site "les ateliers du parfum".

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Le Nez Bavard

par Le Nez Bavard, le 29 janvier 2009 à 12:42

Bon, pour ma part j’ai vraiment un mal fou à écouter cette émission... Ma connexion ne doit pas être terrible. Mais là n’est pas mon propos. Je voulais réagir hier déjà, parce que moi je me pose la question de savoir si Serge Lutens n’est pas technicien simplement parce qu’il ne le veut pas ?

Vous l’avez dit Jeanne, le technicien est celui qui sait comment assembler correctement les molécules et qui est parfois aidé par la vision artistique d’un collaborteur comme c’est le cas entre Serge Lutens et Christopher Sheldrake. Pour ma part, cela me dérange un peu que l’on veuille séparer la composition (technique) et la vision artistique en 2 métiers distincts. Cela peut être le cas dans la réalité comme pas du tout ! Un bon technicien doit savoir créer sous la contrainte. Vous l’évoquiez avec les Exclusifs de Chanel Friedrich, et je pense que c’est de cela dont il s’agit. La contrainte pousse à s’adapter, et à faire sortir de soi des choses qui naturellement ne serait peut-être pas sorties, cela, je crois que Lutens le sait et que c’est pour cela qu’il tient à cette collaboration.

Pour moi, la part artistique dans les créations de Serge Lutens revient autant à M. Sheldrake, qu’à Serge Lutens, sans que cela diminue aucunement l’apport et l’importance de chacun. Mais je pense par exemple à Maurice Roucel, dont la maîtrise technique est indéniable et qui en parallèle, j’en suis convaincue a une sensibilité à la beauté et à l’art que l’on ne peut nier. Il a été capable de créer pour Guerlain sous la direction de Sylvaine Delacourte qui n’a pas été le nez d’Insolence même si elle en a dirigé la création ! Et on le retrouve aussi chez Kenzo, Fréderic Malle, Le Labo et Lutens en effet...

Pour prendre un dernier exemple, Olivia Giacobetti a longtemps créé pour L’Artisan Parfumeur et a aussi créé sa ligne IUNX (j’ai d’ailleurs cru mourir de plaisir en sentant Splash Forte), à qui viendrai l’idée de dire que c’est une simple technicienne ?

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par friedrich, le 29 janvier 2009 à 01:10

Désolé d’avoir donner l’impression de "sortir les grifffes", ce n’était pas du tout mon intention ! Simplement donner un avis dans le cadre de cette discussion animée en effet, mais après tout le parfum est un sujet qui passionne, donc rien d’étonnant à ce que les choses s’échauffent un peu de temps en temps et c’est tant mieux !

On n’est pas obligés de choisir un camp en effet. Pour ma part, côté vision de la parfumerie, discours autour de la création de parfums etc, mon cœur penche clairement pour Lutens, mais je peux apprécier certaines créations d’Ellena (Ambre narguilé, Poivre samarcande pour Hermès, Eau de campagne de Sisley) bien que la plupart ne me transporte guère (notamment les dernières pour Hermès), et inversement ne pas apprécier certaines de Lutens (les récents Rousse et Louve ne sont pas très stimulants pour moi, même s’il s’est rattrapé depuis avec Five o’clock et Serge noire).

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par clochette, le 29 janvier 2009 à 01:59

Désolée,je me suis mal exprimée !Vous n’avez effectivement sorti aucune griffe !Et j’apprécie aussi quand le débat dépasse les "j’aime bien ce parfum c’est celui de ma maman" !

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par friedrich, le 28 janvier 2009 à 23:13

Moi aussi le discours de Lutens me parle infiniment plus que celui d’Ellena. Ellena n’a pas vraiment de vision artistique. Il a trouvé un système de création en s’aidant des techniques les plus récentes, en jouant avec les molécules. Il s’en sert pour créer des effets olfactifs inédits et il a trouvé le terme de "transparence" pour qualifier cette manipulation des molécules en faisant passer ça pour un concept révolutionnaire (on met moins de matières, on décompose les molécules, et c’est censé donner un parfum exceptionnellement innovant). Bon très bien, ça donne effectivement des odeurs assez originales, parfois séduisantes, souvent fades, mais où est la vision ? En quoi cela correspond-il à une esthétique du parfum (personnellement, je me fiche totalement de connaître le nombre d’éléments qui composent un parfum, ce n’est pas ça qui me le fait aimer) ? Il ne fait par ailleurs que reprendre une certaine idée du parfum propre à E. Roudnitska. Et quand il ne développe son pseudo-concept artistique de transparence, il ressort le blabla cucu qu’on a entendus et ré-entendus à satiété sur les parfums comme souvenirs, etc...

Pour la collaboration avec Sheldrake, tout d’abord, l’interview était consacrée à la vie de Serge Lutens, et pas seulement aux parfums, auxquels il ne se consacre que depuis 15 ans, soit moins d’un 1/4 de son existence, donc l’absence de Sheldrake dans cette interview n’est pas honteuse à mon avis. Par ailleurs, Sheldrake travaille chez Chanel sous la houlette de Jacques Polge, avec qui il a créé la gamme Les Exclusifs, et franchement, difficile de trouver des parallèlles olfactifs entre les Exclusifs Chanel et les Lutens, comme quoi la patte de Sheldrake n’a pas tant d’importance que ça, sauf sans doute (ce qui n’est pas rien il faut le reconnaître) dans la qualité générale de l’exécution, exceptionnelle dans les deux collections, mais la qualité de l’exécution ne fait pas un style. Les Exclusifs développent une esthétique en parfaite cohérence avec la tradition Chanel, et ça c’est clair que c’est à Polge qu’on le doit. Dernière chose, Lutens a collaboré avec Maurice Roucel sur Iris Silver Mist. ISM peut-il être considéré comme totalement à part vis-à-vis des autres parfums de la gamme ? Je ne pense pas.

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par clochette, le 28 janvier 2009 à 23:32

Merci bien,voilà qui éclaire ma lanterne !Désolée si le débat a pris ce côté "procès d’intention",je ne faisais que poser des questions ouvertes,encore une fois,relisez mon premier post et vous verrez qu’il y avait beaucoup d’autres "chemins" à emprunter pour continuer la discussion(il était inutile de sortir les griffes).J’ai trop de respect et d’admiration,et trop peu de connaissances pour oser critiquer quoi que ce soit de cet homme que j’ai trouvé passionnant,plein de modestie et de questionnement sur lui-même.

Je n’ai pas beaucoup entendu Ellena (une mini-vidéo sur youtube pas passionnante en effet),j’avais bien aimé l’interview que Jeanne avait mise sur ce site ;au niveau fragrance,je lui trouve un vrai style.Pourquoi devrait-on choisir un "camp" ?Pour moi Lutens serait mon compagnon de Noël et Ellena ma brise d’été !

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par NathalieB, le 31 janvier 2009 à 09:42

Friedrich, je ne suis pas tout à fait d’accord sur le fait qu’Ellena n’aurait pas de vision artistique. Vous dites « Il a trouvé un système de création en s’aidant des techniques les plus récentes en jouant avec les molécules. Il s’en sert pour créer des effets olfactifs… » Je ne comprend pas en quoi ceci ne serait pas de la création et ne répondrait pas d’une vision artistique ! A mon avis, le minimalisme correspond bel et bien à une esthétique du parfum. C’est un courant qui existe dans les autres disciplines artistiques. On ne peut pas dire qu’un haiku, ou que l’écriture sans fioritures d’un Hemingway soient moins de l’art que la prose en ressac de Proust. Pour moi, il n’y pas de courant artistique supérieur à un autre, je ne m’attache qu’aux oeuvres. Des beaux parfums existent dans des expressions fort différentes, après c’est une question de goûts. Quant au bla-bla cucu, il n’est pas le seul à l’utiliser…

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par friedrich, le 31 janvier 2009 à 13:39

C’est certain que j’ai donné un avis très personnel et je l’assume complètement. Ce qui me dérange dans le discours d’Ellena est précisément ce que vous dénigrez : Ellena prétend qu’un parfum minimaliste est d’emblée beau du seul fait qu’il est minimaliste et que peu de matières ont été utilisées pour le créer, ce que je trouve idiot, comme si le minimalisme, l’épure, étaient des valeurs en soi. Et je trouverais tout aussi idiot un parfumeur qui présenterait des créations abondantes et foisonnantes comme belles du seul fait précisément de leur abondance et de leur aspect foisonnant.

Par ailleurs, il y a une différence entre le minimalisme en littérature et celui que défend Ellena en parfumerie. Si Hemingway écrit de manière épurée, il ne le justifie pas en disant qu’il utilise une machine à écrire qui comprend moins de lettres que les autres, et que donc c’est vachement mieux... Or Ellena justifie sa vision en se référant à des procédés techniques, au nombre de matières utilisées, etc... Autant d’éléments qui pour moi n’entrent absolument pas en compte dans l’appréciation esthétique d’un parfum.

Pour résumer, ce qui me dérange chez Ellena, ce n’est pas l’esthétique minimaliste en tant que telle, mais la manière dont il la justifie et la présente et qui ne me semble pas correspondre à une vision artistique, mais plutôt à un procédé systématique et artificiel basé d’une part sur des innovations techniques instrumentalisées pour justifier un discours pseudo-esthétique et d’autre part sur l’édification de l’épure en valeur absolue, comme si quelque chose d’épuré était d’emblée beau, ce qui est selon moi totalement arbitraire.

Maintenant, son travail jouit d’une grande considération chez les amateurs de parfums et certains de ses parfums remportent un grand succès, d’estime ou public : tant mieux pour lui, et moi-même encore une fois, j’apprécie certaines de ses créations. Cela dit, je le répète, pour moi, son discours sur le minimalisme c’est de la poudre aux yeux.

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par , le 28 janvier 2009 à 22:05

* meme pretes a .... et desolee pour les fautes que j ’ai pas vu, on peut pas editer sur ce site !

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 28 janvier 2009 à 22:04

Pour prendre part à ce débat : je me retrouve personnellement davantage dans le discours de Jean-Claude Ellena que celui de Serge Lutens, c’est une question d’affinités !
Quand à la véritable définition du métier de parfumeur, elle reste pour moi celle du “technicien”, comme Lutens l’appelle, c’est à dire celui qui sait manier les molécules avec exactitude afin de créer le bon accord, le bon assemblage, en tenant compte des paramètres chimiques et olfactifs des composés, et ce métier ne s’improvise pas, il demande des années d’apprentissage, et en prime, un esprit créatif. Serge Lutens a un très bel esprit créatif, mais il n’est pas technicien. Je pense que Christopher Sheldrake, pour se voir proposer un poste de Directeur Artistique chez Chanel, a du faire faire preuve d’un minimum de vision créative.
Par ailleurs, le message apparaissant sur le site Perdepierre m’a également été communiqué. Il est "gênant" de parler de M. Sheldrake depuis qu’il est chez Chanel. Pourtant, tout le monde est au courant, et cela n’empêche personne de travailler.
Par ailleurs, vous aurez mon avis sur Nuit de Cellophane demain, si j’arrive mettre l’image au bon format ! (je ne suis pas une "technicienne" du net...)

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par , le 28 janvier 2009 à 22:18

Parce que vous pensez que Chris Sheldrake aurait accede a son actuel poste chez Chanel si ce n ’avait pas ete pour son experience de plus de 15 ans avec Serge Lutens ?
Tout le monde sait bien que JC Ellena est un "nez" talentueux mais a-t-il un univers comme Lutens ? Non. Ses plus beaux parfums ne sont pas ceux qu ’il a cree avec carte blanche pour Hermes. Les "nez" sont de grands musiciens qui ont besoin d ’un chef d ’orchestre. Jeanne, pensez-vous que Karl Lagerfeld n ’est qu ’un simple dessinateur de croquis pour qui travaillent des techniciens couturiers ou est-il veritablement l ’un des plus grands couturiers de tous les temps ?
Enfin moi je comprends pas, on ecoute un personnage fascinant comme il y en a pas deux, enfin merde quand on ecoute Lutens on est loin des fadesses de Malle, Ellena etc, et a la place vous lui faites un gros proces d ’intention ; quelle etroitesse d ’esprit !

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par Jeanne Doré, le 28 janvier 2009 à 22:41

Il est délicat d’établir ce parallèle entre mode et parfum. Le grand couturier, comme Yves Saint-Laurent, ou Lagerfeld, est avant tout un visionnaire, qui a certes des talents techniques à la base (il sait dessiner), mais qui peut facilement déléguer au fil de sa carrière, pour ne conserver que les fils conducteurs qui guideront la collection, et tout le reste sera exécuté par son équipe. Pour le parfumeur, c’est différent, même arrivé à un très haut niveau, c’est lui qui reste derrière son ordinateur (ou son cahier !) et qui décide de la quantité qu’il va mettre à chaque ligne de sa formule, après avoir senti chaque essai. C’est à la fois technique et créatif. Il n’est aidé techniquement que d’un laborantin qui pèse les matières premières, c’est tout. Mais il peut en revanche être épaulé par un “guide artistique”, qui va l’aider à avancer dans l’évolution de sa formule, et c’est cette collaboration qui généralement aboutit aux plus belles créations ! Ce n’est pas avoir l’esprit étroit que de reconnaître à Lutens son rôle de directeur artistique, tout en assumant qu’il ne maîtrise pas la “technique”, mais peu importe, je ne vois pas en quoi cela est gênant, personne ne lui reproche !
C’est jouer sur les mots que de parler de “nez” et de “parfumeur”. C’est vrai que l’on pourrait à ce moment là englober sous ces termes toutes les personnes passionnées qui travaillent dans la parfumerie et participent à la création de parfums, mais il se trouve que dans le langage courant, le terme parfumeur se rattache à un certain aspect technique, c’est tout.
Pour info, vous pouvez corriger votre texte à votre guise dans le cadre inférieur, avant d’envoyer au site, en cliquant à nouveau dans "voir ce message avant de le poster", les corrections seront alors prises en compte, et vous pouvez alors valider.

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par clochette, le 28 janvier 2009 à 23:17

Je n’aurais su dire mieux,Jeanne,"technicien"me semble réducteur,et j’aime à imaginer une complicité entre ces deux hommes,sans chercher à savoir lequel existe par l’autre ;je préfère penser qu’ils se sont mutuellement "révélés" !Sheldrake compose-t-il désormais des parfums pour Chanel,collabore-t-il avec d’autres "nez",supervise-t-il ou un peu de tout ça(désolée d’être curieuse de son rôle précis) ?Je suis vraiment impatiente de voir ce que ça va donner en tout cas !

Une autre piste que j’avais envie d’évoquer,par rapport à cette émission,c’est la question des matières premières ;le fait qu’elles vivent et bougent selon la peau de chacun.Comment Lutens s’accomode-t-il des directives européennes ?Ses parfums sont-ils toujours aussi "naturels" et dans quelles proportions comparés aux marques "grand public" ?

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par , le 28 janvier 2009 à 15:01

Avant tout j ’aime l ’humour decale, la derision, l ’auto-derision de Serge Lutens. En ce qui me concerne devoir ecouter Frederic Malle ou J.C Ellena plus de trois minutes c ’est un challenge, je decroche vite mais je pourrais passer des heures a ecouter Lutens pour en redemander encore. Son personnage, son vecu, sa vision, son gout pour les auteurs les plus subversifs, sa conception du parfum mais aussi de la photo, de la mode enfin tout chez lui me fascine. Il est libre, il se fout royalement des etiquettes, des labels, de plaire ou d ’etre compris de tout le monde.

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par clochette, le 28 janvier 2009 à 16:48

Oui,mais j’aurais vraiment aimé qu’Yves Calvi lui demande plus précisément comment se passe sa collaboration avec Christopher Sheldrake,ça me choque une interview de presque une heure où son nom n’est même pas évoqué !ça me choque autant que quand Sylvaine Delacourte revendique être le "nez" de la maison Guerlain !Après tout,tout cultivés,curieux,passionnés,connaisseurs qu’ils soient,les vrais nez restent ceux tapis dans l’ombre-sûrement ça les arrange bien,particulièrement dans le cas de Sheldrake,étant donné le nombre d’années de collaboration,mais tout de même...Quant au niveau financier,je me demande bien quels sont leur arrangements...

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par , le 28 janvier 2009 à 19:35

clochette, parce que vous pensez que Karl Lagerfeld parle de sa collaboration avec celles et ceux qui executent ses croquis ? Non. Il est le couturier de la maison Chanel, la vision, la mode Chanel tout est lui. Parce qu ’autant vous le dire, Lagerfeld ne touche meme pas a une paire de ciseaux ! Dans une recente interview Serge Lutens s ’exprime brievement a ce sujet, il est le parfumeur, son collaborateur un technicien, et les deux ont travaillent dans ce sens sans que ca choque ni l ’un ni l ’autre depuis 1992, alors pensez bien que si ca avait mis mal a l ’aise en quoique ce soit Chris Sheldrake, ce dernier ne continuerait pas a collaborer avec Serge Lutens en 2009 ! http://www.peredepierre.com/2008/10/serge-lutens-comment.html

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par clochette, le 28 janvier 2009 à 20:09

J’ai pris l’exemple de Guerlain comme j’aurais pu en prendre d’autres...le terme de "nez"me semble galvaudé,Sylvaine Delacourte et Lutens sont-ils réellement des "nez"(la question est ouverte) ?Ou bien sont-ils des "collaborateurs artistiques" ou "directeurs artistiques"sans que ça ne dévalorise leur talent ?

D’autre part,comme je le disais,la longévité de la collaboration Lutens/Sheldrake ne laisse pas de doute sur leur bonne entente.Je reste tout de même curieuse de ce silence sur celui que beaucoup ne considèrent pas comme un simple "technicien"...

J’ajoute tout de même,après lecture des quelques lignes de Lutens(qui me laissent encore sur ma faim,j’aimerais en savoir plus !)dont vous avez envoyé le lien,que je trouve tout à son honneur d’assumer la responsabilité du seul parfum "descendu" par le site Peredepierre.

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par , le 28 janvier 2009 à 22:03

Serge Lutens n ’est pas un "nez", il est parfumeur, c ’est pas la meme chose ! Pourquoi reduire le parfumeur uniquement a un "nez" ? Les parfums de Serge Lutens sans Serge Lutens en tant que parfumeur n ’existeraient pas, par contre meme si la collaboration avec Chris Sheldrake a ete et reste apparament exceptionnelle, sans ce dernier, Lutens aurait pu trouve un autre "nez" ou technicien ailleurs. Des "nez" talentueux qui sortent d ’ecoles il y a en a des centaines tous les ans, faute de travail 99% d ’entres-eux composent des senteurs pour gels douche et shampooings et je suis sure que la grande majorite d ’entre eux revent en sachant que c ’est du fantasme de pouvoir collaborer un jour avec Serge Lutens. Il parait que Lutens recoit des milliers demandes de ce genre tous les ans, des personnes meme pretent a travailler sans remuneration rien que pour l ’experience avec Serge Lutens, parce que c ’est Serge Lutens et que dans l ’etat actuel des choses rien est plus prestigieux. Moi ce qui me choque chez vous c ’est votre etroitesse d ’esprit, votre facon de placer les gens dans telle ou telle case sans que quoique ce soit ne puisse bouger, ce qui va en plus completement a l ’encontre de l ’esprit Serge Lutens, qui lui se definit comme libre et touche-a-tout.

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par clochette, le 28 janvier 2009 à 23:01

C’est dommage,j’ai vraiment apprécié cette émission de Calvi(relisez mon premier post),et étant curieuse et ouverte de nature(de toute façon ma connaissance minimale des parfums ne me permetteraient même pas d’affirmer quoi que ce soit)j’avais envie de creuser plus le sujet ;parce-que j’y trouve beaucoup de parallèles avec mon univers(la musique-des parallèles bien plus poussés que votre image des musiciens et du chef d’orchestre)et que je trouve comme vous que rien n’est figé.Pour moi le débat s’arrête ici,j’aurais eu envie d’aller plus loin,vos posts jusque-là m’avaient toujours ouvert de nouveaux chemins,mais vous m’avez coupé l’envie,et je trouve ça d’autant plus dommage que si vous lisez bien mes posts,je suis d’accord avec vous sur la plupart des idées de fond,mais vous êtes tellement prompte à la recherche de contreverse que vous ne vous en êtes même pas rendue compte.Tant pis,moi j’aime bien apprendre et partager mes idées dans un ton moins "prise de tête" !

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par jerryb, le 28 janvier 2009 à 09:42

Même si je trouve que Serge Lutens est effectivement un esthète, un visionnaire qui véhicule très bien l’amour des belles matières premières et de l’histoire du parfum, je suis d’accord avec vous, j’ai toujours trouvé très dérangeant (c’est le mot) le fait que Christopher Sheldrake reste dans l’ombre, ma faisant ainsi douter de la sincérité du personnage, à moins que leur collaboration ne soit sincère et d’un commun accord. Il y a bien aussi chez Serge Lutens une stratégie d’image et de positionnement marketing, et c’est de cela qu’il s’agit. Nous remettons les choses en ordre, voilà qui est dit.

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par clochette, le 28 janvier 2009 à 20:13

Esprit de Jeanne,est-tu là ? =) Merci ouf

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par , le 28 janvier 2009 à 22:20

Toujours aussi pedant, pompeux, faux et tres "petit mec" jerryb !

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par jerryb, le 28 janvier 2009 à 23:28

Ca devient grave, insultant et insupportable et je n’ai rien fait de spécial. J’aime le parfum et ce site vous ne m’enlèverez jamais cela. Si même quand on est sincère, on se fait insulter, avec des gens comme vous, oui, je veux bien être pédant faux et "pti mec" si c’est le seul langage que vous comprenez. Bon vent et continuez si ça vous chante !

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par clochette, le 28 janvier 2009 à 23:38

Jeanne avait effacé un premier message de même ton,d’où mon post "esprit de Jeanne",quel acharnement !Dommage,je trouvais jusque là que le débat était vraiment intéressant,c’est ce que j’aime dans ce site,l’échange d’idées profondes,tant pis,le mieux est de couper court.Merci Jeanne de faire le "ménage" de temps en temps,j’ai été soufflée par votre rapidité tout à l’heure ;malheureusement vous devez bien dormir ;)

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par jerryb, le 29 janvier 2009 à 11:19

Vous avez raison, Clochette, je ne sais pas ce qui était dit mais malheureusement vous semblez l’avoir vu ! Passons, il vaut effectivement mieux supprimer tout cela et repartir sur le parfums.

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clochette79

par clochette79, le 28 janvier 2009 à 01:16

C’est toujours émouvant et passionnant d’entendre parler des artistes aussi passionnés,dans n’importe quel domaine ;ceux dont le narcissisme disparaît derrière leur sincère passion ;dont on sent,quand ils parlent,qu’ils foisonnent tellement d’idées et sont tellement dans l’introspection,qu’en une phrase on a cinquante pistes à approfondir !Ce qui a rendu la mission en même temps facile et difficile à Yves Calvi !Jolie interview qui me laisse quand-même sur ma faim,mais c’était inévitable,cet homme est une source intarissable !C’est tout de même étonnant à quel point Christopher Sheldrake reste dans l’ombre de Lutens.Etonnant et dérangeant...désir de discrétion de l’un ou accaparation d’un succès par l’autre...?

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