Auparfum

Participez au débat... en proposant vos discussions

par Dominique Brunel, le 24 décembre 2013

Beaucoup, à l’évocation d’Auparfum, répondront « ah oui, le forum sur le parfum ». Reconnaissons-le, les commentaires, avis, débats en tous genres sont légion sur notre site. Pourtant, nous avons toujours refusé d’en faire un "vrai" forum. Question de qualité dirons-nous modestement. Oui à l’expression, non à l’interjection !

Il n’empêche. Au sein de l’équipe, nous sommes parfois mûs par d’étranges velléités démocratiques. Vous en voulez la preuve ? Voyez un peu plus bas.

Alors oui, nous aimons discuter. Peut-on retenir l’être aimé avec un parfum, ou mieux le repousser ; est-il aussi difficile de donner un nom à un parfum qu’à un enfant (ou un chien) ; quelles sont vos nauséabondes odeurs préférées qui pour certaines sont peut-être en lien direct avec vos parfums honteux... et caetera, et caetera, et caetera.

Et vous, taquins que vous êtes, vous nous confortez dans cette idée qu’il n’y a pas de vie sans débat, qu’on ne peut pas parler odorat sans coup de nez férir. Soit.

Aujourd’hui, donc, place à la démocratie (enfin, contrôlée quand même). Vous avez un "truc" à dire, une opinion à partager ? Vous pensez vraiment qu’elle mérite d’être relayée sur un site qui fait trembler.. disons, frissonner les marques dans le monde entier ?

OK, OK... le défi est relevé. Lancez-vous. On vous attend !

Vous aussi, vous souhaitez lancer une discussion sur auparfum ? Envoyez-nous votre proposition, sous la forme d’un texte d’une longueur.. raisonnable : clair, concis et qui donnera envie aux autres membres de réagir bien entendu. Ecrivez à contact (at) auparfum.bynez.com. Nous vous répondrons aussi vite que possible que vous soyez retenus... ou pas !

Thème

auparfum
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DOMfromBE

par DOMfromBE, le 9 janvier 2021 à 19:28

Et en y repensant, on peut aussi rajouter plein de petites choses du quotidien, qui seront, je pense, des Madeleines, pour beaucoup.
Commençons par le bain, avec les produits Vinolia ou le bain crème Obao. Et les savons, incontournable Sunlight des ménages ou plus fleuri, Camay.
Ensuite, LA crème, l’indétrônable Nivéa.
En vacances, c’étaient les produits solaires, Ambre solaire, Bergasol ou Delial.
En hiver, dès qu’on toussait, la pommade Vickx... Tout ça, ce sont autant d’odeurs et de souvenirs d’enfance. Avant que les parfums d’une mère, d’une tante ou d’un père ne viennent s’ajouter aux souvenirs.
On n’en finirait pas d’explorer ce sujet...
Nostalgie...

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Oriande

par Oriande, le 8 janvier 2021 à 21:17

Bonjour à toutes et à tous, amoureux des parfums,

Je suis curieuse de savoir : comment et quand est née votre passion pour les créations odorantes ?
Je dois la mienne à ma mère, dont la sensibilité olfactive s’accompagne de celle des papilles, comme c’est, je le crois, commun à la plupart des amoureux des parfums. Dès la tendre enfance, grâce à elle, je me suis trouvée plongée dans un univers de saveurs et d’odeurs qui ont allumé chez moi le désir infini de découvertes d’odeurs et de goûts.

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par Nez inexpert, le 8 janvier 2021 à 22:59

Pour moi, le déclic fut la découverte d’un coffret d’arômes pour œnologues amateurs, qui attisa ma curiosité quant à la complexité de l’odorat. Je ne reconnaissais presque aucune essence à l’aveugle.

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par Garance, le 9 janvier 2021 à 09:59

... un vrai nez inexpert, donc !
Pour ma part, j’ai toujours été très sensible aux odeurs, de manière presque douloureuse, mais finalement c’est seulement en accord avec une hyperesthésie globale. (Eh oui, docteur, c’est assez grave...)
Des odeurs aux parfums, des parfums aux odeurs : comme nombre d’entre vous, les parfums de ma mère : Nombre noir, Poison, Nahéma, ce dernier étant mon préféré, même si j’avais tout de suite perçu le potentiel d’attraction/répulsion du premier, et celui d’enivrement du second.
Et puis, dernière étape : quand j’étais jeune fille, il y avait une enseigne qui avait brièvement classé les parfums pas catégorie. J’ai alors considéré comme une révélation la parenté entre Dolce Vita et Féminité du Bois. Ce dernier parfum m’ayant ouvert les portes à notre passion commune : un beau parfum, ce n’est pas forcément une bonne odeur. Ou ce n’est pas que cela. Je n’ai d’ailleurs jamais porté Féminité du Bois. Peut-être cela aurait-il été lui donner un aspect trop trivial.

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par poivre rose, le 9 janvier 2021 à 09:01

Bonjour, en ce qui me concerne ce sont les échantillons et surtout les ’miniatures’ que je collectionnais pour mettre dans mon casier ’typo’ accroché dans ma chambre de petite fille ; ma mère et ses amies recevaient des miniatures en faisant des achats en parfumerie je crois, puis me les donnaient, on m’offrait aussi des coffrets de miniatures à Noël, il y avait moins de sorties de parfums à l’époque et c’était facile d’avoir la miniature de chaque nouveauté. Je passais des heures à ouvrir et fermer les petits flacons, et je reconnaissais tous les parfums autour de moi du coup !! Adolescente, j’ai cessé de m’intéresser à mes petits flacons, j’ai redécoré ma chambre avec des photos de Jim Morrison et j’ai tout jeté ou presque, je m’en mors les doigts :)

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par Adina76, le 9 janvier 2021 à 09:47

Bonjour à tous,
Ado dans les années 80, j’avais une camarade de classe qui portait Y, Coriandre et l’Eau de Givenchy. Et deux profs, maths et physique, qui portaient une splendeur inconnue pour moi pendant des décennies et que j’ai fini par identifier par hasard avec beaucoup d’émotion des années plus tard - Rive Gauche. Elles embaumaient ! Et pour reprendre les termes de DomfromBe, ça cocottait un max mais divinement !!! Par ailleurs, les publicités étaient aussi sublimes que les parfums qui voyaient le jour, à un rythme certes très retenu. Mais diable, il n’y avait quasiment rien à jeter !!! Le parfum était alors aussi bien un univers fabuleux, féérique que la clef d’accès à la féminité adulte, pleine de mystères et de séductions. En écrivant cela, me revient immédiatement en mémoire la photo en noir et blanc d’un couple sur le pont Alexandre III, la nuit : "dans la vie d’une femme heureuse, on rencontre souvent Arpège ". Ça peut faire sourire, mais moi, j’étais éblouie ! Et celles pour les parfums Nina Ricci qui était alors une extraordinaire maison de parfums !!! Bon, on ne savait pas encore les dessous peu reluisants des pratiques du sieur Hamilton, mais quelle poésie, quel rêve !!!! Mes premières eaux de toilette étaient Fleurs de fleurs, Nina, L’Air du temps bien sûr ... les flacons, même les petits vaporisateurs de 30 ml aux colombes étaient aussi des objets ravissants et précieux. J’ai dû en garder quelques uns ainsi que des jolies miniatures, chéries avec le même émerveillement. Tout un monde lointain... qui habite encore mon imaginaire avec une force et une fraîcheur intactes.

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par Farnesiano, le 9 janvier 2021 à 14:03

La 4711 de mon père, qu’il ne portait qu’occasionnellement, et surtout le sublime Vent Vert de ma mère. Que de fois ne me suis-je pas assis en cachette devant sa coiffeuse pour aller déboucher ce flacon de potion magique...
Il y avait aussi, et sans doute avant toute autre odeur, celle du jardin de mon grand-père qui au printemps embaumait le muguet et le lilas.

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par Aberystwyth, le 21 janvier 2021 à 23:07

Cher Farnesiano,

J’ai parlé il y a quelques minutes de jalousie... Vous ne faites que remuer le couteau dans la plaie ! Vent Vert est une sorte de Graal pour moi, un mythe que je poursuis sans pouvoir l’atteindre... Avec quelques autres comme Chypre, Iris Gris (oui, je sais, je peux toujours courir !), Scandal. Mais comme je suis fanatique de galbanum, Vent Vert a une longueur d’avance sur tous les autres !

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par Farnesiano, le 22 janvier 2021 à 16:06

Bonsoir Aberystwyth,

Ce Vent Vert n’a pas d’équivalent et ses dernières versions m’ont paru plates et pâlottes à côté de l’original. En fan des créations " très matière " et denses de Germaine Cellier, je ne vois rien qui vaille ce Balmain. Mito, parfum culte de chez de Vero proFumo étant supprimé, il nous reste les magnifiques N° 19 de Chanel, Silences de Jacomo et Heure exquise de Goutal. J’aimerais que Marc-Antoine Corticchiato nous fasse pour sa marque Parfum d’Empire ou pour La Parfumerie Moderne, un grand parfum " vert ". Il nous avait déjà ébloui avec Corsica Furiosa, plus aromatique, Yuzu fou, très agrumes, et mon fidèle 3 Fleurs, grand floral coloré (galbanum, jacinthe, rose, tubéreuse, iris et jasmin). Mais je me plais à imaginer ce que pourrait donner sous ses doigts un chypre vert de belle envergure...
À votre tour de remuer le couteau dans la plaie : je n’ai jamais senti ce fameux Iris Gris qui hante tous les amoureux de l’étonnant rhizome !

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par Aberystwyth, le 26 janvier 2021 à 22:07

Bonsoir Farnesiano,

Vous faites écho à un message de S9 (avec qui je partage un amour sans borne pour N°19) qui réclamait exactement la même chose. Et je vous répondrai la même chose qu’à elle, oui, oui, mille fois oui. Tabac Tabou que je porte aujourd’hui me prouve que j’ai raison, en toute humilité face à la merveille qu’est ce parfum. Enfin bref. Marc-Antoine Corticchiato, avec quelques autres comme Olivia Giacobetti ou Mathilde Laurent nous rappellent que la grande parfumerie existe toujours, pour notre plus grand bonheur !

Et oui, j’ai bien conscience du tourment qu’est Iris Gris... Peut-être qu’ensemble nous pouvons être plus forts dans la frustration ?

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par Oriande, le 2 décembre 2023 à 03:54

Vent Vert... je reste inconsolable de ne l’avoir jamais senti. Il me semble qu’une nouvelle édition avait été lancée fin des années 90, savez-vous si elle ressemble à l’original, où même si elle est encore commercialisée ? Sinon, quel parfum pourrait prétendre une parenté avec Vent Vert ?

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par PwZz, le 9 janvier 2021 à 15:23

Assez tard, vers 28 ans... arf... j’ai toujours porté des parfums très "mainstream", grand public, style ça-sent-bon-et-c’est-tout. Le genre de jus qu’on vous offre à Noël et qu’on trouve dans tous les magasins, comme si on vous offrait le dernier Chattam , parce-que "tu ne peux que l’aimer, tu verras".

Et un jour, au hasard de déambulations dans les rayons parfumerie d’un grand magasin, j’ai testé Bois Sikar de l’Atelier des Ors. Quelle révélation... ce feu de forêt, ce bois fumé, presque brûlé, je me suis demandé comment il était possible de créer une senteur pareille ? C’est à partir de ce moment que j’ai compris que la parfumerie pouvait être élevée au rang d’art, bien qu’elle ne soit pas reconnue comme tel.
Depuis, je vous lis, je sens, j’apprends. Et c’est une véritable passion !

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par DOMfromBE, le 9 janvier 2021 à 15:33

Bonjour,
Mes tout premiers souvenirs sont le Y (le vrai, pas Wai qui sent le gel douche pour ado au dos pustuleux) et le Cristalle de ma mère, à une époque où je reniflais en cachette du Punjab de Capucci. Ensuite, ce furent Paris, Ysatis, Chloé de Lagerfeld. Et ma première bouteille de Kouros, à 15 ans.
A 18, je portais Santos. Et un article de Cosmopolitan allait me faire découvrir Mitsouko, que je porte encore...
Que d’aventures, de sensations et d’anecdotes.
A cette époque, les miniatures servaient d’échantillons, les gammes de bains étaient fantastiques, les lancements raisonnés et significatifs. Entrer dans une parfumerie n’était pas un acte banal. Les parfums d’ailleurs n’étaient pas à ce point entrés dans les mœurs comme l acte final d’une routine hygiénique. Ils avaient encore prestige, mystère, séduction...
A cette époque, on ne parlait pas avec dédain du mainstream, c’était toujours du luxe.

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marieofthevalley

par marieofthevalley, le 22 avril 2020 à 16:58

Bonjour à tous, je suis nouvelle sur AP. Depuis quelques semaines, je passe mes journées de confinement à vous lire (chroniqueurs et parfumistas).
Après avoir passé des nuits à lire et relire "les cent onze" je me suis littéralement fait une obsession des parfums. Je me suis mise en quête du parfum de ma vie, du parfum qui dit : "voilà qui je suis".
Je m’adresse à vous ici car c’est l’occupation numéro 1 de mon confinement (je poste cette annonce désespérée sur deux sujets de conversations pour augmenter mes chances d’être éclairée de vos lumières. Vous ai-je dis que je suis très obstinée ? ;) ) Après avoir envoyé un "en quête de parfum", je me demande néanmoins si la rubrique est toujours éditée au vu des dernières dates de publication. Etant d’une nature très impatiente je vous soumets donc ma requête ici (merci à ceux qui prendront le temps de me lire) :
Je m’appelle Marie, j’ai 21ans et je vais bientôt commencer une formation de fleuriste (une autre de mes passions). Je suis très curieuse, extrêmement espiègle et je m’émerveille de tout. Je suis sensible et tous mes sentiments sont exacerbés. J’adore dessiner, peindre, écrire, en bref : j’adore CREER. Physiquement, je ne suis pas très grande (1m58), j’ai la peau très très TRES claire et je ne bronze jamais. J’ai les yeux bleus, des cheveux bouclés très volumineux (châtains clairs avec des reflets dorés/roux). Je suis de corpulence normale, voir fine. Je suis tatouée sur les hauts des bras, les côtes et la cheville (tatouages de tous les styles, relativement loufoques).
J’adore les végétaux, la nature, la mer, la forêt, la campagne... Si j’étais une fleur je serais le muguet, si j’étais un fruit je serais la groseille, si j’étais une couleur je serais couleur glycine, si j’étais une chanson je serais L-O-V-E de Nat King Cole. Je rêve de trouver un parfum duquel je puisse dire : "si j’étais une odeur je serais...".
Mon odeur "madeleine de proust" doit être la pluie d’été ou les odeurs de sous-bois humide lors des cueillettes de champignons.
Je n’aime pas les parfums entêtants ou opulents. Je n’aime pas du tout les parfums sucrés. J’aimerais beaucoup trouver un parfum frais mais femme. Je n’en peux plus des parfums de "fille". Je voudrais que mon parfum dise : "oui, je suis espiègle et mutine, oui je suis pétillante et je ressemble à une poupée de porcelaine mais je suis aussi une femme, une vraie !". Néanmoins, je le veux frais, léger, avec une petite touche de sensualité.
J’ai porté Nomade de Chloé mais je le trouve quelconque et bien trop sucré (à l’époque je prenais le premier parfum qui "sentais bon" pour ne pas trop embêter les vendeuses), j’ai porté Eau Belle d’Azzaro mais je l’ai porté ayant 16ans et il fait trop jeune fille. Je porte Like This d’Etat libre d’orange en ce moment mais je l’ai acheté dans un moment ou j’avais besoin de réconfort et maintenant je le trouve trop "gourmand" voir "culinaire", pas assez frais, pas assez moi. J’adore vraiment Like This mais ce n’est pas moi.

J’espère vraiment que vous pourrez m’aider car je suis totalement perdue. Merci beaucoup !

- Marie.

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Adina76

par Adina76, le 12 mars 2020 à 12:27

Bonjour à tous,
Je découvre la création d’un parfum N23 dont l’histoire fait froid dans le dos : parfum aux notes de terreur stalinienne. Une telle création si elle veut cultiver le souvenir d’une époque terrible n’en est pas moins de très mauvais goût. A moins qu’elle ne serve qu’à parfumer les musées et expositions consacré(e)s au stalinisme ...

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par Jicky, le 12 mars 2020 à 20:29

Si j’ai bien compris, c’était pour protester contre la transformation d’un bâtiment impliqué dans la "terreur stalinienne" (bâtiment au sein duquel ont été exécutés plusieurs milliers de personnes) en magasin, en l’occurrence de parfums. Je ne sais pas si c’est à but commercial donc, en plus d’avoir une ambition contestataire ? (Je ne suis pas sûr non plus d’avoir compris toutes les idées du parfum en question)

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par Nez inexpert, le 12 mars 2020 à 20:38

Farfelu au premier abord. D’après ce que j’en ai lu, l’initiative est motivée par le devoir de mémoire : le дедушка de la parfumeuse fut fusillé pendant les purges du petit père fouettard des peuples.

En fin de compte, c’est comme toutes les autres soi-disant sources d’inspirations pour les parfums : juste de la pub. Le parfum ne sent jamais comme le lieu, l’époque ou l’état d’esprit (et encore moins la couleur) qu’il est sensé évoquer. Du moment que les profits ne sont pas reversés à Poutine ou autre saloperie, je passe outre la campagne de pub et essaie de n’écouter que mon pif.

A tout prendre, je préfère ceci aux affligeants noms et références attrape-hipster d’Etat libre d’Orange.

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par Belami, le 13 mars 2020 à 09:58

C’est mal d’insulter Poutine. Et des salopries comme vous dite il y en a une belle pas plus loin que dans votre Paris doré ! Ooooh diantre marchons entre marchons entre marcheurs contre le virus jaune !!!!

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Chanel_5

par Chanel_5, le 10 novembre 2018 à 21:07

Je n’ai pas d’idées de débats qui me viennent à l’esprit sur l’art du parfum en ce moment, ce à quoi je songe en revanche, c’est une page ou chacun pourrait suggérer un parfum ou une marque à découvrir/critiquer. Cependant, j’ai conscience qu’il serait peut être difficile de mettre cela en place, les propositions seraient sans doute trop abondantes ?
Je me permets juste d’évoquer quelques parfums et marques que j’apprécierais voir commenter de façon négative ou positive et dont j’ai constaté l’absence sur le site :
- Baby Doll de Yves Saint Laurent
- Organza de Givenchy
- Living de Lalique
- Signorina de Salvatore Ferragamo
Les parfums de marques comme Agent Provocateur, Benefit, Victoria’s Secret, Versace.
Pas forcément des parfums qui me plaisent mais dont je serais intriguée de connaitre plus d’avis à leurs propos, également parce que certaines des marques citées connaissent un engouement important chez une partie de ma "génération".
Au passage, je voulais dire également que je prends plaisir à lire ce site riche en informations, qui m’a fait découvrir des parfums de niche vers lesquels je pense que je ne me serais pas forcément dirigée spontanément.

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par rose&jasmin, le 10 novembre 2018 à 22:22

J’ajoute juste Vivienne Westwood et Vera Wang ^^

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fmr21

par fmr21, le 21 août 2018 à 09:18

Le couvent des minimes eau remarquable Smyrna :

Bonjour à toutes et à tous, est-ce que quelqu’un connait cette eau de parfum pour laquelle j’ai littéralement eu un véritable coup de foudre ? Notes piquantes, boisées et douces à la fois. (fragrances perçues par mon odorat). Par avance, merci pour vos réponses.

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par Ewandé, le 27 février 2018 à 20:51

Pour répondre rapidement à zapak, j’ai investi dans une cave à vins réfrigérée pour mes grands crus et pour mes parfums vintage et précieux. Les parfums se conservent le mieux à l’abris de la lumière et dans des conditions similaires à celles du vin, 14 degrés et un faible taux d’humidité.

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par zapakh, le 28 février 2018 à 10:43

Merci de votre réponse, même rapide, chère bleu framboise ! Vous conservez donc vos parfums les plus anciens et précieux dans une cave à vin, intéressant... Excusez-moi cette indiscrétion, en avez-vous beaucoup ? (PS : mon pseudo est "zapakh", c’est la transcription latine d’un terme russe qui veut dire "parfum", "senteur" ; le "kh" est la transcription d’une lettre (x) dont la prononciation exacte est à mi-chemin de la jota espagnole et du h aspiré anglais). Je vous souhaite une très bonne journée !

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zapakh

par zapakh, le 27 février 2018 à 11:29

Bonjour, je m’adresse à celles et ceux qui possèdent une importante quantité de flacons (vintage ou récents, avec ou sans étui) : 30, 40, 50 et au-delà. Je serais curieuse de savoir comment vous "rangez" ("conservez", "scénographiez") vos parfums, et échantillons/miniatures d’ailleurs. Avez-vous un meuble (un autel) spécialement dédié ? Vous êtes-vous fait fabriquer une vitrine/commode sur mesure pour les abriter ? Possédez-vous carrément un dressing olfactif, une "salle des parfums" voire une cave ?
Au gré des mes déambulations sur ce blog, j’ai appris que del avait un "tiroir à échantillons", j’ai trouvé cela tellement charmant que cela m’a inspiré cette idée de discussion. Peut-être que ce thème a déjà été abordé, mais cela fait dix ans ce mois-ci que je lis assidûment les commentaires sur auparfum et je n’en ai pas trouvé la trace (mais il me reste beaucoup à lire à n’en pas douter)...
Les échanges récents sur le sujet "Le parfum fait son cinéma" m’ont également laissée perplexe quant à la conservation des parfums : quid de ces nombreux et imposants flacons entraperçus dans un long métrage, simplement posés sur une commode dans une chambre ou sur la vasque d’une salle de bain, au contact de la lumière (naturelle ou artificielle), de la chaleur, de la vapeur d’un bain, etc. La démarche purement promotionnelle de cette mise en scène ne fait aucun doute (placement de produit), mais d’aucuns font vraiment cela dans la vraie vie.
Alors, quelles sont vos trouvailles pour ranger votre collection de fragrances afin qu’elles soient à la fois mises en évidence et protégées des méfaits du temps ?

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par simba, le 27 février 2018 à 19:45

J’ai sacrifié l’apparat . Mes flacons sont rangés là où je peux, dans la salle de bain, mais aussi dans la chambre, sur des étagères positionnées dans les coins les plus sombres. Ils sont protégés par leurs emballages cartons (j’ai bien retenu la leçon !). À vrai dire, le contenu m’importe davantage que le contenant. Même si je reconnais la beauté de certains flacons qui mériteraient d’être exposés.

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par zapakh, le 28 février 2018 à 10:37

"Là où je peux", "J’ai sacrifié l’apparat"... Vous m’avez bien faire rire, Simba ! Je suis sûre qu’on va trouver ZE inconditionnel(le) qui aura son autel ou sa salle des parfums, tel un fan d’Elvis, de Johnny, de Cloclo...
Merci d’avoir pris le temps de me répondre.

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par sikkim, le 9 décembre 2018 à 20:11

Bonsoir Zapakh,

Mes flacons, vides, encore à moitié plein ou nouvellement achetés sont rangés dans ma chambre loin de toute lumière et de toute variation climatique.

Les flacons que vous appelez vintage, dans une valise que j’ouvre de temps en temps pour ravir mes yeux de la beauté des flacons et du soin porté alors à son emballage, véritables oeuvres d’art. Alors je les sors tous et les étale sur mon lit, je les manipule, les ouvre, en hume ce qui reste en eux de senteurs, et elles sont encore là, car les parfums d’il y a 30 voire 50 ans étaient des vraies matières, puis les rerange et les laisse tranquilles jusqu’à la prochaine cérémonie nostalgique. Durée de la cérémonie une bonne journée au moins, c’est comme une escapade.

Les parfums que j’utilise souvent ou de temps en temps, dans une armoire que j’ouvre chaque matin pour me parfumer ; je déplace les flacons selon la saison ou mon humeur, mais tous sont là parce que j’aime les voir tous là même quand pour de longs mois un seul est mon élu ; actuellement c’est "Histoire Charnelle" de Hubert Maes, le connaissez-vous ?

Je garde les flacons de ceux que je n’aime pas porter, achats hâtifs, le temps de la séparation puis les propose autour de moi.

Cordialement,

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par zapakh, le 13 décembre 2018 à 11:54

Chère Sikkim,
Je vous remercie d’avoir pris le soin de me répondre. C’est toujours un plaisir (hélas trop rare) de vous lire. J’aime beaucoup votre rituel de redécouverte/manipulation/admiration de vos parfums et flacons anciens précieusement rangés dans une valise tels des trésors merveilleux. Tous les sens sont sollicités.
Pour répondre à votre question, non, je ne connais pas du tout la maison et donc la référence évoquées : Hubert Maes, "Histoire Charnelle", mais vous titillez ma curiosité.
A mon tour de vous poser une question : cette merveilleuse photographie utilisée en guise d’avatar, d’où vient-elle ? S’agirait-il d’art mésopotamien ? (Excusez mes lacunes si je suis à côté de la plaque).
Je vous souhaite une très belle journée.
Salutations,

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par sikkim, le 14 décembre 2018 à 20:50

Bonsoir Zapakh,

Il y a une femme que je trouve très belle et qui est un magnifique sculpteur de chevaux.

Vous avez dit Mésopotamie. Elle est irakienne.

Raghad Al Murrani réside à Montreuil et offre un aperçu de ses chevaux sur son site raghadsculpture.com.

Le cheval est magnifié dans le monde arabe. Il est considéré comme la plus belle oeuvre que Dieu ait offert à l’humanité. La manière dont ils sont sculptés par Raghad reproduit dans le métal toute leur force, leur beauté, leur rapidité, leur grâce, leur noblesse. Il ne manque que l’odeur de leur cuir, que j’adore, et l’odeur de leur crottin qui est le meilleur engrais que l’on puisse offrir à la terre.

Cordialement,

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par Nez inexpert, le 15 décembre 2018 à 14:16

Cuir & crottin ? Avez-vous essayé L’heure fougueuse de Cartier ? Leur pub fait pudiquement référence à un accord "crin" mais c’est toute l’écurie qui est représentée, engrais compris. Il faut le découvrir si on aime les chevaux.

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par Lady of Shalott, le 19 mars 2020 à 19:38

Je songe très sérieusement à faire l’acquisition d’une cave à vins d’appoint réfrigérée. Pas glamour mais efficace. Surtout lorsque l’on habite sur la Côte d’Azur, avec ses chaleurs estivales à faire tourner bien des jus. Je suis persuadée de réussir à rendre sa présence acceptable en la couvrant de ces très tendance carreaux adhésifs en vinyle imitant des azulejos.

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Aberystwyth

par Aberystwyth, le 13 novembre 2017 à 12:17

Je n’ai pas vraiment de discussion à proposer, mais quelque chose qui s’en approche, une question de curiosité, en fait.

Je me suis aperçu que pour les 5 sens traditionnellement admis (et au final les plus facilement perceptible), en tout cas pour ce qui me concerne, je suis capable d’en reproduire certains par pure imagination, mais pas d’autres.
Autrement dit : je suis capable de visualiser une image quand bien même elle ne se trouve pas devant moi, mais je ne peux pas recréer le goût de quelque chose, seulement l’impression que ce goût m’a laissé. Je peux faire jouer une musique dans ma tête, mais je ne peux pas sentir un parfum, quand bien même je le connaitrait parfaitement. Par contre, je suis immédiatement capable de reconnaître ledit parfum, ou ledit plat.
D’où ma question : est-ce une caractéristique inhérente à ces sens, ou est-ce que certains d’entre vous -puisqu’ici on parle si bien de parfums- perfumistas de longue date, ou nez qui avez fait de l’odorat votre métier êtes arrivés à développer la capacité à visualiser, conceptualiser, reproduire, imaginer, recréer dans votre esprit un parfum, une odeur ?

Cela peut paraître une question bête, mais je pense qu’elle permet de comprendre un peu mieux notre rapport aux odeurs, et à fortiori aux parfums. Pourquoi est-il si difficile qu’un parfum soit discontinué ou reformulé ? Peut-être parce que le souvenir de ce parfum n’existe tout simplement pas, et ne peut être convoqué, contrairement à tant d’autres choses. Et ce qui explique aussi l’effet "madeleine de Proust", qui fait qu’un parfum est aussi émouvant quand on le retrouve après si longtemps, parce qu’il est impossible de s’attendre à ce parfum.
Et peut-être que paradoxalement, cela donne à l’odorat une mémoire bien plus longue et vive que d’autres : le cerveau n’est pas occupé à reconstituer la chose, seulement à en conserver l’empreinte, ce qui explique que quiconque (perfumista ou amateur d’odeur lambda) soit perturbé quand une odeur familière change.

Qu’en pensez-vous ? Qu’en sentez-vous ? Êtes vous capable de sentir l’herbe fraîchement coupée en même temps que de la voir ? Pouvez-vous capter l’odeur de la gouache en même temps que l’image d’un enfant en train de peindre ? Et si oui, dois-je être profondément jaloux ?

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sikkim

par sikkim, le 29 septembre 2017 à 15:30

Il y a deux sujets en un qui pourrait faire l’objet d’échanges.

1) Le parfum que vous détestiez et que la rencontre d’avec un autre vous fait le trouver subitement très beau : dans mon cas c’est ma rencontre avec Trois Fleurs de Parfums d’Empire (vendeuse m’en ayant aspergée sans crier gare) qui m’a fait aimer la tubéreuse. Je me souviens avoir quitté la parfumerie furieuse de devoir trimbaler cette odeur horrible et de l’avoir trouvée horrible jusqu’à la maison où là elle a commencé à m’apprivoiser. Depuis cet accident, je redécouvre Mahora que je trouvais répugnant à sa sortie, je porte avec délectation Indiana de Creed, et je découvre la beauté de Péché Cardinal de MDCI.

2) Le parfum que vous croyiez pouvoir aimer porter (échantillon coupable) et qui une fois acheté et porté vous ne le supportez pas au point de ne plus supporter d’autres que vous aimiez porter de la même maison : dans mon cas cet échantillon coupable c’est celui de Santal de Mysore. Un peu de cette cire parfumée sur mes bras une nuit me l’a fait trouvé si beau que dès le lendemain j’allai au Palais-Royal m’offrir tout droit un flacon. Une fois chez moi je m’en mets quelques gouttes sur les poignés .... Désastre. Même lavés à coup de savon et de brosse à ongle l’odeur se collait à moi et me poursuivait pendant des journées. L’hiver venu j’ai sorti mon beau et fidèle Cuir Mauresque .... et là rejet absolu. Comment ai-je pu porter des hivers successifs cette horreur ? J’ai mis des années à avoir ce dégoût pour Cuir Mauresque dont se dégageaient des facettes insupportables et qui ne m’avaient jamais effleuré le nez auparavant. Comme après un accident, j’ai essayé la rééducation olfactive, flacon sous le nez chez moi décidée à retrouver le lien. Encore aujourd’hui je l’aime un jour mais pas deux.

Le sujet est la rencontre avec un nouveau parfum, rencontre qui provoque soit la découverte de ce qu’on ne supportait pas, soit le rejet total de ce qu’on a longtemps aimé.

Qu’en pensez-vous ?

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par Aberystwyth, le 1er octobre 2017 à 10:29

Bonjour sikkim !

Tout d’abord, j’aime beaucoup votre nom de profil :) l’avez-vous choisi en rapport avec le thé, ou est-ce un lien avec la région ? Je pose la question, parce que le thé est un peu mon odeur fétiche ^^

Ensuite, sur les sujets que vous proposez, je pense qu’ils sont intéressants. Personnellement, j’ai eu l’expérience avec certains parfums ambrés, que je trouve somptueux à l’ouverture, mais dont les notes de fond m’écœurent finalement. Heureusement, mes finances m’empêchant les achats compulsifs, j’ai pu m’en rendre compte avec un échantillon.
Mais j’ai l’impression que vous avez aussi un nez dont les goûts changent drastiquement d’un jour à l’autre. Je serais curieux de savoir si c’est quelque chose qui est commun chez les perfumistas, ou si cela fait partie des particularités physiologiques individuelles...
Ah bah je crois que je lance un autre sujet de discussion ^^

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par sikkim, le 2 octobre 2017 à 21:16

Bonsoir Aberystwyth,

Sikkim est mon premier parfum, 1974, une création de Robert Gonnon pour Lancôme. Un joli cuir-chypré-vert, très années 70, qui n’a rien à voir avec le jus rose actuel.

Je suis restée en deuil de ce parfum quand Lancôme a cessé de le distribuer, et même si j’ai aimé Jicky longtemps, Sikkim est resté au fond de mon coeur pendant de longues années. Jusqu’en 2000. A la sortie de Miracle, échangeant avec avec la vendeuse de Lancôme à la Samaritaine, je lui parlai de Sikkim déplorant qu’il ait été supprimé. "Mais pas du tout, il n’a jamais été retiré, il a toujours été proposé en exclusivité à l’institut Lancôme" me répondit-elle. Me voilà plongeant dans le metro, excitée comme avant un RV d’amour, et je fonce chez Lancôme très BCBG, tout mon contraire, mais qu’importe, je voulais Sikkim. La directrice, très calme, très distinguée, me fait sentir Sikkim que je retrouvais aussi vert aussi cuir qu’en 1974. J’en ai eu les larmes aux yeux, une impression de revenir dans les années 70, l’impression de Paris 30 ans en arrière. C’est une émotion particulière que fut cette retrouvaille. Depuis ce jour, jusqu’à son remplacement par ce jus rose, j’en ai consommé des litres, et cette directrice, délicieuse personne, me lançait à chaque fois un gentil et coquin "Mais qu’en faites-vous, vous le buvez ?". C’est tout naturellement que j’ai pris Sikkim pour pseudonyme, fidèle à mon premier parfum, fidèle au souvenir de son créateur, fidèle à une époque jolie de Paris.

Pour le reste, oui j’aime beaucoup découvrir les parfums, mais aussi les thés - Ceylan toute l’année et Lapsang Souchong l’hiver - les cafés, les chocolats, et les produits de chez Thiercellin.

Votre pseudonyme est aussi joli, est-ce gallois ?

Cordialement,

sikkim

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par Aberystwyth, le 3 octobre 2017 à 09:54

Bonjour Sikkim,

Quelle belle histoire ! Triste aussi, mais le souvenir en soi est magnifique, ce qui est une consolation... Je vous souhaite un jour de retrouver un parfum qui vous parlera comme ce vieil ami... Merci de l’avoir partagé en tout cas, c’est une histoire touchante :)

Pour ce qui concerne les thés, cela fait plus longtemps que quiconque peut s’en souvenir que ma famille est amatrice et grande consommatrice de thé, ce qui explique peut-être cette addiction de mon côté... Mais c’est vrai que j’ai aussi une certaine appréciation pour le chocolat, Genève n’y étant pas étrangère !

Pour ce qui est de mon pseudonyme, c’est effectivement un nom gallois. Aberystwyth veut dire "Embouchure de l’Ystwyth", Ystwyth qui elle même signifie "souple". C’est une petite ville côtière du pays de Galles, dont le nom est peut-être plus célèbre que la ville, grâce à un hymne magnifique. Et bien que je n’ai rien de gallois, et que je ne parle pas la langue (et même si je n’y suis encore jamais allé...), j’aime énormément ce pays (est-ce vraiment un pays ? Je ne sais pas vraiment comment le définir autrement).
Aberystwyth en particulier est une ville qui me fascine, entre la mer et les paysages accidentés de l’intérieur du pays, entre un côté petite ville de province et une université presque plus grande que la ville, entre une population jeune et un cadre historique magnifique et bien présent.
J’aimerais un jour pouvoir m’y installer ne serait-ce que quelques mois pour m’imprégner de la culture locale, apprendre les rudiments de la langue. Mais j’ai encore bien le temps :)

J’ai choisi ce pseudonyme parce que je voulais surtout ne pas avoir le nom d’un parfum ! Trop peur de me tromper, de faire un choix que je regretterai plus tard. Alors autant porter le nom d’un lieu, qui en soi évoque déjà une atmosphère, et veut déjà dire beaucoup, en laissant la porte ouverte, plutôt que d’un parfum, qui risque d’enfermer dans un préjugé, parfois positif, parfois négatif...

Au plaisir de vous lire de nouveau,

Aberystwyth

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par finnman, le 10 octobre 2017 à 18:36

Bonsoir Sikkim,

Quel bonheur de lire vos lignes, je retrouve enfin l’enchantement de ceux ou celles qui ont vécu, et pas seulement porté le parfum. Vos références me parlent, ma maman, Finlandaise avait Dior-Dior à l’époque et je viens de retrouver l’extrait sur internet, tout comme Sikkim qui devrait arriver la semaine prochaine et que je ne connais pas. Dans cette génération j’apprécie aussi Variations de Carven, Turbulences de Révillon et Givenchy lll par exemple, souvent en extraits. Je n’aurais jamais imaginé exhumer ces trésors autrement que par l’instinct du souvenir, ni croiser des personnes qui ont vibré de tant de grâces olfactives. C’est vraiment touchant de s’exprimer sur ce sujet qui n’est pas forcément le quotidien de tous. Je vous dis à bientôt.
finnman

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par sikkim, le 15 décembre 2018 à 01:44

Bonsoir Finnman,

J’ai aussi porté Dior-Dior, une création de Roudnitska, en eau de toilette, une merveille n’est-ce-pas. Je n’ai jamais compris pourquoi il a été retiré des parfumeries aussitôt diffusé. On ne se remet pas d’une telle brutalité. Chaque fois que je passe chez Dior me ravitailler en Diorama, je demande aux vendeuses de remonter à M. Demachy le souvenir de Dior-Dior, car si on réédite Diorama ou Diorling pourquoi toujours pas Dior-Dior ?

Pour ce qui concerne Sikkim je me réfère à l’écriture de Robert Gonnon, un chypré cuir vert des années 74-75, non l’actuel jus rose dont la senteur n’a aucun lien avec l’original.

De ces deux merveilles j’ai dans mon armoire quelques fonds que je hume avec délectation de temps en temps, et quand je m’en mets soyez sûr que je ne passe pas inaperçue ; toutes les femmes me demandent ce que je porte, les yeux grands ouverts. Ces parfums étaient conçus en tant qu’oeuvre d’art uniques.

Cordialement,

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