Auparfum

Parfum sucré, oui mais....

par Jeanne Doré, le 12 septembre 2012

Comme l’actualité l’illustre assez bien en ce moment, les parfums ultra-sucrés continuent d’envahir les Séphoras et squattent les podiums des meilleures ventes.

Et comme vous l’aurez remarqué, pour les perfides perfumistas que nous sommes, cette catégorie s’apparente le plus souvent à une “parfumerie du profit à court terme”, plutôt qu’à la “belle parfumerie” digne de ce nom...

Cependant, il existe aussi des parfums sucrés qui ne rebutent pas les puristes les plus exigeants, et qui constituent parfois de véritables œuvres d’art.

Selon vous, quels sont les meilleurs parfums “sucrés” ?

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Yohan Cervi (Newyorker)

par Yohan Cervi (Newyorker), le 14 février 2015 à 16:34

Farnesiana de Caron, voilà un beau floral gourmand, classique et sophistiqué, équilibré et complexe.
L’extrait des années 40 possède une attaque fauve et crayeuse de cassie, évoluant vers un cœur floral de mimosa, cotonneux, lumineux, solaire, et qui s’arrondit grâce aux notes amandées, baumées, poudrées et vanillées. Plus complexe et dense que la version actuelle, qui n’a cependant pas à rougir de la comparaison, et qui mérite d’être redécouverte.

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par lolo, le 15 février 2015 à 13:20

On me l’a donné en échantillon chez Caron. Sur ma peau, très en note de fond un petit aspect goménolé, très poudré il est vrai.

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par ghost7sam, le 11 mars 2015 à 13:06

Salut Newyorker, j’espère que tu va bien
je suis intrigué par les adjectifs que tu utilise :
par "fauve", entends-tu "légèrement animalisé" ?
et le substantif "crayeux" vient de "craie" ? éclaire moi :-)
à plus tard
— 
peace

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Farnesiano

par Farnesiano, le 11 février 2015 à 14:09

Bel article ( + excellent débat !) que je n’avais pas lu lors de sa parution en 2012, ne fréquentant pas encore AP à l’époque. Pour ma part, j’établirais une distinction entre différents types de sucre : il y a le sucre, le miel, le fruit mûr, l’aspect confit, l’aspect compote, le côté frangipane, l’alcool doux, etc., et les multiples déclinaisons de la vanille. Sèche, tendre, boisée, fleurie, grasse, profonde ou légère, aérienne ou douceâtre, cette fameuse vanille ne signifie pas nécessairement sucre. Plutôt que le sucre comestible, qu’il soit appétissant (Tocade) ou écoeurant jusqu’à la suffocation (LVEB), j’évoquerais plutôt, en matière de parfums, la douceur (mille et une options " sweet "), le moelleux, le fondant (même amer, cfr chocolat noir), le liquoreux, le confort-cocooning... Quelques-uns de mes derniers coups de coeur : Traversée du Bosphore, Trayee, 1697, Farnesiana, Vanille Exquise de Goutal, L’Eau d’hiver, Cuir Velours, quelques Lutens déjà cités...

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L'incendiaire

par L’incendiaire , le 10 février 2015 à 23:20

Mademoiselle Chanel aurait trouvé ces parfums qui dégoulinent de sucre, de sirops aux fruits et de praline, vulgaires au plus haut point !

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par hangten, le 11 février 2015 à 14:29

Bonjour !
Mademoiselle Chanel n’est plus, donc on va éviter de faire parler ceux et celles qui malheureusement ne le peuvent plus... Il me semble que l’on pourrait faire dire bien des choses à bien des gens, partant de ce principe. Très bonne journée !

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par Bianca, le 11 février 2015 à 16:53

Vous vous sentez bien Hangten ? vous vous prenez pour qui pour donner de telles leçons ? chacun est libre de s’exprimer comme il l’entend non ?

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par lucasdries, le 11 février 2015 à 17:08

Hello !
On pourrait essayer de calmer les tensions ? Pourquoi s’exprimer aussi vivement ?
On sait le goût de Mademoiselle Chanel pour ce qui concernait les choses un peu strictes, pour une certaine froideur élégante, mais reconnaissez que la remarque d’hangten est quand même plutôt fondée.. En appeler à l’argument d’autorité plutôt qu’en argumentant, surtout quand ladite autorité n’est plus de ce monde, c’est tout à la fois possible mais un peu rhétorique non ?

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par Farnesiano, le 11 février 2015 à 19:20

Pourquoi s’alarmer ? Justement, Hantgen exprime librement et sincèrement ce qu’il pense, à savoir, à juste titre, que le temps a passé, que les goûts ont donc évolué et qu’une certaine parfumerie, de niche ou plus commerciale, peut s’enorgueillir de quelques magnifiques créations que d’aucuns trouveront sucrées, ou simplement plus douces, suscitant la gourmandise. Pourquoi figer et muséifier Chanel, le parfum ou quoi que ce soit ? Lagerfeld aujourd’hui transcende le style de Mademoiselle, tout lui assurant une certaine fidélité, parce qu’il défend une certaine élégance, une manière de classe, un style. Point :-)

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par barmassa, le 11 février 2015 à 19:26

Bianca, si comme vous le dites si justement, tout le monde est libre de s’exprimer comme il l’entend, laissez à Hangten la liberté de s’exprimer comme il l’entend !!
Et vous, vous vous prenez pour qui ?!

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par hangten, le 12 février 2015 à 01:14

Bonsoir,
Je me sens très bien, merci !
Je ne donne aucune leçon (pour n’en avoir ni les moyens, ni le droit, ni l’envie), seulement une opinion (qui n’engage que moi).
Toutes mes excuses pour ceux et celles qui ne l’admettent pas ou qui y voient autre chose que ce que je voulais dire (a priori fort maladroitement), et tous mes remerciements pour ceux et celles qui ont compris mes propos que je pensais sans agressivité.
Si déjà nos propres écrits nous échappent (dans l’interprétation qui en est faite), comment dire à la place d’autres ce qu’ils n’ont pas dit, et pour cause... (Ce n’est pas une leçon, c’est un questionnement.)
Bref, en ce qui me concerne j’en ai terminé.
Que cette nuit vous soit douce !

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par le tourbillon de la vie, le 12 février 2015 à 00:13

Merci pour la petite leçon ! Chanel est le nom français le plus connu de loin dans le monde, son style reste plus que jamais intemporel, quelle femme un peu aisée à Los Angeles ou Hong Kong n’a pas son sac 2.55 ? Chanel a toujours été connue pour être très réac, il suffit de visionner sa dernière interview de 1969 sur internet, elle ferait passer Zemmour pour un rigolo centriste aujourd’hui, donc non je ne crois pas me tromper en disant ce que penserait Chanel de la parfumerie actuelle si elle était encore vivante.

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par Nymphomaniac, le 12 février 2015 à 00:28

Quelle femme un peu aisée à Los Angeles ou Hong Kong n’a pas son sac 2.55 ?

On dirait une maxime de la regrettée "Orpheline" ;-) La "femme aisée de Los Angeles" a peut-être envie d’un sac Margiela, plutôt, non ? Seules les vieilles transexuelles issues des couches populaires puis mariées à de riches commerçants vaguement bisexuels ont envie d’un 2.55.

L’Orpheline, you’ve come back ?

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par le tourbillon de la vie, le 12 février 2015 à 01:53

Quelle classe, mais bon quand on ressemble à ça, je comprends.

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par le tourbillon de la vie, le 12 février 2015 à 02:00

Et je ne signale pas d’abus, il faut vraiment laisser la liberté d’expression fonctionner. Les propos transphobes et « vaguement » biphobiques de cette personne xénophobe manifestement menacée dans sa « féminité » je m’en bas de l’aile !

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par Solance, le 12 février 2015 à 06:27

C’est incroyable parce qu’en lisant l’échange précédant et avant de découvrir votre message, Nymphomaniac, j’étais en train d’avoir la meme evidence que vous !!

Une internaute qui déclare ne pas parler anglais dans une intervention du 29/01dernier, peu de temps apres son inscription, mais qui n’hésite pas à me faire un cours de cette langue hier, qui parle de facon méprisante des "masses" regardant TF1, des *pétasses* (je la cite) se parfumant avec le dernier Lancôme et du monde actuel, vulgaire, qu’elle n’aime pas, qui a besoin de citer écrivains et philosophes pour se donner une consistance, bref, oui, je crois bien que l’Orpheline/ex Uella/ex multiples pseudos ici ou sur d’autres forums est bien de retour !
Quelques nouveautés dans cette saison de l’Orpheline 2.55 cependant... Notre actrice préférée n’est pas (encore) l’ambassadrice de Lutens mais de la distinction francaise à la Goutal et à la Chanel... Elle a découvert de nouveaux auteurs ( Michel Foucault et Jacques Derrida) en lieu et place de Christine Angot et LF Céline... Elle n’a pas non plus résisté au charme d’une villégiature provinciale et de la vie avec 3 fils ados fumeurs de pétards (tres distinction francaise d’ailleurs la consommation de oinjs ^^)...

Entre la disparition de l’Orpheline, fin novembre 2014 (apres avoir executé Irisfleur et Erzébet notamment) et l’apparition d’un certains tourbillon fin janvier, il y a eu le passage éclair d’un magicien du nom d’Oudini, venu simplement foutre la merde, polluer la quete de BillieH, et repartir sans avoir rien apporté que sa pseudoscience sur le milieu de la parfumerie et sa hargne sans limites.... un rôle de transition pour notre star orpheline ? ;)

Le loup, pour revenir dans la bergerie sans etre trop vite repéré, se doit de se déchausser et de tremper sa patte dans de la farine, sinon il se fait trop vite repérer et n’a le temps de bouffer aucun agneau/chevrot....^^

Peut-etre faisons-nous fausse route, dans ce cas là, on dira que l’Orpheline et Oudini ont enfanté une fille digne de prendre leur releve.... mais bizarrement je ne crois pas qu’on soit loin de la vérité...strange, isn’t it ?

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par le tourbillon de la vie, le 12 février 2015 à 06:50

Incroyable effectivement ! Ça dépasse tout ma chère Solance : le terrorisme islamique, les journalistes tués pour des caricatures, les juifs pour être juif, les bêtes d’abattoirs abandonnées par la loi censée leur garantir l’étourdissement mais victimes du Halal, les lâchetés de l’État vis à vis de la laïcité et j’en passe...

GET A LIFE !

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par Solance, le 12 février 2015 à 07:45

Game is over l’Orpheline ...

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par billieH, le 12 février 2015 à 08:04

Mais c’est fou cette histoire ! J’ai beau me creuser les meninges je ne comprends pas les motivations de certains. Le mieux est l’ignorance non ? On peut se chamailler sur des questions de parfum mais il faut que cela reste bon enfant. Certains arguments sont détestables. Moi qui porte souvent l’Orpheline, je vais éviter ce matin ;)
Bonne journée Solance.

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par hangten, le 12 février 2015 à 08:35

Orpheline ou pas, voici un joli portrait ! Merci Solance.

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par domik, le 12 février 2015 à 09:48

Bonjour à tous

J’ai visé ce message au hasard, simplement pour vous informer que cet article est passé en modération a priori pour quelque temps.

Cordialement

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Thaleee

par Thaleee, le 10 février 2015 à 12:18

Un parfum qui me transporte illico au soleil quand je le porte, et que mes collègues adorent m’emprunter : ALOHA TIARE de Comptoir Sud Pacifique... (il paraît qu’on peut me pister dans les couloirs)

Vanille, noix de coco, frangipanier... dans un panier sucré irrésistible !
Oeuvre d’art non, mais addiction assurée. Et assumée.

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Youggo

par Youggo, le 10 février 2015 à 09:31

Teins ! Je porte Aomassaï aujourd’hui. Voilà un parfum ultra gourmand et sucré qui l’est beau !

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par Samsara, le 9 février 2015 à 23:49

Après avoir fébrilement rédigé mon 1er post sur ALIEN je ne peux que venir contribuer à ce billet sur les parfums sucrés....avec ALIEN on a la démonstration qu’on peut encore créer un parfum "grand public" mais raffiné , audacieux et original qui OUI s’inscrit dans la catégorie glucose chic. Avec l’EA on comment dire les mots me manquent...ce n’est que du bonheur, avec effectivement cette note de caramel absolument exquise. Sinon ANGEL (désolée encore un Thierry Mugler) est un très sérieux challenger dans cette catégorie.

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Phoebus

par Phoebus, le 9 février 2015 à 22:30

Globalement la gourmandise chez Mugler est d’assez bonne facture

Directement je pense à Alien. C’est un gourmand remarquable, peut-être parce qu’il est justement bieeeen plus qu’un gourmand - c’est même pas dans le brief, je crois, mais je le case comme tel. L’accord jasmin/encens, est suffisament intéressant et présent pour que le parfum soit multilatéral, et ne se résume pas à une vague impression sucrée dans le sillage, contrairement à bon nombre de lancements que nous fustigeons.
Alien a été retravaillé plusieurs fois, il y a eu une version qui poussait la facette "caramel au beurre salé" qui, bien qu’encore plus sucrée, était intéressante. Il avait une présence plus radieuse, comme une fine bulle de caramel doré autour du porteur. C’était un développement intelligent. Il y a aussi eu Alien Essence Absolue de Thierry Mugler, qui faisait partie de la sélection de l’olfactorama 2012 (la première édition, quoi) et qui a même remporté le prix des lecteurs. (Je me rappelle d’un délicieux départ un peu camphré et d’une richesse dans le développement).

Une autre marque qui gère assez bien le thème du gourmand, c’est Lolita Lempicka (je ne connais pas très bien les derniers lancements). Mais le premier parfum et L étaient équillibrés, texturés, ils ont été suffisament pensés pour se forger une identité propre. Encore une fois, contrairement à beaucoup de lancements que nous fustigeons qui sont la copie officieuse de la copie de la copie de la copie...
L’ennui avec le sucre en parfum c’est que c’est pas évident de lui donner beaucoup de nuances. Une overdose d’iris, ou de rose, ou d’immortelle peut dégager une multitude de facettes, on pourra mettre en valeur une en la poussant plus que l’autre... Avec le maltol c’est pas gagné j’ai l’impression. Tous les parfums qui overdosent le sucre finissent donc par se ressembler. Je crois que Solange dans les commentaires plus bas se demandait si c’était une manière moins noble ou quelque chose comme ça... Voilà grossomodo ma réponse.

Après il y a aussi des marques par essence un peu éloignées du monde du sucre, qui arrivent à rester elles-même tout en lançant un gourmand pour être présent dans ce secteur du marché. Là je pense à Candy de Prada, qui annonce sobrement la couleur avec le nom et fait les choses bien, une belle technique sur le caramel en tête et un fond qui ne trahis pas Prada. ENCORE UNE FOIS contrairement à beaucoup de lancements que nous fustigeons, qui surfent sur un discour marketing qui ne correspond pas à ce qu’il y a dans le flacon, c’est à dire : du glucose.

En bref, on n’est pas contre le sucre du moment
- que c’est assumé.
- que ça sert intelligement un propos.
- qu’il laisse le parfum avoir une identité.

Finalement on ne juge pas les parfums "gourmands" différement des autres. C’est toujours la même démarche : qu’apporte t-il à sa catégorie ? à la parfumerie en général ? Quand un gourmand est bien, on n’hésite jamais à le souligner.

PS : ça ne fait jamais plaisir d’écrire un article sur un lancement médiocre, ce n’est pas ce qui motive la plume. La plupart des blogs personnels qui critiquent la parfumerie évitent d’ailleurs de s’infliger cet exercice. Auparfum a un peu plus la vocation d’être un catalogue du paysage olfactif, donc il faut bien s’y coller - et Dieu sait que c’est dur de ne pas écrire deux fois la même critique pour un parfum qui pompe en tout point son ainé. Alors on pardonnera la forme parfois un peu dramatique, trahissant le ras-le-bol de l’auteur, du moment que le fond est objectif et argumenté. Je ne considérerai pas avoir perdu 2 minutes de ma vie à avoir lu un article sur un parfum indigne d’intérêt si j’ai ri.

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par Solance, le 10 février 2015 à 22:34

Bonsoir Phoebus,

Oui, c’est bien ce que je pensais, le sucre semble etre une matiere moins multifacettes que d’autres , et pourtant des sucres différents, il en existe plein... apres effectivement, il faut qu’il laisse exister ses copains de composition et c’est peut-etre ca qui est compliqué à doser...

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par Phoebus, le 11 février 2015 à 01:12

A ce propos, Nez-lik aime souvent rappeler qu’une lichette de maltol fait des miracles dans la composition d’un cuir.

Je pense que le sucre peut cohabiter sans trop de problème avec ses autres "copains de composition" : une note orange en tête d’un parfum se ressent comme un peu sucrée, une facette cacao aussi. C’est pas compliqué d’avoir la main légère pour que ça serve un propos.
Faire des parfums surdosés en sucre c’est un choix assumé pour que ça marche. Le consommateur moyen de parfum ne sait plus ce que sentent les fleurs. Les seuls repères olfactifs de beaucoup de monde sont des repères alimentaires. Pour preuve, aujourd’hui en portant infusion d’iris, on m’a dit que ça sentait un peu comme le fromage de chèvre (et quelqu’un d’autre après : sauce curry).
Bref, à choisir entre sentir le fromage de chèvre ou le sucre glace, en réfléchissant dans cet ordre de grandeur, le sucre parait tout de suite bien plus noble.
Du coup aux tests consommateurs, la corde tirera toujours de ce côté, toujours plus... Ca rapporte des pépettes donc who cares de la conscience artistique, on connait la suite.

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par billieH, le 11 février 2015 à 08:24

Je prends un plaisir fou et absolument pervers à lire toutes ces remarques ubuesques. Infusion d’iris (que je porte) sentirait le curry ? Vous sortiez peut être d’un restaurant indien ?
Après faut se méfier des associations d’idée...Iris, Toscane, pizza au chèvre en bord de mer ?
Bonne journée

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par Phoebus, le 11 février 2015 à 19:01

Pas du tout c’était à la fac. Mais comme je l’ai dit, quand les seules références qu’on a sont alimentaires, c’est "normal" de faire des traits d’union aussi grands entre deux odeurs, parce qu’on a aucune idée qu’il y a en fait un milliard de choses entre. La demoiselle qui a fait la remarque n’a pas dû avoir beaucoup l’occasion de sentir de l’iris dans sa vie. C’est vrai que c’est un peu bizarre à apréhender, l’iris, quand on connait pas...

J’interprète les choses comme ça parce que ça me plait de me dire que
1) mine de rien, tout le monde est capable de la même "réflexion olfactive", c’est à dire qu’on appréhende une odeur nouvelle en la rattachant à ce qu’on connait.
et 2) le fait que tout le monde, absolument tout le monde, est en mesure de se cultiver pour faire "traits d’union" un peu plus courts et donc un peu plus sensés... Il suffit de le vouloir, il n’y a pas des gens qui ont un don et d’autres non.

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par Phoebus, le 11 février 2015 à 19:02

(il manque bien sûr un "des" avant le "traits d’union" de l’avant dernière ligne).

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Solance

par Solance, le 9 février 2015 à 20:34

Bonsoir,

J’aurais une question à poser aux spécialistes du site. Il existe des parfums dont le parti pris est de placer une note en exagération, si ce n’est en overdose, et qui sont reconnus comme des parfums tres réussis, voire des chefs d’oeuvre.
Je pense à Fracas avec son overdose de tubéreuse, à Iris Silver Mist avec son overdose d’iris, à l’Heure défendue avec son overdose de cacao ou encore à Sables avec son overdose d’immortelle... liste bien entendu non exhaustive....

Qu’ est-ce qui fait que l’overdose de sucre est synonyme pour beaucoup de perfumistas comme le signe d’une non-qualité dans un parfum ? Est-ce parce que le sucre écrase trop les autres notes, ce qui ne serait pas le cas d’autres éléments sur-dosés ?

Est-ce parce que c’est une note à priori moins noble que les autres ?

J’aimerais comprendre en fait (question dans la lignée de celle de Stéphanie06 de ce We) car je suis allée lire les criteres retenus par l’olfactorama et je n’ai pas saisi l’histoire de l’équilibre du parfum dans le 1er critere si je me souviens bien.

Merci par avance

PS : sinon, personnellement j’aime les gourmands suivants : Jeux de peau, Une Voix Noire, l’Instant pour homme extreme, la Petite Robe Noire edp, l’Homme Idéal

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par Solance, le 9 février 2015 à 20:41

Je ne sais pas s’ils sont officiellement classés dans les gourmands mais j’aime aussi beaucoup Angélique Noire et j’apprécie bien Jersey.

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par SleepingBeautyAngel, le 9 février 2015 à 22:17

Bonsoir Solance, j ai decouvert Angelique Noire il y a quelques mois et je lui trouve aussi un cote gourmand addictif ;)

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par billieH, le 9 février 2015 à 21:36

Bonsoir Solance, votre question est pertinente et je suis curieuse des réponses.
Bien que non spécialiste, je vais apporter un début de réponse qui n’engage que moi. Pour ma part, je trouve que beaucoup de nouveautés sentent la même chose avec toujours ce point commun de l’exagération du sucre qui apporte un côté collant au jus. C’est ce qui me gêne avec les dernières grosses sorties car j’adore les parfums sucrés quand ils sont créatifs. J’aime beaucoup les sucrés lactés genre Rochas Man (avant reformulation) et Jeux de Peau est tellement réussi qu’il me donne faim (et je sais que je ne suis pas la seule). Mais ces deux exemples montrent une certaine audace qui peut manquer aujourd’hui dans certains parfums qui se contentent de la facilité du joliment sucré.
Bonne soirée

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par Calygo, le 9 février 2015 à 21:51

L’overdose de sucre ça a été fait avec Angel, y avait pas besoin de sortir 100 clones des années après. Il est là le problème.

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par Solance, le 9 février 2015 à 22:24

Bonsoir BillieH et Calygo,

Les variations sur le meme theme, ca n’est pas né avec la mode sucrée. Fracas est né en 1948, il a éte le premier parfum qui a lancé la ’ mode ’ des parfums à base de tubéreuse, mais on ne s’offusque pas qu’il ait eu autant de bébés depuis... je prends cet exemple, y’en a plein d’autres (les accords rose/patchouli, les accords oud, la derniere tendance, il n’y a pas une marque qui ne se lance pas, meme la niche fonce sur la tendance)...

Alors pour le sucre, est-ce parce que c’est toujours le meme type de sucre ? (en gros sucre blanc de betterave ?)... pourtant, il y a plein de sucres possibles, entre le caramel, le praliné, la réglisse, le sucre roux, candi, vanillé etc etc...

Qu’est-ce qui fait que certains parfums sucrés sont quand meme considérés comme qualitatifs alors ? est-ce quand la note sucrée n’est pas dominante ? est-ce quand le sucre est original ?

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par billieH, le 9 février 2015 à 22:31

C’est vrai que la parfumerie n’échappe pas aux tendances ;) pour moi, ce qui est reprochable est le copié-collé ainsi que le même traitement du sucre façon barbe à papa indigeste (quand on en mange trop !) Après je ne suis pas une spécialiste et ce n’est que mon avis. Comme en peinture, on remarque surtout les chefs de file d’un courant, le reste s’oublie vite...sauf si l’artiste fait preuve d’audace pour enrichir, renouveller le genre. Bonne soirée

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par Jicky, le 9 février 2015 à 22:29

Bonsoir Solance,

Ta question est très pertinente. Elle a déjà été plusieurs fois posées, et des éléments de réponse ont déjà été éparpillés ça et là sur le site, à la fois par les rédacteurs d’auparfum mais aussi beaucoup d’intervenants. Les administrateurs du site ayant eu la bonne idée de faire remonter ce billet de Jeanne, c’est très bien que la question soit posée ici.

Comme tu le dis, certains parfums sont conçus selon une surdose, une exagération, une déformation. Ce sont des "fiugres de style olfactives" qui peuvent être l’apanage d’un parfumeur (Germaine Cellier par exemple), d’un directeur artistique (Serge Lutens à certaines périodes), voire de certaines maisons (Guerlain, parfois). Ils ont, comme en littérature, pour but d’apporter un effet, soit dans le but d’émouvoir le lecteur/spectateur/"senteur", soit dans une simple visée esthétique, soit pour l’expérimentation, etc. Dans tous les cas, cette exagération est complexe et réfléchie.

Prenons deux cas que je maitrise personnellement et dont j’ai discuté sur l’article d’Iris Gris : Iris Gris et Iris Silver Mist. Ce que j’expliquais à Aryse, ce qui fait pour moi la qualité d’Iris Gris, c’est avant tout la beauté des matières utilisées, sont équilibre et son "humanité", en aucun cas son traitement de l’iris qui reste "simpliste" (toutes proportions gardées) : il s’agit, pour résumer d’une simple dilution de beurre d’iris, appuyé par quelques autres matières irisées certes, mais surtout d’un très fort pourcentage d’iris. Là où dans Iris Silver Mist, l’iris est verticalisé de la tête vers le fond, avec un vrai travail d’illusionniste, de déformation de l’iris, d’exagération de l’iris par ajout de tout ce qui fait iris de près ou de loin.

Prenons Pink Sugar, parfum largement surestimé pour ce qu’il est, à savoir une dilution d’éthyl maltol. En aucun cas ce traitement du sucre n’est intéressant selon moi, étant donné qu’il ne s’agit ni du traitement d’une note sucrée, ni d’une déformation, ni d’une exagération, mais simplement d’une dilution d’une matière dans de l’alcool, de l’eau et de quelques additifs divers et variés.

Prenons maintenant le cas du très décrié La Vie est Belle. Je ne peux pas dire sans mauvaise foi qu’il n’y a pas de traitement de la note sucrée, c’est faux. La note sucrée est travaillée : elle diffuse à fond les ballons ni ne sent pas qu’une simple matière. Mais quel est le rendu ? Et c’est là que le bât blesse car entre la camionnette à barbe à papa tenue par l’italien des Grands Boulevards, le stand de bonbons du centre commercial de Blois et La Vie est Belle, je me fais avoir et je ne fais pas de différences. Le sillage de ce parfum, en plus d’être atomique et donc très énervant, n’est pas qualitatif : ça sent le paquet de sucre simpliste et le gateau cheap. Pour un parfum se revendiquant être un iris gourmand (100 ans après L’Heure Bleue, 7 ans après Dior Homme, un an après Shalimar Initial), d’être plein de naturels qualitatifs et se vantant d’être le bonheur en flacon (on parle quand même d’un concept fort), c’est tout simplement raté.
Attention, petit aparté sur la puissance de La Vie est Belle : on m’a déjà dit "ah bah tiens, LVEB c’est comme Poison alors !". Non. Poison était transgressif. Dans le discours déjà, mais aussi dans l’olfactif. Comme me le faisaient remarquer Thomas et Yohan, lorsqu’on parle de Poison aux gens qui ne s’en souviennent plus, les gens disent "ah oui Poison... c’est pas un parfum qui pue ?" (ces mêmes gens le redécouvrent après en le sentant posément). LVEB n’est pas transgressif. Il ne dérange personne dans le métro, n’est pas interdit dans les restaurants. Seuls quelques toqués le vomissent. Et, sans prétention aucune, ces toqués ont les arguments qui suivent, au delà du "ça sent bon, je l’adore".

Prenons désormais le cas d’Angel. Lui aussi a un sillage nucléaire, traite le sucre en surdose et sent aussi la barbapapa. Effectivement. Mais Angel sent aussi le miel, le chocolat (et pas le chocolat de Sweet, le chocolat plus transgressif), différents fruits, et des fruits non traités en mode yaourt de self. Mais surtout, Angel n’est pas un monobloc de sucre-gâteau : c’est un parfum construit, avec une vraie qualité de matière qui se sent et se ressent (on parle d’un dosage de patchouli autour de 30%).

Enfin, un point sur lequel j’aimerais insister. Solance, tu dis souvent "oui, mais entre un joli sucré et un parfum vert moyen, vous allez parler du parfum vert". Ce n’est pas tout à fait vrai, mais ce n’est pas tout à fait faux non plus. J’évoquais cette question en filigrane sur mon article sur La Panthère, le problème est différent. Entre un parfum sucré et un parfum vert, lequel est immédiatement adoré par le grand public et lequel est rejeté ? Le rapport dominant/dominé n’est pas le même. En terme de visibilité, la quasi totalité du top 10 féminin français est composé de gourmands. Combien de parfums vert ? Aucun. De parfum poudré ? Aucun. Le parallèle avec la société est délicat à faire, mais pourtant il est là. Un parfum sucré, actuellement, part avec des privilèges qui ne sont dues en rien à sa construction, à son propos ou à son intelligence, mais simplement parce qu’il sent le sucre. Et que le cerveau humain est fait pour aimer le sucre. Le parfum vert, poudré ou chypré, lui, n’est pas facilement appropriable du premier coup. Sa construction ne délivre pas un signal immédiatement assimilable pour le consommateur, il se dévoile petit à petit, est composé de facettes qui ne se découvrent qu’au porté, senti en sillage, ou en trace sur des vêtements. Certains aspects plus difficiles ou expérimentales nécessitent de solliciter intellectuellement son "porteur" au delà du simple "ça sent bon". D’encourager la personne à servir de son nez et surtout de réflechir avec son nez. Une réflexivité de l’odorat, ce sens que nous cherchons tous à valoriser ici.

C’est comme ça, le parfum sucré c’est un peu comme l’homme blanc hétérosexuel : pour un entretien d’embauche, il part avec des privilèges qui ne sont pas forcément dû à ses capacités intellectuelles ou manuelles. Le parfum vert/chypré/sucré peut être une femme noire transgenre : il se fait insulter, même sans volonté de blesser (le "oh tu sens la vieille"), n’est pas visible dans les médias, etc. Le parallèle est à prendre avec des pincettes (comparer des inégalités sociales à une chose aussi futile que le parfum est délicat), mais il a le mérite de parler.

Enfin, le sucre est-il une note moins noble que les autres ? Ma foi, je pense que tout dépend du rendu. Quand un effet sucré est allié à des facettes complexes (que ces facettes soient sucrées ou non d’ailleurs), non, la question de noblesse ne se pose pas forcément. Mais quand le rendu est aussi cheap que La Nuit Trésor, Sweet ou Pink Sugar, que cela sent le supermarché, l’arôme alimentaire ou la sucette pas chère et que le parfum est vendu à 100€, oui cela me pose un problème. Nous sommes ici pour parler de parfumerie, de parfums, d’odorat. Pas là pour parler de produits de consommation rapide, jetables et cheaps, aussi fidèlement réalisés soient-ils.

Je pense avoir exposé pas mal de points, j’en oublie certainement tant la question est complexe. Mais je sais que d’autres vous répondront (qui sait, peut être vous ont-ils déjà répondu le temps que je ponde tout ça, 53min quand même que ça m’a pris).

Bonne soirée.

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par billieH, le 9 février 2015 à 22:45

Passionnant ! Allez j’en rajoute, Pink Sugar que j’ai porté plus jeune est le parfum qui m’a valu le plus de compliments. Je reporte l’Heure Bleue depuis quelques jours et je sens la fronde monter au bureau et à la maison...
Bonne soirée à tous.

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par Solance, le 9 février 2015 à 23:21

Alexis, tu es adorable et tu m’impressionnes.... j’ai peur qu’il y ait des prolongations souhaitées à partir de ton investissement initial, tant le sujet y est propice et passionnant....

Bon, ton exemple de LVEB est intéressant... tres... J’aimerais comprendre maintenant pourquoi, si le traitement de la note sucrée est travaillé dans ce parfum, pourquoi au final son effet est-il raté ? qu’est-ce qui aurait pu faire qu’il ne le soit pas ?

C’est marrant parce que souvent, les gens trouvent que Un Bois Vanille de Lutens sent la barbapapa.... moi, je ne trouve pas ca flagrant, en revanche il sent la vanille tres cheap et sucrée et rien d’autre sur ma peau, comme si les autres notes intéressantes et pourtant bien perceptibles sur la touche, s’évanouissaient en quelques minutes au contact de l’épiderme... et je lis souvent ce type de désagrément pour Un Bois Vanille, pas l’impression d’etre un cas particulier... Pourtant, on ne considere généralement pas UBV comme un parfum raté et facile... Qu’est-ce qui le rend(rait) supérieur à LVEB objectivement ?

Je suis contente que tu exprimes clairement ce que je sens sous-jacent depuis que je m’intéresse à la parfumerie, à savoir qu’il faudra qu’un parfum sucré soit tres bon pour etre reconnu comme tel chez les perfumistas, là où une autre catégorie de parfum pourra s’avérer moyen, ayant moins de concurrents et bénéficiant presque de discrimination positive... Là où je suis surprise, c’est quand tu énonces que le top 10 des parfums les plus vendus est composé uniquement de sucrés...
Et le n°5 de Chanel, et Shalimar de Guerlain ? ils carracolent bien en top de ventes, non ??

Enfin, j’aimerais bien que tu me cites les parfums sucrés (sucrés, pas seulement gourmands) dont tu estimes le rendu réussi, Alexis... comme ca, on verrait peut-etre ce qui fait la différence entre un rendu raté et un rendu réussi, car cela est abstrait pour moi (sachant que j’aime quelques parfums gourmands mais pas vraiment de parfums véritablement sucrés je réalise....). Merci par avance

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par Youggo, le 9 février 2015 à 23:34

Ah ! Je ne suis pas certain qu’Alexis soit le mieux placé pour vous dire à quel point Un Bois Vanille est un beau parfum, quand je vois ce qu’il dit à son sujet plus bas sur cette même page. Comme quoi, ce n’est pas parce que c’est du Lutens qu’on va systématiquement crier au génie ! (contrairement à ce qu’avance ce vieux reproche souvent fait aux perfumistas).
Quant à sa liste de recommandations de parfums gourmands/sucrés, elle est en page 5 des commentaires. Mais ça commence à dater, je suppose qu’il pourra vous prodiguer d’autres conseils.

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par Solance, le 10 février 2015 à 20:40

Dans ce cas, je serais tres intéressée de recueillir l’avis de quelqu’un qui aime Un Bois Vanille alors qu’elle déteste LVEB... Doudou/Cécile par exemple ? Que trouvez-vous de plus à l’un qu’à l’autre alors que les deux produisent un rendu proche sur pas mal de personnes...?

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par doudou, le 10 février 2015 à 22:21

Bonsoir Solance !
C’est assez simple : tout d’abord la vanille est une matière que j’apprécie, et je suis toujours intéressée de la découvrir sous différents traitements...Un bois vanille est une vanille, sucrée certes, mais une vanille, là ou Lveb est pour moi un gros morceau coulant de sucre.
Ensuite, je sais que sur certains il s’effondre, mais sur ma peau ce sont les notes réglisse qui qui s’imposent, dans un effet boisé limite brûlé par moments.
J’en reviens donc à une réponse qui vous a été donnée plus tôt je crois, à savoir que je peux aimer le sucré, le porter avec plaisir, ( en ce moment régulièrement Traversée du Bosphore qui est pour moi un sucré/gourmand réussi), mais le mono sucre, non.
En espérant vous avoir répondu ! Belle soirée à vous :)
Cécile

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par Jicky, le 9 février 2015 à 23:48

Le N°5 était N°1 il y a cinq ans. Maintenant, il peine à arriver 5ème.
Shalimar est 7ème et c’est quand même une gigantesque vanille, donc dans le genre alimenaire il se pose là quand même...

Perso, pour moi Un Bois Vanille n’est pas un joli parfum, pour plusieurs raisons. Effectivement, le rendu très cheap à la fois de la grosse barbe à papa sans finesse du départ et la vanille collante et synthétoche du fond. Le tout n’est même pas fondu avec les quelques notes boisées. Il y a bien quelques notes pyrazinés qui sentent un peu (vaguement. de loin) le bois fumé qui le distingue du bousin mainstream de base, mais j’ai envie de dire "c’est un peu court jeune homme".

Pour LVEB, j’ai vraiment la flemme de déminer encore une fois ses points négatifs, ça a déjà été fait des milliards de fois (par moi et par d’autres) sur sa page mais en gros, dès sa sortie (c’est à dire sans l’argument du "mais c’est parce qu’il marche et que vous en avez marre") : discours mensonger (très mensonger), c’est une copie de Flowerbomb (qui depuis a été reformulé et ressemble, comme par hasard, beaucoup moins à LVEB), le rendu olfactif n’est pas qualitatif (c’est collant, ça sent le paquet de sucre.
Qu’est-ce-qui aurait pu faire que ce ne soit pas raté selon moi ? Hum... déjà je ne suis pas parfumeur ^^ et passer derrière Ropion, Polge et Flipo serait bien présomptueux de ma part. Néanmoins, je pense qu’un travail autour des facettes de la note sucrée permettrait de le rendre moins monobloc. Je l’aurais rendu moins lisiblement sucré, moins surligné et appuyé dans ce "tout au sucre". En gros que le sucre ne soit pas qu’un axe central immuable, mais se fonde, disparaisse, réapparaisse doucement. Je crois qu’il y a un mot pour ça qui comme par un S... Il m’échappe... Ah oui, "subtilité". Après, si je suis Ropion/Polge/Flipo et que je lis ça, je pourrais très bien dire qu’on perd le "parti-pris" du parfum initial. Ce à quoi je répondrais avec un ton faussement enjoué "wahou. Et quel parti pris ! Concentrer Flowerbomb. Wahou. 5524 essais. Youyou". Ce à quoi l’hydre R/P/F répondrait par trois morsures empoisonnées. Puis je meurs. Mais en fait, ISM voit ça et dans sa magnanime bonté, il me ressuscite et me transforme en rhizome cannibale mutant géant, reine des Alien style puis IFF est obligé de faire appel à Sigourney Weaver pour me tuer. Sigourney arrive et je redeviens moi-même en fait.

Sans transition.

Pour les parfums sucrés que je trouve qualitatifs, ma foi, je me demande si je n’ai pas déjà dit ça dans ce sujet. En tout cas je vais pas être hyper original, mais ouais Angel, Le premier parfum de LL, le Candy de Prada (qui souffre néanmoins de défauts techniques, mais dont les défauts font aussi le charme et l’intérêt), feu Shalimar Initial, La Petite Robe Noire EDP 2012. Après, ça reste relativement rare les sucrés très travaillés.

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par Amande, le 10 février 2015 à 09:04

Bonjour bonjour ! Passionnant ces échanges ! Il me vient une toute petite idée de novice. Ces fameux parfums sucrés ne sont-ils pas aussi populaires parce qu’ils sont très accessibles (olfactivement parlant). Il me semble plus facile de sentir/consommer LVEB paf tu sens le sucre, point à la ligne, tu le portes 6 mois et tu achètes/consommes autre chose du même acabit bien sûr, et que toutes tes copines portent ? Plus facile que de partir sur quelque chose de plus construit qu’il faudra alors prendre le temps d’analyser, découvrir, porter, re-porter, laisser, reprendre... ?

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par Solance, le 10 février 2015 à 20:46

Tu n’es pas parfumeur Alexis, mais j’espere que ca ne saurait trop tarder, on pourrait avoir de jolies surprises avec un passionné comme toi aux pipettes et je suis certaine que toi, tu ne vendrais pas ton ame au diable mercantile ;)

Bon, rassurée de voir que je ne suis pas la seule à trouver qu’UBV ne casse pas 3 pattes à un canard ;)

je note les autres à tester attentivement ( en dehors de LPRN que je connais déjà et que j’aime)

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par Belle du seigneur, le 10 février 2015 à 22:03

Je suis dans un hors-sujet absolu, mais : JOYEUX ANNIVERSAIRE JICKY !
(ok on se connait pas, mais je t’aime bien alors j’avais envie)

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par Solance, le 10 février 2015 à 22:16

Je plussoie et souhaite le meilleur à notre chevalier de la Belle Parfumerie ;)

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par Jicky, le 10 février 2015 à 23:30

Eh bien merci Belle du seigneur ^^
Je fête aussi mes 5 ans sur auparfum... J’ai passé un quart de ma vie sur ce site presque !

Merci beaucoup :)

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par hangten, le 10 février 2015 à 23:54

Bon, Jicky, moi je l’aime bien ce UBV, et je le porte avec plaisir sans qu’il ne déplaise à quiconque d’ailleurs... Et sans pour autant avoir l’impression de sentir la barbe à papa.
Bien sûr, l’idée boisée m’échappe un peu dans celui-ci, et je peux concevoir qu’on ne l’apprécie pas, comme en toute logique on n’apprécierait pas Angel ou Amen, que je considère comme largement aussi gourmands...
Pour revenir aux Lutens, il me semble que même Gris clair montre un aspect gourmand, au moins sur ma peau, qu’il sucre au bout de quelque temps...
Pour finir, j’ai adopté avec bonheur tous ceux que j’ai cités.
Bon anniversaire !

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par Garance 3, le 11 février 2015 à 09:36

Bon anniversaire à Jicky !
Pour ce qui est d’Un Bois Vanille, je suis partagée : j’adore ce parfum qui est pour moi un beau caramel boisé. Mon compagnon me l’avait offert, c’était un des rares parfums que nous aimions en commun... Mais je ne le porte presque plus, car j’ai entendu maintes fois des remarques du type "Oh, ça sent la barbe à papa", ou "Oh, ça sent les crêpes" (associées d’ailleurs souvent à "Ca sent bon"). L’idée de dégager une odeur alimentaire ne me plaît vraiment pas, et comme ce parfum diffuse beaucoup, du moins pendant la première heure, je l’ai rangé au fond de mon placard, je ne le sors que très ponctuellement.
Etrangement, ça ne me dérange pas du tout qu’on trouve que je sente un "parfum de vieille", mais sentir la sucrerie, ce n’est tout simplement pas possible, même si ce n’est pas moi l’odeur que je perçois avec Un Bois Vanille.

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par tambourine, le 10 février 2015 à 09:26

solance,

pour a part c’est apreil Un bois Vanille à l’ultra cheap sur ma peau, je crois qu’il varie pas mal d’une peau à l’autre ?

Des parfums réussis et sucrés ? Par exemple il y a Candy de Prada. De l’éthyl maltol oui (enfin du caramel), mais qui au lieu d’être couplé à ses traditionnels fruits et patchoulis est marié à ’liris et au benjoin dans un effet assez fin, assez caramel brûlé, qui en fait certes u parfum sucré mais qui se distingue des autres par un effet assez raffiné dans son genre.

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par Solance, le 10 février 2015 à 20:29

Bonsoir Tambourine,

Si Un Bois Vanille, aussi intéressant soit-il sur touche, vire (ou se simplifie jusqu’à un truc insignifiant) sur la plupart des peaux, mérite-t-il franchement meilleur traitement que LVEB et consorts ?

Je me demande si dans les criteres de qualité objectifs d’un parfum tels que ceux définis par Olfactorama, ce parametre de "stabilité" sur des épidermes divers et variés est pris en compte...?...

Je ne connais pas Candy de Prada, mais là, ma curiosité est piquée... ;)

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par Youggo, le 9 février 2015 à 22:42

Bonsoir Solance, bien que je ne sois pas plus spécialiste que vous, je vais à mon tour tenter une possible explication.
Vous citez Fracas, ISM, l’Heure Défendue, Sables comme exemples de parfums où une note est poussée à l’extrême (le principe du solinote en fait). Mais ce qui, à mon humble avis, fait l’intérêt des parfums de cette liste, ce n’est pas tant le surdosage d’une note phare mais plutôt l’originalité de son traitement. Un iris comme ISM, il n’y en a qu’un. Sable reste également unique en son genre. En fait tous les quatre ont proposé un mise en lumière novatrice et originale d’une matière, toujours traitée de façon fine et intelligente, jamais racoleuse (d’ailleurs y a t-il moins racoleur comme solinote que la rêche immortelle). Même le cacao de l’Heure Défendue, référence gourmande universelle, est ici traitée tout en finesse, loin du stéréotype patissier. C’est ça qu’on attend en amateurs de parfums : de l’inventivité, de la créativité, de l’audace et de la recherche. Pas l’équilibre pour l’équilibre, pas l’overdose pour l’overdose, mais un vrai propos intelligible et cohérent, une vraie vision artistique.

La grande majorité des best-sellers gourmands actuels en mainstream ne sont que redites de ce qui a déjà été fait et ne proposent rien de nouveau. Ils tombent tout de suite dans le cliché racoleur sans davantage de cherche dans le traitement de la note gourmande, et ont finalement pour seul argument leur overdose de glucose. Et chaque nouveauté est une surenchère du précédent... Et puis hop ! Parfois au milieu de toute cette déferlente dénuée de tout sens créatif (mais pas de sens marketing), sort un Candy de Prada qui propose lui aussi un parfum sucré assumé, mais tout en finesse, avec une vraie originalité et une vraie recherche. Elle est là la différence.

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par Youggo, le 9 février 2015 à 22:49

Bah voilà, j’arrive trop tard. Le petit Jicky a tout dit. Et sacrément bien dit en plus !

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par billieH, le 9 février 2015 à 22:59

Bien d’accord mais votre propos le complète néanmoins. J’ai son clone en devenir à la maison. Ma petite soeur a 13 ans et en prend le chemin ;) bonne soirée

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par Solance, le 10 février 2015 à 20:36

Merci pour votre réponse argumentée Youggo... j’ai tout de meme tendance à penser qu’il doit etre plus compliqué de se montrer original dans le secteur des gourmands/sucrés qui sont déjà tres nombreux, que dans d’autres catégories moins concurrentielles... et apparemment, Alexis ne m’a pas formellement démentie dans cette impression... Est-ce que tous les parfums réussis et appréciables sont originaux ? vaste question....

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par Poivrebleu, le 10 février 2015 à 00:00

Bonsoir Solance,

Tout d’abord, merci pour votre question qui soulève des points intéressants auxquels Alexis, Youggo et les autres ont déjà fort bien répondu.

Si je peux me permettre une petite remarque, je crois que la question du "sucre" n’est pas fondamentalement la bonne. Il se trouve que la tendance actuelle se porte sur l’exploitation de notes sucrées, voire très sucrées dans les parfums. Mais je pense que cela est du à notre époque et est simplement symptomatique d’un société dans son ensemble qui exploite, dans la surenchère, des mécanismes humains.

Les notes sucrées en tant que telles ne sont pas un problèmes. De même que les notes florales ou animales ou boisées ne le sont pas non plus. La question n’est pas tant de savoir si un parfum sucré peut être bon, que de savoir si le parfum tout court est bon et propose une émotion, une expérience plaisante et ravissante pour les sens.

Et je réagis ici à une remarque que vous avez faite dans un autre commentaire : pour être reconnus comme bon "par les perfumista", un parfum sucré n’aura pas forcément besoin d’être très bon, il devra juste être bon tout court.

Ensuite seulement, il sera évaluer dans son genre, celui des parfums sucrés pour ce qu’il propose par rapport aux autres. Un exemple récent que nous avons partagé entre nous pourrait être Sorriso de Profumum Roma. Ce parfum est objectivement un véritable gourmand, qui n’a pas d’autre propos que de traiter des notes ouvertement alimentaires. Son départ est saisissant : une note cacao liquoreuse, d’une justesse impeccable se déploie et figure à la fois une sensation de fraîcheur alcoolique et de chaleur moelleuse par la vanille plantureuse qui se dévoile en dessous. Ce départ et ce coeur très prometteurs s’effondrent malheureusement totalement près quelque temps, la structure du parfum disparaît, abandonnant toute finesse, brouillant toute la construction et ne laissant qu’un amas agglutiné de vanille et de notes chocolat, dont on ne distingue plus rien.

Ce parfum est l’exemple type de ce qu’aurait pu être un bon parfum dans le genre sucré, qui s’est fait recaler à l’analyse, non pas parce qu’il était sucré, mais parce qu’il ne tenait pas la route techniquement.

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par Solance, le 10 février 2015 à 22:25

Bonsoir Poivrebleu,

J’ai quand meme l’impression, à la fois à travers vos exemples et ceux d’Alexis, que le sucre n’est un invité désirable dans un parfum que s’il se fait discret, treees discret... pas de colonne vertébrale sucrée, surtout pas, juste des apparitions subtiles et maîtrisées... j’en reviens donc à une partie de ma question initiale, estimez-vous que le sucre écrase trop ses voisins là où d’autres notes ne vont que souligner, nuancer, poudrer, velouter, animaliser, illuminer ? ....

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par domik, le 10 février 2015 à 22:54

Bonjour Solance

Comme nous sommes dans une dynamique de mise en place d’ateliers-parfum, je vous promets que vous serez la première prévenue dès que nous ferons une session "Comment reconnaître un mauvais d’un bon parfum sucré".

Le sujet étant visiblement ardu, nos rédacteurs planchent déjà sur la question, de façon à en faire profiter un maximum de gens ! Vous avez de la chance, vous aurez quand même eu une avalanche de réponses et d’explications de certains des rédacteurs/experts les plus reconnus sur la toile. Une sorte de cours particulier quoi.

Si cela ne suffit pas, cela tend à prouver que nous sommes sur la bonne voie en créant de tels ateliers. En tout cas, il ont déjà pu fourbir avec vous une bonne partie de leur appareil critique.

Merci pour votre fidélité.

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par Solance, le 10 février 2015 à 23:13

Bonsoir Domik,

Je suis tres reconnaissante à tous ceux, grands connaisseurs et/ou grands passionnés qui ont pris la peine de répondre aux problématiques que j’ai exposées, avec beaucoup de clarté et d’exemples... je suis désolée si ma curiosité aigue et mon côté empecheuse-de-penser-en-rond a pu donner des noeuds au cerveau à certains et en agacer d’autres mais je pense qu’au final, la discussion a été fructueuse et bénéfique pour la belle parfumerie !

Merci pour les cours particuliers des uns et des autres et serai ravie que des ateliers olfactifs se mettent en place via Auparfum.... j’ai adoré ceux de l’Osmotheque auxquels j’ai déjà pu participer mais ils étaient généralistes.... Bonne soirée Domik.

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par Belle du seigneur, le 11 février 2015 à 22:43

Bonsoir Solance,

Vos remarques et interrogations étaient pertinentes et intéressantes, dès l’or que l’on sent de la vraie curiosité, un vrai débat peut avoir lieu et je pense que ça n’est agaçant pour personne !

Je pensais à vous car je relis la Philosophie de l’Odorat de Chantal Jaquet, très beau livre qui traite de manière très fine de la question des parfums et de ce qui distingue un beau parfum d’un parfum agréable. Je vous le conseille vivement. Pas du tout rébarbatif comme peut peut-être le laisser penser son titre... Je vous conseille notamment le chapitre IV.

Et je vous souhaite une excellente soirée !

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par domik, le 25 février 2015 à 14:07

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Thelittlebox

par Thelittlebox, le 9 février 2015 à 20:32

Vous faites bien de remonter ce sujet :)

Tobacco Vanille de Tom Ford collection Private Blend, mon gourmand préféré. Une vanille mature, à point, ultra grasse et ronde, des feuilles de tabac séchées, un cacao légèrement amer. Tenue et sillage exemplaire.

D’avantage un fruité qu’un gourmand, Premier Jour de Ricci que j’aime pour son consensualisme et son coté "plait à tout le monde". Pas de quoi bousculer une charette mais il est toujours agreable, doux et discret.

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par ., le 9 février 2015 à 19:52

De bons sucrés heureusement qu’il y en a, c’est une famille que j’aime particulièrement.

Angel pour moi c’est un très bon gourmand, il a juste malheureusement été englouti par ses enfants monstrueux et difformes. Et vulgarisé par celles et ceux qui en prennent des bains.

Ensuite chez Lutens, Datura Noir avec son amande et son monoï qui lui donnent un côté pâtissier de frangipane.

Louve et Rahät Loukoum, deux amandes gourmandes, avec une grande préférence pour le deuxième pour moi plus abouti et riche. Rahät Loukoum est mon gourmand préféré.

La Myrrhe que l’on peut considérer comme gourmande avec ses notes d’agrumes confits et sa note métallique qui vous fait saliver (on sait pas trop si c’est de faim ou de dégoût :P).

Jeux De Peau et sa biscotte brûlée, sa confiture d’abricot et son lait chaud sur fond de santal.

Hypnotic Poison EDT chez DIOR qui devait être bien plus beau avant sa reformulation.

Prada Candy est aussi je trouve un gourmand intelligent.

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