Auparfum

Parfum sucré, oui mais....

par Jeanne Doré, le 12 septembre 2012

Comme l’actualité l’illustre assez bien en ce moment, les parfums ultra-sucrés continuent d’envahir les Séphoras et squattent les podiums des meilleures ventes.

Et comme vous l’aurez remarqué, pour les perfides perfumistas que nous sommes, cette catégorie s’apparente le plus souvent à une “parfumerie du profit à court terme”, plutôt qu’à la “belle parfumerie” digne de ce nom...

Cependant, il existe aussi des parfums sucrés qui ne rebutent pas les puristes les plus exigeants, et qui constituent parfois de véritables œuvres d’art.

Selon vous, quels sont les meilleurs parfums “sucrés” ?

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billieH

par billieH, le 9 février 2015 à 18:21

J’ai beaucoup aimé Pink Sugar découvert grâce au Critique de Parfum. Malheureusement je ne peux plus le porter depuis ma grossesse mais je l’offre régulièrement et le sens toujours avec un grand plaisir. Alors oui, plus sucré c’est quand même difficile !
En tout l’article sur ce sujet tombe à pic ;)

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par domik, le 9 février 2015 à 19:33

Non seulement il tombe à pic, mais surtout, il est révélateur d’une certaine continuité car... il a 2 ans et demi :)

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par billieH, le 9 février 2015 à 19:41

Oui, cela m’a fait sourire...

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doudou

par doudou, le 1er janvier 2014 à 20:08

Bien chers tous, tout d’abord je vous adresse mes meilleurs vœux pour la nouvelle année !!! Du doux, du bon, de la beauté...
Alors c’est peut-être 2014 qui m’a blondie, mais je ne trouve pas de revue sur Un bois vanille de Lutens. Je viens donc ici solliciter vos avis à son sujet. Ce fut il y a fort longtemps mon premier niche, ma découverte de l’univers Lutens. Puis je l’ai délaissé pendant des années, poursuivant mes quêtes. De nouveau il m’attire, surtout pour des raisons d’histoires personnelles, cycle de vie tout ça tout ça. Mais je ne veux pas non plus sentir l’ado sucrée....bref, j’aimerais avoir vos impressions à ce sujet !!
Merci tout plein :)

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par Arpège, le 1er janvier 2014 à 22:50

Tout d’abord une tres Bonne Année 2014 a vous Tous !

J’aime beaucoup la vanille sombre de Un Bois Vanille. Certains lui reprochent une odeur de barbe a papa mais pour moi c’est un parfum de belle vanille differente de l’Instant de Guerlain (vanille/chocolat blanc) de Vanille Absolument /Havana Vanille de l’Artisan Parfumeur (vanille + rhum) ou de Vanille Reminiscence.

Pour moi il est tres bien assemble par christopher Sheldrake.

Si je devais choisir une vanille, loin devant Kenzo Amour, Hypnotic Poison et ceux precedemment cite, je choisirais Un bois Vanille.
Il a un cote sombre et puissant. L’hommage a une boisson azteque je crois. C’est un parfum surprenant a comparer avec Vanille Reminiscence ou Cuir Beluga Guerlain.

Doudou je vous comprends !

En plus l’hiver se prete bien a ce choix.

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par Arpège, le 1er janvier 2014 à 23:10

J’ai oublie de dire que selon moi, Un bois vanille de SL n’est pas un parfum d’ado. Tout comme le premier parfum de Lolita Lempicka ne l’est pas non plus.

Dans UBV je sens la reglisse sombre et cela m’evoque la fumee, l’encens. Le cote mystique des Azteques et de leurs rituels. Il est complexe ce parfum et ne laisse pas indifferent et surtout, il ne donne pas mal au coeur.

Il ne donnera jamais l’impression d’un parfum cheap soliflore.
D’ordinaire je porte plutot des parfums retros mais ce parfum m’a seduite par ce cote gourmand, reglisse et mysterieux et il m’a transportee dans un imaginaire ou je percois bien le cote "rituel" (fumee, encens, boise).

Il ne laisse pas indifferent les autres en tout cas.

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par Jicky, le 2 janvier 2014 à 04:37

Bonjour doudou !

On en parle assez souvent de ce Bois Vanille lutensien et il fait parti de ces parfums qui divisent. Certains le voient comme une grosse barbe à papa, d’autres comme un boisé déconstruit incompris.
(je fais parti de ceux qui n’y voient que de la barbe à papa).

Si c’est moi qui vous sens, je n’y verrais pas d’ado sucrée, mais j’y verrai du sucre. Une quantité incroyable de sucre bleu et rose. Et la barbe à papa, à la limite je la mange (et encore...), je ne me la mets pas sur le cou.

Néanmoins, je comprends assez la fascination qu’il procure : derrière cette overdose barbapapaesque, il y a une véritable structure boisée sèche et assez raide-verticale qui appuie le parfum et l’évite de tomber dans la pinksugarisation. On retrouve en plus la note cramée qui chatouille bon nombre de Lutens (surtout chez ses santals) et qui permet de contrebalancer l’effet sucré. Ainsi, celles et ceux qui voudront se décomplexer et porter un parfum sucré, un vrai, rentreront par ces facettes plus complexes pour se rassurer et aussi pour éviter de se faire chier je pense (parce que bon, le bougre tient bien et 8h de barbe à papa, ça commence à être bourratif ^^).

Les autres j’imagine que, comme moi, ne seront pas des masses intéressés par la construction boisée (qui n’a rien d’original et d’extraordinaire) et en plus de ça auront vraiment le blocage sur la barbe à papa ainsi que sur la vanille qui enterre finalement pas mal la composition.

Bref, moi c’est no way, mais bon dans son registre il reste assez honorable...

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par dau, le 2 janvier 2014 à 06:32

Je fais partie de ceux qui bloquent sur le sucre... Je trouve les 10-15 premières minutes d’un Bois Vanille jolies, mais, au-delà, je ne le connais pas car je dois impérativement aller me laver pour le fuir. (Mon seuil de tolérance est très bas, Habit Rouge est le premier parfum qui m’ai autant écœuré, dans les années ’80 pourtant, je dois bien avouer qu’à côté de ce qu’on nous sert aujourd’hui, son aspect pâtissier est franchement léger.)

Mais pour répondre à la question, non, je ne trouve pas que le Bois Vanille soit ado attardée, il n’a rien de l’éternelle écolière dopée au Carambar, pour moi, il évoque plutôt la gironde odalisque de harem qui s’envoie des loukoums. (J’ai en tête un tableau de Fragonard) Donc oui, il est très portable par une femme adulte, ni déplacé, ni ridicule. Son côté assumé, pas minaudier, le rend assez sympathique en fait.

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par doudou, le 2 janvier 2014 à 07:48

Merci beaucoup Arpège, Jicky et Dau !
Vos avis résument bien mes interrogations. Je ne veux tellement pas sentir le Pink Sugar !
J’ai des dizaines de flacons de jus plus complexes, évolutifs, renversants et tout. Mais je n’arrive à me fixer avec un d’entre eux. Et là j’ai besoin de ça, réussir à me fixer. Bois vanille me donnait une pêche d’enfer quand je le portais, genre petite liqueur magique quoi ! Certes pas le jus qui te fait sniffer compulsivement ton poignet, te plongeant alors dans un état contemplatif, les yeux dans le vague...! Mais une rémanence, un halo, une présence qui fait du bien. Bon c’est un peu métaphysique comme questionnement, mais je suis sûre que vous comprenez ! ( on ferait comment sans auparfum, omg ?!)
En bref, UBV c’est un peu mon parfum de la honte. Je crois qu’on peut le dire comme ça.
#indécision

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par doudou, le 2 janvier 2014 à 14:09

Bon ça y est je l’ai sur peau : tout juste à la vaporisation, j’ai vraiment un effet sucré presque caramel. Pendant quelques secondes je me dis que ça craint un peu cette histoire ! Mais juste après, arrivent les notes " cramées" comme vous dites Jicky ! C’est très intéressant, j’ai l’image d’un bois exotique qui aurait brûlé dans une cheminée : la buche est carbonisée, noire. Et là c’est comme si ce morceau était confit encore tiède. J’aime vraiment ce moment.
Puis avec le temps, plus qu’une vanille j’ai un bois de réglisse. C’est sombre et un peu liquoreux. Le tout s’arrondit au bout de quelques heures mais ne tombe absolument pas dans l’excès de sucre, c’est assez fascinant. Il y a une rémanence gourmande on ne peut pas le nier, mais ça ne fait pas, mais alors pas du tout vanilline. À titre de comparaison, au bout du même temps Shalimar est bien plus pâtissier sur ma peau. Je dirais que dans les premiers temps le jus est très sombre et dense, puis qu’au fur et à mesure la matière s’allège et devient plus lumineuse, en halo. J’ai un petit effet lacté également, peut-être du santal ? L’ensemble devient comme un cachemire très doux et souple, toujours en mouvement....
Je suis donc agréablement surprise de cette re-découverte. Cela me parle complètement, c’est émouvant. Après j’imagine que selon les peaux cela peut raconter une histoire bien différente !

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par Arpège, le 2 janvier 2014 à 17:02

De la part d’une Odalisque qui adooooore les loukoums :

Je ne sens pas la barbe a papa moi !!!!

Pleins de gens disent ca, moi ca m’evoque pas la barbe a papa.
En tout cas Doudou, si vous ressentez une emotion en portant UBV, c’est qu’il est fait pour vous !

Moi j’ai eu pas mal de compliments avec Traversee du Bosphore. Les gens font le parallèle avec ce qu’ils connaissent et en particulier les gateaux (alors que pr le coup, c’est plutot un parfum loukoum avec une larme de rhum, typique du genial nez qui l’a cree).

Il faut tenter a nouveau d’entrer en UBV et attendre les critiques bonnes ou mauvaises, ce qui d’ailleurs est assez rigolo.

Ca me donne envie de manger des loukoums et de la barbe a papa, c’te histoire.

Bonne Année a Tous.

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par doudou, le 2 janvier 2014 à 21:15

Merci Arpège pour vos mots gentils. J’ai craqué ! Et ça fait un bien fou. Pour la première fois depuis longtemps je n’ai pas l’impression de porter un parfum qui s’ajoute à moi, mais plutôt qu’il est un morceau de moi....
Arrivée au soir une tenue exemplaire, mais de barbe à papa toujours point. Juste un délice de bois doux, une merveille...
Bonne soirée et, bon appétit pour les loukoums !

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par dau, le 2 janvier 2014 à 23:37

BRAVO !

parce que ce qui compte, quand même, c’est de se faire plaisir.

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par doudou, le 3 janvier 2014 à 11:12

Merci beaucoup Dau, vous me rappelez à l’essentiel...à force de contempler et tergiverser, on en oublierait presque parfois de s’autoriser ce bonheur simple d’être juste bien avec un jus.
Après, comme je viens de l’écrire à Opium ailleurs, je pense vraiment que ma peau développe beaucoup la dimension boisée d’UBV, idem avec FdB qui rend très très sec. J’ai repris la touche de chez sephopho, et c’est carrément plus sucré que sur ma peau...
Ceci expliquant peut-être cela !

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par David_Webb, le 26 décembre 2012 à 15:48

Bonjour,

profane en la matière, je parcours ce site (et d’autres) depuis plusieurs mois. J’ai ainsi découvert les parfums dit de "niche", et bien qu’ayant l’odorat peu exercé, je m’inspire de ce que je lis à droite et à gauche pour choisir mes fragrances. C’est ainsi que je me suis offert le musc de chez Frédéric Malle (j’aime la vanille, ben oui :p).
Bref, tout ça pour dire, bien que non expert et ayant quelques difficultés à faire le distinguo entre "gourmands" et "sucrés", je suis étonné que personne n’ai fait référence à Aziyadé de chez Parfum d’Empire, que je trouve - pour ma part - sucré et que j’aime beaucoup (probablement un futur achat). Je mettrais aussi, dans une certaine mesure, Ambre Russe, dont la première note de champagne et/ou vodka m’a pas mal surpris, mais que j’aime également beaucoup.
Je porte depuis quelques semaines maintenant le Pur Havane de chez Mugler, dont l’évolution vers du miel-cacao me fait dire qu’il mérite sa place.
Corrigez moi (pas trop fort, quand même) si je me trompe.

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par Koimynose, le 28 décembre 2012 à 00:06

Bonsoir et bienvenue !
C’est un non-expert, aussi, qui vous répond ;)
Au sujet d’Aziyadé, votre post m’a rappelé que j’en ai encore un échantillon. Il m’est arrivé de le porter pour voir ce qu’il donne. Je ne le trouve pas sucré. Ma peau fait ressortir ses notes épicées, gourmandes d’une certaine manière, mais au sens ... culinaire : la faute sans doute au cumin. Il y a du coup un côté dérangeant de transpiration, d’odeur corporel qui apparaît. J’ai parfois vraiment l’impression d’être un plat indien. Au moment où je pense avoir passé ce cap "poulet tandoori" (j’exagère bien sûr), il se rappelle à moi, irrémédiablement. Je crois que, hélas, je ne pourrais jamais le porter. Et là une petite voix me souffle : qui sait ?
Il le semble, toutefois, que vous n’êtes pas le seul à percevoir Aziyadé de cette manière. Si vous avez lu la critique qui lui est consacré, vous avez dû noter que ses côtés coca cola ou "fruits confits" reviennent souvent. Ce ne sont pas les aspects dominants sur moi. Peut-être ressortent-ils davantage sur mouillette.
Cela dit, j’ai sans doute fait un blocage sur les notes qui me dérangent, ce qui est normal : dans ces cas, on ne sent presque plus que "ça".
Enfin, si vous le trouvez sucré, peut-être votre peau est-elle plus réceptive à ces aspects, voire aurait tendance à "pâtisser", accentuer les côtés sucrés des parfums ? Extrapolations...
Quant à Ambre Russe, mon préféré chez Parfums d’Empire :D, je suis d’accord avec vous : le fond ambré vanillé peut facilement dévoiler une facette gourmande, mais bien loin de ces sucrailles à vous refiler le diabète.
Voilà ma petite contribution !
Bonne soirée !

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par David_Webb, le 28 décembre 2012 à 14:23

Bonjour,

Je me souviens effectivement lors de sa critique, du côté "fruits confits" que semblait dégager Aziyadé. C’est d’ailleurs ce que je retrouve lorsque je "renifle" l’échantillon dans son écrin. Je dirais même que j’y vois de la pâte de fruits (Noël oblige ^^).

Je ne sais pas si ma peau est réceptive à ce genre de parfum, d’autant plus que la première pulvérisation d’Aziyadé m’avait rebuté, au point de vouloir reprendre une douche afin d’éliminer la fragrance. Manque de temps obligeant, je suis donc allé travailler en me demandant quelles types de réactions j’allais susciter.

En effet, le côté "fruits confits" ou "Coca-Cola" que j’attendais, a été contrebalancé par une certaine amertume, ou une amertume certaine, plutôt tenace d’ailleurs. Le parfum a finalement évolué doucement tout au long de la journée vers ce côté sucré-gourmand, que j’aime assez. Il m’aura donc fallut passer ce cap d’amertume pour apprécier cet Aziyadé, que je trouve assez féminin, mais que je porterais sûrement.

Car Ambre Russe me fait de l’oeil, le coquin. Lui aussi m’a désarçonné les premières minutes. Moi qui n’aime pas l’alcool, j’ai trouvé la première vaporisation affreuse (c’est vrai qu’il faut être logique pour prendre l’échantillon d’un "alcoolisé" alors que l’on n’aime pas :p). Et puis j’ai apprécié, sans savoir dire pourquoi, son évolution (un peu... sucrée, non ?). Il ne me reste plus grand chose de l’échantillon, mais cet Ambre Russe pourrait très vite rejoindre le Musc Ravageur sur l’étagère.

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par Opium, le 28 décembre 2012 à 23:46

Bienvenue sur auparfum et Bonsoir David Webb.
Salut Koimynose. ;)

 

Je vais tâcher de vous corriger (avec douceur)... ^^
Mais, Koimynose a, bien que soi-disant "non-expert", déjà, parfaitement bien débuté...
Bon, j’arrête là mes bêtises, sinon, c’est Jeanne qui va me corriger (et, je ne suis pas certain qu’elle le fasse suffisamment en douceur LOL).

 

Je n’aurais, personnellement, pas pensé à classer Aziyadé dans les parfums "gourmands" ou "sucrés".
Mais, cela me renvoie à une explication qui me paraît utile. Les notions de ce qui est "gourmand" ou non sont assez subjectives, comme les qualificatifs "fort" ou "faible".
Souvent, une odeur qui n’est pas appréciée sera qualifiée de "forte" car, comme l’a parfaitement expliqué Koimynose, on détecte toujours mieux ce que l’on n’aime pas. Avez-vous remarqué comme on a toujours le sentiment qu’un parfum que l’on n’apprécie pas a un pouvoir de diffusion de tank ? Le plus souvent, ce n’est pas le parfum, mais, la perception déformée de ce qui est détesté, qui joue. Quand on entend dire "Ca sent fort !", il faut souvent comprendre "Je n’aime pas !". Bon, parfois, c’est car cela sent, effectivement, fort. Et puis, parfois, car cela sent ET fort ET pas bon => "LVEVraimentPasBelleEnFlacon" sent pauvrement dans le rendu olfactif, mais ET (très) fort ET pas bon. #bof
De la même manière, une odeur et un parfum "douce/doux", "frais/fraîches", ne sont pas des senteurs faibles, ou "frais/fraîches" étrangement parfois, mais, des senteurs "qui plaisent" en fait. J’ai entendu qualifier Angel de "doux" et "frais", si si, je vous assure. Ok, il est "moins fort" que LVEM, mais, quand même... La personne voulait, en fait, dire que ce parfum lui plaisait.
Pourquoi parler de cela ? Car il en est de même quand il s’agit de qualifier les odeurs et parfums sucré(e)s et gourmand(e)s
Certain(e)s proposent Manifesto comme choix de parfum à des personnes leur demandant un parfum "pas" sucré (alors que, si noisette il y a, c’est une noisette d’abord verte, ok, mais qui se fait praliné, et la praline, bah, ce sont des noisettes, des amandes, de l’eau... ET du sucre !). Alors que d’autres, à la seule évocation d’une vanille, d’une fève tonka (à odeur amandée), d’un ambre ou d’un baume, ont déjà le cœur au bord des lèvres tant ils trouveront cela gourmand, sucré et/ou écœurant.
Bref. Tout cela est en partie subjectif.
Alors, voici mon avis tout personnel, avec ma subjectivité à moi... Et, avec l’évolution qui se fait sur ma peau, qui ne "pâtisse" pas, comme le citait Koimynose.

 

Aziyadé a, pour moi, la même évolution que pour Koimynose. Si je sens bien un effet Coca Cola en tête, cela devient, pour moi, très épicé et pas tant confit que cela. Les prunes et les dattes confites à la cannelle laissent place à une grande part de cumin avec une sensation culinaire, mais, plutôt celle de plats salés épicés comme les tajines et le Ras el hanout qui sert à les épicer.
Puis, après ce moment très "Passons à table !", arrive le moment "Allons nous coucher !". Disons qu’on me l’a dit à plusieurs reprises, le sillage, pas envahissant, se fait "(vraiment très) sensuel" selon mes proches. Aaaah, la magie du cumin qui sent la sueur épicée... Donc, pas d’effet "dessert". A moins qu’on ne considère que le parfum ouvre l’appétit aux autres... ^^
Mais, il est possible que vous détectiez surtout, parce que vous aimez ou détestez cela, les fruits confits malgré l’amertume dont vous parlez et qui, à mon sens, équilibre la structure par effet de balancier. Dans ce cas, ne testez-pas Arabie : Il est plus confit que Aziyadé. Moi, je l’adore, mais, sur certain(e)s, il doit "confiturer".

 

Ambre Russe est très alcoolisé en tête effectivement, très sec presque, avant de s’adoucir. S’agissant d’un "ambre", selon la classification de chacun(e), la part de vanille pour composer l’ambre jouant, on peut percevoir cela comme "sucré" ou "gourmand". Je dirais plutôt, "doux", tout simplement, sans trop me mouiller. Je trouve qu’il y a des ambres bien plus gourmands pour le coup : Ambre Narguilé et son effet strudel à la cannelle, Tarte Tatin et chausson beurré aux pommes, pour le coup, me paraît bien mériter ce qualificatif. ;)

 

A*Men Pure Havane, avec ses notes de tabac qui renforcent le café doux, lui, est, clairement, pour moi, dans la catégorie des "gourmands" (de qualité), vous avez tout à fait raison de le mentionner dans cette discussion ! ;)

 

Encore une fois, il y a une part de subjectivité dans tout cela.
Vous voyez, vous ne méritiez pas la correction David. ;)
Bon craquage pour Ambre Russe. Je l’ai, il est ravissant, séduisant, il a une tenue et un sillage de dingue. Je l’adoooore... #craqueeeez
A très bientôt pour d’autres échanges.
Opium

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par David_Webb, le 29 décembre 2012 à 11:07

Bonjour,

voici une intervention très instructive, comme celle que j’ai pu lire sur "Effluves influentes". D’ailleurs j’y reviendrais, car j’ai deux-trois petites questions :p.

Je comprends la notion de subjectivité quand il s’agit de décrire un parfum, mais plus encore, c’est finalement l’évolution du parfum sur la peau qui va nous permettre de le qualifier : fort, doux, frais... sucré... gourmand. D’ailleurs, Fougère Bengale "sent (trop) fort" pour moi. Et je n’aime pas.

En revanche, je ne ressens pas ce côté "poulet tandoori" (Koimynose) ou "plats salés épicés" que vous décrivez au sujet d’Aziyadé, mais du sucre. D’ou mon interrogation initiale. J’ai d’ailleurs (re)consulté l’avis sur ce parfum, et j’ai constaté avec soulagement qu’il était fait mention d’une "ouverture faisant la part belle au citron et à l’orange, avec une impression amère et médicinale de brandy". Une information que j’avais zappé lorsque j’ai testé l’échantillon. Ce qui me rassure. Je n’ai pas de nez, mais un peu quand même ^^. Pour le reste, tout pareil que l’article, peut-être un peu moins épicé.

Je rebondis sur Ambre Russe et ses notes de vanille (et de cannelle - dixit Osmoz), que je n’arrive pas à détecter. C’est dommage, car ce sont deux épices que j’apprécie beaucoup. Mais peut-être ces notes (inodores) font-elles que j’aime ce parfum ?

La vanille... Comme je l’avais mentionné, est une odeur que j’aime beaucoup : patisserie, glace, parfum... C’est pourquoi, après plusieurs lectures de blogs spécialisés, j’ai acheté (en aveugle, je l’avoue) Musc Ravageur. Je ne suis pas déçu. Je trouve la vanille présente, mais pas écoeurante. Pas trop sucrée (tiens donc). Dans ma quête de vanille, j’aimerais adjoindre à ce musc un, voir deux petits frères (ou soeurs ??). La discussion et votre intervention au sujet d’un Shalimar "masculinisé" sur "Effluves influentes" était très intéressante. J’en ai retenu un, de parfum vanillé : Bijoux Romantique de chez Etat Libre d’Orange. J’ai beaucoup aimé la description qui en a été fait, mais je dois avouer que son côté parfum femme me rebute un peu.

J’envisageais également un mixte, à savoir Vanille Absolument, avec sa vanille emprunt de Rhum et de Tabac (un clin d’oeil à Pure Havane ?).

Pour revenir à Etat Libre d’Orange, la consultation de leur site Internet m’a fait découvrir Noël au Balcon, dont les ingrédients - la cannelle - m’ont mis l’eau à la bouche. L’idée de croquer dans un cinnamon roll me rend dingue. Mais une fois de plus, il s’agit d’un parfum femme ?! (Je me rends compte - du moins au niveau note/matières premières - que ce sont souvent les parfums femmes qui me font de l’oeil). Avez-vous eu l’occasion de "goûter" à ce parfum ?

Merci

PS : il va falloir que j’apprenne à faire des interlignes...

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par Bruno, le 29 décembre 2012 à 14:06

Je porte Noel au Blacon depuis quatre hivers maintenant (et même quelques fois durant des nuits d’été) et c’est un réel plaisir ! pour ma part, je ne le trouve pas "trop féminin" car j’ai pour habitude de dire qu’un parfum n’a ni age, ni sexe.

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par Koimynose, le 29 décembre 2012 à 17:42

Bonjour David ! Holà Opium - merci beaucoup pour tes développements ;) sans oublier Bruno !
Et vous tous, chers auparfumistes !
Bon bah David, vous avez vos prochains achats : d’abord Ambre Russe, foncez !!!!!!! Je l’ai choisi trois jours après l’avoir senti. J’ai rarement été aussi impatient qu’un parfum soit mien ! Je l’ai porté hier soir ! Ensuite, Noël au Balcon... tout simplement parce que Bruno fait tout pour que vous craquiez :D
Moi, le parfum "cannellisé" qui me fait également des choses c’est Sensuelle Russie de Esteban, hélas discontinué... Je pense que le départ très baumé, genre pommade n’a pas aidé. Mais quand on a la patience de le laisser s’exprimer c’est une petite tuerie. D’ailleurs on compare souvent à Ambre Narguilé - que je n’ai jamais senti.
A bientôt !

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par Opium, le 30 décembre 2012 à 22:14

Bonsoir Bruno, Koimynose (toi, tu es vilain à jouer les tentateurs avec moi dans un autre sujet... ^^) et David Webb.

 

Fougère Bengale sent "étrangement", de manière un peu "tribale", l’immortelle - avec son odeur qui hésite entre céleri, gâteau en train de dorer en pleine cuisson, caramel, sirop d’érable, réglisse, curry, sucre candi, café, Corse et bords de la Méditerranée et de l’Océan Pacifique (Portugal) ET sueur âcre - y est probablement pour quelque chose... ^^
[L’immortelle, ce n’est plus une fleur, c’est un monde déformé à elle seule...]

 

Aziyadé, quelle que soit son évolution, est à peu près au moins une oœvre aussi clivante... Fascinante, difficile à appréhender, ou carrément dérangeante.

 

Pour les propositions de "vanilles", je pense, effectivement, que les derniers échanges dans la discussion concernant les "Effluves influentes" peuvent être utiles.
Bijou Romantique est un nom, euh, bah, vous avez compris je pense... Mais, le parfum, lui, est dément. Fils de Dieu, du Riz et des Agrumes est aussi à tester. Un Shalimar à la coriandre, et au riz au lait de coco. Un Shalimar Thaï en somme. Pas si étrange que cela. Mais, sur certain(e)s, dont moi, la facette "citron vert" n’est pas jolie, un peu agressive. Si ce n’est pas le cas, cela peut être très original, intéressant et cocoon...

 

Vanille Absolument est très joli, avec de belles matières, mais, une sensation huileuse accompagne ce parfum et fascine ou dégoûte, c’est selon. Cette vanille-ci ne ressemble à aucune autre.

 

A propos des notes de "vanille" et de "cannelle"... Eh bien, oui, jusqu’à aujourd’hui, ce sont des notes plutôt utilisées en Occident dans des parfums dits "Féminins". Mais, comme l’a dit Bruno, faites comme cela vous chante.
Testez Five O’Clock au Gingembre de Serge Lutens, et même, allez, j’ose, Cinnabar de Estée Lauder. Le premier, avec son accord de gingembre, est mixte ; le second, allié à la rose et à d’autres épices ("clin d’œil" vachard à Opium), est féminin. Mais, tous deux ont cette particularité d’avoir une "cannelle" très facilement perceptible... ;)

 

Sensuelle Russie : Mais, en hiver, on en parle beaucoup sur les forums... Je ne le connais pas... Tant mieux, en fait, ça fait une tentation de moins... ^^

 

A bientôt.
Bonne soirée.
Opium

 

Ps : A David, et à d’autres internautes récents, voici comment faire des interlignes espacés...
Il suffit de créer un tilde espagnol, qui, n’étant pas pris en compte, libère un espace (de ce fait, je ne peux pas l’inscrire ici justement, et, donc, écrirai "tilde" à chaque fois à la place).
Faire un espace.
Puis, un "tilde".
Enfin, un dernier espace.
Avec un clavier Mac, c’est : Alt + n.
Avec un clavier PC, c’est : Ctrl + Alt + 2. (Dans le clavier numérique en haut, parfois, à répéter deux fois pour que cela "passe" puis en supprimer un...)
[Sinon : (Appuyer et maintenir enfoncé )Alt + (Taper les chiffres) 0241. Mais, cette deuxième version, sur mon clavier, ne m’inscrit pas un "tilde", mais un "ñ" ("n" avec "tilde"), qui passe tel quel, et, donc, ne va pas.]
En espérant être clair et que cela soit utile pour la mise en forme... ^^
#tildepowa

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par Rose, le 30 décembre 2012 à 23:09

Bonsoir Opium,
Et Organza indecence, le classez-vous dans les gourmands ? Merci

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par Opium, le 31 décembre 2012 à 16:36

Bonjour Rose.

 

En fait, "p’t-être ben qu’oui, p’t-être ben qu’non"... Et, pourtant, je ne suis pas normand.
Ambré, clairement, rond également. Une touche de fruité, une note de prune épicée, qui le place dans la lignée, par exemple, de Femme de Rochas. Mais, pas avec son cumin à la limite de l’interdiction aux mineurs, mais, la cannelle dont on parlait si dessus. (Tiens, David, encore une cannelle "féminine" ! ^^)
Le tout me renvoie un peu à l’univers sirupeux et confit des fruits alcoolisés et compotés de Lutens : En fait, plutôt qu’à Femme, c’est à l’aspect boisé et ambré entre Ambre Sultan et Féminité du Bois que je pense. Et, quand on sait que ce dernier a été inspiré pour partie par la création de Rochas, alors, tout paraît logique.
L’univers Lutens n’est pas le moins gourmand qui soit.
Pour beaucoup aujourd’hui, Organza Indécence ne serait ni assez fruité ni assez dégoulinant pour être considéré comme un gourmand. Pourtant, je l’ai placé dans une liste à transmettre à un ami pour des parfums gourmands. Avec sa note compotée, d’après moi, il y a sa place. Disons "gourmand", mais, bien cuisiné, "slow food", plutôt que "calorique" de "fast food"...

 

J’ai récupéré une mouillette de Ambre Premier, il est plus gourmand en cœur qu’en fond, où il se fait aromatique, proche de la note de laurier qu’il y a dans Ambre Sultan ; après un démarrage par la compote, il joue le repas à l’envers, et finit par le plat épicé aux aromates, et devient plus "masculin".

 

Organza Indécence est fort joli, la mouillette est "scotchante" et addictive ! ;)
Bonne fin d’après-midi.
Opium

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par Rose, le 1er janvier 2013 à 17:39

Merci Opium. Addictive la mouillette d’Organza Indecence, c’est bien le mot.

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par David_Webb, le 2 janvier 2013 à 20:06

Bonjour,
 
J’ai fais un petit détour (quoique, une bonne heure en voiture dans les rues de Paris arghhh) par la boutique Etat Libre d’Orange. J’ai craqué sur ce Bijou Romantique (la vendeuse était plutôt surprise, d’ailleurs). Par contre, il attaque sacrément fort : une pulvérisation sur le poignet, et le parfum me suit partout, imprègne la pièce. Bref, on me sent arriver de loin. Musc Ravageur ne me semble pas posséder une telle présence ?! Je pense que deux "pschits" seront largement suffisant. Et après plus de trois heures de la première vaporisation, les notes très "peps" - pétillantes - piquantes tendent à s’effacer pour quelque chose de plus doux. Je vais inaugurer mon flacon demain.

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par Mado33, le 2 janvier 2013 à 23:32

Hello,

Quelle chance vous avez... Bijou Romantique ! Un nom que je donnerais volontiers à mon beau et jeune voisin, j’aurais été bien fière d’avoir un fils comme lui ( et oui s’il s’agit d’une femme dans la BD, pourquoi pas un homme ! )
Bon la vie est faite de renoncements jusqu’à l’ultime, alors Adieu Bijou Romantique :(
En espérant bien qu’il ne soit pas une édition trop éphémère et que je puisse renouer avec mes chers parfums. En attendant et j’entends déjà les rires, je me parfume avec " Gold " " ou " Platinum " de Kiko, une marque réputée cheap alors qu’en réalité elle ne l’est pas ! Certes ce sont des eaux parfumées très légères sans rapport avec les parfums mais je m’en contente.
J’ai terminé un fond de FloraBotanica quand même, ah celui-là il est décidément digne d’interêt, une pièce d’eau très versatile entre végétaux " propres " et végétaux " trouble ", assurément un parfum écolo et qui me rappelle invariablement Shelley, poète écolo avant l’heure justement.
Sur ce bonne nuit, Bijou Romantique oui voilà sûrement un très beau parfum !

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par Opium, le 3 janvier 2013 à 19:46

Bonsoir David, Mado et Rose.

 

David, ça y est, vous avez craqué : "Bravo !"
Je ne suis pas surpris que la vendeuse ait été surprise... Même si une marque comme Etat Libre d’Orange se moque du genre des parfums, ou le déclare avec d’autres postures libertaires, Bijou Romantique, lui, semblait, plutôt, destiné aux "femmes". Tant mieux si on ne suit pas les "diktats et conventions" ! *dans sa robe argentée, sourit avec ses 72 dents, rompt ses chaînes en or et se libère des carcans de la pub avec plein de belles lumières photoshopées* #l’oréal "laviepeutêtrebelle

 

Musc Ravageur, bien que, finalement, pas vraiment un musc, en a certaines caractéristiques, dont celles d’être très "rasant", très "collé à la peau". Un musc, n’a, sauf exception (Narciso Rodriguez For Her est l’un d’entre elles, mais, ce n’est pas juste un musc, mais, plutôt un bel accord floral de fleur d’oranger sur vanille, bois et muscs en overdose), pas vraiment de sillage souvent. Ils tiennent longtemps, mais, quoique créant un cocon, ce cocon ne diffuse pas comme un tank.
Bijou Romantique, avec ses épices et son benjoin, matière baumée, mais, moins dense et "lourde" que certaines autres, diffuse très bien, comme je le précisais en indiquant qu’il diffusait même peut-être mieux que Shalimar. Bon, il ne faut p’t-être pas exagérer, mais, disons que ce Bijou Romantique, effectivement, ne passe pas inaperçu... ^^
Venez nous raconter comment s’est passée cette première journée... ;)

 

Mado : Merci pour vos évocations. J’aime bien Florabotanica. Que Gold et Platinum vous permettent de patienter jusqu’à d’autres choses, peut-être Bijou Romantique, qui, si l’on a apprécié Shalimar et l’aura de certains Guerlain par le passé, peut être plaisant... ;)

 

Rose : Ma touche de Organza Indécence embaume encore... De manière "indécente"... ;)

 

Bonne soirée.
Opium

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par Mado33, le 3 janvier 2013 à 21:51

Hello,

Et d’abord une belle année 2013 à vous Opium, si bien nommé !

Oui il faut renoncer ( temporairement ? ), nous verrons. Et puis ça ne m’empêche pas de collectionner en attendant après tout s’il est gardé à l’abri de la lumière, un parfum se conserve longtemps youpi ! Je vais finir par craquer pour Bijou Romantique et d’autres... Il y a des caves à vin, il y a donc aussi des caves à parfums !
Tout est prétexte à la transgression, hi, hi et tant mieux.
FloraBotanica est un beau parfum, je l’ai récemment terminé ( un fond ridicule, mais il restait vraiment une odeur très particulière très intéressante ), espérons que la cuvée 2013 nous réserve de jolies surprises et souvenons nous qu’avec PBLV nous avons touché les abysses, le Beau absolu avec Iris Silver Mist quelques années en arrière, ce n’est pas plus mal pour encore mieux cerner et noter les parfums ! Pour moi néophyte c’est un excellent repère et il me sera désormais très utile, comme quoi PBLV a qchose de constructif mine de rien et surtout malgré lui !
Bonne soirée.

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par David_Webb, le 4 janvier 2013 à 16:28

Bonjour Opium,
 
et oui, j’ai cédé à un "féminin". Peut-être que je franchirais le pas avec... Shalimar (un jour). Toujours est-il que la - charmante et jolie - demoiselle de chez ELO m’a également fait "goûter" un autre parfum mixant ce que j’aime : Fils de Dieu du riz et des agrumes. Une fragrance qui a donné quelque chose de riz au lait sur moi. Pas désagréable. A voir pour cet été.
 
Pour en revenir sur Bijou Romantique, MON flacon m’a donné une tout autre sensation par rapport à ce que j’avais sentis en test. Ainsi, si je retrouve ce quelque chose de vert - piquant (désolé, suis un peu limité dans mon vocabulaire, hein) les premières minutes, c’est moins prononcé avec mon flacon. Celui de la boutique aurait-il était dénaturé ??
 
Le parfum a évolué tout au long de la journée, pour devenir quelque chose de "rasant" (pour reprendre votre expression), et de chocolaté (je trouve). Niveau sillage, je ne l’ai pas trouvé envahissant, à peine plus démonstratif que mon Musc de chez Malle.
 
Nouvelle sortie aujourd’hui, des pulvérisations différentes, et la bingo : je le trouve présent, dégageant quelque chose autour de moi, sans être écoeurant. Discret, mais bien là, je dirais. En tout cas, la bataille fait rage entre ce bijou et ce musc, finalement tous deux ravageurs ?! Mon pauvre Havane observe la baston en spectateur. Qui va devenir numéro un, difficile à dire.
 
Par contre cher Opium, vous êtes vous même un tentateur. A lire vos écrits, j’ai envie de tester bien d’autres parfums, faisant passer mon Ambre Russe au second plan. Je pense notamment à Ambre Narguilé. Mon banquier ne va pas être content.

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par Opium, le 21 janvier 2013 à 20:33

Bonsoir David Webb.

 

J’espère que vos rapports avec votre banquier ne se sont pas trop dégradés... ;)
Les températures actuelles sont idéales pour tous ces parfums ambrés. Vanille Absolument, Ambre Russe, Musc Ravageur et Bijou Romantique doivent déployer leurs atours vanillés avec une belle générosité par ce froid glacial.
Ces quatre parfums doivent développer, selon les personnes, à peu près les mêmes profils de sillage, ample au départ, plus "rasant" ensuite.
Je dirais que, sur moi, Musc Ravageur est celui qui diffuse avec la moins grande projection, Ambre Russe, Bijou Romantique et Vanille Absolument se déployant largement avant de se réduire dans leur "sonorité" tout en conservant, malgré tout, des "bouffées de sillage" qui se rappellent à moi quand je n’y pense plus.
Mais, la température extérieure, le taux d’humidité, le PH personnel, l’état d’humeur et d’esprit sont autant de facteurs qui influencent à la fois sur la diffusion et sa perception.

 

Quatre à six pulvérisations, cela ne me semble pas trop. Cela me paraît parfait.
Lorsque l’on souhaite profiter de son parfum sans envahir et incommoder autrui, la meilleure technique, selon moi, c’est la vaporisation sur la face interne des vêtements, cela diffuse en venant "taquiner" le nez, durant toute la journée, sans déranger qui que ce soit.
Et, pour créer du sillage, un truc que l’on m’a donné : vaporiser le côté des flancs, sous les côtes. Dès que l’on bouge ou passe ses bras sur les zones parfumées, elles diffusent mécaniquement. ^^

 

A propos de Bijou Romantique et Vanille Absolument, une anecdote m’est arrivée récemment, puisqu’on cause "habitacles de voiture"... En entrant dans la voiture d’une amie samedi matin, j’ai cru reconnaître Vanille Absolument, alors que mon amie m’a expliqué qu’il s’agissait de son foulard qu’elle venait d’ôter et qui avait été vaporisé de Bijou Romantique. Comme quoi, bien que les profils olfactifs soient bien marqués et différents, il y a une forte proximité au moins entre ces deux-ci. Et, je dirais même au moins avec Musc Ravageur également.

 

David, j’espère que Bijou Romantique, et d’autres, vous satisferont pleinement prochainement.
Fils de Dieu, du Riz et des Agrumes est à la fois inventif, ingénieux, facétieux et bien fichu. Dommage que sur moi, au lieu du "riz au lait de coco thaï shalimarisé" j’ai juste du citron vert et de la coriandre de salade servie en entrée ! Fichue peau parfois... D’autres en profiteront. ;)
Bonne soirée.
Opium

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par David_Webb, le 25 janvier 2013 à 00:43

Bonjour (ou bonsoir, tout dépend),
 
suite au débat* (si on peut appeler ça un débat) sur le nombre de "pschiitts" nécessaire pour sentir son parfum, j’ai légèrement accentué mon nombre de vaporisations, sans tomber dans l’excès, toutefois.
 
Boum. Bijou Romantique a tapé dans le mille. Je le trouvais déjà présent, mais son sillage, aujourd’hui, a fait lever le nez à une collègue qui a reniflé tous les hommes présents dans le bureau pour savoir d’où venait cette belle odeur.
 
Je ne connais pas Coromandel et son aura énorme, mais, Garance, Bijou Romantique possède lui aussi une belle aura à priori. Et à l’heure ou j’écris ces lignes, à défaut de diffuser largement, il est encore bien présent sur ma peau (soit plus de douze heures après vaporisation. Il est temps d’aller dormir en fait).
 
Autre belle surprise, qui m’a fait faire des infidélités au Bijou d’ELO : Méchant Loup. Pas vraiment un achat prévu. A l’origine, j’étais partis pour un flacon soldé de Vanille Absolument chez l’Artisan, puis j’ai craqué pour un 50 ml de Méchant Loup (en plus), un bloggeur éponyme ayant fait un très bel article sur ce parfum. Je ne l’ai testé que le week-end dernier, et ne l’ai plus quitté jusqu’à aujourd’hui. Lui aussi n’a pas laissé mon entourage indifférent, qu’il soit masculin OU féminin.
 
Demain, avis de grand froid. Je pense que les notes de rhum de la vanille de chez l’Artisan ne seront pas de trop pour mettre le nez dehors.
 
*le prix du parfum il me semble.

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par Garance 3, le 4 janvier 2013 à 23:21

@ Opium : Organza Indécence est un beau parfum, très sexy je trouve. Bien que typé avec cette cannelle marquée, il n’est pas vraiment polarisant, il fait partie des "parfums à compliments" que j’ai pu porter.(sauf mon infâme beau-frère qui trouvait que je sentais le vin chaud quand je le portais !) Mais bon, il m’a assez vite lassée, la vanille était un peu trop monolithique à mon goût.
@ David : Je crois que Bijou romantique sera mon prochain achat, cela tournait dans ma tête depuis un moment, mais entendre parler de ce parfum par Opium et vous-même attise encore mon envie.

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par Garance 3, le 17 janvier 2013 à 19:11

Bijou Romantique est mien !
Je le porte depuis plusieurs jours maintenant. Seul bémol : le sillage, je m’attendais après les commentaires que j’ai lus sur le site et sur différents blogs à un parfum opulent, et finalement, je trouve qu’il tient bien, mais qu’il ne diffuse pas tant que cela. Mais bon, mon parfum d’hiver est Coromandel qui lui a une aura énorme, même quand je n’en mets que deux "pschits", ceci explique peut-être cela. Qu’en pensez-vous ?

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par David_Webb, le 17 janvier 2013 à 20:01

Bonsoir Garance,
 
de mon expérience de bleu-bite à la collection de parfums limitée, je trouve que Bijou Romantique est, avec Ambre Russe (en échantillon), le parfum qui affirme le plus sa présence. Vanille Absolument laisse un sillage (façon rhum) qui tourne vite au parfum enveloppant/cocon/de peau (plutôt agréable par ces journées de grand froid), tout comme Musc Ravageur.
 
Ainsi, je me souviens d’une matinée, ou après 45 minutes de trajet en voiture, j’ai laissé le véhicule une bonne demie-heure au garage, avant d’y revenir, et de sentir l’odeur de Bijou Romantique qui avait "squatté" l’habitacle.
 
Bon, pour ma part j’effecture quatre à six pulvérisations de ce Bijou : oreilles, cheveux et poignets. P’têtre trop d’ailleurs ?
 
Mais d’autres avis sont les bienvenus.

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par Opium, le 21 janvier 2013 à 21:00

Bonsoir Garance3.

 

Organza Indécence, comme nombre d’ambrés, est, donc, une "arme à compliments". Cela ne me surprend pas du tout. Tout comme ne me surprend pas vraiment le fait que, malgré tout, il lasse ensuite assez vite. Comme nous le disons avec certain(e)s ami(e)s, "l’ambre, c’est ch*ant" ! Il faut un peu pondérer cela, mais, très vite, on se trouve dans des territoires ultras répétitifs. Cocoon, soit, mais, rapidement ennuyeux. Exceptions à la règle : Guet-Apens/Attrape-Cœur (Hélas ! discontinué...) et sa sœur-jumelle "de niche" Oud for Love (pas oud cracra du tout, mais, très floral et ambré, proche à s’y méprendre du Guerlain disparu).
La vanille, quand elle est plate et monolithique, trop "vanilline" et pas assez "gousse", c’est doux et rassurant, mais, lassssssaaaaaaaaaant...
Finalement, quels que soient mes tests, j’en reste à apprécier énormément Ambre Sultan qui parvient à avoir un équilibre parfait entre des notes profondes ambrées et un sillage presque aérien, allégé par du laurier et un ciste gras pas trop présent. Lui ne reste pas sur le cœur, et le laurier, idée de génie, lui donne ce "petit truc" qui fait qu’il ne lasse (presque) jamais.
Enfin, quels que soient les défauts de Organza Indécence en termes d’éveil de l’attention, cela ne sent pas le "vin chaud" (bien que cela soit une odeur agréable). "L’infâme beau-frère" ne ferait-il pas partie de ces personnes qui n’expriment que trop rarement les choses positives ? Je prescris un changement... Non pas du parfum aussi ennuyeux soit-il à la longue ; mais, des "éléments perturbateurs"... Ou un atelier "Initiation aux Parfums" audit membre de la famille ! ^^ [Humour... Quoique...] Bref.

 

Surtout, bienvenue à Bijou Romantique.
Je pense que, effectivement, comparé à Coromandel, il doit sembler un peu "muet", seul Opium, Poison et autres hyper-opulents (vintage bien-sûr) pourraient lui tenir tête.
On le lit souvent : les habitué(e)s aux mastodontes du sillage, aux "tanks" de la diffusion, ont l’impression que tout à côté est mince.
Alors que les habitué(e)s aux verts légers et tendres se sentent envahis par n’importe quelle vanille, même fine et ciselée. ;)
En revanche, je ne dirai pas que Coromandel ou Bijou Romantique sont si opulents que cela. S’ils ont, selon moi, un sillage ample et généreux, ce sillage n’est pas dense et compact. Opium et Poison, pour reprendre les exemples ci-dessus, sont à la fois, amples, généreux, compacts et denses dans la sensation que l’on a en les sentant.
Par exemple, je trouve Shalimar plus opulent que Bijou Romantique, la diffusion se fait sur la même longueur de projection à peu près, avec le même volume, mais, le benjoin de Bijou Romantique me paraît plus "lâche" que l’opopanax de Shalimar, plus lourd et épais.
De la même manière, Shalimar paraît bien moins opulent que L’Heure Bleue, chef d’œuvre de complexité et de notes entremêlées qui se tiennent, collées-serrées, les unes aux autres (pour la version vintage bien-sûr, plus que dans la version plus "spectrale" actuelle).

 

J’espère que ce Bijou Romantique, malgré tout, sera une aussi jolie parure que Coromandel par les températures hivernales actuelles.
Bonne soirée.
A bientôt.
Opium

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par idepont, le 9 octobre 2012 à 17:00

Les parfums sucrés me font le même effet que les sucreries à manger : je peux en raffoler, mais ça m’écoeure assez rapidement... Donc j’en ai, j’en porte, mais irrégulièrement. A 19 ans, j’ai séduit mon mari avec une vanille toute simple d’Yves Rocher, qui a manifestement éveillé sa gourmandise. Depuis, je me suis embourgeoisée, et c’est Bois Vanille qui m’assure son empressement ;-) A part ça, j’ai porté Tocade, Diva, Nahéma, trois belles roses que je trouve sucrées, mais avec élégance, chacune dans son style, Tocade avec espièglerie, Diva de façon théâtrale, et Nahéma comme une grande dame. Je porte très régulièrement le Daim Blond délicatement abricoté de Lutens. La figue de Ninfeo Mio ou de Matin d’Orage est une douce gourmandise, un sucre frais, dosé léger, qui ne m’écoeure pas du tout. Mon mari sait que je craque aux effluves de Grain de Plaisir, son grain de céleri me fait monter l’eau à la bouche... :-) Et l’un de mes fils me fait fondre avec le loukoum alangui de son Habit Rouge. Voilà pour les flacons de sucre de chez nous !

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par lucasdries, le 9 octobre 2012 à 22:04

alors ça c’est marrant de voir Habit rouge en parfum sucré Loukoum !!!

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par idepont, le 9 octobre 2012 à 22:49

Ah bon ? Je pense que ça fait une fois de plus appel au vécu perso du "renifleur"... :-)

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par Mado33, le 9 octobre 2012 à 23:29

Hello,

Je ne perçois pas de sucre dans Ninfeo Mio mais plus une sorte d’ âpreté très spéciale. Il est très beau mais sucré ? Habit Rouge non plus mais chacun sa propre perception des choses. " Bois Farine " est assez sucré mais comme il est très boisé sur ma peau, la notion de sucre en devient caduque. Pour Tocade, je l’aime beaucoup, je trouve qu’à cette époque là oui on pouvait parler de gourmand alors qu’aujourd’hui cette notion est galvaudée à des fins commerciales. J’aimerais beaucoup sentir Rahaat Loukoum ( dsl pour l’orthographe ), pour cela il me faudra venir sur Paris !
Bonne soirée.

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Mado33

par Mado33, le 25 septembre 2012 à 22:51

Et " Tocade " et cette très belle publicité qui l’accompagnait. Une jeune femme riant aux éclats avec un enfant si je me souviens bien. Quel joli parfum et quel flacon mutin ! Décidément je persiste et je signe : sans Maurice Roucel le monde ne tournerait pas rond ! Je portais " 24, Faubourg " tout à l’heure, j’étais enveloppée d’une douce chaleur que seul Maurice Roucel peut procurer à mon sens, via ces deux parfums là dont le ravissant Tocade.

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hermyonee

par hermyonee, le 25 septembre 2012 à 12:13

en effet, Tambourine, la vanille n’est pas en soi sucrée, mais hélas trop souvent elle est mal employée, et comme noyée dans le sucre... ppur ça j’aime la façon dont Guerlain l’a mise en valeur dans SDV.
Toujours parmi les Guerlains, un vrai gourmand qui ne me déplaît pas c’est Gourmand Coquin, le seul des elixirs charnels qui me plaît, quoi que bien calorique.
Rose barbare, j’aime assez, plutôt miellé, dense.
Ah j’ai enfin testé sur papier les Désert d’orient ; bof, vu le prix exorbitant...leur Rose nacrée du désert est jolie, mais me rappelle bcp le Rose Oud by Kilian. (Fin de la parenthèse :-) )
Love by Kilian, je l’avais oublié, j’aime bcp, même si le côté guimauve- meringuée est pas facile à porter, j’ai un échantillon et je le mets parfois à la maison, très doudou.
Opium citait plus haut aussi Hypnotic Poison, "mon" adoré ( du moins avant dilution sic) mais franchement bien que assez sucrée il n’est pas un gourmand pour moi, ou alors une friandise empoisonnée ;-D je trouve que le côté amande amère- cyanure l’emporte sur l’enrobage sucré.
Chez Lutens, je ne sais pas si c’est ma peau qui a tendance à sucrer, mais plusieurs jus deviennent très gourmands voire écoeurants pour moi, dommage ! Jeux de peau sur moi est extrêmement fruits confits, presque sirop, et même Ambre Sultan ou Datura Noir, pourtant pas des "gourmands" à la base. Pareil pour Santal Majuscule, j’ai testé, et il est vraiment très confit sur moi avec une louche de cacao...
Enfin, j’ai aussi aimé L de Lempicka, même si le côté un peu "gras" parfois me dérange, c’est mon préféré de cette marque, le "classique" Lolita n’est vraiment pas pour moi, je ne supporte pas la violette ni le réglisse.

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par tambourine, le 24 septembre 2012 à 16:39

Parfums sucrés/gourmands qualitatifs :
Ambre narguilé Hermès : la référence pour le sucré de qualité par excellence.
Tonka Impériale de Guerlain : chère, ronde, gourmande, mais toute en subtilité et très qualitative : une fève tonka pour les fins gourmets et apréciateurs de guerlinade.
Louve et rahat loukoum de Lutens : variations sur la note amandée chez lutens, fine, subtile,rien à redire.
Candy de Prada : quand angel de mugler rencontre L’Heure bleue ou Shalimar : ou quand l’éthyl maltol est associé aux notes poudrées, vanillées, baumées, tout en finesse façon prada : un caramel élégant, une fois n’est pas coutume.
Love By Kilian : pas mon délire, car rop sucré, mais dans le style guimauve fleur d’oranger vanille : de belles matières, joliment maîtrisé.
Après je pourrais citer Havana vanille ou SDV de guerlain mais à mon nez ce ne sont pas de vrais "sucrés". Certes ils offrent une interprétation autour de la vanille, nécessairement sucrée, mais pas que....oui , tout comme la vanille, l’absolu de vanille, qui est sucré, mais pas suelement (aussi cuiré, liquoreux ou boisé par exemple) ces créations sont sucrées, mais aussi boisées, un peu tabac, un peu liquoreuses, donc pour moi il est réducteur de les citer dans cette catégorie.

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Tiphaine

par Tiphaine, le 24 septembre 2012 à 13:46

Salut à tous,je viens de reçevoir ma commande "Violette Angel" pour l’offrir à ma maman, et il est SUPER ! Moi qui n’aimait pas "Angel" car je le trouvais trop sucré, là, il sent super bon la violette légèrement sucrée, presque miélée. Ma mère l’adore, alors merci de me l’avoir fait connaitre car vous faites une heureuse "Ma douce maman" Mille mercis à vous tous. Thiphaine.

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par Tiphaine, le 24 septembre 2012 à 13:50

Pfffiou ! Je ne sais même plus écrire mon prénom. c’est grave docteur ? Tiphaine.

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par doudou, le 25 septembre 2012 à 17:46

Bonjour Tiphaine, je suis ravie que ce Mugler vous (et lui !) plaise. Je trouve souvent les flankers/ éditions limitées super bien travaillées dans cette marque.

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par 980ttkbr, le 23 septembre 2012 à 18:50

Il y a un vrai gourmand qui me revient en mémoire et que j’ai vraiment adoré à sa sortie : Deci-Delà de Nina Ricci ! La preuve qu’on peut mettre des notes fruitées, du patchouli et de la vanille dans un parfum sans sentir la crème pâtissière :)

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par Opium, le 24 septembre 2012 à 17:32

Bonjour Maowel.
 
Merci de nous avoir rappelé Deci-Delà. Je l’avais oublié. Pourtant, je l’ai porté il y a... [Bip !]
Mân Dieu, j’ai porté des fruitchoulis avant l’ère des fruitchoulis. Mais, il était mignon celui-ci si je me souviens bien... ;-)
J’ai porté aussi l’une des trois versions Les Belles de Nina Ricci juste avant, Liberté Acidulée et son odeur de framboise et feuille de tomate. Je l’ai beaucoup aimé, je m’en souviens bien... ^^
#mêmepashonte
 
Bonne fin de journée.
Opium

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par Maowel, le 24 septembre 2012 à 21:38

Bonsoir Opium,
Oui mignon, c’est tout à fait ça ! Pas très sérieux, rigolo, un peu gonflé... comme une gourmandise ! Il se présentait comme ce qu’il était, en marge de grands frères plus précieux (et pourtant il avait un petit fond chypré loin d’être insipide...). C’est peut-être là qu’est la grande supercherie de l’époque actuelle : pas tant dans le goût hégémonique des client(e)s pour les sucreries (après tout, why not ?) que dans la présentation désormais haut-de-gamme que les marques essaient d’en faire alors qu’il s’agit bien, au départ, de fantaisies... Bref ! De mémoire, l’eau de parfum Deci-Delà (que ma soeur a porté quelques années quand on était ados) avait un punch et une "saveur" réellement appétissants :)

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par Opium, le 25 septembre 2012 à 13:36

Re-Bonjour Maowel.
 
Le doigt est mis sur le problème actuel.
Les friandises en flacon, tant qu’il ne s’agissait que de proposer de la régression à des adulescent(e)s en mal de leurs jeunes années, pourquoi pas. Quand il s’agit de créer des parfums - sirops pour enfants, "why not" ?
Le truc énervant, c’est quand on y adjoint un discours de transgression ,d’affirmation de soi, de "vraie personnalité" enfin trouvée, de libération du soi profond, dans un joli flacon - bloc en verre massif... Le tout pour y déposer juste du sucre et des arômes alimentaires... Voire, quand c’est jour de fête, un peu de lessive aussi et une touche de fruité de gel pour les cheveux. Mais, là, c’est vraiment jour de fête pour la parfumerie. ;-)
 
Deci-Delà ou Liberté Acidulée, dans leurs flacons délirants psychédéliques fluos aux formes fantaisistes, exprimaient une certaine liberté à l’égard de la parfumerie, se voulaient joyeux : et, c’était là le seul message transmis par eux.
 
Ces parfums satisfaisaient, chez moi, des envies de fun, de délire, d’absence de prise de tête. Au même titre que les créations de Petit Bateau. Eh oui, j’ai porté le parfum à l’odeur de tarte à la poire et celui intitulé, je crois, Mine de Crayon dans cette marque.
#toujourspashonte...
Mais, j’avais conscience de porter du "fun" et pas du "sérieux", du "mignon" et non pas du "beau".
 
A bientôt.
Opium

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Opium

par Opium, le 23 septembre 2012 à 16:30

Bonjour à tou(te)s.
 
Le problème posé par certain(e)s est intéressant : Parle-t-on de parfums "gourmands" ou "sucrés" ? Je suppose que le curseur de chacun(e) est placé différemment et qu’il évolue avec le temps.
La famille des orientaux épicés vanillés était considérée comme celle des parfums gourmands par le passé, jusqu’à l’arrivée de Angel qui a déplacé le curseur en nécessitant la création d’une nouvelle dénomination afin d’appréhender cette nouvelle catégorie descriptive de famille olfactive. Puis, on a connu, comme une sorte de plaisanterie potache, une poussée jusqu’à l’extrême vers des tentatives mono-matières consacrées au seul sucre (Pink Sugar en est un exemple).
Toutefois, je vais conserver la classification qui prévalait anciennement. Tout ce qui finit son histoire par un fond un peu vanillé ne sera pas listé. Mais, si une matière gourmande est mise en valeur de manière centrale (benjoin, vanille...), alors le parfum concerné sera peut-être cité ci-après.
 
La tendance pâtissière à tout va devient gonflante car ronflante (et, donc, morne et toujours la même) et répétitive à l’extrême. Tous les parfums sortis en mainstream durant cette rentrée, TOUS, ont une facette sucrée, même les masculins ; pas un qui y échappe ! Enfin, dernièrement, cette tendance est, encore plus, exaspérante car elle se fait moins fine et subtile. Mais, que diraient aujourd’hui Ernest Beaux, qui déclarait qu’avec les matériaux de Jacques Guerlain il aurait confectionné une "crème brûlée" en lieu eu place de Shalimar, et Edmond Roudnitska, qui se plaignait déjà, après le milieu du XXème siècle, de la tendance sucraillonne de l’époque ? Ça laisse rêveur. Eux, n’étaient pas encore soumis à l’éthyl maltol et à ses apparentés.
 
 
Ma passion du parfum, dans les années 90, s’est souvent manifestée par une certaine préférence pour des parfums gourmands vis à vis desquels mon meilleur ami me disait souvent : "Ah, c’est sucré, tout à fait toi...". Mais, dans les années 90, si on suivait les actualités des sorties de parfums, de toutes façons, on avait le choix seulement entre deux tendances :
 - l’iode calonée huîtrée zen de brise de bord de mer rassérénante ou...
 - la régression récofortante des desserts et petits-déj’ à pshitter.
Depuis, j’ai bien allégé mon "régime parfumé" et les préférences qui vont avec, naturellement, sans m’en apercevoir. A ce point que j’en avais oublié cette époque qu’on nommerait, si on est généreux et sympa : "gourmande" ; si on est moins gentil : "sucraillonne".
Comme la thématique du tout au sucre me plaît moins, comme Doudou et la plupart ici, je vais porter mon attention sur des gourmands où le sucre ne joue que le rôle secondaire d’une partition mettant en valeur d’autres effets. Globalement, ma liste va ressembler beaucoup à celle de Troudujol, à peine rectifiée en fait ; je ne suis pas très original... ^^
 
Mainstream
Thierry Mugler - Angel : LE Premier. Porté en EdT, mais, l’EdP me fait du gringue.
Thierry Mugler - A Men : MON Premier gourmand. Mais, aujourd’hui, la note de café sucré renversé sur la chemise après le déjeuner du midi me semble manquer de subtilité et un poil trop poisseuse.
Thierry Mugler - B Men : Il était plus facile à porter que A Men, écrasé par lui dans les 00’s ; il fonctionnerait très bien aujourd’hui, sans nouveaux frais de créa’.
Thierry Mugler - Womanity EdP : Gourmand, entre autres. Ça en fera hurler beaucoup, mais, d’une facilité étonnante à enfiler. Pshitter entre 2 et 4 petiots pshitts, pas plus. Ne pas sentir au goulot ni sur mouillette. D’une facilité étonnante à porter pour moi et pas un seul mort à signaler lors de son usage ni plaintes pour tentative d’assassinat. ^^
Thierry Mugler - Alien EdP également connu sous son nom à rallonge "so 10’s" Alien Essence Absolue : Meilleur encore que la première version, déjà, pourtant, excellente. Là, on est vraiment dans la démonstration que l’ajout d’une facette gourmande peut arrondir une création. Très bonne idée d’en faire un permanent. Remplacera sûrement le "Dark Vador" de la première mouture quand elle sera achevée. Il méritait un 16/20 en EdT. Il passe à 18 en EdP.
Rochas - Rochas Man et Rochas Man Intense : La parenté avec Angel semblait flagrante à leur sortie. Deux versions funky pas prise de tête qui étaient toujours sympas pour aller en boîte ! ;-)
Lolita Lempicka - Lolita Lempicka : La petite sœur plus ingénue de Angel. Moins tape-à l’oeil, parle moins fort, se maquille moins, low profile, mais assez funky. ^^
Lolita Lempicka - Au Masculin : Encore un dont j’ai vidé des flacons. La note de réglisse de sa petite amie, à moins que ce soit sa sœurette réglissée, plus amère ici, était bien sympathique. Presque de la niche avant l’heure. Un faux air, en moins parti pris, de Bulgari Black, mais, moins goudron.
Lolita Lempicka - Minuit Noir : Overdose de réglisse cuirée entre caramel brûlé et goudron chaud. L’une des meilleures versions de l’original.
Jean-Paul Gaultier - Gaultier² : Il a été un très fidèle compagnon de certaines soirées festives. La vanille me semble dissonante et agressive aujourd’hui, comme métallique et saturée d’infrabasses. En fait, c’est bien ça. Une "vanille deep house", une "techno-vanila" ou une "dub step vanille". Une vanille pour ce moment où le soleil est couché et les néons sont bleus et stroboscopiques.
Jean-Paul Gaultier - KoKoRico - La facette gourmande du cacao est indéniable. Plus jolie ailleurs, mais, je l’aime bien mouah... J’y suis attaché et il est plus proche d’un Poulain Grand Arôme que d’un Benco, donc, tout va bien... ^^
Givenchy - Pi : Vanille aussi originale que celle de Gaultier, mais, mois métallique, moins "SM", beaucoup plus texturée. Agréable, non pas comme un débardeur, mais comme un pull chaud et confortable. Devrait être relancée par la marque, en cette période où la vanille reste une valeur dominante, ça pourrait très bien fonctionner.
Yves Saint-Laurent - Body Kouros : Une odeur unique, ça passe ou ça casse. Étrange, comme un bruit assourdi en continu qui irradie, une vibration de paille et foin vanillés.
Guerlain - L’Instant pour Homme Intense - La version classieuse du précédent. Le t-shirt n’est pas trop flashy, c’est même plutôt un polo, repassé, dont le porteur fait gaffe de ne pas se faire arroser par les verres de ses voisins. [Fin de la métaphore filée "Clubbing"] La tonka est fort jolie et rend l’édition Intense plus gourmande que la première version. 
Guerlain - Shalimar - Ôde à la Vanille : Presque plus beau que la version courante. Dommage que ce ne soit qu’une édition limitée. Tout le monde l’adorait. Dont moi !
Réminiscence - Réminiscence pour Homme - Pas porté par moi, mais, existe toujours. Original (signé et identifiable). Doucement régressif. Un joli gourmand plutôt délicat.
Yohji Yamamoto - Yohji Yamamoto pour Homme : Une note noisette et un peu bitume sur fond doux si je me souviens bien. Excellent. Discontinué aujourd’hui.
Escada - Magnetism pour Homme : Début de l’ère "sirop de fruits rouges", mais, encore à tâtons, et appliqué à un masculin, donc, avec parcimonie. Finalement, bois, épices et notes fruitées sucrées fonctionnaient plutôt bien. Même pas honte de l’avoir porté.
Tom Ford - Black Orchid : La vanille est une gousse issue d’une orchidée. Tom Ford a tracé un trait d’union entre les deux, et sa "fleur noire" évolue et survit dans le sirop et le sucre. Nourrie à l’excès, elle devenue un monstroplante envahissant mais séduisant.
Prada - Candy : LE seul mono-sucre que je pourrais adopter. Mais, après un test long sur peau, il m’a, malgré tout, un peu lassé par sa linéarité. N’en reste pas moins le mieux construit dans sa catégorie.
 par sa rondeur, sa subtilité et son fondant moins "bruyant" que bien d’autres.
Dior - Dior Addict "L’Eau de Parfum" : Même pas honte. ^^
Dior - Hypnotic Poison : Doudou amandé pour adultes.
Dior - Dior Homme Intense et Dior Homme dans sa version actuelle (la réduction de la part d’iris de la version originale faisant basculer la création vers davantage devanille cuirée tabacée) : Moins classieux que par le passé, plus facile, mais, toujours aussi innovant et toujours aussi agréable à sentir et porter.
Viktor & Rolf - Spicebomb : En fait de bombe épicée, c’est un accord de benjoin, tabac et vanille qui met l’eau à la bouche et rappelle furieusement Ambre Narguilé de Hermès en moins gras et presque plus digeste et aérien. Si, si... ^^
 
Niche
Guerlain - Spiritueuse Double Vanille : Premier achat nichu. Comme quoi, on ne se refait pas. Vanille très alcoolisée, trèèès sucrée, liquoreuse. Excellente à (toutes) petites doses, à consommer en petites quantités. [L’abus d’alcool ET de sucre est dangereux pour la santé]
Guerlain - Cuir Beluga : Il me plaisait beaucoup il y a quelques années. Mais, ma tolérance au sucre ayant diminué, me semble un peu trop pâtissier - confiseur aujourd’hui. Joli daim souple arrondi par la "guerlinade".
Guerlain - Bois d’Arménie : En référence au papier d’Arménie et au benjoin qui le compose. Le tout est asséché par des bois.
Guerlain - Tonka Impériale : Mon préféré de la gamme. Un bonheur absolu et, plus équilibré que d’autres.
Guerlain - Rose Barbare : Quand une rose - patchouli devient folle et nourrit par du pop corn Monsanto devient obèse comme la sorcière dans "La Petite Sirène" de Disney, envahissante jusqu’à la folie. Mais sympa comme une diva qui rit trop fort.
Tom Ford - Noir de Noir : Même catégorie que ci-dessus, mais, plus sombre, plus baryton que soprano.
Tom Ford - Ambre... : Majestueux et magistral dans sa catégorie. Était une "tuerie". Est, pourtant, discontinué.
Tom Ford - Tobacco Vanille : Tout est dans le titre. Un pur régal de tabac aromatisé, dans la même famille que Fumerie Turque mais avec une forme olfactive bien différenciée.
Frapin - 1270 et 1697 : Mon attirance passée pour les gourmands les trouve charmants, mais, de là à les porter. Pourtant, je vois les flacons, je teste, encore et encore, sans savoir si je préfère le fruité - ananas ou l’autre.
L’Artisan Parfumeur - (Havana) Vanille Absolument : Proche de la SDV de Guerlain en moins sucraillonne et moins lourde. Mais, une note aérienne d’huile vanillée flotte dans l’air et ne le rend pas toujours portable. Fort joli malgré tout.
The Different Company - Sublime Balkiss : Ça doit être mon côté Dior Addict qui s’exprime...
Hermès - Ambre Narguilé : Struddel, crumble ou compote aux pommes - cannelle. Une tuerie. L’idée a été reprise cette année en mainstream par Spicebomb. Conseil : A éviter avec un repas lourd. A fuir à Noël ! [Expérience personnelle] Pour une fois qu’un Ellena est "trop lourd"... Sinon, à faibles doses, il est délicieux et très facile à reconnaître.
Serge Lutens - Fumerie Turque : Certain(e)s ne seront pas d’accord, mais, très très doudou régressif gourmand pour moi. #bigcrush
Serge Lutens - Ambre Sultan : Pas gourmand au sens premier, très aromatique, beaucoup de coffre, mais, malgré tout, sa strcture ambrée classique en fait quelque chose de rond qu’on ne peut pas ne pas citer...
Serge Lutens - Bornéo 1834 : Je crois que s’il ne fallait conserver que deux accords patchouli - cacao, ce seraient Angel et celui-ci, sa version "couture" en somme, plus ciselée, moins racoleuse, plus "roots" et brutaliste.
Réminiscence - Do Ré et Mi Fa : De la barbe à papa pour une invitation à la fête foraine et une amande amère comme celle que l’on trouve dans une liqueur portugaise délicieuse dont le nom indique bien ce qu’elle est, "Amêndoa Amarga", amande qui se poudre et se fait plus cosmétique et rétro. Deux réussites du genre !
 
Je constate en rédigeant ces listes que les gourmands et orientaux ont été plutôt des compagnons noctambules. Leur aspect plus puissant, plus délirant, plus fun et déluré, moins austère, avec un certain sillage, tout cela convient bien à un papillon de nuit.
Je note pour approfondissement de mes connaissances : Angélique Noire qui a été souvent cité mais qui, noyé dans les autres L’Art et La Matière n’a eu que trop peu d’attention de ma part, Ambre Premier de Jovoy, HM de Hanae Mori que j’ai bien aimé sur touche, Kenzo Amour dont j’ai adoré sur papier la variation autour du riz, entre poudre cosmétique et dessert au lait, L’Elixir des Merveilles de Hermès dont je connais surtout la première version, Sucre d’Ebène de Huitième Art dont Pierre Guillaume est connu pour son talent à pâtisser le fond de nombre de ses parfums, tel une sorte de Guerlain d’aujourd’hui.
 
Si beaucoup de trucs pâtissiers sont écoeurants, certains sont de vrais plaisirs dont il serait parfois dommage de se passer.
Bonne journée.
Opium

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par Garance 3, le 23 septembre 2012 à 17:11

@ Opium : Shalimar Ode à la Vanille est à nouveau dans les rayons... Toujours aussi délicieux, je le préfère encore presque à l’original.

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par Maxxxx, le 24 septembre 2012 à 10:10

Pi n’est pas arrêté quand même !? o_O

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par Troudujol, le 24 septembre 2012 à 13:13

Non, il n’est pas arrêté et fait même régulièrement l’objet de coffrets promotionnels. L’idée d’Opium était juste de dire que ses notes sont plus que jamais dans l’air du temps et que Givenchy serait bien inspiré de mettre en place une campagne de communication pour mieux faire connaître Pi, puisque dans ce bas monde seuls les parfums très exposés médiatiquement sont susceptibles de réellement tirer leur épingle du jeu !

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par Opium, le 24 septembre 2012 à 17:08

Bonjour Maxxxx et Troudujol.
 
Troudujol a, parfaitement, retranscrit mon idée.
 
Pi ne semble pas montrer des signes imminents de sa discontinuation, je te rassure Maxxxx. ;-)
Il possède encore un flacon bien à lui, pas un générique qui indiquerait une trop importante diminution des ventes. Quelque chose me dit que, compte-tenu de sa composition, il doit encore pas trop mal se vendre. Sa douceur gourmande vanillée - ambrée et boisée me semble parfaitement coller à l’air du temps.
De ce fait, je pense, effectivement, comme l’a indiqué Troudujol, que Givenchy ferait bien de remettre en avant ce parfum par une campagne de communication digne de ce nom, avant qu’il ne se fasse doubler par d’autres plus récents.
Lolita Lempicka a, de mon point de vue, ainsi, totalement raison de relancer son "Classique" qui reste totalement dans l’air du temps, mais risquait de voir ses copycats venir grapiller peu à peu son territoire (Loverdose et La Petite Robe Noire, derniers lancements à succès, en reprennent, ainsi, largement la structure gourmande réglissée ; avec beaucoup plus de sucre et moins d’originalité de mon humble point de vue...).
 
Or, actuellement, comme l’a écrit Troudujol que je cite "... seuls les parfums très exposés médiatiquement sont susceptibles de réellement tirer leur épingle du jeu !"... Quelle que soit leur qualité. Et, la tendance à confondre "nouveauté" et "qualité", argument quasi systématique de vente dans les Nociphorarionnauds, me pousse à croire qu’il faut maintenir l’actualité des objets ayant déjà un certain vécu. ;-)
 
Bonne après-midi.
Opium

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par Opium, le 24 septembre 2012 à 16:56

Bonjour Garance 3.
 
Merci beaucoup à propos de cette très bonne nouvelle à propos de Shalimar Ôde à la Vanille.
Nous partageons le même avis concernant la qualité indéniable de cette version. ;-)
 
Encore merci pour l’info.
A très bientôt.
Opium

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par Mado33, le 24 septembre 2012 à 17:39

Hello,
Idem pour moi, j’ai failli craquer tout à l’heure à mon avis ça ne va pas tarder... J’aime beaucoup cette version alors que je ne suis pas une femme Shalimar !
C’est un 50 ml, parfait vu la tenue et la qualité du jus. Les coffrets de Noël sont presque installés chez Sephora, franchement c’est ridicule vu le temps qu’on a ici et bien évidemment la saison ! Je ne pense pas que je serais allée vers Shalimar si mon agacement n’avait pas été si grand, comme quoi !

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par Opium, le 25 septembre 2012 à 13:19

Bonjour Mado33.
"Craquez" sur Shalimar Ôde à la Vanille : Je ne connais pas une personne qui ne l’adore pas en le testant... ^^
#tentateur
Bonne journée.
Opium

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par lolo, le 27 septembre 2012 à 20:31

Cela m’étonne vraiment...moi je trouve Ode à la Vanille plat et sans nuances, : de la vanille en tête,en coeur et en fond. J’ai été vraiment déçue mais peut—être mon nez vieillit-il !

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par Mado33, le 27 septembre 2012 à 21:31

Hello,
J’ai failli craquer.. Mais non car la vanille n’est pas du tout ce que je préfère en parfumerie, la seule que je supporte ( 3 Vanilles d’ailleurs ) c’est Vanille Noire d’Yves Rocher. Les autres, j’ai des doutes étant très très florale de nature. Même Shalimar n’arrive pas à contrer cette relative aversion.
Par contre, ça n’a rien à voir mais je poste : j’ai vu sur le site de 1000 Fragrances un coffret Frédéric Malle qui rassemble tous les parfums, j’en ai vu un autre chez Etat Libre d’Orange et là je suis tentée. Pour la simple raison que je ne teste pas assez. C’est bien de se parfumer, encore mieux de sentir pour mieux apprécier le parfum. Je porte toujours un parfum de jour et un de nuit, je ne suis pas certaine du tout que le nez puisse encaisser ça pendant des années, je suis même certaine du contraire. Un coffret permet de voir les choses sous un autre angle, ce que je veux faire avant l’anosmie qui me guette forcément. Je trouve l’idée pas mal, surtout en niche. ça change des éternels échantillons Sephora, au moins chez Diptyque et en parfumerie de niche on a droit à de jolis échantillons, sauf chez l’Artisan où je n’arrive jamais à en obtenir !
Bonne soirée et si Ode à la Vanille est un bien joli nom, poétique s’il en est, je vais - enfin - résister à la tentation !

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par Rose, le 24 septembre 2012 à 20:35

Bonjour Opium, j’ai hâte de savoir ce que vous pensez d’Ambre premier (Jovoy). En attendant le plaisir de vous lire ... Merci d’avance !

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par Opium, le 25 septembre 2012 à 13:26

Bonjour Rose.
Je me rappelle d’un patchouli plutôt sympa, me souviens très bien de la Liturgie des Heures, mais, si je me souviens avoir aimé Ambre Premier, je me suis dit quand je l’ai testé que, peut-être, c’était mon amour naturel pour les ambrés qui s’exprimait.
Je le retesterai attentivement quand je repasserai à la boutique Jovoy et viendrai donner mes impressions ici. ;-)
Bonne journée.
Opium

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par Rose, le 23 décembre 2012 à 11:57

Bonjour Opium, finalement avez-vous pu le retester ? Merci

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par Opium, le 24 décembre 2012 à 16:23

Bonjour Rose.

 

Oui, suite à notre échange, j’ai bien pensé à tester Ambre Premier à nouveau.
Mais, dans la boutique, je l’ai trouvé moins intéressant que dans mon premier souvenir. Je me suis dit : "Bah, oui, un ambre quoi, un ambre-patchouli, comme on en fait tant actuellement..." Puis, j’ai laissé la touche à sentir de côté, et je l’ai re-découverte. Je ne sais pas ce qui lui confère sa singularité, mais après l’accord simple entre patchouli et ambre passé, il y a un quelque chose d’épicé et de fleuri qui lui confère un velouté qui le distingue de beaucoup d’ambres. Il m’a, très vaguement, mais, malgré tout cela est notable, fait penser à la "Rose Angel", une édition de Angel avec, euh, bah, de la rose. Finalement, intéressant et pas banal. Je comprends mieux pourquoi il parvient à séduire autant cet Ambre Premier.

 

Mais, en ce moment, je ne suis pas trop dans ma période ambrés je crois, bien que ce soit la saison qui s’accorde le mieux à leur épaisseur. Hier, j’ai porté Ambre Narguilé (ne voulant pas reproduire un effet "ton sur ton" comme l’an passé, où, le soir du réveillon, associé avec la nourriture, il m’avait écœuré) et je me suis dit, pour le coup : "Ah, oui, quand même, tout ce sucre et tout ce beurre, je comprends que j’ai été malade l’an passé !" Puis, après une heure, il était à tomber : Entre chausson aux pommes, strudel à la cannelle et tarte Tatin. Très pâtissier, mais, qui était confortable et moelleux.

 

Merci Rose de penser à me demander à nouveau mon avis.
Alors, le craquage a-t-il eu lieu ou non ? ;)
A bientôt.
Opium

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par Garance 3, le 24 décembre 2012 à 17:50

Vous me donnez tous les deux envie d’aller tester cet Ambre Premier . La comparaison avec La Rose Angel m’y pousse, j’ai apprécié ce parfum sur une collègue qui le portait très bien : un aspect doucement sensuel, moins "rentre-dedans" que son illustre grand-frère.
Par ailleurs, il me semble que Traversée du Bosphore n’a pas été cité : cette gourmandise cuirée poudrée de l’Artisan Parfumeur est vraiment un délice, je le porte régulièrement sans risque d’indigestion, et sans incommoder mon entourage, car son sillage n’est pas particulièrement opulent. En été, il prend un air doucement alangui, et en hiver, j’apprécie son côté réconfortant.

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par Rose, le 25 décembre 2012 à 22:12

Merci Opium. Oui cet ambre est sucré mais cette note épicée et l’évolution le rend effectivement particulier et j’y reviens régulièrement, même si actuellement mon coup de foudre, essayé dans la boutique Jovoy est ... Musc Tonkin (love at first ...).

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par amalia, le 25 septembre 2012 à 14:01

J’ai oublié d’inclure Black Orchid à ma liste de douceurs Opium ! Tu viens de m’y faire penser, pourtant je le porte parfois.
Tu ne fais pas allusion à la note salée de BO qui pour moi est vraiment évidente, au point que cet accord fruité/salé tel que je le perçois m’évoque (de loin) Womanity.

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par Opium, le 25 septembre 2012 à 18:37

Bonjour Amalia.
 
Si j’avais bien conscience de la dimension des sucs sirupeux de Black Orchid, je t’avoue ne pas avoir fait le lien que tu décris, à juste titre, comme "sucré-salé" avec Womanity.
Pourtant, tu as bien raison, il y a une parenté qui pourrait être évidente avec sa figue sirupeuse iodée saline. Et, également, une petite parenté avec Alien dans sa version limitée "Caramel au Beurre Salé" édité il y a quelques mois, que Jicky rapproche de la nouvelle édition permanente Essence Absolue.
En fait, certaines créations Tom Ford, surtout dans la Private Blend, ont une franche tendance "muglérienne" : par des compositions assez lourdes, épaisses, brutales, bruyantes, mais aussi originales, mêlant des notes a priori incompatibles qui, finalement, fonctionnent pas si mal pour celles et ceux qui ne sont pas insensibles aux charmes de ces "pas franchement belles mais qui ont vraiment de la gueule".
 
Je suppose que ce que tu ressens comme "sucré-salé" est cette note champignonnée, moussue et moisie de sous-bois, mais, plus terreuse encore, franchement "champignons de Paris" en fait, que l’on retrouve dans le gardénia par exemple, et dans certains soliflores y faisant référence. On détectait très bien cette note dans le discontinué Velvet Gardenia de Tom Ford justement, qui me renvoie à l’image de champignons embourbés dans les méandres d’une plante carnivore hurlante. Le travail était très intéressant, mais, probablement, difficilement portable, d’où, peut-être, sa discontinuation. Black Orchid me semble être la version mainstream gourmande du précédent. Mais, il est vrai que pour créer une orchidée en parfumerie, il est possible d’user d’un accord basé sur un gardénia, lui-même déjà une "re-création" par le parfumeur.
On trouve cette note "champignon", revendiquée dans la compo, si on y fait attention, dans Portrait of a Lady, que j’ai toujours imaginée comme la tante austère et rigoureuse de Black Orchid, plus jeune et clairement plus fofolle ! ;-)
 
En espérant avoir été clair et pas trop délirant... ;-)
A très bientôt !
Opium

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par amalia, le 25 septembre 2012 à 22:47

Merci Opium d’avoir cherché une certaine cohérence à mon ressenti vis à vis de Black Orchid.
C’est très charitable et je te reconnais bien là :)
En évoquant également Alien Collection le Goût du Parfum, tu appréhendes tout à fait ma perception de BO que je qualifie de gourmandise "à la mode Mugler".
Tu m’as donné envie, par ailleurs, tenter une étude un peu plus approfondie du gardénia.
Encore merci à toi ;)

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par Opium, le 26 septembre 2012 à 16:19

Salut Amalia.
 
Avec plaisir, cela n’a pas été très compliqué de trouver des liens, ton idée m’en a donné d’autres...
Certaines similitudes entre les créations de Tom Ford et Thierry Mugler m’ont semblées flagrantes dans leurs styles.
 
Si tu as l’occasion de tester Gardenia Petale dans la collection plus exclusive de Van Cleef & Arpels ou de passer devant un stand, dans des grands magasins, de Tom Ford pour Velvet Gardenia, demande-leur de sentir leur gamme, parfois, ils te proposent les parfums discontinués à tester dont il leur reste les derniers flacons de démonstration. C’est de cette façon que j’ai découvert le génial et dérangeant gardénia carnivore presque putréfié du créateur américain ; expliqué comme cela, ça ne donne pas envie hein ? ! ... mais, en fait, il valait/vaut vraiment le détour de nez ! ;-)
Un dernier conseil : Pense à commander auxs Salons du Palais-Royal - Serge Lutens leurs concrètes et demande-leur d’y inclure la dernière sortie, Une Voix Noire. Selon les peaux, les deux facettes schizophrènes du gardénia se révèlent ; fruitées ou champignonnées - boisées - fumées.
 
Bonne après-midi et belles découvertes futures... ;-)
Opium

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par Opium, le 19 octobre 2012 à 20:43

Bonsoir Amalia.

 

En m’apprêtant à répondre à quelques messages et en faisant dérouler les échanges, j’ai relu nos interventions.
J’ai eu l’occasion de porter Black Orchid il y a quelques semaines en soirée. On m’a alors demandé si je portais... Devine quoi ? ! Womanity, la figue mutante qui pousse dans l’Atlantide. A deux reprises on m’a demandé si je portais la figue iodée tant elle ressemblait au gardénia que tu qualifies de "gourmandise à la Mugler" issu de l’accouplement "contre nature" entre une truffe et une tubéreuse ! ;-)

 

Donc, ne te fie pas trop à ma charité, mais, plutôt à ton propre jugement. Bien joué. Maintenant, je pourrais déclarer à celles et ceux qui pensent que Womanity n’a pas de charme que ce parfum, sur moi, en a autant que Black Orchid dans lequel il "mute" sur ma peau. Ce qui n’est pas si mal pour un parfum (qu’on déclare souvent) "laid/difficile". ;-)

 

A bientôt.
Bonne soirée.
Opium

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par lucasdries, le 17 octobre 2012 à 21:48

Salut Opium ! J’ai du mal à comprendre ce que tu veux dire par vanille pleine d’ultrabasses pour Gaultier2... QU’entends-tu par là ?

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par Opium, le 18 octobre 2012 à 00:03

Bonsoir Lucasdries.

 

Parfois, je ne suis pas clair du tout. ^^
Disons que, à propos de Gaultier2, je ressens cette vanille comme "technoïde", un peu allumée et flambeuse. Mais, cela est très personnel. Je la ressens comme métallique et dorée, à l’image de son flacon aux reflets brillants (qui a pu m’influencer, mais, il y a autre chose...). Il y a quelque chose de stroboscopique et d’anguleux dans la façon dont elle irradie, elle envoie ses jets de sillage ambré comme des flashs, de manière brutale et très rapidement. Il y a quelque chose en plus que sensuel, ou, même, de carrément "sexuel" selon moi. Mais, pas mature. Plutôt, comme une pulsion. C’est un parfum très tapageur, un peu racoleur et bling, comme sait l’être 1 Million ; mais, je trouve Gaultier2 bien plus jolie, harmonieuse et chaleureuse. Bien qu’il y ait quelques chose d’agressif dans la forme de séduction qu’elle transmet.

 

De la même manière, je perçois Insolence comme une violette stroboscopique. Elle est tellement plastifiée, tellement sirop, mais, de manière assumée, avec la facette framboise, métallique, "film alimentaire en plastique", tout cela tellement assumé, qu’elle me fait penser à une violette sous lasers bleus, délurée, partie pour danser en boîte toute la nuit. Pas du tout sérieuse.

 

Je perçois Insolence et Gaultier2 comme des parfums définitivement noctambules. Il leur faut un peu de fumée, quelques verres d’alcools et des éclats de rires pour que ces deux parfums allumés et un peu déjantés puissent s’amuser dans tout leur éclat un peu vulgaire et too much. Mais, parfois, le too much a du bon. ;-)

 

Je ne sais pas si je suis parvenu à être plus clair. Cela est tellement dépendant du ressenti propre à chacun(e). Mais, j’ai tenté... ^^
Bonne nuit.
Opium

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par Mado33, le 18 octobre 2012 à 06:43

Hello,

C’est complètement dépendant du ressenti, de la sphère affective et de la sensibilité de chacun. Quoi qu’il en soit, vous l’exprimez très bien et c’est ce qui compte. Imaginez des gens qui ne ressentent rien devant un parfum... Oui Opium cela existe et c’est déplorable. J’avoue que je reste sans voix quand j’entends les sempiternels : " sucré ", " sensuel ", " gourmand " etc.. Hors contexte ces mots là signent une personnalité souvent pauvre, des valeurs humaines qui le sont également et un champ lexical bien restreint.
Insolence évoque pour moi une violette saturée, à tel point qu’on se demande si elle n’en devient pas vulgaire mais non, finalement c’est la saturation qui en fait tout l’intérêt ! Au début, j’étais plus que réfractaire à ce parfum dont je ne voulais même pas entendre parler d’ailleurs ! En le portant, l’impression fut tout autre et le flacon demeure aujourd’hui désespérément vide ! L’eau de toilette restant trop fugace sur ma peau, j’avais opté pour l’eau de parfum et je dois dire que je recommencerai. Je suis votre opinion, que dire de mieux ,
Bonne journée à vous !

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par Opium, le 19 octobre 2012 à 21:16

Bonsoir Mado33.

 

Merci pour vos gentils mots. ;-)
A propos du ressenti propre à chacun et des gens qui ont ce ressenti, c’est comme pour tout je crois : il y a celles et ceux qui croient ne pas savoir et savent déjà beaucoup (mais ne se font pas suffisamment confiance) ; et, celles et ceux qui pensent connaître beaucoup et feraient encore bien de poursuivre leur éducation (qui se font un peu trop confiance)...
Vous évoquez les termes "sucré", "sensuel", "gourmand"... Ça représente près des trois quarts des ventes de parfums féminins ça, non ? ! Ce qui m’étonne toujours, ce sont les personnes qui veulent du "sucré" croyant être originales et pensant que c’est une chose rare. LOL
Vous oubliez un terme : "frais" ! Tout le monde veut du "frais". Mais, en fait, ce que les gens qualifient souvent de "frais", c’est quelque chose qui leur plaise. Car, quand on leur demande de définir plus avant des parfums "frais", parfois, on se retrouve avec des parfums comme Angel ou Opium cités... (Si, si... Je sais bien que ce dernier a bien morflé dernièrement, mais, de là à le qualifier de "frais", il y a un monde, et pourtant, certain(e)s le font...). Ils les aiment tellement que pour elles/eux, ils semblent "frais", c’est-à-dire, en fait, qu’ils sont "agréables".
Oh, et puis un dernier mot assez banal : "vanille". La moitié de la planète veut de la vanille. Dont moi souvent. C’est bien sympathique parfois, quand c’est bien traité. Mais, c’est une matière si recherchée que le terme qui la concerne est cité à foison. Bref.

 

A propos de Insolence, vous utilisez les termes "saturée", "presque vulgaire"... C’est pile poil mon ressenti également. Cette violette est tellement (une) "violette" qu’elle en devient autre chose. Un truc mutant entre du sirop de grenadine et un kilo de framboises écrasées avec du sucre glace dans la gorge. Ce qui devrait être écœurant et semble, pour le moins, pas mal "vulgaire" au départ, se révèle être un plaisir déculpabilisé assez jouissif. Je crois que nombre de personnes ont d’abord détesté Insolence avant d’y succomber.
Si seulement tout le monde réussissait ces sirops comme Guerlain ! Mais, ce qui "sauve" Insolence du chaos : Un équilibre dans la composition malgré la saturation (qui permet de faire exister la violette à part entière) avec un vrai parti pris (avoir osé "pousser les meubles" à ce point pour créer l’un des cocktails aux fruits rouges les plus sirupeux qui soit) là où les autres alignent du fruit, du sucre et quelque chose que je ne saurais définir autrement que comme du "vague", ce qui donne des sirops qui sont sucrés, sont vaguement fruits rouges, mais, au final, n’ont le goût de rien, sont insipides et sucrés, juste cela. Ce que n’est pas le Guerlain qui assume son côté "parfum pour jeunes filles exubérantes". Et, parfois, je suis une jeune fille exubérante comme une autre. #schizo
Bon, j’espère avoir été clair dans cette description de la "violette stroboscopique" qu’est Insolence pour moi. Là, pour une fois, l’intitulé du parfum est tout à fait cohérent avec la fragrance. Quand on sent Insolence, on se dit que ce parfum est, vraiment, insolent (et séduisant comme certain(e)s insolent(e)s savent l’être...).
Re-craquez Mado ! Craquez à nouveau... ^^ #tentateur

 

Bonne soirée.
Opium

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par Mado33, le 19 octobre 2012 à 22:44

Hello,

Oh oui " Connais toi toi même " et je pense qu’on n’y parvient jamais car ça relève de l’impossibilité ! Je suis d’accord, le " frais " ou d’autres désirs reviennent très souvent en parfumerie. Frais c’est jeune, en bonne santé. Je regardais tout à l’heure la promesse d’un chewing-gum = 40 mn de fraîcheur, ah bon c’est tout avais-je envie de dire ! Autant mélanger de l’eau oxygénée 10 vol et du bicarbonate de sodium, 2 fois par semaine en brossage là oui ça décape bien ! C’est véridique mais à manier avec précaution !
Bref, ce sont toujours les mêmes demandes qui reviennent, c’est dommage. Ce qui me choque profondément c’est le traitement que l’on fait subir aux mots et aux idées, en niant les idéaux, même basiques. La triade frais/sensuel/gourmand est bien pauvre je trouve. Dans le clip ( déjà mémorable de part sa laideur intellectuelle )de plus belle la vie, on met en exergue ce genre de notions et on ajoute la science, les essais, le nombre de matières utilisées dans le parfum, bref on pose son autorité. Mais un parfum ce n’est pas un avion de chasse ! Pourtant même la musique qui accompagne le clip me fait penser à ça, une campagne militaire. Pas étonnant qu’il y ait tant de dissonance, de dichotomie, de formatage imposé sans vergogne par les nez eux mêmes et de brutalité dans les parfums...
Heureusement il y a les beaux parfums et... Insolence qui me plaît beaucoup à présent. On n’est ni dans le sucré, ni dans le gourmand - enfin pour moi - on est dans l’extravagant plutôt réussi. Il fallait oser ce parfum insolent ! Maurice Roucel l’a fait désolée je ne me souviens jamais de la parfumeuse qui a co-signé Insolence, bon je vais l’apprendre par coeur d’autant qu’on n’a pas fini d’entendre parler d’elle c’est certain.
Bonne soirée sur ce et oui je craquerai à nouveau, " tentateur " lol pas besoin de tentateur, le bruit des flacons qui s’entrechoquent et je ne suis plus tout à fait moi même, bref sans doute la faute lol à Messieurs Jicky & Phoebus entre autres sbires qui m’ont menée à l’HPC ( LOL ) hysteriae etc...

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par lucasdries, le 18 octobre 2012 à 10:49

Cher Opium, merci pour cet éclaircissement, par flashs !
Je vois mieux ce que tu veux dire. Et Franchement je suis épaté par ton sens rhétorique ! Moi qui suis vraiment pas bling dans mes goûts ni encore moins sans doute dans mon attitude, qui ne choisis jamais un parfum pour la séduction qu’il peut opérer sur les autres, moi enfin qui ne suis pas un grand nocturne (du moins pas tardif), j’ai envie à présent non pas tellement de Gaultier 2 en soi, mais d’en faire quand même l’expérience ! Et ce, rien que par tes mots ... Ils t’embauchent quand LVMH ? Je pense qu’ils auraient tout à y gagner : on ne râlerait plus sur la qualité des produits car tu y mettrais ton grain de sel, et leurs ventes non seulement ne baisseraient pas mais avec ton don en persuasion, augmenteraient probablement !
Bon j’arrête de t’envoyer des fleurs, tu risques d’avoir la tête en one million après.
Merci !

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par Jicky, le 18 octobre 2012 à 15:34

Ooooooh !!! Nous sommes pareils :D !!

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par lucasdries, le 19 octobre 2012 à 08:26

La tête en one million ? :-)

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par Opium, le 19 octobre 2012 à 22:02

Bonsoir Lucasdries et Jicky.

 

Merci beaucoup Lucasdries. C’est super sympa.
Tu veux bien envoyer un mail à LVMH en reprenant tes mots tels quels ci-dessus ? Je ne suis pas sûr, en revanche, que vous ne râleriez plus à propos de certaines sorties qui seraient inéluctables. Mais, promis, si j’avais quoi que ce soit à dire, ce serait dans la démesure créative et en tentant d’y conserver un peu de cohérence que je proposerais des choses.
*réfléchit deux secondes en se tapotant le menton avec le doigt*
Premières ébauches d’idées :
- Retour de Poison dans toutes ses concentrations et avec son flacon ovale et augmentation de la part des naturels (tubéreuse, jasmin) dedans pour lui redonner un peu de son épaisseur (augmentation de l’aspect "fourrure").
- Lancement du flanker Poison Arsenic avec augmentation des quantités de tubéreuse, du camphre, une touche d’encens en plus et quelques bois brûlés, comme un signe d’empoisonnement fatal. Un truc opulent, surpuissant, mais, reconnaissable au premier sniff sans avoir à le porter. Et, surtout, un truc qu’on aime ou déteste. Avec une préférence pour une option où la détestation serait plus importante que l’amour irrépressible. Ça, ce serait pour le challenge, pour me faire plaisir et pour aller contre les tendances. Lancement grandiose dans 5 villes du monde au même moment et pub en version longue de 25 minutes qui serait un scénario de polar où il y a, bien entendu, un empoisonnement. Ou deux. Ou trois.
- Retour des premières moutures de Hypnotic Poison et maintien de l’actuel, renommé Hypnotic Bronze Poison (pour faire nom à rallonge et mettre en concordance l’aspect plus métallique de l’actuel).
- Retour d’une version reformulée avec soin, cela EST possible, en repartant de la formule d’origine, comme on l’a fait chez Piguet, de Miss Dior PAS "Chérie" DU TOUT. Bon, désolé, mais, celui-ci, il verrait son prix augmenté car LVMH ne me fera pas le cadeau de faire bosser un parfumeur durant un an ou plus pour un parfum qui se vendra peu, tout cela gratuitement. Donc, il faudra récupérer une partie des dépenses par une augmentation du prix. Désolé.
- Re-reformulation de Addict pour le "désembourgeoiser" de sa dernière reformulation qui vise à donner de la "tenue", du "maintien" à nombre des parfums Dior (Thierry™) et lui rendre un peu de sa vulgarité. Qu’on assume, bordel ! Il y a les anciens parfums et les modernes, qu’on assume tout cela.
- Nouvelle campagne de pub avec Adjani, rien que ça, pour Dolce Vita dont on modifie un peu le flacon, mais, en tentant de respecter le truc et sans toucher à la formule si possible.
- Sortie de Dior Homme Original en collection plus exclusive, avec augmentation des quantités d’iris et de la note tabac. Mais, bien entendu, maintien du classique en rayons ailleurs tant il se vend bien. Ça, c’est juste pour la crédibilité et se faire du chiffre d’affaires en plus auprès des fans d’iris... #capitalite
- Lancements des "ouds" uniquement dans les émirats, pour ne pas nuire à la crédibilité en Europe et aux Etats-Unis. Mais, des ouds "nucléaires" pour les émirats. Ils ne veulent que cela.
- Et, lancement du DiorissimoUD (LOoooOOOooOL #pétage de plombs), création du premier "muguet oudé", hommage à Diorissimo ; marre de la rose au oud à tout va ! Qui a dit que le muguet ne survivrait pas ? Qui ? Je m’en fous. Je veux. Point.
Oups ! Je commence à raisonner comme si j’y étais. ^^
Budget Parfums => Over ! [Comment couler une entreprise rentable en cinq ans...] ;-)
Non, sérieusement, déjà, la première chose que je ferais : Arrêter de suivre systématiquement (avec du retard) Chanel. Tenter un peu plus, se démarquer, comme cela a été le cas avec Dior Homme. Le problème d’oser, c’est que c’est relever un défi, oser un pari et, donc, risquer de perdre...
Et, arrêter de modifier tous les deux ans les formules sorties, avec une clientèle qui s’y perd de plus en plus. Et, arrêter les flankers de flankers de produits dérivés qui font que plus personne ne sait ce qui est quoi. Cela décrédibilise la marque. Même auprès des non-connaisseurs qui comprennent bien que ça n’a pas vraiment de valeur tout ça puisque ça change tout le temps.

 

Lucasdries, je te souhaite une bonne découverte de certaines expériences nocturnes. Allez, tentative de coucher à 23h ? ;-)
Pour une version plus douce, entre jour et nuit, de la vanille, je ne peux que conseiller Pi, la version pull, mais un peu fashion, de Gaultier2, qui va traîner dans des bars jusque deux heures du matin, plutôt qu’en boîte jusqu’en after. ;-)
Je me demande si le succès tout relatif de Kokorico n’est pas un peu imputable à cela. Le parfum ressemble à un Gaultier par l’aspect séducteur, un peu racoleur, du jus. Mais, ce jus se la joue séducteur sans assumer. Le sillage n’est pas suffisant, s’agissant d’un boisé, il ne diffuse pas. Et, tient peu, comme nombre de sorties actuelles. En somme, Kokorico joue encore le jeu du parfum de séduction, mais, sans ses atouts techniques. Or, si on choisit un parfum de séduction, comme nombre de parfums sucrés ou gourmands parfois (*retombe sur ses pieds dans le sujet de la discussion*), c’est pour envoyer un message à autrui : "Regarde/Remarque-moi". Or, à ne pas assumer, Kokorico échoue à cela. Bon, là je dévie un peu du sujet. Comme d’habitude quoi. ^^

 

Jicky et Lucasdries, encore merci.
Bonne soirée.
Opium

 

Ps : Lucasdries, Jicky n’a pas la tête en "1 Million", lui, c’est de fausses moustaches à "la Roucel" dont il voudrait s’affubler.
Quant à moi, ma tête est tout à fait banale. On a juste remarqué une certaine propension à avoir les yeux exorbités quand on prononce le mot "Amouage" près de moi. ^^

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