Paris-Paris
Chanel
La ville en rose
par Yohan Cervi, le 2 août 2022
C’est toujours avec plaisir que l’on découvre les nouvelles créations de
la collection « Les Eaux de Chanel », des eaux fraîches inspirées de lieux ayant marqué la vie de Gabrielle Chanel.
La dernière-née, Paris-Paris, célèbre les voyages immobiles en dessinant une ville idéalisée.
Le propos s’articule autour d’une rose piquante et aérienne, soutenue par le mordant du poivre rose et la fraîcheur des agrumes, sur fond de patchouli clair et ciselé. La fragrance présente un éclat, un scintillement typique de Chanel, qui tient autant à la qualité des matières qu’à la finesse et à la maîtrise de l’exécution. Une élégance contemporaine, une construction nette et précise, toujours fluide, qui sait aussi laisser place à la surprise et à l’émotion.
Derrière une simplicité apparente, Paris-Paris brille par sa complexité et son caractère facetté.
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par Blanche DuBois, le 29 décembre 2022 à 08:33
Des fois quand je lis les commentaires de certaines personnes dont la qualité et la senteur de leurs parfums varient selon les différents numéros de batch codes, je me dis ce que les gens sont paranos !
À mon tour de jouer la paranoïaque même si pourtant je me trouve actuellement en plein cœur de Kiyv où une série de bombardements au loin m’a réveillée tôt ce matin, j’estime être raisonnablement lucide et confiante. Mon nouveau flacon de Paris - Paris que je viens de prendre la semaine dernière à Paris n’est pas le même que celui acheté à sa sortie au Nordstrom de King of Prussia en Pennsylvanie.
En tête le patchouli m’apparaît nettement plus affirmé que celui de mon premier flacon. La différence est nette. Au bout d’une vingtaine de minutes c’est moins flagrant mais la nuance est assez marquante pour que ça finisse par suffisamment me déranger...
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par Blanche DuBois, le 6 janvier 2023 à 07:52
Autant le dire tout de suite, mon flacon de Paris Paris est redevenu normal. Est-ce que c’était dû aux premières vaporisations qui étaient un peu off ? Je me souviens d’avoir lu quelque part que ça arrive. Tout va bien donc. La rose est bien là sublimée avec ses notes poivrées et le patchouli reste bien en arrière-plan.
par DOMfromBE, le 2 août 2022 à 16:32
Hello,
Les influenceurs anglophones m’ont bien fait rire avec les clichés à deux balles sur le croissant en terrasse le matin dans un Paris fantasmé bien loin des réalités...
Je l’ai acheté à l’aveugle... Caprice proche de ma date d’anniversaire. La première impression a été mauvaise mais je portais Le Lion ce jour-là.
Ensuite, je me suis lancé.
C’est vraiment une eau dont, bonheur, je peux abuser à longueur de journée. Elle tient, forcément, je me douche, et fait très bon ménage avec Coco noir, N°5 EDP et Soir de Lune. Le mélange avec le N°19 ne m’a pas vraiment plu.
Aucune remarque au bureau et ça m’a étonné pour une rose, qui généralement reste cantonnée à la gente féminine.
Je ne boude pas mon plaisir pour une fois que je n’ai ni cassis ni menthe qui viennent en douce me flinguer les tympans à force de migraine.
Trop cher ? Ce n’est certainement pas le seul.
J’assume ce caprice avec le sourire. Et comme je suis connu pour être un gros râleur, lol...
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Je manque à tous mes devoirs. J’ai fais main basse sur un flacon d’occasion de "Paris - Paris" depuis un moment, et je n’ai toujours pas partagé mon avis.
C’est une très belle rose, et dans une gamme moins chère que les exclusifs.
C’est une rose tout de suite plaisante, qualitative et fraîche. Son effet olfactif est entre le rouge et le rose. Elle est assez figurative, pas très intense mais assez rémanente -idéal pour ne pas aveugler son nez-, et surtout étonnamment futée et innovante :
Car je lui reconnais deux inflexions : un aspect de sirop de sureau (à la "Insouciance" dans les rivières de Cartier) et un aspect rhubarbe (à la "eau d’armoise" de Lutens).
Je l’ai testée plusieurs fois sur peau, sur tissu, mais je ne l’ai pas accessoirisé pour la porter 24 heures. L’ayant trouvé à environ 80€ les 125ml, et acheté à l’aveugle, c’était une très très bonne surprise. Je remarque que "Paris - Paris" et "Paris - Édimbourg" (le plus corsé) sont plus intense que les premières eaux de cette collection. (Jusque-là, j’aimais bien "Paris - Deauville", mais en fait les 4 premières eaux sont très dispensables). Dans la ligne Chanel, elle satisfait un besoin pour une rose faussement figurative et simple, versatile et pourtant subtilement espiègle et classe.
Donc je pense que les nez chez Chanel ont tapé dans le 1000, car innover en faisant une rose (une rose de plus en parfumerie, la note la plus surfaite avec la vanille), tout en respectant le classicisme de la marque (et notamment une illusion d’élégance sans effort), ça demande un sacré tour de main.
Maintenant, je testerai bien la lotion, et voire aussi le gel douche.
Les gens qui peuvent jouer à comparer à "La fille de Berlin" version "Toison d’or" (la cologne pour les cheveux). Sa facette rose disparait très vite à l’utilisation (une rose rouge - cerise rouge - irisé), mais dont le flacon est très kiffant à sniffer compulsivement (et le flacon est réutilisable, avec son beau dégradé fumé couleur prune).
L’occitane avait un savon dur "Rose 4 reines", avec de la rose centifolia, ainsi qu’une crème pour les mains. (L’auteure est probablement Karine Dubreuil, avec l’EDT aussi). Le savon était très agréable à respirer, placé dans une armoire. Je retrouve cette tonalité de fraîcheur dans "Paris - Paris", donc peut-être qu’il s’agit de la même rose centifolia, avec certains muscs blancs en commun.
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