Auparfum

Note di Colonia I

Acqua di Parma

Opération Découverte
Flacon de Note di Colonia I - Acqua di Parma
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par Jeanne Doré, le 26 décembre 2016

Acqua di Parma a cent ans, et nous invite à l’opéra pour fêter son anniversaire. Mais que va-t-on pouvoir y écouter ?...

Il y a cent ans, dans un petit atelier de parfumerie au coeur de Parme, un certain Carlo Magnani donnait naissance à Colonia, qui allait devenir la première d’une longue série.

Au milieu des Guerlain et des Houbigant, ce bain d’agrumes ponctué de lavande et de romarin semblait souffler un vent de fraîcheur dans la parfumerie de l’époque, et connaîtra un véritable succès durant de longues décennies.

Pour célébrer son centième anniversaire, Acqua di Parma a imaginé une gamme de trois colognes qui réinterprètent chacune à leur manière leur ancêtre centenaire, tout en s’inspirant des classiques de l’opéra italien.

Note di Colonia I est ainsi présentée comme une retranscription en parfum du tube de Verdi, issu de la Traviata, Libiamo ne’ lieti calici, un hymne à l’amour et à la joie de vivre (et que l’on retrouve dans toutes les bonnes compils d’opéra “à destination de tous”).

Ne vous attendez pas ici à une cologne dans les codes classiques du genre, avec froufrous de néroli, envolées de bergamote et dessous chyprés… La marque célèbre ses cent ans, on est en 2016, et... ça se sent ! L’ouverture, sans explosion de zestes ou d’herbes, est citronnée, transparente et légèrement aromatique, et donne le ton d’une construction moderne, plutôt épurée, et surtout très propre, à l’instar d’un bel Italien dans sa chemise blanche et son costume sur-mesure. L’évolution lorgne du côté du masculin aromatique, presque fougère, entre feuille de violette, lavande, muscs, bois de cèdre et un trait de patchouli, dans une esthétique sobre, dépouillée et discrète, avec une impression de fondu, plus que de matières distinctes.

On aurait aimé trinquer à un centenaire d’une telle ambition avec plus d’entrain, d’allégresse et de faste ! Dommage que le luxe et la richesse évoqués, que l’on retrouve dans le contenant, au demeurant très réussi (flacon historique, écrin de velours, étiquette et ruban de soie, bouchon en cristal fait à la main...) soit moins perceptible dans le contenu, dont la sagesse et l’austérité contrastent avec le discours annoncé.

— 
Note di Colonia, 150ml/345€

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par pasimon, le 27 décembre 2016 à 18:58

Nouvelle cologne Acqua di Parma et... encore une fois un hespéridé marqué par un fond cèdre-patchouli. Sauf que cette fois, la marque italienne nous promet un parfum d’exception dans un sublime écrin.

En thématique originale, je me souviens de la couture avec un Atelier Collection de chez Givenchy qui s’est révélé très banal. Voici à présent l’univers de la musique et de l’opéra évoqués au travers de ce trio de colognes.

Le départ est agréable. Des agrumes toujours, la marque de fabrique des Cologne AdP. Mais cette fois l’assemblage se veut doux et raffiné, équilibré. Pas non plus aérien du fait qu’on perçoit déjà les notes plus terreuses et la lavande qui pointent le bout de leur nez. La bergamote ressort distinctement, très légère et naturelle. Les agrumes que je trouve indiscutablement qualitatifs se marient parfaitement et l’ensemble de départ est harmonieux.
C’est là que tout se complique... Le maestro semble s’emmêler un peu les pinceaux. Dès que l’odeur des jolis agrumes de tête s’estompe, ils laissent place à une lavande perdue au milieu de notes terreuses de patchouli et de cèdre (et c’est là qu’il me semble que le côté masculin/après rasage transparaît). A certains moments, il me semblait sentir une version plus boisée et intense de Dolce et Gabbana pour Homme (flacon avec le bouchon bleu et argent). Malgré un joli départ, mon avis reste très mitigé, et je reste un peu sur ma faim... A confirmer avec les deux autres opus de cette trilogie (sur le papier, la colonia note III semble davantage me parler -avec son fameux duo vétiver tonka-, si j’ai l’occasion de la sentir je posterai un avis dessus).

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par pasimon, le 27 décembre 2016 à 20:44

Petit commentaire général sur mon évolution... J’ai découvert la parfumerie de niche il y a disons deux ans, grâce notamment au site Auparfum.
A force de persévérance, "d’humage" de mouillettes et de lecture assidue des articles - juste géniaux - du site et des avis des pros et de la communauté, je reconnais aujourd’hui les familles olfactives, j’arrive à percevoir les principaux constituants des parfums quels qu’ils soient, à rédiger une critique avec une certaine aisance et à discuter très facilement avec les vendeurs (et je me rends compte que beaucoup ignorent ce qu’il vendent :D).
Merci Auparfum, ce site est fabuleux !

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petitefrog

par petitefrog, le 27 décembre 2016 à 13:25

D’abord merci à Auparfum et Acqua du Parma pour l’échantillon.
Je n’ai pas voulu lire la critique pour ne pas influencer mon nez, et dès réception du petit tube au courrier du matin, j’ai mis une goutte sur chaque poignet. Il faut que j’avoue tout de suite que l’odeur, la note de tête comme on dit, je crois, violente, m’a immédiatement déplu, j’ai été replongée dans le RER D lorsque les portes s’ouvrent dans les petits matins et que les hommes pressés venant de leur banlieue sortent en flot continu, propres comme des sous neufs ou cachant leurs odeurs de nuit derrière leur après rasage. Le mélange de ces après rasage et eaux de toilette crée une odeur inimitable, qui a tendance à vous soulever le cœur après votre petit déjeuner. C’est l’odeur de la journée de travail qui s’annonce…
Je me suis dit que bon, fallait voir évoluer la chose. Mais ça n’évolua pas, pas d’un poil, pas d’un iota. Par contre, ma perception, elle changea, petit à petit, s’affina, j’oubliai le RER, les petits matins blêmes (ils sont toujours blêmes, les petits matins !), et je reconnus une odeur bien plus ancienne : celle du savon à barbe de mon grand-père Emile, celle qui vous envahissait quand on ouvrait la porte de cette armoire de toilette à 3 portes dans sa salle de bains. Oui, c’est ça, c’est bien davantage ça ! L’odeur d’Emile.
Je me dois de préciser quelques points : cette odeur, forte, prégnante est restée longtemps sur mes poignets, jusqu’au soir, et quand je bougeais, elle me gênait. Il est rare de trouver des parfums qui me gênent, celui-là en est un. Donc pour quelqu’un qui l’aime, une qualité : sa tenue. Un défaut : elle reste identique à elle-même, peut-être y a-t-il à la longue un peu de lavande qui apparaît...
Il n’était pas question d’en rester là et j’ai pensé que peut-être sur quelqu’un d’autre…. Je l’ai donc testée sur mon compagnon, d’ailleurs pas emballé outre mesure par l’essai préalable. Sur sa peau, l’eau évolue un peu et au bout d’une heure ou deux, émerge une volute un peu chaude, un soupçon sucrée, sans doute quelque chose entre vanille et patchouli, mais tellement ténu que le savon à barbe reste en fond, toujours, trop.
Voilà ce que je pense de cette eau de Cologne. Je suis déçue, j’aurais beaucoup aimé aimer….

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par calou26, le 26 décembre 2016 à 22:05

J’aurais tant aimé ce parfum mais je pense que c’est trop tard.
Tout simplement en lisant les commentaires j’aurai aimé me faire une idée .
Derrière cette odeur fruité ou cette odeur de son enfance

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Sarah13

par Sarah13, le 26 décembre 2016 à 21:04

Bonjour à tous,

Tout d’abord je tiens à remercier l’équipe d’auparfum pour l’envoi de cette fragrance, ainsi que la marque Acqua di parma pour sa générosité.

J’ai testé pendant plusieurs jours cette Note di Colonia et cette première approche n’a fait que confirmer mes craintes à l’idée d’analyser un parfum qui ne m’inspire rien. Pas au sens négatif du terme, je veux simplement dire que je ne sais pas ce que m’inspire ce parfum.
Tout d’abord je dois dire que les colognes ne sont pas "mes tasses de thé" ! Sans jeux de mots ridicules, il est vrai que j’ai du mal à les discerner les unes des autres.
C’est frais, propre, pétillant et presque estival mais les notes de bergamote et d’agrumes sont toujours pour moi rédhibitoires. J’ai un peu de mal avec cette fraîcheur qui enveloppe outrageusement le parfum.
Note di colonia commence bien évidemment avec ce premier aspect fruité, propre à la famille des colognes, et débouche ensuite sur des notes boisées, presque aromatiques, qui m’ont d’abord paru terriblement féminines (la première fois que je l’ai testé) puis indubitablement masculines (tous les autres tests). Je pense d’ailleurs le tester sur mon homme.
Et puis ensuite....plus rien ! Je replonge mon nez au creux de mon poignet et je me dis qu’une odeur d’enfance est cachée là-dedans. Laquelle ? Aucune idée...et je la retrouverai probablement jamais.
Je replonge, et cette fois c’est une cologne de supermarché qui me revient. Laquelle ? Toujours aucune idée...
C’est pour cela que je dis que ce parfum ne m’inspire rien, ou plutôt il m’inspire je ne sais quoi. Des choses oubliées depuis longtemps...
Le flacon est beau et justifie certainement le prix quelque peu prohibitif à mon goût. Mais à ce prix là, je préfère m’offrir des fragrances plus "caractérielles".

Au delà de cela, Note di colonia est un parfum charmant, frais et agréable à porter. J’ai du mal à passer au-delà des premières notes et de cette bergamote à profusion, mais il y a quelque chose de doux et réconfortant derrière cet agrume roi. Il n’est pas exceptionnel et je doute qu’il restera dans les annales, mais il est joli et l’image à laquelle il renvoi (opéra italien et le Théâtre Royal de Parme) contribuera peut-être à lui donner du faste et du beau ! Car oui, le marketing à ses valeurs que lui seul connait et en regardant la photo du magnifique théâtre de Parme sur le site de la marque (tout en sentant mon poignet), j’ai donné davantage de noblesse à ce jus !

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Passionez

par Passionez, le 26 décembre 2016 à 18:12

Je tenais d’abord à remercier auparfum.bynez.com et Aqua di Parma pour m’avoir permis d’essayer cette fragrance difficile à trouver.

Voici donc mon avis après test :

Contrairement à l’avis de Jeanne Doré, ma première impression se caractérise justement par une envolée de fraîcheur zestée caractéristique de l’eau de cologne...mais en plus concentrée. Je perçois une belle bergamote qui me donne envie de croquer à pleines dents cet agrume pourtant peu comestible directement. Très naturelle, fruitée et pétillante, cette première impression parfumée me met de bonne humeur.

Assez rapidement, ma peau met pourtant en valeur les notes boisées sèches qui prennent le pas sur les notes hespéridées. Je perçois bien l’aspect crayon papier du bois de cèdre. Puis la lavande fait une apparition et s’installe durablement dans un accord fougère prononcé qui m’évoque la mousse à raser fraichement battue. A partir de maintenant, le parfum se masculinise beaucoup sur ma peau. Je n’ai pas pour habitude de donner un genre absolu au parfum mais dans ce cas, j’imagine clairement un homme porter la Note di colonia I. L’effet est d’ailleurs assez déconcertant. Je respire mon bras (féminin) et visuellement je vois un homme très élégant, un dandy, habillé d’un costume trois pièces fait sur mesure et dont le dernier geste de parure consiste à se parfumer généreusement de cette eau de cologne grand luxe. Car les matières sont belles, la composition harmonieuse et sophistiquée, le rendu très élégant.
Pour ma part, je regrette l’évanescence de la bergamote si belle et naturelle en tête dont l’ouverture m’a donné le sourire aux lèvres. Je ne suis pas particulièrement fan des accords fougères et dans cette eau de cologne je les trouve trop dominants. Elles semblent écraser l’odeur naturelle de ma peau et légèrement irriter mon nez.

Heureusement, en fin d’évolution, la bergamote refait une courte apparition et allège le parfum qui s’est un peu trop tassé et recroquevillé sur la peau. Elle lui insuffle un dernier accent du tonus et de la gaïeté.

Plus qu’eau de cologne, Note di Colonia I est une fougère aromatique très masculine pour moi. Les notes fleuries sont imperceptibles sur ma peau.

Tout comme Jeanne, j’aurais espéré plus d’allégresse et d’entrain comme annoncé par les notes de têtes en début d’évolution.

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par Jeanne Doré, le 26 décembre 2016 à 19:56

Merci Passionez de vous être lancée pour nous livrer ce premier avis !

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Sarah13

Sarah13

a porté Note di Colonia I le 27 décembre 2016

Sa note :

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