Ninfeo Mio

Bonjour à tous,
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Un deuxième avis sur Ninféo Mio... Personnellement, LA plus belle figue, bien que j’aime énormément Philosykos et Jardin en Méditerranée.
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Ninféo Mio est vif, frais, pétillant de vibrations et s’adoucit avec le temps. Un somptueux jardin qui, sur ma peau laisse vite place à une figue divinement suave. Finalement, c’est essentiellement à la figue à peine mûre, que la gourmandise d’une main retire du figuier, au petit matin, juste avant qu’elle ne tombe d’elle-même, qu’il me fait penser.
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C’est cette sublime douceur de la peau de la figue, encore verte. Cette fragilité de la peau duveteuse, comme un fin papier de soie. On touche du doigt la perfection. Des deux mains, on ouvre avec jubilation cette figue pour y découvrir une chair palpitante, généreuse, gorgée de sève suave à peine sucrée, délicieuse entre l’amertume et le sucre, un fruit à point. Une figue cueillie au meilleur moment, juste avant qu’elle ne soit vraiment trop sucrée, juste le fruit jeune et vierge. A cet instant, on meurt d’envie que d’une chose, y mordre à pleine dents avec un plaisir proche de la jouissance.
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Un parfum tout en équilibre, d’une beauté saisissante, vert acide qui devient d’une douceur subtile.
Et comme Poison Flower, j’y ressens, non pas la piscine, malgré l’humidité présente, mais quelque chose légèrement vanillé en fond. Est-ce le cèdre qui se fait si doux, si crémeux, si suave, si sève lactée légèrement sucrée ???
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Un parfum prégnant, poignant, sur le fil de la perfection, qui sublime la réalité et rend cet acte de gourmandise d’un romantisme à fleur de peau, pas loin de la honte d’avoir pêché...
Un printemps à l’aube...
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Bonne après-midi
Et sentez bon avec la douceur d’une figue ;-)

Poison Flower, c’est marrant moi aussi Ninfeo Mio m’évoque un jardin d’enfance, mais pas forcémenent la piscine en plastique ! bien que les deux doivent être tellement associées dans nos imaginaires que c’est dur de les séparer...

Ce qui m’a attiré d’emblée, c’est cette ouverture feuille de tomate, qui m’a de suite rappelé la note verte et "potagère" caractéristique de l’Eau de campagne, que j’apprécie beaucoup.

La suite n’est pas moins digne d’intérêt, avec ce citron piquant à souhait, qui, tombé de sa branche de citronnier, découvre le plaisir de se rouler dans l’herbe et me fait penser à un bonbon acidulé aux plantes, type Ricola.

Le coeur calme un peu cette explosion acide et verte en déroulant des notes orangées et aromatiques, douces et apaisantes, qui font cette fois lorgner Ninfeo mio du côté de l’Eau d’orange verte.

Je suis souvent déçu par le fond des parfums, mais ce n’est pas le cas ici avec ces notes originales où je perçois tout à la fois ce trublion de citron qui vient ici faire un dernier petit coucou, une sorte de vanille qui aurait séché très longtemps au soleil et une touche d’humidité.

C’est cette impression d’humidité qui me rend Ninfeo mio infiniment attachant, sans doute car elle me rappelle la petite piscine gonflable bleu ciel en PVC dans laquelle j’ai découvert, enfant, les premières joies de la baignade en plein air. C’était une petite piscine de rien du tout, qui trônait sur l’herbe au milieu du jardin une fois le coeur de l’été venu et qui, surtout, exhalait une odeur assez fantastique de plastique et d’eau chauffés au soleil...

non non, les masculins peuvent se recharger, tous ! (mais..il n’y a pas de recharge ninfeo mio !!)

mis à part la beauté du flacon féminin, que je trouve finalement relative (le flacon masculin n’est franchement pas vilain), quelqu’un saurait-il pourquoi il existe 14 euros de différence pour la même quantité de parfum pour homme que pour femme ? Annick Goutal doit sans doute revoir la parité, même si en tant qu’homme, je trouve que pour une fois qu’on est avantagé dans le royaume des parfums..hum hum.. Je trouve cela quand même gros, bizarre !

Ninfeo Mio, c´était pour moi un coup de foudre ! J´y sens un jardin sauvage, exotique, où on peut se cacher dans un abri des branches feuillées et sentir le goût du morceau de sucre citronné (on faisait ça dans mon enfance). Les figuiers ne sont pas typiques pour le pays où je vis, alors ce côté sucré de la figue se lie dans mon imagination simplement avec l´exotisme.

Merci à tous pour les recos Cire Trudon ! Il parait qu’il y en des nouvelles, d’ailleurs...

Brit, pour sauter des lignes, il faut trouver sur votre clavier le symbole "tilde" en espagnol, comme dans niño, (par exemple Alt+N) et l’entourer de deux lignes vides.

Puisque ceci est mon premier avis, je vous demande d’être indulgents, je suis encore néophyte (et désolée si mon premier avis est négatif).

Je constate que je suis l’une des rares à ne pas aimer cette fragrance. Et pourtant, j’avais envie d’aimer, en lisant la description sur le site Annick Goutal je me languissais de pouvoir l’essayer et me laisser transporter vers cette forêt. Seulement l’essayage sur peau n’a pas été à la hauteur de mes espérances (trop d’attentes peut-être ?). D’accord la forêt on la sent bien, le jardin aussi (les feuilles de tomates), mais je trouve ça trop difficile à porter, trop prennant. En revanche je pense qu’une version bougie serait merveilleuse, pouvoir inviter les sapins chez soit, quel bonheur... J’en profite pour faire une parenthèse bougie, est-ce que qqun a eu l’opportunité de sentir des bougies de Cire Trudon ? Je rêve d’avoir une bougie qui sent comme la campagne après la pluie, cette odeur de terre humide ou de rosée du matin j’adore. A priori leur bougie Balmoral s’en rapprocherait. Personne par hasard ne l’aurait essayée...?

Pour en revenir à Ninfeo Mio, c’est bizarre car en le sentant je me suis crue au milieu d’une forêt de connifères, et je ne reconnais pas du tout les calanques décrites par Jicky (ni le figuier d’ailleurs, et pourtant j’en ai un dans mon jardin, mais il n’a pas d’odeur pour moi). Alors m’aurait-on menti et fait sentir une autre bouteille ?

En tous cas il faut absolument que je teste d’autres Goutal (car celui-là fut mon premier), en premier lieu Petite Chérie qui je pense va me plaire.

PS : désolée de la forme "paquet" de mon texte, sauter des lignes est un mystère pour moi...

Les photos de Camille Goutal, faites lors de son voyage avec Isabelle Doyen à la découverte des fameux jardins, sont visibles sur le site Osmoz. Ça vaut le coup d’oeil !

Me voila en escale à Paris, entre les eternels retards de la SNCF et mon envol pour les racines québecoises.

Autant dire que j’ai pensé à vous. A quoi reconnait-on un accro à AuParfum ? Quant ce dernier va à la Fnac à pied pour squatter le corner mac, disposant d’une connection Internet (oui oui, même moi, le sous doué de l’informatique j’ai fait ça). Mais aussi quand il vous laisse un message et qu’il saute une ligne, il vous fait obligatoirement un ’tilde", même sur papier. Mais aussi quand il a ajouté à ses favoris sur son cellulaire ledit site (vous savez, j’ai un modèle préhistorique, où on navigue avec le vodafone truc et que c’est super galère à lire, même si j’ai pu ainsi suivre les derniers articles).

Mais surtout, quand il se ballade, il sent et relie tout au parfum (ce n’est pas qu’un jeu de mot stupide).

Je ne vais pas vous cacher une partie de ma vie : si il y a un tueur psychopate parmi vous, je pense qu’il se serait déjà manifesté, puis au pire il vient me voir et on tape la discute tranquillement.

Bref.

Pour vous dire que je viens de passer trois semaines à Marseille. Touristiquement, on connait Notre-Dame de la Garde, le Vieux Port et la Canebière. Mais sachez que j’ai plutôt redécouvert le Marseille excentré. Je vais vous parler d’abord des fameuses calanques : prenez le temps de les explorer. A Escalette, j’ai senti l’air marin serti de l’odeur sèche du cèdre et de l’air chaud, type paille. La pierre chauffée au Soleil se rapproche plus de la de la partie très sèche de Bois Farine, ou de certains aspects de fleur du Mâle.

Mais mon coup de coeur revient à l’Estaque, popularisée par Cézanne, et surtout la Plage des Corbières, qui allie cadre splendide, eau propre et bien sûr... des odeurs magnifiques. En fait, pour accéder aux plages, il y a du côté du pont (qui pour le coup sent plus le barbecue, car c’est un endroit utilisé pour ça), mais un autre petit escalier qui ne paie pas de mine. Mais là, c’est l’extase.

Et cette extase s’appelle Ninfeo Mio.

Pour le coup, le figuier se sent, se révèle et exalte son odeur. Monter ces marches est un régal. Et depuis je vois Ninfeo Mio comme le parfum qui m’a transporté en été. Je revois aussi les terres intérieures du Var (Ramatuelle ou La Garde Freinet) en plein été dans les montagnes et le figuier sur le bord du petit sentier pour accéder à la maison. Mais je vois aussi, retour cette fois à Marseille, Callelongue : la calanque qualifiée de "bout du monde" par les Marseillais où le figuier domine, avec l’odeur de la pierre chauffée au Soleil.

Et je me souviens aussi de mes premières vacances dans le Sud maintenant grâce à Ninfeo Mio.

C’était à Argelès, dans les Pyrennées Orientales. J’avais 9 ans et je découvrais les lézards. Je me souviens de la maison louée : en pleine forêt, mais avec une partie au Soleil. Et il y avait pleins de lézards, qui se chauffait eux mêmes au Soleil. Et l’odeur qui exaltait de ce moment, c’était Ninfeo Mio : l’odeur d’un figuier surement proche, de notre peau en train de bronzer, du Soleil qui chauffe les alentours et la moiteur de l’air, et l’élément qui m’a fait appeler cette odeur "Le Parfum du Lézard" quand j’étais petit.

Je remercie Isabelle Doyen, Camille Goutal, mais aussi la vendeuse Annick Goutal de Marseille (1 rue Paradis), charmante mais à un point jamais souhaité et qui m’a fait encore redécouvrir Ninfeo Mio.

C’est décidé, ce parfum je me le prend. Et je remet 4 étoiles en maudissant mon premier avis aussi utiles que bien des lettres dans l’orthographe de Nietzsche (Jeanne, si vous voulez le supprimer, surtout qu’il est premier...).

Ma liste de parfums à acheter augmente : mais vous inquiétez pas, cet hiver je vais au marché, puis avez les gains, je me prend Dans Tes Bras et Ninfeo Mio.

Vive l’odorat !