Auparfum

Les parfums D.I.Y.

par Léonore Fernandez - nerola, le 26 septembre 2017

Certains disent que rien ne leur convient, qu’aucun parfum ne correspond à leur envie et qu’En quête de parfum, c’est du vent. Pour contrer cette dépression olfactive, ils se lancent parfois dans la création de leurs propres parfums « faits maison ».
Et vous, est-ce que le do it yourself vous fait envie ?

S’il est vrai que le marché du parfum ne manque pas de propositions, il est de fait difficile de faire le tri, de se retrouver dans les choix des tests consommateurs et de trouver chaussure à son pied - ou odeur à sa peau - parmi ce foisonnement de nouveautés.

Alors pour contourner ce qui nous est déjà proposé, beaucoup s’improvisent petits chimistes et créent leurs propres parfums. Parfois avec les moyens du bord...

Savants fous ou fins nez, les résultats et les expériences varient, passant d’une fragrance entièrement faite maison, au mélange de parfums déjà existant.

Mais comment interpréter ce besoin de se réapproprier complètement son parfum ? Est-il la preuve des failles de la parfumerie d’aujourd’hui, une industrie tournée vers le consommateur avant tout ? La parfumerie est-elle la victime fortuite (et propice ?) de la mode actuelle du sur-mesure et du D.I.Y. (do it yourself) ?
Ne s’agit-il pas par ailleurs d’une négation des œuvres artistiques des parfumeurs, de leurs propos créatifs, voire de leur génie ? Ou plus simplement, serait-ce lié à un souci d’économie face aux prix parfois exorbitants affichés en parfumerie ? Ou bien encore à la peur des produits chimiques que les compositions contiendraient ?

Et vous ? Qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà expérimenté la parfumerie maison ? Pour quelles raisons ? Et pour quels résultats ?

Discussion proposée par Nerola.
©Paul Nicoud – CC BY 4.0

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par gabichou, le 11 février 2018 à 17:11

Alors non, le Do it yourself ne me fait absolument pas envie, et ce principalement pour 2 raisons :
- d’une part, je ne suis pas en quête d’une signature olfactive personnelle : j’aime changer de parfum au gré des envies et des humeurs, et puis 3 fois de suite au cours de ma vie, je suis tombée amoureuse de parfums qui ont été discontinués quelques années plus tard, donc maintenant, fini la fidélité.
- d’autre part, j’ai déjà joué (je peux difficilement appeler ça autrement) moi aussi avec une sorte de mini orgue à parfums, et le résultat était au mieux sympathique mais pas de quoi me tirer les larmes des yeux. Ceci m’a confirmé que la création de parfums était un art, et qu’il valait mieux laisser cela aux personnes douées de vrai talent - tout comme il ne me viendrait pas à l’esprit de composer une symphonie ou un opéra, même si j’apprécie beaucoup d’en écouter.

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par Yves, le 25 octobre 2017 à 16:35

Question très intéressante. Et mon idée sur la question est nuancée.
Entre les parfums "prêt à porter" que l’on trouve chez le parfumeur et un parfum "sur-mesure", il y a toute une gamme de possibilités de parfums "en kit".
En effet, créer un parfum en partant de zéro, c’est un job de professionnel. C’est comme construire une maison ou une automobile ... sans les risques d’accident, si ce n’est de sentir bizarre ou carrément mauvais.

En revanche, le parfum en kit, c’est peu répandu, mais ça existe !

Il suffit d’aller à Grasse, chez Fragonard, par exemple. Là, il y a des sessions d’ateliers qui vous permettent de créer votre parfum. Vous commencez par choisir les notes de fond, puis de coeur, puis de tête. Vous ne partez pas de substances pures, mais de mélanges déjà préparés, qui servent de base. Vous choisissez, vous sentez, vous mélangez, ajoutez un peu de l’un ou de l’autre que et vous composez progressivement votre parfum. Cela évite de faire des mélanges aberrants avec des substances incompatibles. Une personne est là pour vous guider. A mon souvenir, la session dure une heure environ. On repart avec son parfum. Le parfumeur garde la composition de votre parfum et peut vous en fournir à nouveau à la demande.

J’ai essayé, j’ai obtenu un parfum très honnête mais rien d’extraordinaire. En revanche, c’est très formateur, très amusant et intéressant. Les sessions sont ouvertes aux enfants, et ils adorent !

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Delph

par Delph, le 25 octobre 2017 à 14:18

Bonjour, je trouve l’initiative intéressante, cependant j’ai tenté le coup il y a quelques années, avec la malle à huiles essentielles de ma maman, quelques fiches de recettes, de l’alcool blanc, deux-trois ingrédients spéciaux de chez AromaZone, et ce que j’ai obtenu avait une odeur bizarre de spray pour le rhube... pas mauvaise mais pas non plus le genre d’odeur qu’on aurait envie de sentir sur soi toute la journée. Autant dire que quand on s’attend à obtenir la copie conforme du N 19 de Chanel ou du Must de Cartier, il y a de quoi être déçue. Heureusement que je n’ai quasiment rien déboursé et que la salle de bains est une vraie boutique d’aromathérapie !! La plupart des parfums sont le résultat de plusieurs années de recherche, et ceux qui les inventent et les fabriquent sont pour la plupart hautement diplômés et ont des connaissances solides en chimie organique, minérale...etc, je pense qu’il est difficile d’obtenir un résultat à la hauteur des "grands" parfums quand on n’a pas de tels bagages, enfin pas du premier coup.

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par cashmere, le 17 novembre 2017 à 09:14

bonjour,
Alors si je peux me permettre, on ne tire pas d’huile essentielle de la rose musquee mais de l’huile végétale, d ailleurs très qualitative et j’utilise dans les cosmétiques maison que je crée depuis plusieurs années. Il n y a que deux roses desquelles on tire l’huile essentielle c’est la rose damascena et la rose centifolia.
Concernant le sujet du DIY niveau parfums, je suis passionnée de parfums et d’odeurs depuis que je suis petite et ai commencé la création il y a 8 ans. J’ai tout appris sur le tas que j’ai progressivement ponctué de formations pour valider et enrichir mes connaissances et acquérir des méthodes notamment en formulation. Le premier parfum que j’ai fabriqué était pour mon petit ami de l’époque à base entre autres de galbanum. Il manquait certes d’équilibre et d’harmonie mais je n en étais pas peu fière car j’avais vraiment l’impression de sentir un vrai parfum.
Sans parler d années de recherche, car certains très grands parfums ont été créé en un jour ou presque, je pense qu’il est nécessaire d’avoir une certaine sensibilité et qu’ en ce qui me concerne le home made demande un vrai travail de fond et de réflexion, de tests, d’essais, de rééquilibrage dans le but de trouver sa perfection car c’est ça que vise le home made, et ne doit pas se résumer juste un assemblage comme les kits proposent. Après si cela convient à certains qui n’ont pas l’envie de pousser la réflexion plus loin et qui s en contentent, soit...

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par chaf17, le 22 octobre 2017 à 19:23

Bonjour à tous, je viens de découvrir un parfum que j’adore Sauf que c’est un parfum pour femme c’est Elixir des merveilles de Hermès, es que quelqu’un peut me conseillé un parfum pour homme mais qui ressemble à Elixir des merveilles de hermès..... merci.

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par Vesper, le 22 octobre 2017 à 19:36

Vous tombez bien mal, ici on a tendance à considérer que les parfums n’ont pas de sexe et qu’il est ridicule de se restreindre d’employer des créations qui nous touchent sous prétexte que le département marketing a décidé que ce n’était pas pour vous.
Pour ma part, tout ce que je peux vous conseiller, c’est d’acheter ce parfum. Et si vous l’assumez vraiment mal, vous pourrez toujours prétexter que vous ne vous souvenez plus de son nom si on vous demande ce qui sent si bon.

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par AzzaKeskes, le 16 août 2018 à 16:32

Tout à fait d’accord (même si je suis une marketeuse) ! Personnellement je raffole de Dior Homme Intense. Je l’ai utilisé à plusieurs reprises et il reste mon parfum préféré (hommes femmes confondus).

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par Belami, le 17 août 2018 à 05:57

En même temps Dior Homme Intense (hummm cette délicieuse odeur de chocolat au lait...) ça pourrait être la version femme de Dior Homme qui a deja pas mal de cotés féminin ;)

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par Aberystwyth, le 23 octobre 2017 à 06:58

Bonjour !
Personnellement, j’ai de la peine à le voir comme un parfum exclusivement féminin, mais plutôt comme un unisexe. Donc mon conseil est aussi de céder à la tentation ;) je ferais probablement bientôt de même avec l’Ambre des merveilles
Cordialement,

Aberystwyth

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par Aberystwyth, le 23 octobre 2017 à 06:59

Oulah ! Désolé pour la ponctuation scabreuse...

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par selimoglu, le 18 juillet 2023 à 17:05

Je suis une femme et emprunte avec délice Dior homme intense ou pour un homme de Caron à mon fils. Quand à Elixir des merveilles que j’aime beaucoup aussi, rafraichissant et profond en même temps, je trouve que c’est un parfum parfaitement androgyne. Faites vous plaisir.

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par Messapia, le 9 octobre 2017 à 09:03

Bonjour,

Une petite astuce parfumée D.I.Y
vous prenez 200 ml d’huile d’amande douce, vous y ajoutez 10 gouttes d’huile essentielle de patchouli et 10 gouttes d’huile essentielle de rose musquée, vous obtenez un Aromatic Elixir plus vrai que vrai... à utiliser avec modération, car diffusion quasi atomique.

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par Gilbert-Noël Sfeir Mont-Liban, le 9 octobre 2017 à 15:22

Bonsoir, Messapia, l’astuce serait formidable si elle tenait ses promesses avec ce dont je pourrai disposer.
Diffusion atomique qu’avec 10 gouttes de chaque ? Vous savez, je suis du genre
son-parfum-le-précède-dans-la-pièce ! Mais puisque c’est le bon nombre, je n’en rajouterai pas. :-)
La recette est tellement simple. C’est bien du parfum Clinique que vous parlez ? Je ne l’ai jamais senti mais on lui attribue un profil vintage dans les descriptions ; tout ce que j’aime, a priori. Plus un parfum est « bisaïeul », plus il correspond à mes goûts. Reste à trouver les deux ingrédients principaux dont il est question. Les HE en tous genres n’abondent pas ici ; ce sont surtout les eaux de rose et de fleur d’oranger obtenues par distillation qu’on fait, avec, bien sûr, quelques essences naturelles de base, lavande, menthe, etc.
Pensez-vous que je puisse remplacer vos deux HE par des essences de senteur synthétiques ? J’ai déjà plusieurs rose dont une rose indienne  ; un bon patchouli de synthèse devrait être assez facile à trouver si jamais je n’en trouvais pas en essence naturelle.
Même sentant très peu, un « excipient » qui n’est fait que d’huile d’amande, sans alcool du tout, doit quand même laisser une empreinte olfactive ; conjugué aux deux autres huiles, l’amande fait-elle partie, d’après vous, de l’identité de Aromatics Elixir  ?
Ceci dit, je me rends compte que, dans certains cas, un nombre très réduit de composants permet de retrouver de près un parfum connu dont la structure d’origine est beaucoup plus complexe.
Je vais commencer par essayer avec 50 ml d’huile d’amande douce et vous tiendrai aussitôt au courant puisqu’un temps de maturation ne semble pas requis. Merci !

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par Gilbert-Noël Sfeir Mont-Liban, le 9 octobre 2017 à 15:40

Errata : conjuguée (l’amande) et non conjugué (c’était l’excipient dans un premier temps) - J’en profite pour demander à Auparfum s’il est possible d’avoir une option Modifier , une faute d’étourderie ou de frappe nous guettant souvent dans les replis d’une phrase. Merci d’avance.

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par Messapia, le 10 octobre 2017 à 14:58

Bonjour,

Oui, il s’agit bien de Aromatic Elixir de Clinique.

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par marthe, le 10 octobre 2017 à 14:28

Bonjour

pour la rose musquée c’est de l’huile essentielle ou de l’huile végétale ?
merci

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par Messapia, le 10 octobre 2017 à 15:00

Bonjour,

C’est bien de l’Huile essentielle mentionnée dans mon commentaire.

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par DOMfromBE, le 10 octobre 2017 à 15:27

Bonjour,
La rose musquée, c’est une huile végétale, elle soigne la peau et n’a aucune vertu parfumante.
Je suis par ailleurs très surpris du dosage 10 gouttes d’huile essentielle pour 200 ml avec du sillage car je suis un grand consommateur d’huiles.
J’aurais plus vu un Géranium bourbon associé au patchouli...

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par Gilbert-Noël Sfeir Mont-Liban, le 10 octobre 2017 à 22:12

Bonjour, DOMfromBE,
C’est aussi ce que j’ai trouvé en ligne au fil de mes recherches d’hier sur la rose musquée : c’est une huile qu’on extrait des graines, non de la fleur, et qui n’a donc aucun parfum. Mais certains fabricants, paraît-il, n’hésitent pas à y rajouter un parfum artificiel car elle ne sent pas très bon lorsqu’elle commence à rancir.
J’aurais tendance à croire que Messapia est tombée sur un produit qui aurait été fortement parfumé (visiblement bon, ce parfum-là !), d’où sillage puissant.
D’autre part, c’est vrai pour certaines variétés de géranium ; mon eau de cologne rose préférée contient, avec la rose, du géranium ; le produit est plus vrai que nature, au meilleur sens de l’expression. Pour ma part, c’est la plus belle rose , et de loin, que j’aie pu trouver dans le commerce : riche et pure, aucune autre senteur de composition ne vient en altérer la beauté. J’y suis passionnément accro et j’en fais des réserves de peur de me retrouver face à une rupture de stock (comme il est déjà arrivé une fois).

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par marthe, le 11 octobre 2017 à 12:15

Bonjour

pouvez vous nous donner les references de votre huile essentielle de rose musquée je n’en trouve pas
merci

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par DOMfromBE, le 11 octobre 2017 à 12:38

La rose musquée est une huile végétale, essentiellement utilisée pour lutter contre le vieillissement de la peau. On la trouve très facilement en parapharmacie et sur internet (Aroma Zone).

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par marthe, le 12 octobre 2017 à 11:13

Merci pour l’info mais en fait je voulais demander à messapia la marque de son he de rose musquée pour tester le mélange
bonne journee

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par genny, le 14 octobre 2017 à 12:12

Merci Messapia pour ce diy.
Pouvez vous nous dire quelle est la marque de votre he de rose musquée ?
merci d’avance

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par Poupoune1607, le 22 janvier 2018 à 10:47

l’huile essentielle de rose musquée n’existe pas, c’est une huile végétale comme déjà précisé ci-dessus

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Gilbert-Noël Sfeir Mont-Liban

par Gilbert-Noël Sfeir Mont-Liban, le 30 septembre 2017 à 18:00

Bonjour, Léonore, avec plaisir.
Aux notes de fond qui font la base musquée de Pour un homme et qui sont le musc et l’ambre, je substitue du lentisque afin de rester dans une composition aussi naturelle que possible, ne pouvant me procurer facilement de l’ambre et du musc naturels. J’aurais pu en acheter en molécules de synthèse, mais j’ai voulu rester aussi bio que possible bien que, je l’avoue, ceci ne soit pas le premier de mes soucis, ce dernier étant surtout le résultat olfactif.
J’ignore s’il vous est facile de trouver du lentisque en France mais ici, cette résine végétale se trouve dans presque toutes les cuisines et on l’incorpore à certains desserts ou plats pour son parfum délicieux, mi-musc, mi-encens, ainsi que pour ses vertus gélifiantes.
Tout d’abord, je dois vous dire que je procède par tâtonnements, au feeling, tout en suivant la progression au nez ; je n’ai donc pas noté les quantités exactes pour ce premier pseudo-Caron [mea culpa] qui n’est pourtant pas mon premier essai DIY.
Le lentisque s’achète en petits sachets de presque 20 perles ou grains chacun ; pas de grammage dessus. J’en avais là six que j’ai vidés dans un bocal stérilisé (attention à ce qu’il n’y ait pas de traces d’odeurs antérieures) et couvert d’alcool pharmaceutique à 95 degrés. Il faut que l’alcool submerge le lentisque d’environ 5 cm. Au cas où les grains gonfleraient en absorbant tout l’alcool, vous pourriez rajouter de ce dernier sans problème. J’ai donc laissé macérer cette teinture pendant environ six semaines, à l’abri de la lumière, en remuant le bocal de temps en temps.
Au terme de la macération, j’ai filtré dans un petit tamis serré. Si vous voulez un fluide encore plus clair, vous filtrez une deuxième fois dans du filtre à café.
On a maintenant la base musquée, restent évidemment la vanille et, en tête, la lavande.
Pour la vanille, presque même procédé. J’ouvre les gousses et je plonge le tout dans de l’alcool de pharmacie à 95%, mais là, j’en mets nettement plus qu’avec le lentisque. Je ferme le bocal et agite énergiquement pendant environ une minute. Je mets ma vanille à macérer pendant six semaines, en remuant le bocal de temps en temps, toujours à l’abri de la lumière, de préférence.
Il vous serait peut-être plus facile (et rapide) d’acheter de l’arôme naturel de vanille tout prêt qui se présente sous forme liquide, genre Vahiné Vanille Bourbon ou autre, et qui est additionné de sucre. Le sucre ne gâche pas du tout le parfum mais pourrait le rendre un peu collant, ce qui n’est pas mauvais en soi.
Pour cette préparation, j’ai acheté mon huile essentielle de lavande ; je n’allais quand même pas m’embarquer dans une cueillette bien que cela fût possible, ni surtout me hasarder dans une élaboration florale dont je ne voyais pas nettement l’issue. Comme alternative à l’huile essentielle, il y aussi les fragrances obtenues par des moyens plus ou moins naturels.
Arrive la phase des mélanges. Comme déjà dit plus haut en ce qui concerne quantités et volumes, vous allez vous fier à votre nez jusqu’à destination. Étant une auparfumista chevronnée alors que ne le suis point, je suis sûr que votre pif vous guidera avec plus d’assurance que le mien dès qu’il s’agit de sniffer ! Je peux cependant vous dire grosso modo que pour 4 parts de lavande, il faut 2 parts d’extrait de vanille (ou un peu moins - ah oui ! vous pourriez customiser un petit peu votre Caron) et une part ou un peu moins d’extrait de lentisque.
Schématisons : Lavande : 4 gouttes | Vanille : 2 gouttes | Lentisque : 1 goutte
À l’aide d’une pipette, vous transférez vos substances parfumées dans un flacon en évitant de sentir le résultat à chaque goutte rajoutée, sinon cela vous saoulera et vous aurez du mal à comprendre où vous en êtes. Prenez un peu de recul et revenez même le lendemain sur ce que vous avez fait la veille avant de décider que vous détenez le résultat désiré. Gardez toujours à l’esprit que votre parfum n’aura son caractère définitif qu’après un assez long séjour dans son flacon.
Ce qui nous amène maintenant à l’étape finale. Comme vous le savez, pour s’épanouir, adhérer à la peau et libérer un sillage, un parfum a besoin d’un véhicule ou fluide porteur, ce qu’on appelle en anglais carrier .
Pour ma part, c’est ainsi que je le compose :
Huile de jojoba + Glycérine + Alcool pharmaceutique 95.
L’huile de jojoba a le mérite d’être presque inodore et de ne pas dénaturer le parfum. Elle et la glycérine jouent un rôle de fixateur - adhérence du parfum à la peau - et participent à la liaison des différentes molécules. L’alcool, lui, répartira le parfum de façon homogène et libérera ses effluves.
Prenez donc maintenant un plus grand flacon et versez-y (façon de parler) les ingrédients de la manière suivante :
20 % parfum composé
10 % huile de jojoba
10 % glycérine
60 % alcool blanc 95
Ceci donne une composition concentrée mais si l’on désire encore plus de concentration, on peut monter d’un cran avec la part de parfum en diminuant la part d’alcool.
Garder votre flacon au réfrigérateur (pas au congélateur) pendant un mois, protégé dans un petit sac propre. Le mois passé, retirez-le du frigo et gardez-le encore un mois (… eh oui, patience et longue haleine) dans votre armoire ou buffet, à l’abri de la lumière, toujours. Le « vieillissement » est une étape nécessaire ; votre parfum se bonifiera, prendra du corps, du caractère et atteindra sa maturité. Il est maintenant prêt.
Voilà, chère Léonore, je vous livre mon expérience personnelle qui est loin d’être celle d’un parfumeur. Mes maîtres mots sont le tâtonnement, la progression et la patience.
Au cas où vous reculeriez devant la tâche, je comprendrais aussi. :-)
Wow ! J’espère être d’aussi bon conseil que bavard !

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par nerola, le 30 septembre 2017 à 22:28

Merci Gilbert pour cette recette détaillée !! Je m’y attelle dès la réception du lentisque ! Je prends note du carrier que vous proposez, et je comprends pourquoi mes essais me semblaient manquer de tenue...
J’ai une question : qu’apporte la macération au réfrigérateur, plutôt que celle à température ambiante (environ 19°C me concernant) ?

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par Gilbert-Noël Sfeir Mont-Liban, le 1er octobre 2017 à 11:37

@ Léonore || Cela fait plaisir de vous savoir bien déterminée ! Ce n’est pas du tout la phase de macération qui va se passer au réfrigérateur ; c’est le produit fini, le parfum composé et déjà incorporé au carrier qui va reposer un mois au réfrigérateur avant de reposer un autre mois dans une armoire. C’est ce que j’ai appelé la maturation ou le « vieillissement » du parfum terminé.
Honnêtement, c’est un expert d’ici qui m’a conseillé un premier séjour au réfrigérateur sans me donner beaucoup de détails sur les raisons. Je n’ai pas voulu prendre de risque et j’ai suivi son conseil. Je pourrai le relancer sur la question dès que je le revois.

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par nerola, le 1er octobre 2017 à 20:56

Oui, excusez-moi, ma question concernait la maturation... Juste pour information, Nicolas de Barry indique une autre manière de procéder dans son ouvrage Des parfums à faire soi-même  : il propose de laisser macérer, de passer le mélange une nuit au freezer ou au congélateur, puis de le passer à traver un papier filtre spécial parfumerie placé dans un entonnoir. Il n’utilise pas de carrier dans ses formules, on pourrait l’ajouter après le passage au congélateur. En tout cas il serait intéressant d’expérimenter les deux procédés pour comparer les résultats !

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par Habanita, le 1er octobre 2017 à 09:18

Bonjour Gilbert,
J’ai lu qu’il fallait utiliser de l’alcool non dénaturé à 80 ou 90° au moins. Or cela ne se vend plus en pharmacie depuis quelques années. Comment faites-vous pour vous procurer de l’alcool ?
Bien cordialement,
Habanita

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par Gilbert-Noël Sfeir Mont-Liban, le 1er octobre 2017 à 10:59

Bonjour, Habanita
Je vais vous dire comment ça se passe au Liban : l’alcool « blanc » qu’on se procure ici, soit en pharmacie, soit au supermarché, pour les blessures, pour désinfecter, etc., se présente ainsi : Alcool Pur 95 dg., avec une croix rouge sur la bouteille. J’étais stupéfait de constater sur Internet qu’aux USA et en Europe il y avait des règlements, des lois, voire un débat autour de cet alcool qui, chez nous, est un des plus simples produits à se procurer. Je ne pense pas que notre alcool soit dénaturé puisqu’il atteint 95 degrés et porte le terme pur, mais ce dernier pourrait tout aussi bien indiquer un autre état de pureté. Ce que je sais cependant, c’est que lorsqu’on parle d’alcool dénaturé au Liban, cela correspond à un type d’alcool qu’on ne trouve que dans des magasins spécialisés. Je demanderai bientôt à mon pharmacien pour m’en assurer davantage.
Le problème des impôts sur l’alcool pur libanais ne semble pas se poser non plus, puisqu’on n’a pas trop l’air de se soucier qu’on puisse le convertir en boissons alcoolisées.
En effet (pour revenir à ce que vous dites), le parfumeur Paul Kiler affirme (sur un autre site – je ne sais si je peux poser le lien) que l’alcool non dénaturé à 95 dg. est tout à fait OK (et même indiqué) pour faire son parfum chez soi. Alors moi, je me fais tout petit tout en lui faisant confiance. D’ailleurs, mon expérience personnelle avec du non-dénaturé (a priori) à 95 dg. est concluante, ce qui rejoint ce que vous dites.
Amitiés de mon village dans le Kesserwan, au Mont-Liban

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par Muscquetaire, le 6 novembre 2017 à 11:17

Bonjour Gilbert,
Concernant votre question sur l’alcohol : qu’il soit dénaturé cela veut dire tout simplement qu’il s’agit d’un alcohol rendu impropre à la consommation par voie orale. Ceci est obligatoire de nos jours, pour tous les parfums qu’on souhaite vendre. En revanche, chez soi on est libre de formuler avec l’alcohol de son choix. Pour le dénaturer, on rajoute le plus souvent une molécule appelée benzoate de dénatonium, rebaptisé Bitrex® de son petit nom.
En un mot, c’est la substance la plus amère au monde, selon le Livre Guinness des records. Initialement, cette substance a, depuis sa découverte, été ajoutée aux produits ménagers, du jardin et automobiles pour garantir que si un enfant ou un animal essaie d’en avaler, il n’ait d’autre choix que de le recracher immédiatement, ce qui le protège contre toute intoxication. Le Bitrex® est complètement inoffensif en cas de consommation. Grâce à son goût vraiment abominable, c’est un produit qui sauve des vies et ... avec lequel il n’y aucun risque de se prendre un cuite au parfum ;o)) !
Tout simplement.
Vous pouvez essayer de trouver du Bitrex dans le commerce et dénaturer vous même votre alcohol, mais bon, tant que les parfums que vous créez se soient pas destinés à être vendus, faites avec le vôtre. Car autrement, pour se procurer de l’Ethanol 96° dénaturé ... il vous faudra obtenir une licence. Du moins en Europe et aux USA.
Bonne continuation.

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par nerola, le 2 octobre 2017 à 20:43

Bonsoir Habanita,

On peut trouver de l’alcool à 95° sous l’appellation "base parfum bio" chez Aroma-Zone (dans leur boutique dans le 6e arrondissement, ou sur leur site).
Bons essais !

Nerola

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par Habanita, le 5 octobre 2017 à 15:40

Bonsoir Gilbert et Nerola. Merci à vous deux d’avoir pris le temps de me répondre.
Nerola vous sauvez ma journée avec cette nouvelle concernant l’alccol à 95°. Cette base parfum bio permet-elle une tenue aussi importante que l’alcool utilisé par les parfumeurs ?
J’avoue que je vais me lancer parce que la parfumerie actuelle me dégoute par le mépris dont elle fait preuve à notre égard.. Je boycotte pas mal de marques (reformulation, manque de tenue et prix en expansion)
Alors certes je ne suis pas un nez mais j’estime qu’avec du temps je peux réaliser un beau jus. Après tout un nez sérieux ne crée pas son jus en 15 jours.
Ja vais donc m’appliquer à acheter tout ce qui m’est essentiel et lorsque j’aurai un résultat probant, beau même j’espère, je vous tiendrai au courant.
Mille merci.
Habanita

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par S9, le 5 octobre 2017 à 18:31

Hello Habanita,
Rien à voir avec votre post, mais l’autre jour en regardant un livre de photographies de Helmut Newton, je suis tombée par hasard sur une photo du mannequin brésilien Fernanda Tavarès, datant de 2001, et même si elle ne ressemblait pas au top model de votre avatar, je l’ai immédiatement reconnue.
Il me semble que vous recherchiez justement qui posait sur cette pub pour Habanita ... j’avoue qu’elle est magnifique !

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par Habanita, le 8 octobre 2017 à 06:19

Bonjour S9,
Oui en effet Tibo m’avait demandée le nom de ce mannequin et impossible de lui répondre.

Grâce à vous je connais enfin son nom.
Merci

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par Gilbert-Noël Sfeir Mont-Liban, le 6 octobre 2017 à 08:34

Habanita, pour vous rassurer encore plus quant à la validité de l’usage de l’alcool pur à 95 degrés en parfumerie (je pense que c’est la même chose que l’alcool bio à 95 degrés), suivez cette discussion sur le site Basenotes où intervient le parfumeur Paul Kiler. Il y est dit, entre autres, que l’alcool pour parfumeurs est surtout utilisé pour des raisons de taxes.
Voici le lien :
http://www.basenotes.net/threads/375235-How-can-i-make-perfumers-alcohol

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par Habanita, le 8 octobre 2017 à 06:21

Bonjour Gilbert,
En fait utiliser de l’alcool à 95° ne m’inquiète pas, mon interrogation est de savoir si la base bio à 95° est tout aussi efficace.
J’ai lu qu’il faut utiliser un fixateur de parfum comme de la poudre d’iris par exemple mais impossible de trouver le dosage :) Encore des recherches en vue.
Merci beaucoup pour votre lien.

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par nerola, le 11 octobre 2017 à 23:37

Bonsoir Habanita,

Je suis de l’avis de Gilbert concernant l’efficacité de l’alcool bio à 95°C.
Le lien qu’il a eu la gentillesse de poster est intéressant notamment de part la mention de l’isopropyl myristate en tant que carrier. Je me rappelle avoir vaporisé des parfums de chez Mizensir sur peau et avoir été intriguée par l’aspect brillant qu’ils laissaient, il s’agit peut-être de cela...

Pour le dosage de la poudre d’iris, j’ai vu mention de plusieurs grammages : 0,5g pour des quantités entre 50 et 100ml d’alcool.
D’autres matières naturelles peuvent être utilisées pour faire tenir l’ensemble : l’HE de patchouli déjà citée plus haut (très puissante !), l’HE de sauge sclarée, et celle de litsée citronnée, ou encore la teinture de benjoin (réalisable soi-même à partir de résine macérée dans de l’alcool). Il faut cependant garder à l’esprit qu’un parfum fait soi-même a des chances d’avoir moins de tenue qu’un parfum du commerce...

En terme de palette, voici quelques petits éléments à tenir en compte :
- certaines HE sont très fortes (patchouli, cannelle, géranium, ylang-ylang...) et d’autres plus discrètes et évanescentes (les agrumes par exemple), ces dernières peuvent se faire "manger" par les premières, d’où l’importance de prendre garde aux dosages ;
- le coût des matières premières - d’où l’intérêt de réaliser des dilutions à 10% des HE qui vous plaisent pour faire des essais (quand on voit le prix du néroli, on réfléchit beaucoup avant de l’utiliser...), et qui vous permetent d’utiliser certaines huiles puissantes avec d’autres plus légères et non diluées ;
- l’ajout possible d’eaux florales à l’alcool (10% par exemple) ;
- la possibilité de faire des parfums solides (huile de jojoba + cire d’abeille chauffées au bain-marie, avec adjonction de votre mélange d’huiles essentielles hors du feu avant refroidissement, mais là gare aux potentiel dermo-caustique de certaines HE).

J’ai chez moi un petit livre qui m’a un peu aiguillée dans mes choix, il s’agit de Parfums naturels à faire soi-même de Christiane Berger. L’auteur donne les particularités de plusieurs supports (alcoolique, huileux), des conseils sur quelques fixateurs, les dilutions, elle référencie un bon nombre d’huiles essentielles classées en 3 catégories (tête/coeur/fond) avec leurs caractéristiques olfactives, leur champs d’action pour ce qui relève du psychique, et des conseils d’association avec d’autres HE. Je trouve que c’est un bon point de départ, on est bien guidé.

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par Habanita, le 14 octobre 2017 à 06:27

Bonjour Nerola,
Merci pour vos précieux conseils.
J’en suis à la phase de recherche, j’aime me documenter avant de passer à l’action d’autant que les HE peuvent revenir chères si l’on se rate, d’où l’intérêt des petits tests. Le livre que vous me conseillez me sera utile.
Belle journée à vous.

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sikkim

par sikkim, le 29 septembre 2017 à 14:16

Mon do-it-yourself consiste à poser un parfum ici et un autre là, à deux endroits éloignés l’un de l’autre, de manière à ce que le second ravive ce que je trouve beau mais pas assez puissant dans le premier. Les odeurs ne se mêlent pas, elles jouent l’une avec l’autre, l’une renforce l’autre, et l’on a son parfum adapté à sa peau.

J’ai fait longtemps cela avec Chant d’Arôme, que je relevais, l’été, avec l’Eau Fraiche de Caron (pshittée une seule fois dans le pli des genoux). Le parfum de Chant d’Arômes non seulement n’était pas dénaturé, mais sa fraîcheur et sa note amère, s’en trouvaient renforcées en consistance et il tenait plus longtemps.

C’était mon Chant d’Arôme.

Par contre je ne m’aventurerai jamais à risquer de mélanger deux belles créations dans un seul récipient ; je risquerais de les perdre toutes les deux noyées dans un résultat horrible.

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euskalpyth

par euskalpyth, le 29 septembre 2017 à 10:01

Pour ma part, je n’ai pas tenté le DIY car j’estime que je n’ai pas les connaissances nécessaires (parfumeur, ça ne s’improvise pas, c’est un métier)
et parce que je trouve dans l’offre de parfumerie actuelle (et passée) largement de quoi me satisfaire (j’ai une trentaine de flacons)...

Après, les tests que j’ai faits pour superposer deux parfums n’ont jamais été concluants, et la qualité de somme n’a jamais été supérieure au cumul des deux parfums utilisés...
Même ceux qui sont supposés être associables, comme les Hermessences, les Jo Malone et autres, je les trouve plus jolis en individuel, et je n’ai jamais été convaincu par le fait de les mélanger, ça ne leur apporte rien...

et les tentatives de parfums qu’a faites mon père - qui s’est amusé, pendant quelques mois, à faire macérer des herbes (romarin, thym...) dans de l’alcool - ont donné des résultats... mitigés, dirai-je pour ne vexer personne ;-p

Donc à chacun son métier, et je continue à me satisfaire de ce qui existe, je n’éprouve pas le besoin d’essayer de créer la potion (olfactive) magique ! :-)

Mais je suis curieux de lire les résultats des expériences de ceux qui ont essayé, surtout si ces résultats sont concluants !

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Neigedeprintemps

par Neigedeprintemps, le 28 septembre 2017 à 18:36

Bonjour à tous ! Je me suis essayé à faire des mélanges, par peur des ingrédients (en fait, par peur d’un seul ingrédient, les phtalates) et par curiosité, mais je dois avouer que les résultats étaient très médiocres. Comme dans tous les arts, il y a un aspect technique qui doit être dominé, et c’est clair que je n’ai pas cette connaissance, et qu’elle exigerait, je crois, des années d’études et d’expérimentation.
Par contre, j’aimerais beaucoup que les organismes qui régulent les matières à utiliser dans les parfums se penchent plus sur les phtalates, qui sont déjà prouvés comme très nocifs pour la santé, et qu’ils laissent les parfumeurs en liberté d’utiliser des belles matières dont les effets secondaires sont moindres. À défaut, j’aimerais trouver des beaux parfums naturels beaucoup plus aboutis et complexes. En attendant que cela arrive, je continue à utiliser mon Chanel 19 et mon Arbre d’Iunx, en ce bel automne ensoleillé :-)

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StellaDiverFlynn

par StellaDiverFlynn, le 28 septembre 2017 à 14:10

Je suis d’accord avec les autres commentateurs que la parfumerie, c’est un métier. Mais ceci n’empêche pas de vouloir créer son propre parfum, soit n’étant pas convaincu par les choix disponibles, soit ayant la passion pour une connaissance plus profonde de la parfumerie.

Personnellement, je pense que DIY est plus pertinent dans le deuxième cas. C’est comme avec la musique ou la peinture, etc. Parfois on n’est plus satisfait de simplement admirer et consommer, et on a envie de créer. Mais dans le premier scénario, si on est vraiment spécifique sur certaines qualités du parfum, c’est peut-être plus efficace de faire un parfum sur mesure par un professionnel, ou d’ajouter une touche de parfum solinote sur un parfum existant si on est limité pas le moyen financier.

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