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L’Homme Idéal

Guerlain

Flacon de L'Homme Idéal - Guerlain
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Le petit débardeur blanc

par Thomas Dominguès (Opium), le 30 juin 2014

Lorsque l’on va découvrir une nouveauté Guerlain, les attentes se mêlent à l’appréhension... Retrouvera-t-on l’esprit qui a fait la réputation du célèbre parfumeur ? La nouveauté sera-t-elle à la hauteur de ce qui a été créé précédemment depuis près de 250 ans ? Ne sera-t-on pas déçu ?

J’avais en ligne de mire Jicky, Mouchoir de Monsieur ou Mitsouko sans oser les attendre ; on est en 2014, pas à la veille de la Première Guerre mondiale ! Or, si évocations il y a eu par tripotées, ce n’est pas un siècle en arrière, mais mes premières années de l’âge adulte qui m’ont été convoquées en mémoire.
Depuis A*Men et Yohji Yamamoto et leur note de café gourmande en passant par Pi, Boss Bottled, Réminiscence pour Homme, Opium pour Homme (en eau de toilette), Allure pour Homme (toujours), Le Mâle et... mais oui, lui surtout : Rochas Man, le "vrai" compagnon d’Angel au masculin. En somme, une flopée de fougères orientalisantes des années 90 ; mais, celles dévergondées par les notes gourmandes qui commençaient à émerger et devaient forcer un peu la décontraction masculine à coups de coumarine amandée et autres notes sucrées.

Chez Lolita Lempicka, Au Masculin et sa réglisse composée par Annick Ménardo piquée à son « Premier Parfum » de la même marque, lui-même très proche de La Petite Robe Noire chez Guerlain, font entendre leur vibrato entre cerise et amande dans L’Homme Idéal. De façon plutôt contemporaine, et très androgyne, comme le voulait une bonne part des parfums masculins des années 90, qui mêlaient notes savonneuses pour la virilité et délices gourmands pour la sensibilité.

Ce parfum aurait tout aussi bien pu être un féminin avec ses notes de patchouli, de vanille, de fève tonka grillée amandée et de chocolat au lait ; cela étant probablement aidé par une rose qui aime à jouer les rôles de transformiste. C’est que « L’Homme Idéal » aurait presque enfilé une « Petite Robe Noire » ou, au moins, un débardeur sûrement un poil trop moulant (diront les peaux de vache qui ont quelques kilos à perdre).

Il est dommage que la lavande bon marché se fasse détergente et, couplée à l’ambrocénide, un bois ambré assez puissant, nous rappelle un peu trop bruyamment que L’Homme Idéal, s’il est fun et gourmand, est aussi « un (parfum de) mec, un vrai ». Mais, si la trame entre 1 Million et le déodorant Axe Dark Temptation, parfums culottés en 2008 tant ils semblaient féminins par leurs notes cuirées ambrées orientales ou chocolatées gourmandes, nous rappelle que nous sommes bien en 2014, pour autant, oser un parfum qui joue aussi adroitement des codes masculins actuels sans totalement sombrer dans une caricature plouc et macho est appréciable. En effet, peut-être que si 1 Million avait un peu su la fermer, ce serait L’Homme Idéal. (Et, qu’est-ce donc qu’un partenaire rêvé d’autre que quelqu’un qui sait se taire quand il le faut ?) [Ceci était à prendre à un degré stratosphérique...]

L’homme idéal en 2014 serait donc un bougre un peu exhib’ et bavard, un kéké un peu exaspérant, qui a pour lui le charme de ne pas se prendre la tête et d’être plutôt drôle, de posséder un certain sens de l’humour.

Clairement, L’Homme Idéal est davantage l’homme déluré d’un soir que l’intello réfléchi type Terre d’Hermès, et probablement plutôt destiné à un moment sympa qu’à toute une vie.

L’équilibre de la structure nous permet toutefois d’éviter exagérément l’allusion à l’insupportable lingot gonflé aux hormones qui trône en tête des podiums des ventes. Elle rappelle par instants Héritage et Kokorico par le patchouli torréfié, plus gourmand et chocolaté pour celui-ci. Mais aussi Dior Homme Intense et même L’Instant pour Homme, dans la même version, avec leur surdose de tonka amandée, mais sans la bergamote du dernier qui devait, aujourd’hui, faire trop datée.

L’homme parfait est chimérique, ce fantasme n’existe pas, le parfum idéal non plus...
Tenter de s’inscrire à la fois dans une lignée aussi prestigieuse que celle de Guerlain qui fascine quelques passionnés, mais juste eux, et une part importante du grand public moins férue de belle parfumerie est un exercice presque impossible.
L’Homme Idéal ne plaira pas aux admirateurs des Guerlain « d’avant ». Mais, il pourrait séduire les amateurs des récents parfums masculins gourmands et les amoureux de tabacs aromatisés et autres douceurs qui servent d’aimants à compliments. (Point important quand on sait à quel point les femmes, dans leur quête de l’homme rêvé, sont prescriptrices d’achats auprès de ces messieurs.)

Je ne voudrais pas non plus, comme c’est souvent le cas à propos de Guerlain, connaître un réveil un peu difficile dans trois ans à propos de ce parfum, loin d’être parfait mais honorable, comme cela est le cas pour Guerlain Homme ou Shalimar Parfum Initial (et beaucoup d’autres) en constatant que, finalement, ce n’est pas si mal malgré tout après coup. (Apprécier un parfum tardivement, c’est courir le risque de la quête d’un objet voué à disparaître faute de succès.)

Et, parce que j’ai aimé par le passé certaines gourmandises masculines des années 90 (dont j’ai écumé des flacons par dizaines), assez débraillées mais plaisantes à l’usage, et pour lesquelles j’ai une certaine affection teintée de nostalgie, j’avoue trouver un certain charme à cet Homme Idéal, même si je sais que le prince charmant, en dehors des contes, n’existe pas.

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Thelittlebox

par Thelittlebox, le 2 juillet 2014 à 09:28

Coucou,

Pour moi L’Homme Idéal ne sent que la fougère. L’homme idéal est viril… pas la peine d’aller plus loin, vous en avez déjà dit beaucoup.

Pourtant la lecture de la composition ne laisse pas vraiment penser qu’il s’agit d’une fougère, non ?
Je me suis dit que cette note était liée à la lavande, et aussi d’après Guerlain au romarin et au vétiver, et je rejoins une partie d’entre vous à propos du boikipik bien présent.
Mais finalement c’est un tout, j’ai l’impression que ce bois ambré renforce la note fougère qui me déplaît tant. Sans cette note je pense que j’aurais pu l’aimer.

C’est dommage, sur le papier L’Homme Idéal a l’air sympatoche, l’accord amande - fleur d’oranger me donnait envie. Je ne m’attendais pas du tout à ça, je suis surpris.

Bravo pour le flacon idéal très réussi !

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par Chernabog, le 2 juillet 2014 à 10:10

Salut Thelittlebox, l’accord fougère est constitué en général de lavande en tête, géranium en coeur et coumarine en fond, le vétiver et le romarin ne sont que des accéssoires souvent utilisés mais pas indispensables. Et dans les fougères modernes la coumarine y est toujours présente mais il est vrai que la lavande a tendance à être remplacé par du dihydromircénol, qui est nettement moins chère et fait beaucoup plus macho. Il est vrai que l’on retrouve aussi, souvent, des bois ambrés qui renforcent les facettes masculines et qui sont également très peu couteux. La parfumerie aujourd’hui recherche malheureusement plus la quantité que la qualité. En espérant avoir pu t’éclairer sur le sujet.

Chernabog

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par Opium, le 2 juillet 2014 à 13:57

Bonjour Thelittlebox. Salut Chernabog.
Je m’immisce dans votre échange.
L’Homme Idéal est bien une fougère orientalisante gourmande, d’où ma comparaison avec les douzaines d’autres parfums de la même catégorie qui ont émergé dans les années 90, spécialistes en mutations de tous genres. ;-)
Je ne suis pas certain qu’il soit utile de se pencher trop avant dans la liste de notes fournie officiellement... ^^
Je reviens aussi sur ce point plus haut.
Bonne journée.
Opium

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par Thelittlebox, le 2 juillet 2014 à 22:07

Cher(e) Chernabog, cher Opium,

Merci pour ces détails intéressants Chernabog ! C’est tout à fait cela, ces notes « masculines ». Néanmoins si nous ne retrouvons pas toutes les éléments d’une fougère classique, le parfum en a tout de même l’aspect. Me voila rassuré, il s’agit d’une « néo-fougère ».

Cette note mâle ne vient-elle pas équilibrer les notes gourmandes ? Sans quoi L’Homme Idéal pourrait bien être rondouillard.

Cher Opium, les notes officielles annoncées par Guerlain …. C’est tout un concept.
Pour en répondre à votre commentaire un peu plus haut, à propos des notes avancées non retrouvées, ne croyez-vous pas que personne ne s’est posé la question parce que personne ne se fie au résumé des fragrances :).

Annoncer une cerise ça ne fait pas bien viril, par contre annoncer un cuir … *médite*

Quand à la tenue, je test demain.

Très bonne soirée à tous,
Thelittlebox

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par Opium, le 3 juillet 2014 à 13:29

Bonjour Thelittlebox.
Je vous confirme encore que ce parfum a bien une structure assez "fougérisante orientale gourmande". "Fougérisante moderne" donc ! ;-)
Il est bien probable que les notes "viriles" redressent un peu le parfum de son empâtement gourmand en même temps qu’elles révèlent les biscotos rassurants pour ces messieurs. ;-)

Je crains que les gens ne s’attachent aux pyramides et effets d’annonce davantage qu’on ne l’imagine... ^^
Ah, le pouvoir de la suggestion... Parole de psy !
Mais, je vous confirme que les personnes présentes lors du lancement, celles que je connais en tous les cas, font partie de celles qui veulent comprendre et trouver plutôt seules et sans aide ! ;-)
*médite avec Thelittlebox*

Bon test, j’espère que tout se passera pour le mieux... ;-)
A très bientôt.
Opium

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Jicky

par Jicky, le 2 juillet 2014 à 02:59

La quantité de réactions sur cet article en moins de 24h m’assure d’une chose : Guerlain est bien LA marque des perfumistas, celle qui fera toujours réagir, dont on attendra toujours le plus chaque grand lancement, et qui par conséquent, suscitera toujours un débat vif et passionné. Rester autant d’actualité plus de 185 ans après sa création suscite une certaine fascination dans mon cerveau.

J’attendais avec une petite excitation vos commentaires, finalement je ne suis pas très étonné : certains aiment bien, voire vraiment bien, beaucoup trouvent ça décevant, certains sont mitigés... On lit beaucoup de choses et son contraire. On peut y voir plein de choses... La première, c’est l’argument que j’avais le plus préparé : la déception. C’est ce que je disais à Thomas, je crois que depuis Nahéma, rares ont été les Guerlain à ne pas avoir été vivement critiqués à leur sortie, pour finalement être acceptés avec le recul. C’est que, sur leurs linéaires grand public, personnellement, je ne vois rien qui soit à jeter (les grands moments d’errements que sont My Insolence et quelques flankers oubliés et compagnie étant disparus/en voie de disparition). Oui, il y a du moins bon, mais jamais du mauvais. Cette déception est explicable pour plusieurs raisons, une des principales étant le côté "institutionnel" que représente Guerlain pour beaucoup de passionnés issus de la culture olfactive française (Guerlain est finalement peu connu en dehors des frontières françaises) : beaucoup d’entre nous sommes "issus" de cette maison. Parfum de maman, de papa, de grand-parent, de souvenirs d’enfance, de début dans le parfum, de premier parfum acheté, de premier parfum d’adulte... J’en passe. Mais c’est bien une sorte de rite institutionnel.

En plus de ça (et c’est peut être aussi une des raisons de cet aspect "institution"), Guerlain a une identité olfactive forte. A chaque décennie, on a "le Guerlain qui fait pas assez Guerlain" et "le Guerlain qui refait du Guerlain", parfois ça se brouille, une sortie que l’on ne croyait pas très Guerlain devient très Guerlain. Et bien sûr je ne parle que pour notre catégorie de passionnés : allez expliquer à un néophyte en quoi Vol de Nuit est très Guerlain... Bref, je m’égare un peu. Revenons à cet Homme Idéal.

J’ai eu la chance d’assister au lancement début juin, et d’avoir pu l’appréhender sur une petite longueur, et surtout avec un recul non négligeable (surtout chez moi) étant donné que... olfactivement, L’Homme Idéal n’est pas trop ma came. Je l’ai testé un nombre incalculable de fois sur le poignet, une fois ou deux vaguement sur peau pour dormir. Jamais j’ai réussi à me dire "je vais le porter une journée entière". Mais, et finalement ça ne m’étonne pas trop de moi (attendez, je m’achète un divan rouge et je reviens), à chaque commentaire que j’ai lu ici, à chaque discussion avec un sacré vieux con (ils se reconnaitront <3), je me suis revu à 14 ans en train d’essayer de défendre becs et ongles les sorties de la maison (bec pour un oiseau des glaces et ongles pour une secrétaire féline, comprenne qui pourra, rien à foutre de la logique, il est 3h du matin). Et finalement, j’ai compris à ma manière ce petit débardeur blanc, moulant.

Opium rentrait tout le temps dedans par l’aspect années 90, faisant des liens, des ponts, des filiations et autres correspondances entre telle référence, telle matière et tel accord de ces années à aujourd’hui. Il était drôle (et exhaustant !! vous l’auriez vu, à parler non-stop. J’ai consommé à peu près le pib du Bangladesh en infusion de camomille bio pour le supporter). Je comprenais bien, j’approuvais de loin, mais j’étais là : "La Petite Robe Noire pour homme bonjouuuuuur". Finalement, on a mêlé nos visions et nos "entrées dans le parfum", pas toujours d’accord, mais en débat. Au final, j’ai l’impression qu’Opium a eu très vite envie de le porter, de se l’approprier, tout en lui trouvant une quantité de "petits défauts" incroyable, là où je n’ai strictement aucune envie de le voir sur ma peau, de me l’approprier, mais où je lui vois un nombre de qualités incroyable.

En tout cas, je suis sûr d’une chose : L’Homme Idéal propose réellement quelque chose sur le marché des grandes sorties du grand public masculin en 2014. J’ai ce petit remous dans le ventre qui me fait dire "putain, si ce parfum marche, j’ai devant le nez une future figure de proue de la parfumerie masculine", ce petit remous que l’on a eu avec One Million et que l’on n’a pas eu avec Bleu, le premier proposant réellement quelque chose, étant immédiatement reconnaissable, là où le second ne fait compiler qu’une structure chiantissime et terriblement peu identifiable.

Et mon impression a été confirmée la semaine dernière, où j’ai pu sentir une grande partie des parfums du premier semestre 2014 à l’aveugle, c’est-à-dire juste avec une mouillette sans nom, sans rien du tout, juste trempée d’un parfum. Je peux vous dire une chose, j’ai eu deux parfums qui ressortaient tout de suite. Et L’homme idéal en faisait parti. M’est venu alors une comparaison à laquelle je n’avais pas pensé... L’Homme Idéal, dans son rapport au public de passionnés, dans son élaboration olfactive me fait penser à Elle L’Aime, l’eau de parfum de 2013 de Lolita Lempicka. Pourquoi ? Pour plein de raisons. Tout d’abord, cette capacité que les deux parfums ont à se distinguer bigrement lors des tests à l’aveugle, à hurler à ton cerveau "hey regarde moi !!! je suis différent de ce que tu sens tout le temps !!". De plus, j’y retrouve une sorte de perfection formelle dans un registre assez peu apprécié des passionnés. Elle L’Aime était un gourmand construit comme un grand parfum floral classique (ouverture scintillante - déploiement floral - fond baumé/boisé), une sorte de N°22 revue à la sauce noix de coco de Tahiti Douche, un traitement de la vulgarité que j’ai trouvé particulièrement touchant, avec cette façon d’accepter le laid et de le traiter avec la plus belle des lumières, de lui rendre un hommage grâce à une structure pleine de maintien. De lui laisser la parole (j’avais fait un article en faisant le parallèle avec le film Spring Breakers, je pense que ceux qui l’ont vu comprendront assez vite le lien : c’est l’histoire de 4 filles franchement pas fines qui s’en vont faire les grosses pouffes sur les plages américaines, le tout filmé comme un film contemplatif, hyper lumineux et avec des voix off introspectives qui leur laisse une parole finalement pleine de doute). Il y a un peu de ça chez L’Homme Idéal : traiter le gourmand pour homme avec une structure fougère.

Ce qui est assez drôle, c’est que tout à l’heure, j’avais sur le poignet Mouchoir de Monsieur en version repesée et dans l’évolution, j’y ai beaucoup vu de L’Homme Idéal. J’ai repensé à ma moue quand Wasser nous a expliqué qu’il était reparti de Jicky mais en le twistant avec une amande. "Ouais, t’es mignon Toutoune, mais bon le storytelling historique dans ce genre là, on me l’a fait pas" que j’ai pensé en petit merdeux de 20 ans. Mais quand on sait que Mouchoir est quand même franchement proche de Jicky, que la quasi totalité des références pertinentes qu’Opium cite sont des fougères orientales, que sur peau, la construction hespéridée-coumarine-boisée est évidente, tout s’éclaire : L’Homme Idéal est une fougère. Et une belle fougère. Et comme Elle L’Aime, on retrouve ce traitement de la vulgarité (tous les effets qui font "branleur" comme le dit Opium ;), avec le départ fun de cerise alcoolisée, d’amande et de notes aromatiques pas hyper clean, les bois pas toujours très fins - sans être lourdauds non plus -, la quantité de coumarine conférant presque à l’indigestion. Le sujet est vulgaire, mais quel traitement ! Au calme, le départ fusant détergent sur le papier s’éclaire aussi de petites notes vertes et épicées, le coeur démontre brillamment que Guerlain est le maître absolu de l’amande ; "Puis merde, j’ai même une note rosée qui remonte sur ma peau !", j’ai fait sentir à la petite compagnie qui était avec moi ce jour là, et en glissant cette évocation à Wasser, le voilà à me faire son clin d’oeil culte. Ca, en langage wasserien, ça veut dire "et ouais ma gueule ! Je t’ai foutu une belle rose dedans !". Formellement, je trouve l’exercice technique parfait (je ne parle qu’en terme de structuration, d’architecture du parfum en revanche, je préfère ne pas me prononcer sur les critères de diffusion, dont vous plusieurs d’entre vous semblez vous plaindre avec justesse).

J’ai encore plein de choses à dire, mais je préfère ne pas tout dire tout de suite. Je vais donc "conclure" sur l’idée de départ : qu’attend t-on d’une sortie Guerlain ? honnêtement, olfactivement L’homme idéal est la chose la plus Guerlain qui soit : une grosse amande, une grosse fougère pour le côté historique ; une grosse cerise alcoolisée pour le côté gimmick-qui-signe-le-succès-récent-de-la-marque ; un bon vieux fond orientalisant parce-que-sinon-on-va-encore-dire-qu’on-fait-pas-du-Guerlain... Et cette pensée que qu’importe ce que Guerlain aurait fait, le résultat aurait vraiment divisé. Pour ma part, L’Homme Idéal me donne seulement envie de porter La Petite Robe Noire en edp (testez les deux côtes à côte, vous verrez, c’est cette PRN est incroyable de luminosité, de rayonnement, de chatoyance et de texture), mais il me réjouit sur bien des points. De plus, voir que Guerlain continue à maîtriser à merveille les codes d’un marché actuel, mais en le faisant avancer à sa manière, est captivant. Cette manière que les puristes trouvent exaspérante et vaine (ce que je peux comprendre), mais qui permet à cette marque de survivre, de grandir, de développer des projets d’une importance capitale (comme ce musée du parfum dont nous parlons à travers la Saga Guerlain). Mais aussi (et surtout), je pense que L’Homme idéal, comme beaucoup des parfums importants de la culture olfactive, va pouvoir en dire beaucoup sur notre époque, sur le Guerlain de 2014, sur les consommateurs de 2014 et donc sur les gens de 2014. Développer une véritable signature tout en parlant d’une époque, j’avoue que je trouve cela assez fascinant... Y’a que Guerlain qui est capable de susciter tout ce remous de passion, d’emportements et de déclarations d’amour. Et si ça c’est pas digne d’un "vive l’odorat !" !!

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par Troudujol, le 2 juillet 2014 à 10:23

Nous sommes d’accord : Guerlain a réussi à sortir un mainstream sympa, commercial, mais sans trop trahir les codes Guerlain. Personnellement je n’attendais rien de plus. OK, cela ne vaut pas un Parfum du 68 ou un Arsène Lupin, mais Guerlain a besoin de succès commerciaux pour pouvoir nous enchanter avec des parfums plus complexes, plus recherchés, plus rares...

On peut être d’accord ou pas, mais c’est le modèle économique de Guerlain qui veut ça. Et il est probable que si Guerlain avait sorti Tonka Impériale en lieu et place de L’Homme Idéal, cela n’aurait pas fonctionné auprès du grand public (trop fort, trop tenace, trop gourmand... trop ceci ou pas assez cela...).

On verra si L’Homme Idéal sera un succès ou pas, mais je le souhaite. Parce que, si on l’accueille pour ce qu’il est et pour pas ce qu’il ne prétend pas être, on se rend compte qu’il est autrement plus sympathique que l’immense majorité des lancements masculins récents.

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par tu pues le style, le 2 juillet 2014 à 10:54

Mon problème avec ce lancement, c’est que j’ai besoin (comme vous visiblement) de le comparer aux autres lancements récents pour lui trouver des qualités... Je suis d’accord, c’est beaucoup mieux que la plupart des masculins du moment, mais est-ce que c’est créatif ? Pas si sûr.
C’est plutôt fâcheux : j’aurais aimé avoir un vrai coup de coeur "à la Habit Rouge", et j’en attendais sûrement beaucoup trop. Ce qui n’arrange rien, c’est ce matraquage impressionnant "à la Paco Rabanne", qui me lasse déjà alors que ça ne fait que commencer...

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par Opium, le 2 juillet 2014 à 13:51

Bonjour Maxime / TPLS.
On attend toujours beaucoup trop, en tous les cas bien davantage, avec les meilleurs que les autres, et Guerlain fait partie de ceux-là.
A propos de la création, en parfumerie, les rendus réellement innovants sont bien minces. Il s’agit plutôt d’une forme d’expression qui améliore, ou modifie à la marge, des formes déjà existantes. Sur les 225 lancements français annuels que j’approche, aucun ou presque n’est innovant. (Il y a un Habit Rouge tous les combien ? Un par siècle ? ^^) Et, en même temps, les rendus réellement innovants, s’ils interpellent par leur nouveauté, oublient souvent d’être harmonieux ou, tout simplement, aboutis / achevés.
Pour la pub, ce n’est que le début, le matraquage va être hyper massif. Mais, je préfère que ce soit pour L’Homme Idéal que pour Invictus : le premier n’est pas si singulier que cela et assez "bon marché" dans son rendu, soit ; mais le second est un fatras de notes rebutantes d’une part, mais aussi profondément dissonantes ensemble comme je n’ai que rarement senti. Et, là, je ne parle même plus de disharmonie, je parle bien d’incohérence des aplats disposés les uns à côté des autres qui se dirigent vers les territoires, non pas de l’inesthétisme, mais bien ceux de la laideur. Alors, même si c’est par comparaison, je préfère clairement lun objet un peu "vulgaire" à un objet profondément laid et raté... ;-)
Bonne poursuite de journée.
Opium

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par Opium, le 2 juillet 2014 à 13:56

Salut Jicky.
Il y a quelques points sur lesquels je vais revenir.
Je préfèrerais cent fois sentir cela que 1 Million ou Infectus. Pour certain(e)s, c’est presque pareil. Mais, non, pour arpenter les linéaires des parfumeries grand public de manière intensive et presque professionnelle, je peux bien vous assurer que cela n’a que peu de choses à voir. Si une partie de la trame est proche, les proportions font toute la différence. Et, non (Chernabog ^^), ce parfum ne m’exaspèrera pas si je le sens tout le temps, comme ne m’exaspèrent ni Terre, ni Le Mâle, ni Dior Homme qui ressemble par ailleurs vraiment beaucoup dans sa version "Intense au "drydown" de L’Homme Idéal. Les trois parfums cités précédemment me reposent, je suis content de les sentir.
Tout le monde ne porte pas l’Eau de Narcisse Bleu, et c’est dommage pour les gens qui passent à côté de tant de beauté. Mais, tout le monde n’écoute pas du Debussy tout le temps ni ne regarde que des émissions intéressantes à la télévision. Certains films de la série "Astérix ont été pas si mal après tout. Plutôt ce parfum-ci que les Paco Rabanne récents. Et, oui, il s’agit bien d’une posture par défaut, mais, on fait avec son environnement présent, pas avec des projections. Nous sommes en 2014, la parfumerie s’est démocratisée, pour cela (vendre encore et toujours plus), elle s’est indéniablement "cheapisée". Mais, il y a du "bon marché" que je supporte et du "bon marché" émétique. Là, je n’ai pas envie de rendre. Cela manque un peu de culot, de "burnes", mais, quoi attendre d’autre de LVMH qui a beaucoup placé dans Guerlain sans les retours espérés et voit, tout à coup, le parfumeur très franco-francais (car Guerlain fonctionne peu à l’international) enfin décoller... ?
On peut regretter l’accroissement de Guerlain et le prix à payer ; mais, en même temps, sans financement, je ne sais pas si les provinciaux aimeraient devoir faire parfois 150 kms pour trouver "leur" Guerlain si peu distribué (car il compterait moins). Les choses changent. C’est un fait, à chacun de s’y faire comme il peut / l’entend...

Je vais revenir sur un second point : l’insatisfaction. Je suis certain que, si Guerlain avait sorti Mitsouko, la marque aurait été qualifiée de répétitive, sans inspiration et suicidaire par certain(e)s. Seul le temps dira si ce parfum résiste au temps qui passe. Mais, autant se faire une opinion assez rapidement. Car pour Shalimar Parfum Initial à qui son nom malheureux a porté préjudice, ses heures sont comptées. On lit beaucoup d’attrait pour Shalimar Parfum Initial maintenant ; un peu tardivement, sa carrière commerciale est terminée ou presque. (Stockez-le avant qu’il ressorte en "exclusivité" pour 2 à 2,5 fois son prix actuel... ^^)

Je vais préciser un troisième point plus haut.
Ton enthousiasme, partagé ou non, fait très plaisir à lire. ;-)
Opium

Ps : Je sais à qui appartiennent le "bec" et les "ongles"-griffes... ;-)

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par Habit-Rouge, le 3 juillet 2014 à 09:25

Voilà voilà ce que je cherchais !!!!!! Jicky vs avez mis le mot exact sur ce que je ressens au premier Pschittt de l homme ideal .... : détergent .....et ça ...., ça me dérange profondément , du coup pourriez vs m éclairer sur cette substance ?? Merci

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par Chernabog, le 3 juillet 2014 à 10:35

Dihydromircénol !!!!!! Ce côté détergent c’est le dihydromircénol. Le substitut de la lavande dans presque toute les fougères moderne. On le retrouve dans énoooooormément de parfums malheureusement !!

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 1er juillet 2014 à 23:12

J’ai rajouté le spot pub dont parle Nymphomaniac... Réalisé par Michel Gondry (assez loin de son univers habituel !) et dont la musique « Johnny Got a Boom Boom » est interprétée par Imelda May.

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par Opium, le 2 juillet 2014 à 13:49

Bonjour Jeanne.
Merci pour la publication. La publicité est, je trouve, complètement en adéquation avec la fragrance... ;-)
J’aime bien le morceau pour le coup.
A bientôt.
Opium

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Nymphomaniac

par Nymphomaniac, le 1er juillet 2014 à 21:24

Au-delà du parfum L’Homme Idéal, on a aussi droit à une publicité "Mythe ou réalité ?", où on apprend que l’homme idéal n’existe pas (mais que son parfum, si, c’est L’Homme idéalsic).
Or, je m’interroge aussi sur le nom du dit parfum, puisque, une fois la publicité passée, les gens l’ayant acheté vont se retrouver avec un flacon dénommé L’Homme Idéal sur leur étagère…

À l’achat, est-il destiné aux femmes hétérosexuelles en couple, pour récompenser leur mari d’avoir fait un peu de repassage ou d’avoir récuré le WC plusieurs fois dans l’année ?

Scellera-t-il une cérémonie de mariage à la campagne ?

Validera-t-il la poursuite de l’amour – lors de la Saint Valentin par exemple ?

Le mâle lui-même se procurera-t-il ce parfum, affirmant ainsi son désir d’être idéal aux yeux de l’élu(e), à défaut de l’être tout à fait ?

Est-il destiné aux transsexuels nés femmes, dans leur quête de l’homme idéal, en complément à la prise de testostérone ?

L’équipe marketing s’est-elle contentée de cibler, parmi les classes sociales, les couches populaires à moyennes inférieures, pour lesquelles le parfum représente un certain "idéal", un "luxe" encore difficile à appréhender ?

Ou encore, cette même équipe s’est-elle acharnée à désigner le parfum à acheter dans les centres de grande distribution, là où s’entassent une masse de produits de plus en plus ressemblants – anamorphose "sémantico-inconsciente" entre "le parfum L’Homme Idéal" et le "parfum idéal pour l’homme" – facilitant ainsi le travail de vendeurs(-euses) fatigué(e)s ou de client(e)s pressé(e)s ?

Est-ce au contraire le début d’une longue vague d’appellations néo-naturalistes à venir (La Femme Responsable ?, La Femme Gentille ?, La Femme au Travail ?, La Belle Femme ?, La Femme Moderne ?, La Femme Magnifique ?, Femme et Famille ?, La Jeune Fille Bien Réglée ?, L’Homme Câlin ?, L’Homme Fantasmé ?, L’Homme Généreux ?, L’Homme Bien Habillé ?, L’Homme Bien Coiffé ?, L’Homme Bon ?, L’Homme Le Soir durant un Match de la Coupe du Monde de Football ?, ...) ?

Je ne sais pas.

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par Jicky, le 2 juillet 2014 à 00:17

Ah ah ah ! Prions pour que personne de la manif pour tous et autres succhursales ne soit dans les hautes sphères du marketing chez Guerlain, je suis sûr qu’on aurait des choses de cet acabit (mais l’humour en moins).

Je dois admettre que je trouve ce marketing pas très finaud sur ce lancement. Entre invasion de publicité (Paris s’est retrouvée, le temps d’un week end, envahie de question aguicheuses sur l’homme idéal) et réponses approximatives, ça permettra de faire suffisamment d’animations autour du lancement. Guerlain joue sur son image de marque chic et fun, acquise et comprise du grand public depuis la campagne de LPRN.

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par Opium, le 2 juillet 2014 à 13:48

Bonjour Nymphomaniac.
Vous lire m’a bien fait me marrer, surtout les hypothèses vers la fin de votre message. Excellente l’idée que celle de la suggestion implicite par le nom qui impliquerait un "parfum idéal" ("idéalisé" pour beaucoup d’entre-nous aussi, d’où les déceptions je suppose...), je n’y avais pas pensé, c’est assez drôle et même pertinent... ;-)
Et puis, les déclinaisons imaginées, avec leurs intitulés pour le moins originaux, pourraient plaire au sieur Lutens... ;-)
Bonne poursuite de journée.
Opium

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par germanomio, le 1er juillet 2014 à 19:20

J’ai la flemme de traduire mon avis publié sur basenotes :

It is very difficult to make an opinion because I find it very versatile and somewhat ambiguous in its intentions ; it is nearly as if there were two fragrances in one
Also it gives its best on skin and not on paper or cloth

The first notes smell too much the marketing and not the perfumer’s own inspiration : they are a kind of testosterone burst with all the most masculine notes found in all mainstream fragrances recently released ; this the worst part of the perfume when you spray it on paper or cloth.
Indeed, on paper or cloth, these cloying notes are very tenacious and last for hours without letting the middle notes and drydown to emerge.
Of course, as many consumers will choose their fragrance only smelling the first seconds, it is made on purpose to compare to most mainstreams.

Nevertheless, sprayed on skin, l’Homme Idéal is a completely different beast once the most pungent notes have evaporated ; the head is a little bit messy and you must wait a few minutes to perceive the mix of citrus and herbs (laurel, rosemary), rather dark and bitter and not sparkling and fizzing (could it have been inspired by Heritage ?).
Slowly, a soft tonka with roasted notes and vanilla appears (l’Instant is not far) ; soft but not too sweet ; although present, the almond note is very discrete.
Then a beautiful leather emerges (very reminding of Habit Rouge), surrounded by a vetiver note (the indian vetiver one in the drydown of L’eau boisée) and vanilla. At this time, the rosemary note comes back rather clearly.
For a long time, the middle notes and the drydown mix together.
Excepting the head notes, the materials are of excellent quality.

It appears far more complex in its evolution than Guerlain Homme, which was rather straightforward. It shows that Thierry wasser has integrated all the Guerlain codes (his work on old formulas !).
Of course it is very modern, and Guerlain nostalgics will dislike it.

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par Opium, le 1er juillet 2014 à 21:28

Bonsoir Germanomio.
Pour une fois, ce n’est pas grave, même si nous préférons, sur Auparfum, user du français. ;-)
Mais, un peu d’anglais ne fera de mal à personne.
Pour revenir sur votre commentaire, c’est étonnant, vous trouvez des qualités, je vous avoue, que je ne perçois pas.
Je peux défendre certains éléments de ce parfum, mais pas son rendu qualitatif, car il ne me paraît pas l’être. Et, si Guerlain Homme est/était plus ennuyeux avec sa fougère savonneuse, à aucun moment ses matériaux ne donn(ai)ent l’impression d’être "bon marché".
Or, ici, si, clairement. Je ne suis pas certain que les nostalgiques de la marque regrettent la modernité du parfum, mais plutôt son absence de certaines qualités...
Merci pour votre long commentaire argumenté.
Bonne soirée.
Opium

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par germanomio, le 2 juillet 2014 à 19:18

Cela ne me semble pas si étrange, tant le parfum est une affaire hautement subjective...
cela étant dit, rien sur papier ou tissu ne me plait

par contre, mais peut être est-ce l’évolution sur ma peau, je trouve le coeur et le fond délicieux et addictifs, pleins de références à d’autres(grands) Guerlain ; avec des matières de qualité (passons bien sur sur les notes de tête ...)
je ne veux pas dire par là que l’HI est un opus magnum ; les compositions personnelles de T.Wasser me semblent toujours un peu faiblardes en regard de l’héritage (en dehors des collections exclusives) ; par contre il faut reconnaitre son travail excellentissime pour sauvegarder et restaurer les "classiques"

évidemment, on peut se demander si tout est vraiment volontaire ou maîtrisé tant certains aspects sont brouillons (qui trop embrasse mal étreint...?) ; ou alors le parfumeur nous emmène sur des fausses pistes, des aller-retours pour nous perdre et nous retrouver là où on l’on ne s’attend plus ...

sur ma peau, je trouve qu’il évolue lentement et tient très bien

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par Troudujol, le 2 juillet 2014 à 20:52

Pour améliorer les notes de tête, un truc imparable : une couche préalable d’Eau de Fleurs de Cédrat ! Et ensuite, le coeur et le fond de L’Homme Idéal se développent, effectivement délicieux et addictifs, sur moi en tout cas ! ;-)

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par germanomio, le 2 juillet 2014 à 23:10

puisque les tiroirs sont monnaie courante chez Guerlain, Thierry wasser aurait il tenté son coup aussi ?

sans avoir fait l’expérience du double parfumage, les notes d’herbes (et le retour du romarin en fond) me font penser à la Cologne Impériale

si seulement les notes de tête n’étaient qu’hespéridées...

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par Opium, le 3 juillet 2014 à 13:22

Bonjour Germanomio et Troudujol.
Thierry Wasser revendique bien une parenté (avec Jicky) pour la filiation amandée.
Ce qui est assez drôle, mais pas réellement surprenant s’agissant de Guerlain, ce sont les très très grandes divergences d’opinions. Ah, non, nous sommes bien tous d’accord que la tête "détergente" n’est pas des plus seyantes. Mais, elle sera efficace pour plaire aux messieurs habitués aux parfums "courants". ;-)
Bonne journée.
Opium

Ps : Vous avez de la chance, Germanomio, d’avoir tous ses beaux matériaux qui se révèlent sur vous, ce n’est pas mon cas. Alors que, avec Héritage, même dans sa version actuelle, il n’y a pas photo, les naturels ou en tous les cas l’impression de naturalité sont/est bien meilleurs/re. ^^

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par germanomio, le 3 juillet 2014 à 14:27

comme quoi
sur moi Héritage, que j’aime beaucoup pourtant, vire à l’écoeurant patch-sucraille
et la version actuelle sent surtout le cacao...

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par Opium, le 5 juillet 2014 à 21:26

Bonsoir Germanomio.
Les miracles du pH, effectivement...
A propos d’Héritage, du fait de son fond "tonka de l’extrême", certains le class(ai)ent en précurseur des gourmands aussi.
Mais, je n’en dis pas plus, ce parfum aura sa critique sur Auparfum normalement prochainement... ;-)
Passez un agréable samedi soir.
Opium

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par Isomericateur, le 1er juillet 2014 à 18:11

Les notes de tête, très "cliché", me rappellent vaguement un parfum Daniel Hechter.
La suite est tout simplement banale, nous laissant un accord boisé de supermarché hâtivement saupoudré de caramel et d’amande, avec une note synthétique particulièrement désagréable qui rend le tout franchement très décevant. Rien de marquant, à part peut-être l’amande façon Air Wick, qui n’est pas monnaie courante parmi les parfums masculins.

Très déçu par la réalisation de M. Wasser. Comme une envie de dormir.

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par Opium, le 1er juillet 2014 à 21:22

Bonsoir Isomericateur.
Nous savions que ce parfum ferait énormément débat.
Pour le rendu "bon marché", je ne peux que vous rejoindre étant donné que j’ai le même. Quant à l’amande, si on arrêtait d’utiliser de jolies odeurs pour du fonctionnel, cela n’arriverait pas. Bientôt, avec les accords santal, cèdre et vanille qui existent pour les lieux d’aisance, on aura l’impression que les parfums Lutens sont tout juste bons à finir aux toilettes ! ^^ Quand j’entends dire aujourd’hui que Diorissimo fait bombe à wawas simplement car le muguet, peu cher à produire, est devenu la note des WC, j’avoue que cela me rend un peu mauvais étant donné que c’est probablement toujours le meilleur rendu du marché de ces clochettes qui poussent dans la nature avant de pousser dans les toilettes... ;-)
C’est drôle à quel point tout le monde y trouve énormément de références. Pour moi, clairement, j’ai refais la comparaison, et je suis content que mon cerveau ne m’ait pas joué des tours, c’est Rochas Man, c’est flagrant ! Et, comme j’l’aime bien celui-ci... D’ailleurs, il sera prochainement chroniqué sur Auparfum, il était temps de lui trouver un peu de place. ;-)
Bienvenue sur Auparfum.
Bonne soirée, sans trop d’endormissement malgré tout.
Opium

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par manny, le 2 juillet 2014 à 15:35

Bonjour à tous.

Après avoir consulté votre merveilleux site à maintes reprises je me suis enfin décidé à franchir le pas et à vous rejoindre. Il faut dire qu’appréciant tout particulièrement Rochas Man j’avais hâte de pourvoir partager avec vous sur ce dernier. Mon doigt a dès lors glissé sur l’onglet "inscription" lorsque j’ai cru voir entre les lignes, votre souhait Opium d’en faire une chronique.

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par Opium, le 3 juillet 2014 à 13:17

Bonjour Manny.
Je vous souhaite la bienvenue sur Auparfum.
Vous avez bien fait de commenter.
Jeanne et moi apprécions pas mal Rochas Man, probablement plus que la nouveauté... ^^
Donc, en y pensant lors de la rédaction de cette critique-ci, je me suis rendu compte qu’il manquait Rochas Man, vide qu’il m’a semblé utile de combler.
L’article concerné devrait être publié dans les prochaines semaines. Il y a pas mal de choses "en stock", donc, je ne sais pas à quel moment cela se fera ; c’est Jeanne et Domik qui ont l’accès au bouton vert. ;-)
J’espère que sa critique vous plaira quand elle sera publiée.
A bientôt.
Opium

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par Anna, le 3 juillet 2014 à 13:33

Future critique de Rochas Man nous fait déjà des fourmillement de bonheur...
Et bonne fête ! Il s’agit de quoi, en fait ?

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par Opium, le 3 juillet 2014 à 13:38

Bonjour Anna.
Oh, c’est mignon, merci beaucoup ! ;-)
De quoi s’agit-il dans votre question Anna svp ? ("Il s’agit de quoi, en fait ?")
S’il s’agit du "bouton vert", c’est juste le nom que j’ai donné au bouton de publication du site (dont, en réalité, je ne connais pas la couleur.)
S’il ne s’agit pas de cela, j’ai besoin de vos éclaircissements. ;-)
Passez une agréable journée.
Opium

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par Anna, le 3 juillet 2014 à 22:27

Non, j’étais simplement curieuse et probablement en peu déplacée..Est-que c’est le jour de votre anniversaire, au saint protecteur, au votre parfumeur préféré comme c’est le cas avec Jicky et Mathilde Laurent, par exemple. Vous pouvez fêter ce que vous voulez.... avec des gâteaux décadents dont leur description nous fait déjà grossir, au c’est l’heure au crèmes glacés ? Soit.

A vrai dire, je suis en peu envieuse. J’ai remarqué que vous portez Séville à l’aube aujourd’hui. Et cet fleur d’oranger n’a rien avoir avec des desserts orientaux sur vous. C’est injuste. Sur moi déjà Alien ressemble étrangement à cet gâteau à la semoule aux amendes et fleur d’oranger chez des Libanais. Il est terrible et des amendes sont souvent grillées avant d’en finir dedans(vous devez l’essayer l’affaire à l’occasion, ça glisse tout seul), mais je ne veux pas me sentir comme un dessert embulent. Et n’essayez même pas de me recommander des autres parfums avec cet note proéminente, c’est pas la peine...sniff.

Passez une agréable soirée et nuit parfumée.

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par Opium, le 5 juillet 2014 à 21:20

Bonsoir Anna.
Vous n’êtes pas curieuse du tout.
Pour vous répondre, en fait, le 3 juillet, c’est la fête des gens qui portent le prénom que j’ai, c’est pour ça : un "Saint qui ne croit que ce qu’il voit"... ;-)
Et, je n’ai rien mangé de particulier ce jour-là. Mais, hier, c’était la fête à la charcuterie, au vin rouge et aux fromages... <3
Avec Séville à l’Aube, il y a bien une petite facette un poil gourmande sur moi, mais, elle est "réhaussée" par les notes vertes qui durent assez longtemps.
Je suis désolé pour vous pour votre souci de fleurs d’oranger qui virent pâtissières ; cela arrive souvent avec cette fleur-là.
Mais, je suis sûr que vous avez plein d’autres parfums avec lesquels vous faire plaisir. ;-)
Bonne soirée.
Opium

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par Troudujol, le 3 juillet 2014 à 23:13

Ah Rochas Man, et surtout Rochas Man Intense, qu’est-ce que j’ai pu les porter ! Je m’en suis détourné lorsque Rochas a tout supprimé ou presque à part l’eau de toilette... Et quand la maison Rochas a arrêté de me faire rêver. Chose que Guerlain arrive encore très bien à faire, et assez régulièrement !

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par Opium, le 5 juillet 2014 à 21:23

Bonsoir Troudujol.
J’apprécie également beaucoup Rochas Man.
Je crains que nous ne soyons nombreux à penser la même chose à propos de la marque Rochas actuellement qui a été l’une des plus grandes marques de mode et de parfums et est aujourd’hui... ce qu’elle est...
Passe une agréable soirée.
Opium

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Frédéric

par Frédéric, le 1er juillet 2014 à 17:07

et bien moi j’aurais tendance à dire vivement la version intense, il y a du potentiel pq j’aime vraiment ce moment ou l’amaretto se mélange à une sorte de citronelle, c’est très original. Mais j’ai en horreur le final piquant sans intérêt. Au bout d’une heure je ne sens plus que du Cool Water avec un peu d’amande, c’est vraiment décevant alors que pendant 30min j’avais vraiment imaginé l’acheter.

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par Troudujol, le 1er juillet 2014 à 18:06

Une version intense plus dense pourrait en effet être superbe ! Pour ma part, le moment piquant est en tête, alors que le final est rond et gourmand. Curieux...

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par Nymphomaniac, le 1er juillet 2014 à 21:09

Oui, les bois "qui piquent" – utilisés également pour faire tenir le parfum un temps déraisonnable, si j’ai bien compris – ne m’apparaissent étrangement pas sur la fin, qui me semble vivable, à défaut d’être tout à fait propice au plaisir. Je les sens bien avant, peu après ou en même temps que le sucre de synthèse, et ce qui est censé représenté l’odeur d’amande (?). Car je ne sens pas vraiment l’amande, comme dans certains parfums "gourmands" ; il s’agit ici d’une version OGM inconnue. D’ailleurs, L’Homme Idéal ne me semble pas pouvoir être qualifié de "gourmand".

En revanche, ce "parfum" est ultra-puissant et les premières heures me semblent déjà livrées dans leur version "intense" ; je n’ose pas imaginer quelque chose de plus intense encore.

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par Opium, le 13 juillet 2014 à 20:04

Bonsoir.
Cela devrait être une de mes toutes dernières interventions dans ce sujet qui a déjà été bien alimenté, mais, je vais quand même préciser un point.

A propos des matières qui existent en parfumerie, avant de savoir si on apprécie ou non tel ou tel matériau, encore faut-il le détecter ; cela peut paraître évident, mais, il y a, selon les matériaux, une plus ou moins grande variabilité perceptive.
Donc, dans un premier temps, il faut bien détecter un matériau, puis, ensuite, on peut savoir s’il nous convient ou non.
Or, dans le cas des bois ambrés, les variations de perception sont énormes. Il y a des gens qui ne les sentent quasiment pas ou très peu alors que d’autres saturent.
J’en ai déjà parlé ailleurs, mais, un petit rappel peut s’avérer pédagogique pour certains lecteurs. Il en est de même avec les muscs et les ionones / irones (composant violette et iris), mais, dans ces deux cas, rien de grave si on surdose un peu, les gens, au pire, auront un effet un peu lourd, un peu suffocant, mais, rien de trop trop grave. Avec les bois ambrés, c’est le même effet qui risque de se profiler à l’horizon, mais, puissance 10 ! (D’où la sensation de forets de perforeuse/perceuse vrillant du bois dans les narines !)

La vanille, par exemple, est très bien détectée : 80% des gens la détectent sans problème et, dans ces 80%, presque tou(te)s l’apprécient (éducation, élément récurrent de notre alimentation précocement, arôme utilisé à peu près partout / inné qui nous pousse à valoriser les senteurs sucrées plus nourrissantes et éliminant le risque de malnutrition). Donc, avec la vanille, c’est quasi gagné à tous les coups ! ;-)

Quand on ne sent pas une matière, on ne devrait pas l’utiliser. Surtout quand elle est puissante. Pourtant, a priori, plein de parfumeurs le font, et même avec les bois ambrés. Patrice sur son blog Musque-moi avait judicieusement rappelé la nécessité d’éviter de le faire... ;-)

Je ne reviendrais pas encore sur l’intensité du parfum et la gourmandise ressentie ou pas selon les personnes. En revanche, s’il s’agit bien de bois ambrés, il y a un élément qui me surprend un peu : ce sont, avec l’éthylmaltol et quelques muscs, les matériaux les plus "lourds", ce sont ceux qui ont aujourd’hui la courbe d’évaporation la plus longue et lente. Donc, à la fin de l’évaporation, normalement, ils restent ; ce n’est pas de la magie, juste de la physique-chimie... ^^
Et, sur mes vêtements, le surlendemain, quand les dernières traces de patchouli gourmand se sont évaporées, c’est bien ce qui subsiste.
En espérant être assez précis et pertinent.
Bonne soirée.
Opium

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par Opium, le 1er juillet 2014 à 21:13

Bonsoir Frédéric. Salut encore Troudujol.
Mouahahah ! !! !
J’ai dit à Jicky dès la première semaine de découverte que ceci serait la première insatisfaction. (Je vais le laisser passer par là et confirmer... ^^)
En fait, le parfum est calibré pour nécessiter sa version "Intense" dans, disons quoi, un an et quelques, histoire d’être présent sur les linéaires pour l’hiver et les fêtes 2015-2016... ;-)
Comme je l’ai expliqué plus bas, en dehors du rendu clairement "bon marché" dans l’ensemble, mon insatisfaction réside plus précisément dans l’absence de consistance de ce parfum. Il me manque un peu / pas mal de densité et de tessiture. Des bois moins ambrés, plus nobles et consistants, assurant une assise à la fois souple et ferme, pourraient être une voie, avec un fond "à la Guerlain" plus marqué peut-être... Mais, je déteste jouer les conseillers en futurs parfums à faire... ^^
Malgré tout, il me manque un peu de présence, une meilleure assise, un socle plus ferme, qui me permettrait de mieux passer les errements bavards de cet "Homme Idéal qui bavasse quand même un peu pour ne pas raconter tant de choses que cela. Il fait son petit effet puis se barre sans rien dire en nous plantant là. Pas "L’Homme Idéal" en somme ; juste un mec banal comme tant d’autres ! ^^ #caricaturegrossière
A dans quelques mois pour davantage d’intensité donc... ;-)
Bon début de soirée.
Opium

Ps (destiné principalement à Troudujol) : Les bois ambrés, comme les muscs, les ionones et les santals (de synthèse), sont des notes où la variabilité interindividuelle de perception est énorme. Beaucoup de gens ne les sentent pas. Or, si travailler un musc qu’on ne sent pas trop (comme Maurice Roucel qui est particulièrement anosmique à cette famille de molécules) n’aura pas un impact catastrophique, rien de tel avec ces matières très désagréables à fortes doses pour celles et ceux qui les perçoivent bien ; d’où notre idée, à quelques-un(e)s dont moi, que les parfumeurs devraient tester leur capacité à détecter une matière avant de la bombarder dans une composition ! Patrice sur Musque-moi en avait causé avec beaucoup de justesse. Peut-être es-tu dans ce cas. Maintenant, comme je l’ai déjà expliqué, ce n’est pas le plus atroce des bois ambrés qui a été utilisé ici. Donc, qu’il ne pique pas ou que tu ne le sentes pas piquer, ça, je ne sais pas j’avoue... ^^

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par Alex, le 1er juillet 2014 à 15:20

Bonjour à tous.

Ayant reçu "L’homme Idéal" en cadeau, je l’ai tout de suite testé et porté pour une soirée.
Et résultat ? Pour moi, il n’y a aucun caractère, sans aucune recherche... Une petite amande qui (malgré le style "opulent") se fait très mais très discrète sur moi. Et il me rappelle beaucoup A*Men Pure Malt sorti en cette fin d’année 2013 mais en version light... Déçu ? Oui et non... Quand on sent ce que Guerlain a sorti ces dernières années, on ne peut qu’espérer qu’un "bon" produit se fondant aux codes marketing d’aujourd’hui.

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par Opium, le 1er juillet 2014 à 21:05

Bonsoir Alex. Bon retour estival sur AP !
Je crois que Guerlain, aujourd’hui, doit réaliser des chiffres gigantesques. On a dû penser que la marque devait refaire le succès de LPRN, rien d’autre. D’où, d’ailleurs, une interprétation presque littérale de la note cerise-amandée transportée du féminin vers le masculin.
Tentez, si vous y parvenez, de profiter au mieux de votre cadeau malgré tout... :-)
A bientôt.
Merci pour votre commentaire.
Opium

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Sun Jae

par Sun Jae, le 1er juillet 2014 à 15:04

Bel article Opium (comme d’hab ai-je envie de dire) - exactement ce que je ressens et ce que je pense de ce parfum ! C’est vraiment LPRN pour homme en fait.

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par Opium, le 1er juillet 2014 à 21:03

Bonsoir Sun Jae.
Merci beaucoup, comme d’hab’... ! ;-)
Oui, je pense bien que, L’Homme Idéal, c’est un peu La Petite Robe Noire qui aurait enfilé son "petit débardeur blanc" de lavande "moderne" et de bois sur ses bas de cerise et d’amande. ;-)
A bientôt.
Opium

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par Eloha, le 1er juillet 2014 à 14:47

Bonjour à tous et à toutes,

Je vous lis depuis quelques années déjà, je ne suis jamais intervenu pour écrire quelque chose, je n’ai pas la plume de "Jeanne", ni celle de "Opium" et ni celle de "Jicky" et quelques autres membres de ce forums, pour décrire, comme vous savez le faire, en racontant avec des mots qui traduisent le rêve, et ainsi partager ma passion des parfums, depuis ma plus tendre enfance, (à 6 ou 7 ans je “crée” mes premiers “jus”, en mélangeant parcimonieusement une partie du contenu des flacons d’eau de Cologne et d’eau de toilette que je trouvais dans l’armoire de maman…).

Aujourd’hui, je me lance, et je souhaite faire un court commentaire sur ce nouveau “Guerlain” qui pour moi, n’a de Guerlain que le nom... l’homme idéal...

Comme le dit “Opium” L’Homme Idéal ne plaira pas aux admirateurs des Guerlain « d’avant »...
Ce que je pense être ... Un admirateur d’avant...

Un admirateur amoureux de tout ce que Guerlain pouvait sortir... Jusqu’au années 2000... ou tout cet univers magique s’effondre, la fin du monde en l’an 2000 faisait peur aux mystiques, hé bien ! c’est pourtant bel et bien vers le début des années 2000 que la fin du monde de la parfumerie Française a commencée, discrètement au début, hypocritement ensuite, malhonnêtement et ouvertement après.

Les hécatombes de "re-formulations" de "ré-interprétations" et autres "interdictions" de certaines substances ont eu raison des plus grands parfums qui me faisait vibrer depuis tant d’années … et ces nouveaux parfums, qui ne sentent “rien” ...

L’homme idéal, pour être “tranchant” ne m’évoque qu’une amande (genre Amande Persane de R&G) et pas grand chose d’autres... et je trouve que cela fait cher pour juste “une Cologne à l’amande…” de supermarché...

L’époque est loin, ou je déposé avec religiosité, une goutte de parfum sur le dessus de ma main, persuadé que je touché une onction d’un élixir rare et précieux... et j’exulté de longue heure à respirer ces volumineuses et éclatantes effluves...

Je remercie les créateurs de ce site, qui m’aident, dans ma campagne profonde de Picardie, à découvrir de nouveaux parfums...

J’ai toujours un immense plaisir à vous lire... Merci

Christian

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par Opium, le 1er juillet 2014 à 21:01

Bonsoir Eloha/Christian.
Bienvenue sur Auparfum !
Merci beaucoup pour vos compliments, c’est super sympa !
Vous avez bien fait de vous lancer et de participer. ;-)
Je comprends tout à fait votre déception. Jicky me disait que, en même temps, depuis Nahéma, aucun parfum Guerlain n’a réussi à plaire à presque tou(te)s. Je m’interroge afin de savoir si, avec nos moyens de communication actuels, même celui-ci n’aurait pas été rejeté...
Malheureusement, à propos de l’évolution de la parfumerie, je crains que nous soyons d’accord, tel est le prix à payer de sa distribution massive pour plaire au plus grand nombre. D’exceptionnelle, elle est devenue banale. ;-)
Merci énormément pour vos très gentils mots qui nous sont adressés, cela fait toujours super plaisir ! ;-) ;-) ;-)
Encore bienvenue.
Merci pour votre premier commentaire.
A bientôt ici.
Opium

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Rédacteur sur auparfum depuis 2011, je suis connu pour mes interventions rapides, brèves, succintes et synthétiques... Il paraît que je pourrais vous en raconter davantage, mais, non. Pour une fois, (...)
Sa note :

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