Auparfum

IFRA 45, la saga continue

par Jeanne Doré, le 7 mai 2010

L’IFRA est en ce moment en période de consultation de ses membres pour valider son 45ème amendement, et deux nouveaux composés considérés comme allergènes sont sur la sellette : il s’agit des furo-coumarines, présents dans le citron et le pamplemousse, et le méthyl-eugenol, présent par exemple dans l’essence de rose ou la noix de muscade.

Le magazine professionnel Cosmétique Mag fait la couverture de son numéro de Mai sur le sujet, titrant “Les matières naturelles sur la sellette” avec en photo deux roses fanées. Un dossier donne la parole aux différents acteurs de l’industrie à la fois responsables (puisque membres de l’IFRA) et victimes de ces restrictions (car devant retravailler continuellement les formules).
Même si le discours reste très politicly correct, il est tout de même encourageant qu’un tel média aborde la question des reformulation un peu plus ouvertement qu’avant.

J’ai donc pensé que les grandes lignes et quelques extraits pourraient vous intéresser :

D’après Jean-Pierre Houri, le président de l’IFRA, ce nouvel amendement serait moins contraignant que les précédents puisque, dit-il « tous les ingrédients ont été soumis à notre nouvelle méthodologie ces trois dernières années et que ce travail est aujourd’hui achevé »

Les maisons de parfums s’autorégulent à l’avance, « sous la pression des ONG et des milieux scientifiques pour s’assurer de la parfaite innocuité des composants utilisés par les industriels ». Notamment concernant les allergènes, Francis Thibeaudeau, chez Robertet affirme : « Les marques ne veulent pas avoir de soucis avec leurs consommateurs sur ce sujet. Nous sommes dans une société régie par le principe de précaution ».

L’article rappelle que Thierry Wasser s’était exprimé dans Le Monde du 13 janvier pour partager son inquiétude sur « l’avenir du patrimoine de Guerlain, dont il est le garant. Il expliquait qu’il avait du arrêter un parfum crée par Jean-Paul Guerlain pour sa mère, Parure », formule datant de 1975 et impossible à reformuler.

Jacques Cavallier-Belletrud, maître parfumeur chez Firmenich, confirme : « Remplacer sans dénaturer la création originale n’est pas simple. Lorsque je reformule, j’essaie plutôt d’améliorer la formule pour lui donner un plus ». (Cette remarque nous confirme qu’un parfumeur qui reformule peut, selon son goût personnel, choisir de dénaturer un parfum de manière volontaire en pensant bien faire !)

Les maisons de composition investissent apparemment beaucoup dans la recherche afin de pouvoir remplacer les molécules incriminées, mais font aussi des recherches sur des nouvelles espèces de plantes, des hybrides pour enlever des naturels les éléments gênants.

Luc Malfait, chez Takasago, explique :«  Il relève de la responsabilité de chaque maison d’expliquer le procédé de manière pédagogique, le pourquoi de tel et tel changement. C’est comme aujourd’hui à Versailles lorsqu’on ajoute des sorties incendie ou des rampes pour les personnes à mobilité réduite : ce n’était certainement pas dans les plans de Le Vau ni de Le Nôtre. » (Je ne suis pour ma part pas sûre d’être convaincue par cette comparaison !)

Frédéric Appaire, directeur marketing Paco Rabanne : « Nous ne sommes pas concernés actuellement par ces soucis mais nous suivons les dossiers de près si cela devait concerner une de nos fragrances stars ».

Et une marque anonyme de rajouter : « C’est pourquoi, à côté de nos grands classiques, nous sortons des versions plus modernes afin de préserver notre business au cas où » (c’est intéressant de remarquer que le parfum est bel et bien un business, et non pas une œuvre selon les mots de cette marque anonyme qui semble malheureusement refléter la majorité...)

Concernant la créativité, Francis Thibaudeau s’inquiète cependant pour demain : « On ne voit pas les conséquences dès maintenant mais dans une dizaine d’années, nous percevrons une évolution des parfums. Il y a fort à parier qu’il y aura moins de fragrances très typées car les surdosages d’un ingrédient sont plus risqués. Or les grands classiques d’aujourd’hui sont souvent des jus surdosés. » (serait-ce un début de remise en question ?...)

D’un certain côté, les consommateurs sont considérés comme intraitables avec la constance de leur parfum : « les grands amateurs ou les clients fidèles remarquent ce genre de changement » témoigne Jacques Cavallier.

Et de l’autre « Nous sommes à une époque où les gens veulent savoir ce qu’il y a dans les produits » souligne Catherine Jarno, IFF.

La conclusion du dossier est qu’« à l’heure où le grand public demande du naturel à tout-va, son obsession du risque zéro conduit à exclure les plantes de ses parfums. »

Je ne sais pas vous, mais j’ai l’impression d’un serpent qui se mord la queue : le consommateur fait pression sur les marques qui font pression sur les maisons de composition qui se font pression sur elles-mêmes avec l’IFRA pour s’auto-réguler et tout modifier de peur qu’il n’y ait des problèmes avec les consommateurs...

Et si l’industrie du parfum reprenait elle même les choses en main en éduquant le consommateur pour qu’il comprenne qu’on ne peut pas demander l’impossible, plutôt que se tirer une balle dans le pied, au risque de tout perdre ?

Le parfum est devenu un business, soit, mais espérons quand même qu’au milieu de ce business puisse encore subsister un minimum d’art, pour la minorité de consommateurs que nous sommes, plus soucieux de nos émotions olfactives que de nos potentielles réactions épidermiques...

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Adina76

par Adina76, le 11 avril 2018 à 10:01

Bonjour à tous,
J’ai fait part hier de ma déception quant au manque de tenue et de profondeur de Silences. Quelques semaines auparavant, j’avais déploré celui de Givenchy III qui reste toutefois plus tenace que Silences. Ce problème regrettable en soi devient autrement problématique quand le prix des parfums s’envole. J’ai ainsi eu la désagréable surprise de constater que deux des jus de la Box n°7, à savoir Pourpre Violet et la Douceur de Diam présentent tous deux la même faiblesse : peu d’épaisseur ou plutôt de profondeur. On a l’impression d’eaux légères pour l’été, peu alcoolisées et très diluées.
Quelques heures après vaporisation, il ne reste pas grand-chose. Quelles que soient les qualités olfactives de ces (beaux) jus, au demeurant très amoindries par cette faiblesse, le défaut est rédhibitoire quand leur prix dépasse la centaine d’euros. Pour ma part, j’envisage désormais de vivre sur mes stocks par chance très conséquents. Mais il me semble que les contraintes règlementaires ont désormais atteint un niveau qui condamne le monde de la parfumerie ou a minima risque fort de mettre en péril les marques de niche et/ou toutes celles qui adopteraient un positionnement prix élevé. La qualité n’est vraiment plus là.

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Jicky

par Jicky, le 11 septembre 2013 à 23:02

Je ne sais pas quelle portée ça aura, mais il y a toujours une pétition qui vient de sortir visant à protéger le naturel...

La voilà !

Si vous le voulez bien, signez là et faites tourner ;)

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Jicky

par Jicky, le 1er novembre 2012 à 18:52

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par Koimynose, le 1er novembre 2012 à 19:25

Merci Jicky.
En effet !
Je ne comprends pas cette logique du tout ou rien, cette expertocratie où réglementer équivaut à interdire. Il n’y a pas de solution qui puisse satisfaire tout le monde tout en protégeant les personnes sensibles aux produits concernés ? Ils ont exploré toutes les possibilités ? Je ne sais pas moi... un étiquetage plus transparent ? Enfin, ce serait bien dommage, si ce projet aboutissait. Les parfums sans odeur, c’est pour quand ?

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par Mado33, le 1er novembre 2012 à 19:34

Hello,

Et bien ce n’est pas une bonne nouvelle du tout ! Ce serait catastrophique pour les parfums et en plus quelle hypocrisie ! Combien d’aliments allergènes ( E.. etc.. ) remplis de conservateurs et de colorants nocifs ! Idem pour les édulcorants, véritables poisons et je pèse mes mots. Il n’est pas possible d’indiquer la composition exacte d’un parfum et franchement je me vois mal lire risques d’allergies mais pourquoi pas ? Mieux vaut un avertissement clair sur le packaging que des mesures draconiennes qui vont totalement défigurer les parfums, comme si ce n’était déjà pas le cas...
Je ne suis pas naïve au point de penser que les parfums sont sans danger, mais dans ce cas tous les cosmétiques le sont ou presque et les aliments n’en parlons même donc. Alors tout sauf ça, donc oui un avertissement clair destiné à informer des allergied de manière plus transparente.

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par doudou, le 2 novembre 2012 à 09:14

Mais quelle vaste fumisterie !!! Nous atteignons ici un sommet d’hypocrisie, c’est hallucinant....comme je l’ai écrit ailleurs, il ne faut pas confondre toxicité et risque d’allergie. Ainsi, de nombreuses personnes développent une allergie à l’arachide....qui à ce que je sache n’a pas été interdite ou même limitée !!! En revanche, on ne bouge pas le petit doigt contre les intérêts de monsanto, qui continue allègrement à empoisonner le monde entier.
Par ailleurs, ce type de réflexion de la part des autorités revient à nier la valeur artistique et patrimoniale des fragrances...un mépris de plus pour l’acte créatif...

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par Koimynose, le 2 novembre 2012 à 11:10

Tout à fait d’accord ! Deux poids trois mesures.
Ces apprentis sorciers normatifs sont gonflants, sans parler des questions de légitimité démocratique que ces mesures soulèvent.
Ah ! maintenant que j’y pense, aux personnes allergiques aux piqures d’abeilles je leur propose une directive pour débarrasser la planète de ces monstrueuses créatures.

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par Mado33, le 2 novembre 2012 à 11:45

Sans parler des allergies croisées dont on ne sait pas trop comment elles se produisent au fond. Il est clair qu’on doit faire attention aux allergies mais aujourd’hui QUI ne souffre pas de problèmes allergiques ? Trop de substances, trop de colorants ( pourquoi sont-ils autorisés d’ailleurs ?? ), bref trop. La mention " sans paraben " est sûrement l’une des plus perverses puisque d’autres conservateurs tout aussi dangereux sont maintenus dans les produits. Même les produits naturels contiennent des conservateurs à minima. La stérilisation UHT est utilisée dans certains cosmétiques ( durée de conservation 6 mois, parfois moins, là c’est normal ), mais pour les parfums... C’est une société où Kafka se serait ( hélas ) retrouvé, on veut détruire des bactéries coûte que coûte au mépris du bon sens et de la santé, et on veut tuer par la même occasion le sens artistique et en effet toute la dimension culturelle du parfum. Mais il faut bien se dire que c’est plus facile de berner les adeptes de " plus belle la vie " que les autres, et je crains qu’il y ait plus d’adeptes de cette non culture débile que l’on pense...

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par Jicky, le 2 novembre 2012 à 19:57

Je le disait sur FB en reprenant Poivre Bleu : une campagne d’information à petite échelle (sephorionnaud, magazines, pharmacies,...) ainsi qu’un étiquetage plus pertinent serait une solution teeeeeellement plus pertinente. D’autant plus qu’ils ne précisent pas c’est quoi les allergies ? Des petits boutons rouges ? Ok, c’est pas cool mais déjà c’est pas la mort et dans ce cas là là personne elle s’en aperçoit quoi ! Donc, avec un minimum de jugeote SOIT elle ne porte plus ce parfum, SOIT (et j’ai pas bac+8) elle se parfume sur les vêtements. Pas de contact avec la peau et sillage et tenue. RÉVOLUTION ? Non.

 

Ca fait 8000 ans que l’humanité se parfume. 8000 ans !!! Vous en connaissez beaucoup des gens qui sont décédées à cause de la mousse de chêne de Mutsouko ?

 

De l’information et un certain intérêt pour le patrimoine culturel olfactif. C’est parfois trop demander...

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par Mado33, le 2 novembre 2012 à 20:21

Hello,

Complètement d’accord Jicky, tout ça ne tient pas debout. Les allergènes sont partout et puis libre à chacun de se parfumer ou non, je trouve que le principe de liberté est terriblement bafoué ici alors que la tolérance semble régner ailleurs et ce en toute impunité. Les allergies sont d’ordre respiratoire et ORL surtout, mais c’est le cas des gaz de pots d’échappements ( irritants, voire bcp plus nocifs ), du tabac, des déos ignobles style Narta et j’en passe. Je suis d’avis qu’il faut informer, surtout pas sanctionner comme cela semble se profiler à l’horizon avec leurs restrictions absurdes. C’est bizarre, on ne parle pas beaucoup des dangers des sels d’aluminium dans les déodorants... Pourtant là oui il y a vraiment péril en la demeure et pas seulement pour les femmes. On pourrait aussi pointer du doigt les micro-ondes qui concernent les fours et... le Wifi !
Bref, c’est alarmant car le parfum est un domaine réservé - était un domaine réservé - j’espère que le massacre va s’arrêter et que le bon sens prendra le relais...

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par Newyorker, le 3 novembre 2012 à 10:26

Voici un autre lien que donne Octavian sur son blog : http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/02/1480388-les-parfums-chanel-n-5-et-dior-addict-bientot-interdits-a-la-vente.html

Ça m’angoisse complètement. Je me vois déjà, dans une tentative désespérée, faire des stocks monstrueux de toutes ces merveilles. Je crois que si ça devait arriver, je ne pourrais plus continuer de me passionner pour le Parfum. Trop de frustration accumulée, un art sacrifié. Déjà que j’ai du mal à faire le deuil des périodes pré reformulations drastiques chez Dior, Caron, YSL, Guerlain....euh chez tout le monde en fait, mais là c’est le bouquet (sans mauvais jeu de mot).

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par Newyorker, le 3 novembre 2012 à 10:36

J’espère, et je pense que là l’industrie va se remuer les fesses, parce que de gros sous sont en jeu cette fois ci. Il ne s’agit plus de reformuler un beau jus classique (un vieux machin pour eux) qui traine en bas des étagères de Sephora mais de supprimer des parfums qui sont des best sellers et qui représentent parfois le principal revenu pour une marque. LVMH Arnault Dieu tout puissant, va, je l’espère, pour une fois nous servir.

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MitsoukaDe

par MitsoukaDe, le 15 juin 2011 à 17:40

- dixit l’article,donc, de la S.F.P. :

...L’industrie cosmétique étiquette déjà tous les composés d’un shampooing, savon ou déodorant et rajouter géraniol, limonène ou citral sur l’étiquette ne va pas faire fuir le consommateur."

Cependant que :

(in "L’Observatoire des Cosmétiques")

La mention "Sans paraben"

Comme la mention « Sans conservateur », celle-ci paraît de plus en plus fréquemment sur les étiquettes de nos cosmétiques. Comme elle, elle mérite un petit décodage pour être bien comprise. Car « sans paraben » ne veut pas dire « sans conservateur », ni même « sans conservateur d’origine synthétique », ni même parfois... « sans paraben du tout » !

On sait que la disparition effective de l’ingrédient incriminé a été précédée parfois de sa brillante absence sur l’étiquette, comme sa disparition du marché par sa discrétion grandissante de nos rayons..

Et que Monsanto envahisse plusieurs continents avec son maïs OGM au risque consommé de contaminer aussi les cultures restées vierges en la matière ne fait ou ne devrait pourtant plus faire de mystère pour personne mais, c’est sûr, la mousse de chêne allergénisante me semble fort redoutable...Passez-moi l’expression, je pense que c’est du foutage de g....e !

Car sans prétendre ouvrir un débat sur les OGM qui n’a place ici, la mousse de chêne n’a pas dû faire muter grand-chose...hors la qualité de nombreux parfums dignes de ce nom.

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 18 novembre 2010 à 23:23

Merci beaucoup Piccolina et Rebel pour ces deux liens, encourageants et instructifs !

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The Rebel Gardener

par The Rebel Gardener, le 17 novembre 2010 à 18:43

J’ai trouvé un excellent article ici, qui m’a vraiment bien permis de comprendre les articulations entre les différents acteurs de la législation sur les parfums. J’en recommande vivement la lecture à tous.

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par piccolina, le 17 novembre 2010 à 17:10

Bonjour a tous,

je vous signale un article intéressant apparu sur Perfume Shrine a propos des restrictions de l’IFRA et surtout d’une première proposition concrète pour essayer de faire changer les choses : en gros, un groupe de parfumeurs a décidé que une étiquette d’avertissement (sur le style de ce que on trouve sur les produits alimentaires qui ont été fabriqué dans des établissements qui travaillent aussi des allergènes comme les noix, noisettes etc) devrait être suffisante pour continuer a utiliser les composants bannies.

Je trouve ca très intelligent - et courageux. C’est un petit groupe indépendant, mais on peut toujours espérer que les grands suivent (on peut rêver, non ? ;-)

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The Rebel Gardener

par The Rebel Gardener, le 2 novembre 2010 à 20:27

Bonjour à tous !

je voulais juste vous poser une petite question : quel est l’impact de l’IFRA sur la législation européenne en matière de sécurité des produits ? Je veux dire : la législation européenne suit-elle les recommandations de l’IFRA ou bien celles-ci se contentent de co-exister l’une à côté de l’autre ? Je vous explique : j’ai un travail a rendre en cours d’institutions européennes (c’est un devoir en anglais donc ils ne sont pas aussi exigeant que si j’avais à faire quelque chose ne français) sur l’application des législations européennes et j’ai choisi de prendre les restrictions apportées à l’industrie cosmétique, et en particulier le parfum. Jusque là, j’ai trouvé pas mal de trucs sur les directives et les règlements européens mais je vois pas trop comment celle-ci peut influer concrètement sur les compositions des parfums, et comment intervient l’IFRA dans tous ce petit monde donc bref, j’aimerais qu’on m’éclaire un peu !

Merci d’avance !

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par Jeanne Doré, le 8 novembre 2010 à 22:55

Bonsoir Rebel, personne ne vous a encore repondu, et je ne suis pas sûre de vous apporter moi même la réponse la plus affutée, mais.... en gros, l’IFRA est composé par les industriels de la parfumerie qui anticipent les restrictions provenant des etudes internationales des toxicologues, dermatologues, etc.... et préconisent d’interdire/limiter certains ingredients avant même qu’on leur demande, pour éviter les eventuelles poursuites, plaintes de consommateurs, etc... Donc oui, je pense que l’IFRA recommande à la legislation Européenne les lois à faire appliquer.

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par The Rebel Gardener, le 8 novembre 2010 à 23:02

Oui, en effet, j’ai demandé à mon prof et il m’a répondu que les cosmétiques étaient un domaine tellement particulier que les institutions européennes ne pouvaient pas se permettre de se payer leurs propres études, sauf lorsqu’il y a un intérêt dans le domaine environnemental, ou lorsque cela touche aux produits chimiques.

Merci de votre réponse.

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clochette79

par clochette79, le 12 mai 2010 à 19:27

Je viens de signer une pétition sur mesopinions.com "on" pourrait les contacter, les mettre au courant du sujet et les laisser s’occuper du reste... Par exemple.

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par Jicky, le 12 mai 2010 à 19:37

Oui, ce serait une bonne idée !

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par tambourine, le 10 mai 2010 à 23:08

oh oui des vintage editions !

et ce qui serait top aussi, c’est de tenir une boutique de parfums vintage.. mais bon je doute que çaa, par contre ce soit possible, puisque déja certaines marques rechignent à ce que leurs parfums soient vendus sur ebay..

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