Héritage
Guerlain
Coup de cœur - Les Classiques
- Marque : Guerlain
- Année : 1992
- Créé par : Jean-Paul Guerlain
- Genre : Masculin
- Famille : Boisée
- Style : Opulent - Sensuel
Un héritier très "discret"
par Thomas Dominguès (Opium), le 21 août 2014
Héritage est créé en 1992, la même année que le bouleversement cataclysmique Angel. Mais, il serait plus judicieux de préciser que dans la carrière de Jean-Paul Guerlain, il succède à Vétiver, Derby et Habit Rouge (créés des décennies auparavant) pour ces messieurs et à Chamade, Nahéma et Samsara en précédant Champs-Elysées chez mesdames. Voilà qui plante un décor historique imposant.
Alors que la parfumerie des années 90 se rêve expérimentale, tour à tour ozonique ou gourmande, puissante ou éthérée, on peut s’interroger sur cette"hérédité"annoncée, proposée par un parfumeur talentueux plutôt dirigé vers la fin de sa carrière.
Ses notes aromatiques intriquées dans des racines de patchouli noueuses surdimensionnées et des baumes vanillés apposent le sceau de l’habituel papier à lettre traditionnel de la famille Guerlain, stipulant ainsi la véracité du propos tout en affichant une signature originale encore jamais paraphée jusque-là.
La composition, où les notes n’entrent pas en scène l’une après l’autre de manière classique comme à l’accoutumée, tels des acteurs de théâtre, mais s’affichent d’emblée tout ensemble dès le premier acte, signe malgré tout un compromis à la nouvelle modernité, toujours pressée de connaître l’intégralité des protagonistes dans une scénographie dont le déroulé se doit d’être simplifié.
Pour autant, ces notes poivrées et aromatiques vertes lavandées cousues dans un maillage étroit avec les traditionnelles facettes ambrées de la maison, le tout dépoussiérant le "vieux" savon de barbier patriarcal, évoque plutôt bien finalement l’habituel contraste cher à la marque depuis Jicky jusque Shalimar entre des notes fraîches et vives et d’autres plus moelleuses et chaudes. Simplement, cette fougère (si fermement corsetée qu’elle en perd tout son corps floral) se déforme tant qu’on pourrait croire que ce savon à barbe pourrait être détourné pour un rasage des jambes, l’androgynie restant donc bien transmise entre les générations dans un parfum mêlant le paradoxe de paraître à la fois classique et étrange.
Héritage exhibe en effet quelque chose d’agressif dans son sillage, message qui semble annoncer fermement votre présence, à la manière dont on peut recracher une bouffée de cigarette au visage de quelqu’un que l’on méprise. À la projection massive et compacte, comme beaucoup d’ambrés boisés cassants, il peut se faire suffocant. Tout en tirant sur les cordes orientales baumées typiques chez Guerlain censées jouer une sérénade séduisante, quelque chose en lui manque de cordialité et vous le signifie fermement. Autrement dit, ce fort en caractère, probablement un peu le mal aimé de sa famille, ne s’en laisse pas compter.
Il semble pourtant avoir dû apprendre à rentrer dans le rang. En effet, l’oriental intense du passé semble aujourd’hui faire davantage de place à une fougère toute conservatrice d’où moins de choses dépassent.
Ces noms qui semblent être des coups de génie justifiant le salaire d’équipes marketing, en mal d’aptitudes créatives, se révèlent à l’usage souvent en décalage avec le concept véhiculé.
Le legs masculin de Guerlain, c’est Habit Rouge ; possédant les codes de la maison, avec une notoriété partagée par le plus grand nombre qui défie les décennies, ce parfum définit la signature presque prototypique de la célèbre marque mieux que n’importe quel autre, mieux même que Vétiver.
Pour autant, l’empreinte unique d’Héritage, signée aux épices, patchouli et bois denses noueux, en fait un parfum à l’originalité rarement égalée.
Si Angel était une rupture dans l’académisme olfactif régnant alors avec la révolution gourmande que l’on connaît, Héritage se révèle lui, effectivement, en droite ligne de ses prédécesseurs ; plutôt inscrit dans la tradition finalement.
Par sa signature olfactive épicée très précise, il est parvenu à se créer sa propre place dans une photo de famille où chaque membre, plus prestigieux que son voisin, devient un concurrent encombrant ("qui prend de la place"). Coriolan, lancé quelques années plus tard, n’aura pas réellement marqué les esprits alors qu’Héritage, ne semble toujours pas oublié, ce qui doit être un signe.
Plutôt qu’un testament, ce parfum unique serait une sorte de manifeste : en effet, son aura orientale boisée tirant vers le gourmand, grâce au trio patchouli - tonka - ambre, annoncera L’Instant pour Homme dix ans plus tard jusqu’à L’Homme Idéal récemment.
Bien qu’Héritage, par la réduction de sa trame boisée épicée d’une personnalité exceptionnelle qui en faisait tout l’intérêt, soit devenu d’une masculinité en flacon plus caricaturale et commune - toute savonneuse, baumée et aromatique qu’elle est devenue -, à l’image d’autres "vieilles gloires" des années 90, il mérite toujours un coup de narine pour son culot et son originalité.
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par Kouros, le 28 juin 2021 à 13:07
Buongiorno,
J’hésite à acheter Beau De Jour de Tom Ford, il est semble il proche de Heritage. L’Edt et l’edp sont sortis en même temps ? Quelles différences ?
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par Petrichor, le 28 juin 2021 à 18:28
On parle de l’EDT et de l’EDP d’Héritage, c’est bien ça ?
Je ne connais pas le Ford, et il semble n’exister qu’en EDP.
Sur Héritage, voilà le topo :
La première EDT avait un début génial.
C’étaient thème "cologne" de notes jaunes-orangées, à la fois très naturelles -genre bergamote mûre non filtrée, écorces d’orange amère, géranium à facette rosée, ?voire de la fleur d’oranger ?- et ultra-amplifiée, par la lavande les épices et le patchouli. De la cologne, on retrouve aussi le rituel : une exubérance de notes hespéridées qui ne durent pas, ici à cause d l’évolution du parfum vers d’autres accords.
Luca Turin utilise une métaphore musicale, et involontairement visuelle : la catégorie d’instrument d’orchestre des cuivres.
Comme les cuivres, opposés aux cordes, les notes de héritage sont tonitruantes, épiques, chaudes, texturées.
Comme les cuivres, la couleur passait du jaune-orangé des hespéridés, au rouge des épices, au rouge brun du patchouli, jusqu’au fond ambré poudré vanillé.
Cette couleur presque "or rose" correspondait bien au luxe de ce parfum hyper texturé, avec la facture "parfumerie traditionnelle" de la qualité des ingrédient du début, jusqu’au fond confortable et pépère qui est une autre définition du luxe.
De mémoire, la première EDP tirait vers "Derby", c’est-à-dire :
1. une transition "oeillet", faite de l’association des facettes "clou de girofle" des épices et des facettes "rosées" des hespéridés,
2. avec un fond plus moussu, presque chypré. (C’est contre-intuitif, car la définition de "fougère" oriente plutôt à une surdose de fève tonka dans le fond en accord avec de la lavande).
D’ailleurs c’était superbe, mais "un peu trop tout", un medley de parfumerie : cologne, fougère, chypré, ambré vanillé.
Et comme le relève aussi Luca Turin, il y avait du sillage. Moi j’adore, c’est parfumesque, mais les clients hommes BCBG du Guerlain de l’époque n’ont peut-être pas apprécié. D’autant que les parfums masculins qui innovent ont déjà tendance à faire des flop.
Comme l’a dit Opium, Héritage a souffert de la comparaison des autres parfums superbes sur la photo de famille Guerlain. (J’ai cité Derby, sorte de Mitsouko au masculin à l’oeillet. Nahéma et Parure sont d’autres chypré prune oeillet (et rose). Et Habit rouge. Et chacun est sublime dans sa version des années 90.)
L’EDT et l’EDP actuelles se ressemblent : l’ossature synthétique ressort.
L’ouverture n’a plus rien de vraiment exceptionnelle ou envoutante. (la bergamote filtrée ; la réglementation sur l’eugénol ; des idées ?).
Le coeur est faussement complexe, plus plat et un peu ennuyeux. (il n’y a plus le moelleux, et l’effet de confort pompeux de l’original)
Le fond est affecté par un patchouli à la demi-vie de l’uranium, qui me paraît donc un peu trop synthétique. (moins de mousse de chêne)
On a donc encore un "bon" parfum comparé à la concurrence, mais la formule a glissé vers quelque chose de plus ennuyeusement conventionnelle et de synthétique. Les espoirs de reformulation meilleure sont permises. J’espère.
(Ces souvenirs de patchouli me donne envie de sentir à nouveau "Habit rouge l’extrait" par Thierry Wasser).
Je vous laisse comparer avec le Tom Ford. (Vous m’avez rendu curieux !). La seule différence que je peux dire, c’est que les contrefaçons de Tom Ford pullulent, alors qu’on trouve facilement l’authentique Héritage sur les sites d’occasion.
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par Petrichor, le 28 juin 2021 à 19:14
Voici un son de trompette, pour illustrer le timbre des cuivres, et la sensualité que je retrouve dans certaines notes hespéridées.
https://www.youtube.com/watch?v=9ppVqV_bFog#t=180
J’ai oublié de conclure sur Héritage : L’excitation que je ne trouve plus dans l’actuel, je la retrouve en grande partie dans "Noir épice" de Michel Roudnitska chez les parfums Frédéric Malle. Il ne paie pas de mine au début, car on le prend pour un accord monocorde et sourd "écorce d’orange, muscade" sur le papier. Mais diable !, plus on le porte -tissu, peau- plus les nuances sont géniales (clou de girofle, patchouli, geranium) jusqu’à un accord de rose lové à l’intérieur et particulièrement langoureux (geranium, rose, cannelle).
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par Kouros, le 29 juin 2021 à 04:46
Merci pour cet avis passionné ! Oui je parle effectivement de Heritage car les prix Tom Ford sont abusés même si Beau de jour fait partie des plus accessibles de la marque.
Il y a bien Zino qui est comparé à ce BDJ mais une note me dérangeait. Pour l’EDP de Heritage, si ça sent l’oeillet non merci, je n’aime pas cette note. D’ailleurs je n’avais pas du tout accroché sur l’échantillon de Derby que j’ai eu il y a quelques années.
J’ai testé sur mouillette le Tom Ford uniquement, c’est un Zino moins cheap, plus propre, avec une touche de menthe qui passe bien. J’ai aussi tester Noir Epice de Malle et j’avais bien aimé mais si je me souviens bien j’etais plus dans une periode Oud à ce moment la. A retester donc...
par Sancto Stephano, le 7 octobre 2020 à 21:52
Porté ce jour en EDP avec comme toujours un grand plaisir, sans cesse renouvelé. Je le porterai à nouveau demain afin de profiter sur mes vêtements des notes de fond qui auront entretemps continué à évoluer.
Quand je l’ai acheté il y a quelques années, je n’arrivais pas à me décider entre l’EDT et l’EDP, au point que j’ai finit par acheter les 2 à quelques mois d’intervalle. A présent, je sais que c’est l’EDP que je garderai, tenue et sillage hors norme, même dans sa version actuelle (la seule que je connais). Le patchouli y est plus moelleux, confortable, enveloppant tandis que celui de l’EDT, très sec et un peu piquant m’apparait plus daté, poussiéreux. De plus, je trouve qu’il y a trop de bergamote dans l’EDT, le résultat m’apparait moins harmonieux mais c’est bien sûr une affaire de goût. J’avoue ne l’avoir jamais essayé dans cette version au cœur de l’été, sans doute y est-il plus portable.
Ce qui reste source d’interrogations pour moi est comment se fait-il qu’Héritage EDP soit si tenace et si diffusif, alors que l’Instant pour homme de la même maison soit si fugace ? Il s’agit pourtant pour ce dernier d’un oriental avec également un gros patchouli et des notes vanillées et crémeuses et qui donc ne devrait à priori pas jouer les timides... L’automne passera, l’hiver aussi mais Héritage EDP se sera installé durablement sur mon manteau et il y perdurera jusqu’au printemps, pas seulement les notes ambrées ou épicées, mais également les notes florales qui s’épanouiront pleinement.
Je suis bien conscient de la chance que nous avons d’accéder si facilement à pareil trésor, simplement en franchissant les portes des SNM. Pourvu que ça dure !
Tant que LVMH
par Farnesiano, le 27 juin 2019 à 10:28
Bonjour Roberto. Coïncidence, je portais Héritage en eau de toilette avant-hier et je me suis étonné que ce parfum plutôt automnal se fît si beau, si rayonnant, par une chaleur de plus de 30°c. Ce Guerlain, un peu oublié, demeure pour moi l’un des plus beaux patchoulis épicés avec le Patchouli Intense de P. de Nicolaï. Je réserve cependant l’eau de parfum pour les mois de septembre, octobre, novembre... Vive l’odorat ;-)
par Terre79, le 4 septembre 2016 à 13:00
Bonjour ,
On peut souvent lire que Habit Rouge est le pendant masculin de Shalimar mais je demande si finalement Héritage n’est pas encore plus proche de ce dernier qu’Habit Rouge ; qu’en pensez vous ?
par killoulilou, le 25 août 2016 à 11:03
Bonjour,
J’ai essayé très récemment sur mes bras le patchouli de réminiscence, champs élysée de guerlain et heritage edp et sans hésitation aucune, c’est bien ce parfum pour homme qui a eu la préférence de mon mari et moi même. Il convient parfaitement sur les dames par contre il n’est pas discret et assez enveloppant.
J’avais l’impression d’y sentir du patchouli, c’est une découverte pour moi, j’aime cette odeur.
Un autre monde s’ouvre à moi, grâce à vous, quel bonheur !
par KeithRichards, le 15 mai 2015 à 18:07
Que vaut la version EDP par rapport à l’EDT ? Je n’ai pu essayer que la version EDT (que j’aime beaucoup).
par ghost7sam, le 23 mars 2015 à 10:51
C’est très étrange. Je l’ai senti sur un monsieur que je connais, et qui a passé la cinquantaine. Le sillage m’a fait penser - par son overdose de patchouli- à 1996 de Byredo.
Je l’ai testé sur peau ensuite, et en effet la lavande est assez couverte par les notes sourdes et lourdes de notre cher Patrick Chouli, accompagné de ses amis les baumes et autres orientalistes.
Là où l’opus de Byredo était rendu plus âpres par son iris et son effet cuir, le Guerlain choisit la fougère, même si je la trouve assez muette. Une fausse fougère en somme.
Très plaisant à rencontrer et à re-rencontrer en tout cas.
— -
peace
par Compte supprimé, le 28 novembre 2014 à 12:53
Merci Opium pour ce bel article ! Vous trouvez quelque chose de savonneux dans Héritage ?
Je n’ai senti que la version edp ; la version edt serait la plus fougère, et donc la plus perdante ?
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par Opium, le 28 novembre 2014 à 12:58
Bonjour Aloxe.
Merci beaucoup à vous ! ;-)
La version "EdT" est bien la plus savonneuse et celle qui, aujourd’hui, semble avoir un peu perdu. La version "EdP", plus ambrée, semble ne pas trop changer. Problème, le mélange patchouli, savon et ambre y est ici moins perceptible...
Comme vous ne connaissez pas Héritage en EdT, vous ne risquez pas de grosse déception liée à une perte, donc, tentez-le. J’ai été surpris de me laisser séduire par une version assez récente il y a peu chez un ami. ;-)
Bonne journée à vous.
Opium
par Farnesiano, le 2 septembre 2014 à 09:55
Bravo, Opium. Héritage cerné (enfin !) comme jamais ! Je repensais à lui hier après-midi en retestant L’Homme idéal, afin de me persauder qu’il s’agissait d’un bon parfum. Le soir, sur ma peau, l’HI se révéla profondément attachant, il aura fallu le temps. De même qu’à sa sortie, il m’avait fallu plusieurs semaines pour apprécier l’Instant pour homme à sa juste valeur. Héritage, lui, m’avait happé d’un coup ; quel caractère, quelle force, quel esprit d’indépendance !
On revient toujours à ses racines : Héritage fait partie des miennes, indubitablement.
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par Opium, le 3 septembre 2014 à 18:04
Bonjour Farnésiano.
Merci beaucoup pour tous ces compliments, j’espère les mériter... :-)
Il est certain que la très très forte personnalité d’Héritage doit et/ou devait en faire un parfum dont on savait dans la seconde ou minute si on l’appréciait ou non. :-)
Comme vous, dans mon cas, le craquage a été assez immédiat, pour ne pas dire fulgurant. Héritage fai(sai)t partie de ces séducteurs qui vous agripp(ai)ent le nez sans vous laisser aucune chance de pouvoir exprimer un quelconque désaccord. Pas d’hésitation possible dans son cas.
Bon retour dans ses/vos racines (de patchouli, même si cela n’en est pas, mais pour l’image on dira que c’est bon). ;-)
À très bientôt.
Opium
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L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins profond, plus sage ou plus "propre", le parfum s’adoucit aussi plus rapidement. De bien beaux restes quand même, et le vrai plaisir de porter un parfum devenu rare, mon dernier coup de cœur masculin de chez Guerlain restant Habit Rouge Privé au sillage impressionnant. Timides, s’abstenir ! La seule vision de son flacon rouge pétant excite chaque fois mon désir de me parfumer avec ce brûlant et troublant nectar.
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par DOMfromBE, le 23 novembre 2024 à 16:45
Bonsoir,
Ça me donne envie d’aller le tester sur peau.
Mon histoire avec Guerlain, c’est la période art déco. Mitsouko, Liu, Shalimar.
J’ai porté HR il y a longtemps. L’eau de Cologne habillée en plastique bordeaux était toujours commercialisée...
Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans.... Lol
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