Auparfum

Gabrielle, le Chanel universel

par Jeanne Doré - Pauline Jubet, le 4 juillet 2017

Ce n’est pas la première fois que Chanel rend hommage à sa créatrice à travers le nom de ses parfums, à l’instar de Coco et son descendant Coco Mademoiselle. Aujourd’hui, c’est une autre facette de ce personnage mythique que la marque met au devant de la scène avec son nouveau lancement baptisé Gabrielle.

Avec cette création, « Chanel ouvre une nouvelle page de son histoire. Un nouveau nom. Un nouveau flacon. Un nouveau parfum. Un nouveau territoire d’expression et d’inspiration ». Parce que Coco était avant tout Gabrielle, Chanel a voulu mettre en valeur la femme, plus que le personnage, et créer un parfum pour toutes les femmes, qui célèbrerait leur féminité, leur courage, leurs valeurs et leurs audaces.

Tous les parfums Chanel abordent les fleurs de manière abstraite, jamais littérale, elles sont toujours enrobées d’autres matières et contribuent à l’architecture du parfum.
Dans Gabrielle, elles prennent « la parole comme jamais auparavant ». Olivier Polge a composé avec l’ylang-ylang, le jasmin, la fleur d’oranger et la tubéreuse une nouvelle fleur, « une fleur rêvée ». Accompagnée de mandarine, de pamplemousse, de cassis, de muscs blancs et de santal aux notes lactées, cette fleur imaginaire « diffuse son pouvoir lumineux comme s’il s’agissait d’un halo floral ».

Pour parfaire sa nouveauté, la marque a conçu un nouveau flacon, dont la forme n’est pas sans rappeler ses grands classiques, mais qui est constitué d’un verre aux parois très fines. De profil, il est possible de voir les parois converger vers le centre du flacon, tout en finesse et en discrétion. Car comme le disait Gabrielle, « Le luxe, c’est ce qui ne se voit pas ».

Enfin, c’est Kristen Stewart qui incarnera Gabrielle dans un spot qui sera dévoilé en septembre.

Gabrielle, eau de parfum, 97 euros/50 ml, 137 euros/100ml.
Disponible le 1er septembre.

Premières impressions

Élégance intemporelle ou sent-bon universel ?
Difficile de trancher avec Gabrielle... on a beau lui reconnaitre toutes ses qualités (luminosité, fondu, équilibre, radiance...) on ne peut s’empêcher de rechigner face à ses défauts (déjà-vu, stéréotypé, calibré, lissé...) Et lorsqu’on a l’impression de ne plus voir en lui qu’un archétype de floral-fruité-international avec pour mission de plaire à la terre entière, on se surprend alors à déceler une élégance qui se dévoile, un accord bien ciselé. Mais est-ce que ce sera suffisant pour rendre ce sillage reconnaissable et identifiable au milieu de tous les autres ? Si l’audace revendiquée et ce goût pour la liberté semblent quelques peu décalés face au conformisme olfactif choisi, il n’en demeure pas moins que Gabrielle assumera sans aucun doute le statut de "grand féminin Chanel" pour les dix prochaines années, en résonnant dans les esprits avec sa rime "Gabrielle... Chanel...", comme l’avait fait presque vingt auparavant "J’Adore... Dior...."

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par MandarineMécanique, le 24 mai 2020 à 14:38

Sur touche, je l’avais trouvé dépourvu d’intérêt, assez convenu et générique : une envolée hespéridée suivie de fleurs vagues et de muscs, oui, bon, un parfum délicat mais un peu dénué d’âme. Qu’importe, je me suis obstinée (comme souvent lorsqu’un parfum me laisse indifférente voire me rebute au premier essai). Finalement, son développement sur la peau me semble charmant, les fleurs blanches sont plus présentes que je ne l’aurais cru. Sa tenue est trompeuse, on pense qu’il a disparu et il revient au moindre mouvement. Il ne m’évoque toujours rien de très précis, ce n’est pas un parfum "tableau" à mon sens, cependant j’y reviens et à voir la vitesse à laquelle se vide le flacon il va falloir admettre que je l’aime bien, un peu malgré moi.

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Fairy47

par Fairy47, le 12 juin 2018 à 08:32

Il porte mon prénom, et après avoir été peu convaincue sur poignet, je lui ai laissé sa chance avec un échantillon... Et bien, toujours pas, je suis à la limite de la nausée, comme avec tous les nouveaux parfums mainstream. Je ne sais pas si c’est ma peau, mais je sens toujours cette même odeur chimique et écœurante, sucrée, que je ne saurais définir... Berk !!!!

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par maririe, le 12 avril 2018 à 20:34

Bonjour à tous. Je navigue sur votre site depuis maintenant quelques années, et je remercie les créateurs et membres de la communauté pour leur dynamisme et leurs avis fort enrichissants. Je ne maîtrise absolument pas tous les codes linguistiques de la parfumerie, mais suis une passionnée des odeurs depuis mon plus jeune âge... c’est bien simple, je renifle tout, tout le temps, et l’odorat possède chez moi un pouvoir d’évocationn extrêmement puissant. J’ai choisi d’intervenir pour la première fois suite à l’usage à plusieurs reprises cette semaine d’un petit échantillon de ce « Gabrielle » que j’ai utilisé pour me parfumer, étant en déplacement. Première impression : il me rapppelle fortement Chance, avec ce départ acidulé, agrumes, mais me semble beaucoup plus sucré, voire poisseux sur peau ( cassis ?) On sent ensuite assez bien le passage fleuri, sans que j’arrive à identifier les essences utilisées. Il en ressort unee impression très floue, pas du tout naturaliste... puis un fond poudré, un peu vanillé en fin de journée. L’évolution sur ma peau m’a été très désagréable et m’a causé un grand inconfort (nausée, migraine). Cet effet s’est reproduit au deuxième jour d’utilisation. Je ne sais pas d’où provient cet inconfort que je ressens également lorsque j’ai testé le coco mademoiselle, chance, mais également pampelune de guerlain, quoique cet effet était moins prégnant sur ce dernier. Je ne supporte pas les odeurs vanillées, mais il me semble que ce rejet provient d’autre chose ( le cassis ?). D’autres que moi ont ils la même réaction ?

Pour conclure, outre l’effet de rejet « physique » je ne vois guère de nouveauté dans ce parfum assez banal somme toute, qui pour moi tient du Chance en moins lumineux et plus doucereux.
Dans le meme pack d’échantillon, j’ai également eu l’occasion de sentir le nouveau flanker de coco mademoiselle (version intense), qui ne m’a absolument pas séduite non plus... hyper sirupeux chocolaté avec cette même note dérangeante.... pas pour moi

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par Vanessa, le 21 janvier 2018 à 12:39

Ce n’est pas une généralité. Un parfum qui fait jeune peu plaire à des femmes mûres et inversement, mais la tendance est là.
Ce site permet de donner son avis, je suis d’accord mais l’avis premier de la description, au lieu d’être neutre et laisser les gens donner leur avis en commentaire, descend déjà certains parfums qui pourrait plaire à d’autres personnes. Les gens achètent aussi selon les avis qu’ils en lisent.
Nous n’habitons pas tous dans un endroit où nous pouvons trouver tout ces parfums en liste sur votre site, des parfums inconnus pour beaucoup.
Je ne connais que les plus populaires, vendus en sephora, marionnaud, etc... parce que je n’ai que ces magasins qui vendent ces parfums vers chez moi. Je pourrais jamais avoir l’honneur de sentir certains parfums, qui doivent être de petits bijoux pour certains et qui me donnerait l’avantage de ne pas porter le même parfum que tout le monde.
Mais voilà nous ne pouvons pas toutes comparer autant de parfums, et apprenons à apprécier les parfums les plus connus.

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par Vanessa, le 21 janvier 2018 à 12:36

Ce n’est pas une généralité.
Un parfum qui fait jeune peu plaire à des femmes mûres et inversement, mais la tendance est là.
Ce site permet de donner son avis, je suis d’accord mais l’avis premier de la description, au lieu d’être neutre et laisser les gens donner leur avis en commentaire, descend déjà certains parfums qui pourrait plaire à d’autres personnes. Les gens achètent aussi selon les avis qu’ils en lisent.

Nous n’habitons pas tous dans un endroit où nous pouvons trouver tout ces parfums en liste sur votre site, des parfums inconnus pour beaucoup.
Je ne connais que les plus populaires, vendus en sephora, marionnaud, etc... parce que je n’ai que ces magasins qui vendent ces parfums vers chez moi. Je pourrais jamais avoir l’honneur de sentir certains parfums, qui doivent être de petits bijoux pour certains et qui me donnerait l’avantage de ne pas porter le même parfum que tout le monde.
Mais voilà nous ne pouvons pas toutes comparer autant de parfums, et apprenons à apprécier les parfums les plus connus.

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par Habanita, le 21 janvier 2018 à 15:43

Tout comme vous je vis dans un endroit où seuls les marionnaud et nocibé existent. Et malgré des reformulations douteuses, des tas de parfums sublimes restent encore vendus.
En ce qui concerne la tendance, oui vous avez raison elle est là. Tristement pour le monde des amoureux de la Parfumerie. Dans une société lisse et obsédée par le fric, les parfums finissent pour beaucoup de nouveautés par se ressembler.
Si certains achètent les parfums selon les avis, cela ne les empêche pas d’avoir un libre arbitre. Aura a été descendu, pourtant après plusieurs tests, je l’ai acheté parce qu’il me plait.
La plupart des consommateurs achètent d’après une pub télé, et en moins de 5 minutes alors qu’il faudrait prendre le temps. Celui de sentir des parfums que l’on ne connait pas, des parfums que l’on n’arrive pas à comprendre. Ainsi je cherche toujours à comprendre Mitsouko, et chaque fois que je vais en parfumerie je le test de nouveau.
Ne pas sentir comme tout le monde, c’est encore possible, même en achetant chez marionnaud ou nocibé. Mes collègues ne connaissent pas les parfum que je porte en général : l’Heure Bleue, Habanita, l’Envol, Diorella, le Patchouli de Molinard, Bel Ami, l’eau de campagne... Tout est là, il suffit d’être curieuse, de prendre le temps.
Et je ne crois pas à ce pseudo concept de parfums pour femmes mures ou pour jeunes femmes. Je connais un tas de femmes, mures, selon vos termes, qui adorent s’asperger de Trésor le nuit, de La vie est belle, de Black Opium. Le monde ne se divise pas en deux catégories et tout comme vous le verrez en lisant ce site, les parfums n’ont pas de sexe.
Et lorsque vous parlez d’apprécier les parfums les plus connus, mais selon quels critères dites-moi ? Les publicités dans les magazines ou à la télé ?
Quelques uns deviendront totalement oubliés dans quelques années alors que d’autres, qui ont déjà plus de cent ans seront toujours aimés et ce, dans le monde entier. Pour ne citer que lui : Habanita.

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par Vanessa, le 21 janvier 2018 à 16:32

En tout cas, le bon côté de Gabrielle, c’est qu’ il m’a fait découvrir Chanel et donner envie d’essayer d’autres parfums que je n’aurai jamais acheter jusqu’à présent, pensant qu’ils n’étaient pas pour moi et comme vous dites, nous ne prenons pas le temps d’apprécier, de connaître les parfums.
Une fois mon flacon Gabrielle fini, j’acheterai certainement Allure.
J’ai acheté hier un flacon de souffle de parfum shalimar, j’ai hésité avec le samsara, que j’ai apprécié mais je sais pas, j’ai peut être encore un peu de mal à apprivoisé ces nouvelles senteur à porter sur moi, moi qui ait porté des parfums bien plus connu (parce qu’ils sont beaucoup porter, parce qu’on en voit beaucoup de pub, parce que bouche à oreille...) comme lolita lempika, angel, loverdose,alien...
Mes goûts sont entrain de changer, depuis que j’ai mis le nez sur un flacon de Gabrielle !

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par Vanessa, le 21 janvier 2018 à 16:42

C’est pour dire, j’ai failli acheter Olympea parce que la pub me plaisait bien et qu’il avait l’air de sentir bon sur bande.
Mais un jour, une copine ma dit qu’elle allait l’acheter, alors je me suis ravisé.
Chose que je n’aurai pas faite avant !

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par Habanita, le 21 janvier 2018 à 18:39

Alors vous m’en voyez ravie. Prenez le temps et vous découvrirez de sublimes parfums avec l’avantage de vous démarquer des autres. Sentir soi, être soi est très important(à mes yeux en tout cas).

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par Beer luc, le 22 janvier 2018 à 09:43

Bonjour Habanita,comme vous le dites si bien, < ne pas sentir comme tout le monde, c’est encore possible > ,c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles j’ai offert à ma soeur en eau de parfum ce cher Habanita,que je porterais également puisque les parfums n’ont pas de sexe,cependant je considère que ces jus sont non seulement le reflet de notre identité mais aussi un cadeau que nous offrons à notre âme,qui sera en osmose avec celle du parfumeur.
Dès lors,je ne n’aime pas sentir dans mon entourage les mêmes éffluves qui sont miennes,et surtout pas ressembler à un copier coller sorti d’un catalogue reformulé qui manquent de personnalités et d’originalités,que je nomme avec humour " Chanel de Lanvin ".
Pour cette raison,je ne porterai pas Habanita ( que j’apprécie beaucoup ) ,quand à ma soeur elle m’a offert Aromatics Elixir de Clinique,dont son éloge à été publiée dans le livre " Les cent onze Parfums " ( page 95 ) par Jeanne Doré,Yohan Cervi & Alexis Toublanc.
Il me manquait à ma collection,ayant le nez fin,elle m’a dit : je pense que tu vas aimer,et c’est bien vrai,il me plaît beaucoup,c’est LE classique à avoir dans son paradis olfactif.
J’ai commencé cette année avec Lavs de Unum,un bel encens comme j’aime dans la lignée de Passage d’Enfer de L’Artisan Parfumeur,de Messe de Minuit de Etro et Bois d’Encens de Armani Privé.
Alors oui,soyons curieux,faisons des fouilles,des recherches comme l’on fait ceux qui ont découvert les tombes Egyptiennes,et soyons porteurs d’originalités.

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par Habanita, le 23 janvier 2018 à 16:21

Bonsoir Beer Luc,
Tout comme vous je n’aime pas sentir mes parfums sur une autre personne, c’est comme un vol d’identité. Et comme vous le dites si bien, nous nourrissons nos âmes. Lorsque j’ai besoin de chaleur en plein hiver je mets Youth Dew et je m’endors, apaisée. Chaque parfum a ses particularités qui me permettent de me dynamiser, me rendre optimiste (Insolence et son lait pour le corps balayé du catalogue...) me réconforter (L’Heure Bleue), me faire sentir femme fatale (Habanita) Bon j’arrête sinon la liste sera trop longue :)
Concernant Aromatics Elixir, il fait partie des parfums que je teste à chaque fois car je n’arrive pas à l’apprivoiser. Un jour peut-être ?
Cordialement,
Habanita

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par hamonparfum, le 24 janvier 2018 à 18:27

Voici le problème de tout amoureux du parfum. Sentir son parfum sur un autre est un désolant C’est comme un amoureux de chaussure à la recherche d’une paire rare et quelque temps après l’avoir acquis, il voit un autre le porter. C’est comme vous le dites, du vol d’identité, mais de façon involontaire cas même mmdrrrr

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par Vanessa, le 21 janvier 2018 à 10:14

Arrêtez de critiquer à ce point tout ces nouveaux parfums.
Les générations changent et tout le monde a droit à son parfum !
Pour une fois je trouve cela bien sympa de leur part de faire un parfum pour jeunes car les chanel deja existants sont difficilement portables pour les 20-25-30 ans. En tout cas, je n’ai jamais eu envie d’en porter, jusqu’à ce que je découvre Gabrielle.
Clairement il s’agit bien de cette génération qui est concernée puisque chanel a choisi comme égérie la star de la saga Twilight. Films que les 40-50-60 et plus n’ont pas dû suivre (ou peu de personnes).
Seul point négatif et je vous l’accorde : la tenue.

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par Tamango, le 21 janvier 2018 à 10:49

Bonjour Vanessa,

Permettez-moi de rebondir sur votre propos. D’une façon générale, les parfums sont comme les anges, ils n’ont ni sexe ni âge. Concernant les créations Chanel, J’ai adopté Cristalle et le N°19 alors que j’entrais dans la vingtaine. Trois décennies plus tard, je leur suis toujours fidèle et ceci malgré des reformulations très contestables. Quant à Gabrielle, même si le public visé est jeune, il semble réducteur de penser qu’il ne " concerne", comme vous l’écrivez, que les moins de trente ans. La preuve en est qu’à sa sortie, moi la quinqua, je me suis empressée d’aller le tester et je l’aurais volontiers acheté si je ne l’avais pas trouvé si ennuyeux

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par Habanita, le 21 janvier 2018 à 11:36

Quant à vous, arrêtez de tout ramener à un problème générationnel ! Je portais le n°5 dès mes 20 ans. De plus nous ne critiquons pas TOUS les nouveaux parfums. Ainsi je trouve Twilly d’hermes très beau, tout comme Izia de Sisley. Ce site permet d’échanger nos goûts et dégoûts. Nos coups de coeur et les parfums que nous trouvons sans intérêt.
J’adore l’Envol de Cartier qui pourtant ne fait pas l’unanimité, idem pour Aura de Mugler. Nous avons le droit d’aimer ou pas, tout comme on peut trouver qu’un parfum est très beau mais que nous ne pourrons pas le porter car il ne nous correspond pas.
Vous voyez, cela n’a rien à voir avec les générations.
A bon entendeur...

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par DOMfromBE, le 21 janvier 2018 à 16:18

ChèresHabanita et Tamango,
Je suis en tous points solidaire avec vous.
A 18 ans, je portais Santos, YSL et Mitsouko. Chanel N°5 est entré dans ma vie après Egoïste et Cristalle, pendant mes années d’université.
Chanel, c’était avant tout un style, une exigence et un niveau de qualité. Avec Gabrielle, ils ont cherché un "crowd pleaser" destiné à leur ouvrir de nouveaux marchés quand les ventes du N°5 s’effondrent tant sa qualité baisse et déçoit.
Pour moi, le souci majeur avec les jeunes générations, c’est le manque d’éducation et de culture olfactive du plus grand nombre. C’est ce nivellement incessant veers le bas qui me fait peur pour le futur de la parfumerie généraliste, qui est de moins en moins luxueuse. Et heureusement que les exceptions existent.

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Sarah13

par Sarah13, le 4 janvier 2018 à 20:29

Combien d’essais labo ont-ils exécuté pour créer un jus aussi insipide !?! A quel moment les mecs se sont dit : "Ca y est ! C’est le bon, on le tient !"
Ce n’est pas que c’est moche, c’est juste fade, ennuyeux, sans le moindre intérêt.
Un mauvais parfum qui rejoint les alignements mainstream et ses petits copains bas de gamme que sont La vie est moche, La petite cruche noire, Tagada d’opium...
Seul point positif, il ne sent pas le Dragibus ou l’Arlequin, ce qui aujourd’hui est une réelle prise de risques. Félicitations !

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S9

par S9, le 16 septembre 2017 à 08:44

Dès le premier sniff sur la mouillette, voilà ce qui m’est venu à l’esprit : mais ... ils ont mélangé Chance et In Love Again !
J’aime beaucoup ces deux derniers, mais à l’instar de la descendance (moche) d’un couple de deux beaux individus, ce Gabrielle (prénom que j’aime bien, mais pour un parfum, bof bof ) bref ce dernier né Chanel est sans intérêt ; au risque de la redondance , je rejoins ce que j’ai pu lire auparavant sur cette fameuse sortie ( ah , 15 ans qu’on l’attendait ! ) Gabrielle c’est du Chanel certes, ça sent pas mauvais, mais ... y’avait déjà le magnifique Allure, le guilleret N°5 Eau Première ... et puis le splendide Coco, le troublant Egoïste ,etc etc ...

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Gilbert-Noël Sfeir Mont-Liban

par Gilbert-Noël Sfeir Mont-Liban, le 1er septembre 2017 à 14:40

J’ai certainement senti des Chanel portés dans ma vie sans toutefois les identifier puisque je n’ai jamais été un parfumista au sens technique du terme, mais je suis doué d’un odorat qu’on pourrait pour le moins dire friand de senteurs qui correspondent à mon propre univers de bonheurs olfactifs. Cette quête qui allie la satisfaction gourmande du moment à une psyché odorante qui reflète souvenirs et états-de-nez, je ne la mène pas toujours du côté des flacons ruineux (à titre d’exemple : Acqua di Parma), mais parfois c’est d’elle-même qu’elle me conduit vers des produits méconnus ou populaires où la rose sent comme nulle autre l’eau de rose, où l’ambre et le oud sont aussi crémeux que dans un baume. Il y a longtemps, il faut le dire, que j’ai appris que je pouvais mélanger, juxtaposer, superposer les senteurs, me saupoudrer de talc, m’enduire de fluides, pour retrouver « l’instant », que les retrouvailles avec une odeur ne sont pas que dans les jus, mais également dans des poudres, des poussières, des baumes, des crèmes, des mousses, des huiles, des lotions et des savons. C’est sans dire le bonheur que l’on ressent en recréant chez soi un quasi Caron ( Pour un homme ) pour trois fois rien ! Ce que je dis n’invalide ni n’amoindrit en rien tous ces parfums précieux et merveilleux qui nous coûtent le cuir et l’ambre des fesses ; d’ailleurs, je suis un éternel adepte de la maison Guerlain en la personne de son marquis à la cape Rouge, comme je le réitère depuis le peu de temps que je suis sur Auparfum.
Tout cela pour revenir à Chanel et vous dire, chers olfattisti, que j’ai été dernièrement au comptoir Chanel dans un grand magasin libanais et que les flacons de la maison de Mademoiselle qui s’y trouvaient m’ont parlé un langage d’une banalité consternante et qu’il y en avait un devant lequel j’ai même bondi en arrière. Mais je suis sûr qu’il me faut plus d’un passage pour découvrir « the truth about Chanel » et que portés sur la peau, voire sur les vêtements, ces mêmes parfums que j’ai trouvés nullissimes, changeraient de profil. Il faudrait tenir compte aussi de l’air saturé des grandes surfaces qui vous soûlent le nez à tel point que par moments on perd pied. Eh oui ! parce qu’un pied solide vous fait un nez lucide, viens-je de remarquer.
Par conséquent, je voudrais me redonner une chance avec Chanel dont par ailleurs j’aime énormément l’histoire et la création vestimentaire (comme tout ce qui a trait à l’époque) en vous posant cette question : Misia de Chanel, sent-il vraiment ce qui s’en dit sur Auparfum, notamment une très belle description qu’en a faite nini6377 sur la page « Un poudré vintage à moins de 120 euros » ?
Misia évoquerait-il donc ce monde de vieilles poudres, de pigments cramoisis, de loges de cabarets au parquet cireux et usé ?
J’aimerais beaucoup le savoir avant d’aller embêter vendeurs et vendeuses et ressortir sans avoir rien acheté (ah ! bien qu’ils soient tous très aimables). Merci de bien vouloir m’assurer dans ma recherche d’une Chanel haute en couleur qui se poudrait sans avoir froid aux yeux.

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DOMfromBE

par DOMfromBE, le 1er septembre 2017 à 10:45

Copié-collé de mon avis posté sur Fragrantica :
C’est incroyable de comparer les forums anglophones et francophones à cette date concernant la sortie de Gabrielle... Et pourquoi ce retard chez nous quand la terre entière semble avoir déjà le produit ?...
Je ne pourrai prétendre à aucune objectivité. Je déteste les notes de cassis et de tubéreuse, elles me donnent la migraine en moins de cinq minutes. C’est strictement involontaire. J’aurais adoré pouvoir porter Poison, Giorgio et Fragile.
Le flacon est une revisite de celui d’Azzaro chrome et, en main, il a l’air très fragile. C’est peut-être une prouesse technique selon les cahiers marketing... A voir ce qu’en diront les acheteurs qui auront voyagé avec ou sans succès avec leur flacon dans un sac.
C’est facile à sentir, sans prise de risque et certainement bien exécuté, mais est-ce que cela a une âme ? Peut-on vraiment parler d’émotion ? On avance de plus en plus dans le registre du propre, net, désodorisant corporel, hygiéniste, l’influence du marché et des habitudes américains... Ni français, ni Chanel... Certainement très bankable à l’échelle mondiale.
Tout à fait dispensable.
Et quand on en vient à se dire que c’est le premier vrai lancement mainstream depuis 15 ans... On voit que les Exclusifs, les flankers et le maquillage ont été les priorités. Après l’Eau Première, l’Eau (encore plus diluée), Choco Mademoiselle... Encore un truc en plus pour les cours de collège/lycée... Dans le même registre, Twilly me paraît plus intéressant.
C’est vraiment triste pour les "vieux"... Déjà que les EDP "replacées" à 345 euro les 100 ml sont finalement assez décevantes comparées aux EDT de départ... Et, que le numéro 5 n’est plus qu’une pâle copie de lui-même. Je n’ai toujours pas fait mon deuil.
Après YSL et Dior, Chanel (me) déçoit. Alors que je pensais ne jamais en arriver là...

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par Garance, le 3 septembre 2017 à 13:48

Entièrement d’accord avec vous, DOMfromBE : Je trouve ce Gabrielle certes joli, mais plat, lisse, c’est cet effet également qu’avait produit sur moi N°5, l’Eau. Une jeune fille de bonne famille bien élevée, bien proprette peut maintenant choisir entre Chance, N°5 L’Eau, et Gabrielle. C’est d’autant plus triste qu’avec un nom pareil, on aurait attendu un aspect plus piquant... Mais c’est vrai qu’au moins, ce parfum ne sera pas dérangeant. Et puis, il y a de jolies matières. Voilà, on en attendait quand même mieux.

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par Jean-David, le 5 septembre 2017 à 11:01

Pour ma part, je le trouve dérangeant, précisément. Son conformisme m’insupporte. Après l’avoir testé hier, son sillage m’a accompagné dans la suite de la journée, et tandis que je l’oubliais, il se rappelait à moi, entêtant de bêtise. "Tiens, mais qu’est-ce que ce parfum bon marché, qui apparaît soudain ? Oh, c’est donc ça..."

Chute de la maison Chanel.

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par FloraGardenia, le 13 septembre 2017 à 14:54

C’est tout à fait ça Jean-David !
Si on considère la personnalité justement anticonformiste de Mademoiselle Chanel à qui ce parfum est censé rendre hommage, on s’attendrait à quelque chose ayant plus de corps, plus d’audace, de strict et piquant à la fois. Au lieu de ça, on tombe sur un sens-bon très cheap où j’ai longtemps cherché la tubéreuse pour ma part, sans jamais la trouver. C’est ennuyeux à pleurer ! Et Mademoiselle doit, tout comme M. Saint-Laurent, se retourner dans sa tombe qu’on puisse apposer son prénom sur une telle banalité...qui hélas, plaît déjà à pas mal de femmes :(
Je préfère largement, et de loin, le N°5, même actuel !
Décidemment, la perpétuelle course au profit et au rentable fait des ravages dévastateurs.

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par Diamantine, le 25 octobre 2017 à 05:37

A mon avis, Chance, N°5 L’eau et Gabrielle ne sont pas que des parfums de filles de bonne famille bien élevées. Ce qui se dégage d’un parfum, c’est son jus, son sillage... bien évidemment, mais marqués par l’énergie de la personne qui le porte.

Les parfums que vous qualifiez de"sages" permettent alors toutes les fantaisies, comme un pull en cachemire gris, ils permettent une attitude frivole, folle voire dévergondée, il devient diablement sexy, se métamorphose au gré de la personne, sans jamais trahir ses intentions les plus folles.
De ce fait ils nous permettent d’être vraiment nous même et de pouvoir s’affranchir d’une odeur tout en la possédant pleinement. Ce sont des parfums à mettre sur les points chauds pour qu’ils s’expriment pleinement. L’art du parfumage est aussi important que le parfum lui même (perso j’en vaporise sur ma poitrine, sous mes bras, dans la nuque, sur les poignets, parfois derrière les genoux et dans le creux du dos).

C’est le charme que je trouve aux parfums "flankés", ils sont sans surprise (pour les autres) et ce que nous voulons dégager reste secret. Les parfums de niche nous font aussi conserver ce mystère, mais d’une façon différente, dans tous les cas, le parfum est histoire d’appropriation et de rayonnement.

j’aime m’affirmer à travers Baiser volé de Cartier, Chloé, LVB (haha), oui ils me permettent de m’imposer sans avoir à montrer mes cartes.

Je suis également sûre de moi lorsque je porte un Daim blond de Lutens, Un matin d’orage de Goutal mais pour d’autres raisons.

Lorsque je porte Shalimar, parfois je me sens impuissante, comme si il faisait le sale boulot qui me revenait (transpirer, odeur de mon cuir, de ma clope, de l’encens de mon salon) et aussi je considère que c’est un parfum pour jeune fille propre et rangée qui voudrait faire croire que, et qui ont la décence de ne que le suggérer, sans le faire du coup.

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par effluves, le 22 janvier 2018 à 14:34

Bonjour Diamantine,

Je n’adhère pas vraiment à ce que vous dites dans votre post bien que je comprenne parfaitement l’idée, néanmoins q’il est bien pensé, bien amené, plaisant à lire plein d’esprit et d’analyse et qu’il correspond bien à votre pseudo !

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