Chicago High
Vilhelm Parfumerie
- Marque : Vilhelm Parfumerie
- Année : 2020
- Créé par : Marc-Antoine Corticchiato
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Orientale
- Style : Élégant - Opulent
J’ai du bon tabac
par Clément Paradis, le 23 novembre 2020
Chicago High, dernier étage : un punch nous attend, pétillant, acidulé comme une soirée d’été. Les fruits jaunes rafraîchis d’agrumes sont grisants, et nous voilà bientôt invités à descendre au fumoir.
Quelques paliers plus bas, c’est donc l’odeur de quelques cigares, délicatement humide, aromatique, qui nous entoure. Rien de fumeux : l’immortelle, traitée ici dans sa facette la plus « tabac », fait vibrer cette matière épaissie par un patchouli gourmand et miellé. La charpente boisée durcit et exhale bientôt des arômes cacaotés.
En arrêtant là la visite de l’édifice, nous aurions déjà affaire à un beau tabac oriental. Mais le maître de cave a une dernière surprise pour nous : le cœur de la composition rayonne d’un goudron noir et résineux, celui dont on retrouve la note dans ces rhums oubliés de la Caraïbe. Cerné de cistes, il donne à ce bon tabac la touche d’originalité qui aurait pu lui manquer, et une tenue sur peau… impériale.
Ce parfum fait partie de la sélection de la Box Auparfum#23 – septembre/octobre 2020.
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par Jane B. Root, le 21 décembre 2020 à 19:07
Je viens de l’essayer. Pourrait-il remplacer dans mon coeur le très très regretté Havana Vanille (Vanille Absolument) de l’Artisan parfumeur ?
Adina76
a porté Chicago High le 22 décembre 2020
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par Adina76, le 22 décembre 2020 à 14:31
Miam ! Voilà ce qui pourrait résumer en un mot - certes primaire- ce délicieux parfum. Il réussit à ne pas être spécialement sucré tout en évoquant ces irrésistibles douceurs que sont les cocobats. Des bâtonnets de réglisse fourrés qui ne font pas prendre un gramme, n’écoeurent pas, régalent tout en légèreté ! Le goudron noir évoqué ne sent jamais le caoutchouc brûlé. Les notes cacaotées miellées sont bien là. Un tabac fin aère le tout. Vraiment délicieux et comme la gourmandise, parfaitement mixte !
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par laprincesseaupetitpoids, le 22 décembre 2020 à 15:02
Bonjour Adina76 et autres parfumodépendants,
Connaissez-vous encens mythique ? Qui peut me donner son avis ? Est-ce intéressant d’acquérir un 10 ml pour tester ou est-il sans grand intérêt ?
Nous sommes tous d’accord que prix élevé ne signifie pas qualité exceptionnelle
Quels sont les marques confidentielles à privilégier ?
Merci Adina merci à tous
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par Duolog, le 24 décembre 2020 à 15:59
Bonjour,
Si vous parlez d’Encens mythique chez Guerlain, ex-"Encens mythique d’Orient", il n’a que peu en commun avec Chicago high. Dans mes souvenirs, c’est la rose qui domine la composition, avec un traitement assez classique au départ (aldéhydé avec un encens très lointain), puis un peu plus "oriental" avec une note musquée et un effet "ambre gris" qui souffle le chaud et le froid. Je n’en ai pas un souvenir impérissable, mais il est peut-être à réessayer, faisant quand même partie des rares parfums dont le prix a baissé (presque divisé par deux avec les nouveaux flacons) !
Mais vous avez raison de ne pas vous fier au prix, il y a des merveilles à 40 euros et des horreurs à 300, et inversement. Il y a des chefs-d’œuvre de la grande distribution, et des désastres confidentiels, et là aussi l’inverse existe. Il faut exercer son nez et se fier à lui !
Auparfum a récemment fait un état des lieux de la parfumerie de niche, vous y trouverez un article pour la plupart des marques emblématiques, de Diptyque à Lutens "en passant" par Frédéric Malle, c’est peut-être un point de départ intéressant : https://auparfum.bynez.com/les-pionniers-de-la-parfumerie-de-niche-etat-des-lieux-074
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par Nez inexpert, le 24 décembre 2020 à 18:05
Et moi qui fais toujours si attention au prix, j’ai dû être le dernier cochon à le payer plein pot, quand il était encore dans la collection "l’art & la matière" (encore un jeu de mots de commercial français), sur un coup de tête après avoir longuement hésité. Quel flair pour les bonnes affaires.
Au passage, et en supposant qu’il s’agisse du même parfum, cette baisse écorne le mythe du prix justifié par les des soi-disant matières premières de qualité. L’illusion du parfum sexué en prend aussi, puisque de neutre il est passé féminin.
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