Bel Ami
Hermès
Les Classiques
- Marque : Hermès
- Année : 1986
- Créé par : Jean-Louis Sieuzac
- Genre : Masculin
- Famille : Chypre
- Style : Classique - Élégant
Cuir anobli
par Jeanne Doré, le 24 février 2014
Quand Jean-Louis Sieuzac composa Bel-Ami en 1986, il avait déjà derrière lui le succès d’Opium, et pas encore celui de Fahrenheit. Entre ces deux monstres sacrés de la parfumerie qui marquèrent leur époque par leurs overdoses inhabituelles et leur écriture singulière et unique, naît Bel-Ami, chypre boisé classique au charme distingué, qui ne criera jamais aussi fort que son aîné et son cadet, mais qui connut son heure de gloire, voire de "culte", pour tous les initiés.
Quand Hermès le sellier veut un parfum autour du cuir, il s’inspire d’un roman de Maupassant, et de son personnage principal, provincial ambitieux et arriviste qui réussira à se hisser au sommet de la société en se faisant anoblir. Bel-Ami nous raconte des histoires d’ascension sociale, de séduction, d’opportunisme, de politique et de noblesse.
Et c’est sans doute sur ce dernier point que le Bel-Ami d’Hermès nous amène.
Si Guerlain est une marque bourgeoise, Hermès est sans conteste une marque aristocrate.
L’entrée se fait presque directement dans un cuir profond, noir, sec et épais, à peine rafraichi par un filet d’agrumes (citron, bergamote, mandarine) et des épices chaudes et denses (girofle, cumin, cardamome, poivre) qui préfigurent presque l’arrivée d’Egoïste, et son dandysme des années 90.
Puis il y a quelque chose de poudré, de presque doux qui s’immisce dans cette rugosité sombre, un peu d’iris et de jasmin venus se mêler au styrax et ses notes puissantes de résines et d’encens.
Enfin, le cuir prend ses aises, soutenu par les bois (vétiver, cèdre), le patchouli et la mousse de chêne qui l’escortent et fixent la structure chyprée dans un sillage altier, pas forcément très volumineux, mais constant.
Porter Bel-Ami à la fin des années 80, c’était un peu s’approprier cette élégance intemporelle et distinguée, respectable, mais pourtant sensuelle. Une sorte de noblesse olfactive.
La reformulation actuelle de Jean-Claude Ellena est certes amputée de certaines facettes, surtout les plus animales, mais conserve cette aristocratie sans compromis, bien dosée et savamment équilibrée. Il a tellement aimé son travail sur ce parfum qu’il a décidé d’en proposer une variation : Bel-Ami Vétiver, un digne descendant qui flirte avec les bois crémeux et fumés d’un Vétiver Tonka.
Chez Hermès, on ne fait pas de "flanker", on donne des héritiers.
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par Prisedecourant, le 26 mai 2014 à 21:48
Oh mon dieu ce parfum, une découverte, non, une révélation je l aime tellement que je le porte très peu souvent car j ai peur de M en lasser
par oyfjcv, le 1er mai 2014 à 00:44
J’ai encore un flacon de Bel Ami, qui a trois ans, d’avant reformulation, totalement neuf. Si vous voulez me l’acheter, mp : [email protected]. Quelle tristesse ces reformulations, comment peut-on toucher aux monuments de la parfumerie de la sorte...
par Fabrizio, le 30 avril 2014 à 23:12
Bel-Ami... une belle, très belle découverte pour ma part. Un vrai coup de coeur.
Bel-Ami est, et je rejoins pleinement l’article de Jeanne, aristocrate.
Il est superbe, presque violant, tenace, charmeur à la limite de l’indélicatesse. Il s’affirme, écrase le jugement d’autrui par sa permanence, presque son arrogance.
Complexe, à chaque fois que je le porte, c’est un des seuls parfums qui avec Déclaration d’un Soir, me sort de mon quotidien de ma journée. Une effluve, et je voyage...j’imagine, je suis fasciné, oui c’est bien le roman de Maupassant qui ressurgit...
Bel-Ami, je l’admire, mais il n’est pas, en tout cas pour moi un partenaire du quotidien.
Il incarne au final peut-être un trait de ma personnalité... mais un trait qui m’effraie, ce type de trait qu’on retient, qu’on dissimule peut-être...
Bref sublime.
par Jean-David, le 30 avril 2014 à 19:39
Dans le meilleur des mondes, les maisons d’édition reformuleront les classiques de la littérature pour les mettre au [manque de] goût du jour. Ainsi, Bel-Ami de Maupassant deviendra Canon-Pote.
par lucasdries, le 30 avril 2014 à 13:31
Avis de décès. Bel-ami est mort.. et bien trop tôt ...
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par Aaricia, le 30 avril 2014 à 16:08
Tiens un lecteur de BT !
Mais non mais non. Il semble que ce soit une fausse mauvaise nouvelle.
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par Tim Buktu, le 2 mars 2014 à 11:01
A ceux et celles qui voudraient retrouver un écho de Bel Ami dans sa formulation d’origine, plus ronde, plus "produit d’entretien pour canapé pleine fleur", on peut conseiller Pure Distance M mais il est très cher car d’une concentration "extrait".
par Nezenmoins, le 2 mars 2014 à 10:25
Il est beau Bel Ami mais il ne provoque pas "un coup de coeur". Et les beaux parfums qui ne font pas vibrer lassent avec le temps. On a donc besoin de lire des articles où des commentaires qui vont dans son sens afin de continuer avec lui. C ’est mon cas avec Bel Ami. Je me dis , il est beau et très masculin mais au bout d’1 semaine, je regarde ailleurs. Il manque ce petit truc qui fait qu’un parfum vous accroche plus qu’un autre.
par Ankalogon, le 25 février 2014 à 13:58
En 2002 à la recherche d’une alternative à Anteaus j’avais fondu pour Bel Ami. Dans un décembre francilien, Il c’est avéré être un phœnix pour mon cœur.
Étrangement je ne me souvient plus du flacon (à facettes ? ).
Dernièrement suite à une réminiscences singulière, je m’atomise de cette Hermès et, sa tenue, sa vigueur sont en repli...
Pas grave, j’en pschitterais plus !
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par KeithRichards, le 30 août 2014 à 21:32
Je suis dans le même cas, je recherche un complément à Antaeus , Egoïste et Eau Sauvage (parfum) et j’ai craqué sur Bel Ami...
Ca fait 2 fois que je le test sur mes poignets, et je trouve que la tenue est un peu en retrait... Je trouve ça dommage parce que j’ai vraiment eu un coup de foudre pour celui là... J’adore les parfums forts , puissant avec une tenue exceptionnelle..
Un jour j’avais essayé Héritage de Guerlain sur un poignet, Équipage d’Hermès sur l’autre et j’avais eu un coup de foudre pour l’un des deux... Il me semblait que c’était Équipage car récemment j’ai essayé Héritage, et je l’ai trouvé bien en retrait..
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par Ankalogon, le 26 juillet 2015 à 19:42
Y’a un autre Hermès bien présent et tonitruant : Eau de Gentiane Blanche
par Farnesiano, le 25 février 2014 à 13:05
Bonjour à tous. Appel aux spécialistes. Auparfum renseigne J-L Sieuzac comme auteur du bel Équipage d’Hermès. Dans mon souvenir, et selon deux guides que je possède, c’est le très talentueux, le génial même (n’ayons pas peur des mots !) Guy Robert qui en serait l’auteur. Ont-ils collaboré ? Qui peut m’éclairer ? Merci.
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par Thierry, le 25 février 2014 à 14:03
A ma connaissance, c’est bien Guy Robert qu’il faut créditer...
Par ailleurs, Bernard Bourgeois (chez Hermès) aurait participé à l’élaboration de Bel Ami (son nom apparait pour Rocabar), et lors d’une conférence à l’Osmothèque il nous a confirmé qu’il y avait toujours du castoréum <3 dans Bel Ami.
par Jeanne Doré, le 25 février 2014 à 23:17
Bonsoir Farnesiano, d’après diverses sources, Equipage est bien "co-signé" par Jean-Louis Sieuzac et Guy Robert en 1970, les règles de "co-création" étant parfois obscures et variées, suivant les maisons de parfums, je ne saurai vous en dire davantage !
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par Farnesiano, le 26 février 2014 à 12:50
Merci, Jeanne. A votre décharge, nous savons que le monde du parfum était à l’époque bien plus mystérieux qu’aujourd’hui...
par Thierry, le 25 février 2014 à 10:41
J’ai porté Bel Ami à sa sortie, le temps d’un flacon, avant de ne le retrouver qu’assez récemment.
Il reste pour moi assez marqué par son époque même si aujourd’hui il a obtenu son statut de Classique (un peu trop méconnu à mon goût). Personnellement je le replace dans ce mouvement des années 80 où dominait encore (dans les ventes) un certain classicisme au rayon masculin des parfumeries. Bien sûr il y avait eu des parfums considérés comme "forts" qui avaient rompu cette tradition comme Azzaro, Kouros... mais c’était toujours sur un mode "macho-macho".
Avec Bel Ami, Derby, Bois Noir (précurseur d’Egoïste), on a affaire à un tournant - en tout cas je l’ai ressenti comme ça à l’époque - qui correspond à l’introduction de notes florales plutôt empruntées au registre féminin, le parti-pris d’un parfum très présent voire ostentatoire (un effet épaulettes), tout en maintenant une distinction sexuée.
Bel Ami et Derby restent pour moi les 2 merveilles de cette catégorie, car composés avec soin, de façon complexe, et transcendant de ce fait les canons d’une époque. Je me souviens les avoir trouvés un peu "vulgaires" à la fin de cette décennie, avant il est vrai de me tourner vers Jicky, Habit Rouge...
J’ai bien sûr totalement révisé ce point de vue depuis !
Bel Ami a probablement été modifiés plusieurs fois ; ce qui est certain, c’est que les versions vintage (dans le flacon shaker) étaient plus marquées oeillet-girofle-épices. La version actuelle que j’aime beaucoup porter me semble plus élégante, plus lissée, mais pas amoindrie.
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par AdRem, le 25 février 2014 à 14:09
Oui...Oui....Complètement d’accord : Bel Ami, Derby Et Bois Noir ont été des arrivées incroyables.
Derby reste superbe, ainsi que le Bel Ami : je persiste à dire cependant comme un vieux "schnock" que ce côté "ostentatoire", "Moi contre le reste du monde" des années 80 ne colle plus à la peau de la version actuel de Bel Ami qui est belle mais assagit, come domptée, "politiquement correcte" pour employer un mot des années 2000...
A quand Derby sur Au parfum ? ;)
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par Thierry, le 25 février 2014 à 14:16
Personnellement, je trouve que l’intégrité de Bel Ami a été bien plus respectée que celle de Derby que je ne porte qu’en vintage. Derby était en fait assez oeillet (composants très réglementés) et la version en vente actuellement me semble un peu stridente...
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par Jicky, le 25 février 2014 à 14:54
J’ai un peu de Derby de 85 et je trouve la version actuellement vendue franchement dégueulasse (là où celle vendue il y a encore 4 ans me semblait correcte quoique plus métallique). Newyorker me l’a refait sentir il y a pas longtemps et franchement je ne l’ai pas reconnu, très grinçant comme le souligne Thierry, plus de cœur florale, juste un départ épicé mais très froid et le fond assez chelou que je serais incapable de qualifier décemment...
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par AdRem, le 25 février 2014 à 19:50
Oui...Plus qu’à pleurer ses oeillets avec le Derby du jour...Tous ces parfums sont de petits musés dévastés...
par Newyorker, le 25 février 2014 à 20:01
Concernant Derby, je trouve en effet la version actuelle quasi importable, je ne sais pas d’où sort cette note métallique stridente qui n’existait pas avant, mais elle m’est insupportable. Je ne retrouve plus vraiment l’esprit du parfum d’origine. Il en va de même avec Pour Monsieur de Chanel, acide et raide, qui n’est plus cet archétype du chypre qu’il était encore il y a quelques années. Too bad.
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par AdRem, le 25 février 2014 à 20:43
Franchement je vous crois sur parole Newyorker et Jicky et c’est assez effrayant...Je viens d’essayer de vérifier tout ça : mon dernier flacon (non historique) a possiblement 6 ans (pas de batch code lisible) , acheté aux US (c’est pas l’original ça j’en suis certain malheureusement)... et je ne savais même pas qu’il avait été encore laminé depuis...Je vais aller sentir la bête asap :(
(Et la prochaine je snifferais en boutique pour vérification tous mes machins parfumés collectés de plus de 2 ans avant d’ouvrir la bouche :( )
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par Jicky, le 25 février 2014 à 21:46
Je viens de retrouver l’échantillon de 2009 que j’avais (je tiens à féliciter mon sens du sérieux, j’avais marqué la date sur l’échantillon :D !), et il est encore très oeillet et "fidèle" à la version d’origine (en plus clair), je ne savais pas non plus qu’il y avait un problème sur la version du commerce, c’est Nounouille qui en avait parlé. Du coup, si tu as l’occasion AdRem, dis nous ce que tu en penses ;)
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par Newyorker, le 25 février 2014 à 22:13
Il doit être très beau ton Derby, AdRem. :)
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par AdRem, le 25 février 2014 à 22:43
Ben ! Je le trouve moins moche que celui que tu as décrit....Ça m’agace un peu de pas être aussi précis que Jicky ( et toi) dans les dates, mais je dirais si ma mémoire ne me joue pas des tours (et ça c’est pas gagné) que mon achat était pas très lointain de la lecture d’un article sur Guerlain chez Ambre Gris...que j’ai retrouvé ici : http://www.ambregris.fr/2008/02/par...
par AdRem, le 25 février 2014 à 22:25
Je tiens effectivement à te féliciter pour ton sens de l’organisation : sérieusement je suis moi semble t il un peu plus bordélique ^^ (nous devons avoir la même version en stock...version pas si tarte)
Si maintenant mêmes les rééditions revisitées vendues à prix d’or sont revisitées au petit bonheur la chance (la nouvelle réglementation a parfois le dos large) les bras m’en tombent....(la chose réussit avec ces réeditions chez Guerlain c’est qu’au moins avec ces flacons moches rectangulaires le néophyte pouvait savoir avec certitude qu’on lui vendait vraiment autre chose que du vintage...)
Je vais sentir (avec peur) le truc aussi vite que possible...Merci
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par Jicky, le 25 février 2014 à 22:40
Pour le coup moi c’est juste un échantillon et il date d’avant les flacons rectangulaires avec du bois (que je trouve plutôt joli pour le coup ^^ quoiqu’un poil encombrant dans la main).
C’est possible qu’on ait la même du coup. Et dans ce cas là tu as parfaitement raison, les parfums restent proches =)
par Thierry, le 25 février 2014 à 14:13
Euh, j’ai oublié aussi de faire part de ma relative déception au sujet de Bel Ami Vétiver (bien que je craigne qu’il ne s’agisse d’une des plus belles créations 2014 dans le mainstream masculin)
En fait, j’avais imaginé un Bel Ami avec un vétiver épuré, un peu à la Terre, et pensais que JCE l’avait "ellenaïsé" en l’étirant d’une façon contemporaine...
J’ai le sentiment qu’on a voulu le rendre plus accessible en le rendant plus comestible par l’adjonction d’un vétiver gourmand... Personnellement, je trouve que cela manque d’élégance et compte-tenu de la diffusion limitée je ne sais pas si cela va séduire les foules....
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par MuscK, le 25 février 2014 à 17:55
Merci Thierry !!!! Toi tu me comprends !
*saisit cette main tendue et partent vers la lumière*
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par Jicky, le 25 février 2014 à 18:19
C’est déjà plus mesuré chez tonton Thierry ;)
Personnellement, je trouve ça bien qu’Ellena se soit effacé derrière la création, tout en restant sur quelque chose qui ne dénote pas dans ses créations (à la différence de l’Ambre des Merveilles par exemple, qui reste selon moi un des gros WTF ?? d’Ellena).
Et je comprends plutôt la logique de Bel-Ami Vétiver, cette volonté de trouver un cuir plus souple par une facette torréfiée du vétiver qu’il avait déjà mis en avant dans Vétiver Tonka, mais cette fois en la replaçant dans un contexte cuiré plus épicé, celui de Bel-Ami. Un vétiver cristallin et épuré aurait été moins "logique" olfactivement parlant, et ses détracteurs auraient une fois de plus cité les 45 fois où Ellena a travaillé le vétiver dans ses facettes canopées-malickienne ^^.
Après, si je comprends la démarche artistique et créatrice, je vois moins la commerciale. La distribution sera sûrement faible, les gens ne connaissent pas - hélas - Bel-Ami et les fidèles resteront sur le parfum d’origine. Je sais pas. Hormis pour faire de la presse et justifier un relancement des classiques, je vois pas. (Et je pense que tout bêtement, la réponse est là ^^ faire de l’actualité sans faire dans le trop tapageur).
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par AdRem, le 25 février 2014 à 19:54
Copier/Coller : peux pas mieux dire...Je plussois donc...merci Jicky ^^
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