Auparfum

Les parfums préférés des perfumistas - partie V (et fin !)

par Vivi Snow - Thomas Dominguès (Opium), le 5 juillet 2011

Les parfums préférés des perfumistas - partie I
Les parfums préférés des perfumistas - partie II
Les parfums préférés des perfumistas - partie III
Les parfums préférés des perfumistas - partie IV

 

Conclusion :
En quête de beauté et d’émotion...

 

Notre nez est souvent négligé. Ne dit-on pas de quelqu’un (lors de l’enfance ou pendant l’adolescence surtout) qu’il ment comme il respire. Il ment sans se rendre compte qu’il le fait. Tout le monde respire à longueur de journée des odeurs en tous genres sans plus vraiment y prêter attention. Et pourtant... L’odorat est l’un des premiers sens à se mettre en place chez le foetus. L’odorat permet, entre autres, la communication entre individus par messages olfactifs, la recherche de partenaires sexuels, l’imprégnation dans la mémoire à long terme de souvenirs visuels, de moments de vie...

 

Chez le perfumista, l’odorat est encensé dans la quête du "Saint Graal" olfactif. Il est à la recherche DU parfum qu’il pourra enfiler comme un gant, qui lui correspondra parfaitement. Le perfumista est aussi un chercheur de pépites. LE parfum peut changer au gré de ses humeurs, en fonction de son parcours de vie, de sa personnalité, de son expérience olfactive, de ses découvertes innombrables... Il peut aussi être fidèle à SON parfum pendant de longues et heureuses années. En acheter d’autres presque aussi merveilleux qu’il portera avec jubilation. Tout en appréciant revenir à SON parfum avec allégresse, y (re)découvrant de nouvelles facettes.

 

Toujours le nez à l’affût, le perfumista recherche avant tout un bon et beau parfum qui le mettra en émoi. Les émotions qu’il ressent sont directement liées au parfum qu’il renifle.
Une foule d’évocations toutes plus parlantes les unes que les autres viennent remplir les pages du site auparfum.
Pour certains, un parfum évoquera un merveilleux souvenir. Pour d’autres, une personne disparue ou toujours en vie, une saison, un moment agréable ou au contraire négativement marquant...
Le perfumista élève au rang d’art la parfumerie et critique avec pertinence souvent, humour parfois, poésie de temps en temps, dureté rarement, mais dans ce cas vigoureusement... Il critique en fonction de son humeur et de ses émotions (des "j’aime", "j’aime pas" ou "j’aaadore", "c’est tout ce que je hais") toujours !

 

"Dis-moi quel est TON parfum, et je te dirais qui tu ES !"

 

Combien de perfumistas n’ont-ils pas dit : "De toute façon, les parfums n’ont pas, ou presque pas, d’âge, ni de sexe d’ailleurs... Tant qu’on apprécie de le porter et qu’on sent qu’il nous correspond, c’est réjouissant." ? Les perfumistas sont ouverts d’esprit et toujours à la recherche d’une seconde peau, qui leur colle complètement ; d’une émotion qui rapprochera leur corps et leur âme ; d’une évidence magnifiant l’odorat ; d’un complément imaginaire à notre personnalité ; d’un monde à soi ; d’une certaine douceur de vivre...
Sur auparfum, c’est un échange entre perfumistas sensibles et respectueux qui aident bien volontiers d’autres passionné(e)s à trouver leur seconde peau olfactive. "Dis-moi qui tu ES, et je te dirai quel est TON parfum !"
LE parfum du perfumista, c’est LUI. Combien de pseudonymes ne voit-on pas avec le nom du parfum fétiche (n’est-ce pas Opium ? !) ?
C’est parfois à s’y méprendre, tant on peut radicalement se tromper sur le sexe (masculin ou féminin) et l’âge d’une personne.
Heureusement, les profils de chaque auparfumiste sont là pour rétablir la véritable identité de chacun. A utiliser et à remplir, donc, sans modération.

 

Mais quelle mouche a piqué Jeanne Doré, en septembre 2010, en proposant une discussion aussi cauchemardesque : le premier scénario catastrophe (parfums des Nociphorarionnauds) ? Les auparfumistes ont joué le jeu avec une réelle douleur pour certains. Imaginant vraiment une fin du monde imminente, certains se sont ainsi exclamés : "Mon Dieu ! Ça ne va pas d’imaginer des trucs comme ça" ; "J’ai commencé à me ronger les ongles" ; "C’est Dieu qui veut punir les hommes d’avoir lancé trop de parfums similaires ?" ; "Apocalypse signifie révélation... on ira au Paradis ! " ; ... Le pire, les perfumistas sont suffisamment masochistes pour en avoir redemandé : le scénario catastrophe, la suite (parfums de niche(s)).

 

Fans de parfums et d’émotions, les voilà recommençant le même cauchemar ensemble, toujours à la recherche de sensations fortes.
Néanmoins, le choix, dans les deux scénarios, était délicat. Des parfums ont été douloureusement sacrifiés au profit d’autres plus légendaires, incontournables, ou plus affectifs. Dans un élan altruiste, certains ont compilé une liste "digne représentante" de familles olfactives variées, de matières toutes différentes, de parfumeurs aimés ou de grande(s) maison(s) ayant une patte si reconnaissable.
Pour les autres, ils n’a pas été concevable de se séparer de leur "madeleine de Proust". De laisser le parfum porté par leur maman, leur nounou, leur papa, leur fils, leur fille, leur chéri(e), leur bébé,... Ayant la sensation culpabilisante que ce sont les êtres chers qu’ils oubliaient dans leur fuite. Pour d’autres encore, pas moyen de quitter des souvenirs ou moments agréables associés au parfum : "mes premiers amours", "mon premier coup de coeur olfactif", "le cadeau de mon (ma) meilleur(e) ami(e)", "mon parfum d’hiver au coin du feu", "l’odeur des vacances en famille", "l’odeur de mon cartable d’écolier", "l’odeur de la boulangerie du coin de la rue"... Quoi qu’il en soit, tous ont fait preuve d’altruisme pour la préservaion du "patrimoine" et d’égoïsme pour des raisons toutes personnelles.

 

Finalement, les perfumistas caractérisent le parfum de qualificatifs évoquant la sensualité ou la distinction : « original, gourmand, opulent, élégant, sexy, d’une vulgarité joyeuse, terriblement sensuel, comme une peau salée chauffée au soleil, vénéneux, épicé, violent, charnel, pour jouer à la femme fatale, pour sa froideur et son austérité, classe, aristocratique, tout doux, heureux, pétillant »... tels sont les termes utilisés. Ils confessent franchement ou avec pudeur avoir envie de revêtir l’une ou l’autre de ses caractéristiques, soit pour renforcer un trait de leur propre personnalité, soit pour se cacher derrière une fragrance à l’opposé de ce qu’ils sont réellement. Le parfum comme protection, camouflage, décalage ou seconde peau, sublimation de soi.

 

Les perfumistas parlent de leur effluve favori avec passion, enthousiasme, nostalgie parfois...

 

Ils lui associent une histoire, qui finit par devenir une petite légende sur auparfum, de temps en temps signée d’une petite phrase culte : "A Cuba, sors ton Habanita",... Ils en parlent encore comme s’il s’agissait d’une personne entourée d’un récit fabuleux, sulfureux, malheureux,... Tout ceci contribue à faire de la fragrance favorite des perfumistas un mythe vivant, palpable, appréciable entre tous. Comme l’a conclu un perfumista sur le site : "Bref, ces parfums sont nos mythes à nous" !

 

"Les goûts et les couleurs ne s’expliquent pas" entend-on souvent dire. Mais, si, cela peut s’expliquer en matière d’effluve ! La beauté d’un parfum liée à une émotion toute personnelle d’un perfumista n’aura pas la même magie pour un autre. C’est l’émotion qu’engendre un parfum qui explique pour beaucoup l’amour qu’on lui porte. Chacun, en fonction de son vécu particulier, aimera un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout telle fragrance.
Et pourtant, les perfumistas parviennent à se rejoindre dans les deux scénarios et proposent des légendes, des mythes ou des nouveautés de qualité dans le top 10. C’est la preuve qu’ils sont capables d’aller au-delà de leurs émotions pour juger avec pertinence la beauté d’un parfum. De plus, nombreux sont ceux à éprouver même, bien souvent, des émotions semblables vis-à-vis d’un effluve encensé. N°19 est un divin floral vert ; Féminité du bois est le premier et plus beau boisé féminin original et sensuel ; L’Heure Bleue est un monument, juste un chef-d’oeuvre ; Dans tes Bras est l’intime surprenant ; Iris Silver Mist est une splendeur d’Iris, et L’Ether est le safran mystique.
Et si certains ne se retrouvent pas dans les évocations et émotions que dégage un parfum encensé, ils ne se sentiront pas pour autant mal jugés dans leur appréciation.
Quels que soient leurs propres goûts, autour de ces mythes, les perfumistas se rassemblent d’une seule et même voix, d’un seul et même nez...

 

Quant à leur passion de renifleurs fouineurs, rien n’arrête les perfumistas. En effet, un troisième scénario a vu le jour il y a peu de temps : le scénario utopiste ! Sur celui-ci, les perfumistas se lâchent et balancent toutes les "beurk-fragrances" qui ennuient, énervent, insupportent, donnent la nausée, des hauts le coeur, des vertiges,... A l’horizon, se profile un lynchage presque sans foi, ni loi, des parfums déchus et des fragrances dégoûtantes. Ceci fait glousser plus d’un perfumista face à son ordinateur, devant la mine parfois interloquée ou "jalouse" d’un proche. Parfois mal compris dans leur passion, ce loisir olfactif paraît aux yeux des proches une activité futile, matérialiste, artificielle,... Mais cette incompréhension ne peut pas les arrêter. Ils considèrent le monde du parfum comme un art créatif, un mode de raffinement, un idéal de beauté, une sensibilité à fleur de peau, un monde à part,... Quitte à passer pour des personnes snobs, consuméristes, bizarres, voire même martiennes aux yeux de l’entourage, toutes restent profondément perfumistas sur le bout du nez et jusqu’au bout des narines. Perfumist’aliens, mais fier de l’être !

 

Sur auparfum, il s’agit de partage de connaissances subtiles, d’échanges de découvertes, de communications d’émotions et de messages olfactifs enthousiastes.
Sentez bon, beau, avec émotion et enthousiasme ! Rendez-vous au prochain scénario !

 

(L’analyse narcotique du 3ème scénario est déjà en cours, elle sera bien plus brève, mais assez intéressante, mise en relation avec le dossier ci-présent...)

 

Epilogue

 

En résumé, comment ont-ils voté les perfumistas du site auparfum ?
Ils ont voté pour des parfums qui leur plaisent ou dont ils considèrent qu’ils doivent continuer à exister pour exprimer la beauté intrinsèque qu’ils représentent.
Ils ont voté pour des créations sans a priori de genre, d’âge, de ventes (ils ont voté pour des parfums très vendus, ou très confidentiels) ; ils ont voté par attrait pour une odeur, des matières, des goûts liés à des moments de vie.
Ils ont voté pour des fragrances souvent complexes, dans leur écriture, parfois dans leur lecture. Pour des jus tout simples a priori, mais bien complexes dans leur élaboration probablement.
Ils ont voté pour des parfums bien structurés, bien construits, écrits avec talent. Mais aussi, envers et contre tous, pour des moments de vie bien à eux / bien à nous, des souvenirs, des réminiscences qui nous attachent à notre passé, aux personnes perdues, à celles qui sont ou ont été aimées, ou détestées. Ils ont voté pour des parfums, et pour un peu plus que cela, pour eux, pour soi...

 

Les perfumistas sont prêts à de nombreux sacrifices et paradoxes pour apprivoiser une fragrance supputée mythique et intéressante :

- parcourir des kilomètres (les parfums de niche(s) en sont un bon exemple)

- payer au prix fort si le parfum le vaut, le prix de l’acquisition (certaines exclusivités sont dans ce cas, ah ! La Fougueuse) ;

- se mettre à genoux, dans des positions ridicules ou périlleuses pour faire une acquisition merveilleuse, une "affaire en or", que d’autres considèrent avec mépris, quand ils veulent bien s’en souvenir (ah, le plaisir de communiquer avec toutes ces vendeuses de chez Nociphorarionnaud qui ne se rappellent même pas que Habanita est bien vendu en boutique au même titre que Miss Dior Chérie)

- porter le même parfum que des millions d’autres ("Eau Sauvage et Shalimar, vous êtes demandés à toutes les caisses du monde !")

- supporter une entrée en matière difficile pour un jus évolutif dont les premières minutes ne sont pas les meilleures (ah, L’Heure Bleue, qui sur beaucoup démarre si durement, et sur ma peau devient carrément "Bleue Nuit Goudron de Voirie Intense" durant la première heure, avant de s’adoucir si délicieusement tout en rondeur)

- supporter une ténacité, une persistance à toute épreuve (ah, la Tubéreuse, Coco et Habanita, ces chefs d’oeuvre qui viennent se rappeler à nos narines et cohabiter avec les odeurs du lendemain : gels douche, déodorants, mais aussi autres parfums !)

- porter un parfum si discret et si subtil qu’il n’émerveille que soi (Dans Tes Bras et son intimité à "fleur de peau")...
Mais cela a, en retour, un prix !

 

Les perfumistas sont intransigeants avec celles et ceux qu’ils aiment : créateurs de talent bridés ou manipulés, fragrances mythiques défigurées. Ils haïssent d’autant plus qu’ils ont aimé. Il ne s’agit pas d’un amour platonique, oh, non ! Mais d’un amour passionnel, dévastateur. "Pour le meilleur, mais PAS pour le pire" ! Il s’agit d’alchimie, de passion, de rencontres, de vies en commun durant une période limitée ou plus longue, monogame ou non. Le prix à en payer est une rage à la hauteur de l’amour octroyé s’il y a déception. Les perfumistas aiment passionnément.
Les perfumistas ont ainsi voté pour ce qui leur semble le plus utile, le plus nécessaire, le plus surprenant, le plus original, le plus méritant, le plus émotionnellement parlant, le plus beau tout simplement... Quelques noms résonnent ainsi : N°19, Dans Tes Bras, Féminité du Bois, Iris Silver Mist, L’Ether, L’Heure Bleue, Dzongkha, et bien d’autres... dont ce petit bout de rien, "juste une senteur, plutôt en bouteille verte"...

 

Postface

 

A aucun moment, lorsque Jeanne m’a proposé de réaliser ce qui devait être un article synthétique des deux scénarios des parfums préférés des perfumistas du site auparfum, je n’ai pensé que le matériel fourni serait si intéressant que l’article qui devait être court deviendrait un dossier complet, fourni, riche et dense. Que ces scénarios seraient inspirés des nombreux échanges qui ont lieu ailleurs sur le site.
Je souhaite que la lecture n’ait pas été trop fastidieuse et fut intéressante même si, probablement, à certains moments, chacun a pu avoir l’impression que ce n’est pas de lui que l’on parlait. J’espère que, dans la plupart des cas et explications énoncés, chacun(e) ait pu se reconnaître, que la lecture ait été instructive. Je souhaite n’avoir été intrusif à l’égard d’aucun(e) dans l’explication des désirs, envies, appréhensions, attitudes de chacun(e). Nos comportements ont bon nombre de similitudes. Mais assez de différences pour que chacun(e) soit unique et non-catégorisable. C’est un passionné d’odeurs gourmandes parfois, capiteuses également, et qui ne trouve pas si moches ces odeurs d’huître à la calone qui vous dit cela. J’assume mon apprentissage ici, et également, aux yeux d’autres, parfois, d’avoir horriblement mauvais goût. Moins souvent malgré tout. Mais, parfois, c’est shooté à Poison que l’analyse a pu avoir lieu, tard dans la ou les nuit(s) ! Dans aucun cas, donc, il ne s’agit ici de définir ce qu’il est bon de porter ou non... Mais, plutôt, pourquoi certains le font et ont choisi certains types de parfums en nombre plutôt que d’autres.

 

Rien de tout cela n’aurait été possible sans le soutien, l’aide, les conseils, la liberté de ton octroyés par Jeanne, et sa patience dans "la découpe technique de la bête" (dépecer un animal aussi gros que le présent texte nécessitant patience et dextérité). Merci Jeanne !
Rien de tout cela n’aurait été possible sans le soutien, la participation plus qu’intense de Vivi. Elle a été pertinente, juste, judicieuse, cohérente. Elle a relu ces pages entières à plusieurs reprises afin que nous soyons les plus intelligibles possible. Afin d’en supprimer les coquilles, les formulations trop vagues, qui manquaient de clarté. Elle a mis le doigt sur des aspects que je n’avais parfois pas vus. La plupart du temps, elle me précédait de peu dans des propositions que je n’avais pas encore mises sur papier. Elle a été bien plus qu’une relectrice. Les parties les plus humaines lui sont dues. Plus exactement, la préface, le très beau moment de vie à propos de A Scent et les critères du mythe pour partie également, la conclusion concernant la quête de beauté qui, je crois, nous réunit. Dès lors que l’on sort des vilains chiffres mais que l’on élargit l’ouverture d’esprit, sachez que c’est au très humain et descriptif "Vivi style" que vous le devez ! Vivi, un énorme merci pour ton style, ta pertinence, ta justesse, et pour le superbe travail fourni, pour la tâche monstrueuse à laquelle tu dis t’être attelée avec plaisir, et à laquelle tu t’es surtout attelée avec conviction, fougue et talent...
Enfin, merci à vous, car ce sont vos contributions, vos/nos échanges, vos écrits, qui ont été le matériau qui m’a permis de rédiger ce "petit" écrit.
Jeanne, Vivi, et tou(te)s les autres (je ne les énumère pas pour ne froisser personne par un oubli involontaire), MERCI !

 

Comme dirait Vivi : "Sentez bon avec... émotion, goût, bon ou mauvais, sentiment(s), réflexion, amour, légèreté, panache et passion..."

 

Eh non, ce n’est pas "déjà" fini !!!

 

Je rejoins Opium afin de remercier Jeanne pour la création de ce site qui nous réunit avec bonheur chaque jour.
Je rejoins Opium afin de tous vous remercier d’avoir apporté votre pierre à l’édifice par vos échanges riches, pertinents, respectueux et sensibles.

 

Enfin, je souhaite me joindre à vous et reprendre quelques unes de vos formules afin de remercier Opium, le maître d’oeuvre de ce chantier perfumiextatique, sans qui, tout simplement, rien n’aurait été réalisé.
Merci à notre perfumistatisticien Opium pour ces 72 pages de scénarios comptabilisées, décryptées, analysées et déchiffrées avec rigueur scientifique et passion perfumystique.
Je n’ai été que la petite main guidée par l’enthousiasme illimité, "oufissime" d’Opium, "médaillé d’honneur" sur auparfum.
Avec plaisir, Opium, "religion du peuple", dont, nous, perfumistas, "sommes le peuple de la religion du parfum"...

 


MERCI !

 

En espérant que ce voyage "long courrier" en direction du pays des senteurs ait été le plus agréable pour vous, la compagnie Opivivium vous remercie de nous avoir choisis pour cette destination !

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par alaouet, le 2 juin 2018 à 12:32

« Je souhaite que la lecture n’ait pas été trop fastidieuse et fut intéressante »

Rassurez-vous... cette lecture ne fut pas fastidieuse mais absolument passionnante pour le tout petit apprenti perfumista que je suis :-)

Que d’enthousiasme, que de passion vous anime... et que d’horizons vous me dévoilez.

Merci :-)

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Opium

par Opium, le 26 septembre 2012 à 17:06

Bonjour à toutes et à tous.
 
Je profite du "up" de ce dossier pour remercier toutes celles et tous ceux qui nous ont laissé l’an passé de si gentils compliments et messages à Vivi et à moi. La période des vacances de l’année dernière nous a fait oublier toutes les règles de politesse élémentaires.
Sincèrement, pour Vivi et pour moi, c’est une grande joie de lire vos compliments, d’avoir pu apporter du plaisir durant cette lecture, de ne pas vous avoir (trop) ennuyé(e)s, ni trahi(e)s dans nos descriptions... d’avoir été un peu utiles en somme... ;-)
 
Encore : "MERCIIIII ! !"
Opium (& Vivi [Je crois savoir que je peux parler en son nom... ^^] )

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par lolo, le 26 septembre 2012 à 17:53

Très utiles .. ;et intéressants...

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Mado33

par Mado33, le 23 septembre 2012 à 17:00

C’est très joli, spontané et vivant ! Je pense qu’on se reconnaît tous dans ce portrait collectif d’une manière ou d’une autre. Je retiens surtout un mot : passion. Oh oui dans nos échanges il y en a !

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par Opium, le 26 septembre 2012 à 17:00

Bonjour Mado33.
 
Que chacun(e) se reconnaisse un peu, puis, parfois, pas du tout aussi (et se dessine en pleins et en creux donc), était bien notre but.
Ravi, encore une fois, que la spontanéité et la vie, la passion, en somme, émergent de nos mots à Vivi et à moi.
C’est la passion des perfumistas, lue au fil des commentaires sur auparfum, qui a guidé nos mains. Si cette passion transparaît un peu, alors, nous sommes heureux. ;-)
 
Bonne après-midi.
Opium

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par 980ttkbr, le 23 septembre 2012 à 16:15

Je lis pour la première fois seulement ce magnifique dossier... Bravo Opium, bravo Vivi, c’est PASSIONNANT !!!!! :))

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par Opium, le 26 septembre 2012 à 16:55

Bonjour Maowel.
 
Ravi, au nom de Vivi et du mien, que ce dossier ait été passionnant à lire. Il l’a été à écrire ! ;-)
 
L’écriture, douce et poétique, de Vivi (trop rare dernièrement), a rendu mes mots, souvent trop analytiques et un peu froids, plus faciles à lire. Sans elle, ce dossier n’aurait pu exister.
Je la remercie encore de son aide, sans elle, rien ne ce serait fait... ;-)
Peut-être aurons-nous l’occasion de réaliser, à nouveau, quelque chose à quatre mains...
 
Maowel, merci beaucoup pour ces compliments. Des mois après la publication, voir ré-émerger ce "vieux" dossier, avec des mots un peu "débutants" à propos du parfum (pour les miens, ceux de Vivi étaient déjà certainement mieux posés), m’emplit de bonheur. Vraiment. ;-)
 
A très bientôt.
Opium

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par Maowel, le 27 septembre 2012 à 00:29

Ah mais non mais non mais non, c’est nous qui vous remercions !!! ;) J’ai été abasourdi par la quantité et la qualité de travail que vous avez pu fournir (et dont je ne doute pas qu’il a été, avant tout, un réel plaisir). Quant à l’écriture, précisément ce qui frappe et que je trouve toujours très difficile à faire dans un projet commun, c’est la fluidité et la cohérence ! Parfois (assez rarement) il m’arrive de lire des choses en diagonale : là, je n’en ai pas perdu une miette !!! Encore mille mercis.

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Améthyste

par Améthyste, le 24 août 2011 à 09:12

Là Edi je vois pas très bien ce que vous voulez dire...

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par Jicky, le 24 août 2011 à 10:48

Pareil ^^

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par Edi, le 24 août 2011 à 03:18

pfff... hein ?

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par miroulette, le 10 juillet 2011 à 22:18

Opium, Vivi proficiat comme on dit par chez nous. Vous venez de nous pondre, comme cela, l’air de rien, une véritable thèse !

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Améthyste

par Améthyste, le 10 juillet 2011 à 11:31

Bravo à vous deux ! C’est un réel plaisir de vous lire et vous relire encore. Vous apportez énormément sur ce blog avec vos critiques pertinentes et pleines de sens. Que dire d’autre à part ça... ben encore bravo pour ce superbe article lol ! Félicitation à vous deux !

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Phoebus

par Phoebus, le 10 juillet 2011 à 11:18

J’ai attendu la fin de l’analyse également pour me joindre au cortège de félicitations ... (Bon, même si je vous ai déjà dit directement au fur et à mesure tout le "mal" que je pense de votre travail ! ;D). Donc encore Bravo vous deux, et au plaisir de vous relire dans le prochain scénario !!

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parfums50

par parfums50, le 7 juillet 2011 à 07:15

bravo pour ce travail autant gigantesque que nécessaire sur un site aussi fréquenté que celui-ci.

On s’y retrouve tous,c’est flatteur.

Merci encore pour le respect que vous avez pour vos lecteurs et leurs avis de perfumitas.

Quant à moi,je ne cesse de lire et relire vos articles,véritable bible, en y découvrant toujours de nouvelles choses... Je passe de plus en plus de temps auprès de vous !

MERCI !!!!!!

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