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Iris Ganache

Guerlain

Flacon de Iris Ganache - Guerlain
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Violette au chocolat

par Jeanne Doré, le 28 juin 2007

J’ai beau sentir et re-sentir Iris Ganache, le cinquième opus de la série l’Art et la matière, de Guerlain, je n’arrive pas à lui trouver le même effet de surprise et d’admiration procuré par ses prédécesseurs.
Sa description m’avait pourtant bien alléchée : « un parfum de gourmandise, un oriental boisé vanillé dont le secret réside dans un accord audacieux construit autour de l’iris et du chocolat ».
L’audacieuse gourmandise annoncée s’avère plutôt discrète, le chocolat “ganache” se réduisant vite à une note vanillée ambrée, un peu comme dans Insolence, et l’iris censé être au centre de l’édifice semble être rapidement subtilisé par une note florale violette, poudrée et sucrée, qui me rappelle Insolence.
Il en résulte un accord oriental boisé vanillé, certes élégant et sophistiqué, mais qui n’a ni l’originalité, ni le relief, ni surtout le sillage et la tenue des quatre autres. Petite déception pour une accro au chocolat…

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Jicky

par Jicky, le 5 avril 2010 à 20:13

Je trouve Iris Ganache assez délicat, tout en douceur. Son fond ne vient pas brutalement mais comme un soupir. Au final, il englobe la personne en fonction de la chimie de sa peau. Je le trouve très personnel, quoique assez présent tout de même.

A vrai dire, je pense que Irir Ganache n’a pas fini de nous surprendre^^

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par julita54, le 22 mai 2010 à 19:46

Comme vous Jeanne, cet IRIS GANACHE me fait furieusement pensé à Insolence , j’en suis un peu déçue, j’attendais plus d’un parfum de ce prix là ! Joli certes, l’iris est bien présent, doux et poudré mais sans plus .

Mon chouchou de l’art et la Matière reste TONKA IMPERIALE ;

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par guet-apens, le 27 septembre 2009 à 23:48

Un fond hypercalorifique ambre fort decevant...encore un Guerlain exclusif qui n’est rien d’autre que de la gnognotte compare au superbe Guet-Apens (Attrape-Coeur).

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Yohan Cervi (Newyorker)

par Yohan Cervi (Newyorker), le 27 septembre 2009 à 11:04

J’avais toujours trouvé ce parfum très banal avec un départ trop proche de celui de Dior Homme. Mais j’étais parti avec trop d’aprioris et je ne l’avais essayé que sur papiers (que je jetais systématiquement après quelques secondes). Erreur. Hier je l’ai enfin essayé sur peau et j’ai été plutôt séduit. Impossible de distinguer une note chocolat, seulement de l’Iris, un peu de vanille et des muscs blancs. Le tout m’inspire plutôt une odeur de propre, de linge fraichement lavé en train se sécher au grand air, c’est lumineux et assez original, très beau et distingué. La tenue est très bonne pour ma part.

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par godiskom, le 29 janvier 2009 à 15:21

mais pour moi cher jeanne et a tous !! je ne crois pas que vous allez me contre dire,mais le meilleure de la collection l’art de la matière est Cuir Beluga le parfum d’Olivier Polge ,c’est la meilleur senteur de ma vie ??? je suis trés dure dans tous les parfums mais celui la et la crème de la crème , un choc olfactifs ! mais malheureusement ,il est disponible qu’au Champs-Elysées et sans pris est asser élevée (140 euro le flacon de 75ml) mais vous obtiendrais le roi des PARFUMS !

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par godiskom, le 29 janvier 2009 à 15:01

le jus terriblement guerlain, c’est le parfum unisexe de classe,trés fin,bien équilibré,l’iris et cèdre bien harmonieux,le fond vanillé bien gourmand laisse place au chocolat qui reste toujour majeur ..une éxecption !! un des parfums de haute gamme que j’estime, c’est l’Art de la Matière.

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par NathalieB, le 22 mai 2008 à 19:40

Je ne parlais pas de vous en particulier :)

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par NathalieB, le 22 mai 2008 à 16:38

Il y a quelque temps on m’avait dit qu’il y avait une espèce de mépris pour les gourmands chez les connaisseurs de parfums. Je ne voulais pas le croire mais maintenant j’en ai la preuve. Si Iris Ganache est tant décrié ce n’est pas pour sa mauvaise facture ou pour l’absence de créativité de sa formule mais bien parce que il y a cette fameuse note chocolat blanc listée dans sa pyramide. Pour moi, et quoi qu’en dise Luca Turin, cela reste un bon parfum, qui fait bel est bien partie de la tradition Guerlain, subtil, élégant, léger comme une meringue, craquant comme une gaufrette. Un bel hommage à Jacques Guerlain qui était un véritable maître pâtissier ; l’Heure Bleue reste le premier et le plus beau parfum gourmand...

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par Girl SoDeadly, le 22 mai 2008 à 18:56

NathalieB, vous souffrez d’un manque de reflexion et d ’objectivite, personnellement s ’ils sont merveilleusement bien executes j ’aime beaucoup les gourmands, comme je l ’ai souligne plus haut j ’aime Insolence, un parfum qui n ’a pas ete pris au serieux simplement a cause de ses notes fruitees florales et gourmandes. J ’aime Shalimar en extrait, je n ’ai pas vraiment l ’impression d ’etre anti-vanille ou anti notes fruitees ! Le vrai probleme d ’Iris Ganache ce n ’est pas ses notes gourmandes ou ses accords vanille-choco, c ’est simplement l ’execution mediocre du parfum. La composition de l ’Heure Bleue sublime la note iris sans la noyer comme dans Iris Ganache ou je regrette la lourdeur et le manque de finesse. Insolence est un tour de force olfactif amusant autour de la guerlinade deconstruite. Iris Ganache ne fait strictement aucune reference a la guerlinade, ca c ’est pitoyable ! A mon sens il s ’agit d ’un parfum confidentiel mediocrement execute et qui utilise de belles matieres premieres haut de gamme mais ce n ’est pas une creation Guerlain. Ce qui me fait tres peur c ’est que Maurice Roucel vient d ’etre remplace par Thierry Wasser chez Guerlain, je crains le pire pour la suite !

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par Girl SoDeadly, le 22 mai 2008 à 06:09

Je suis aussi d ’accord pour eviter ce discours nostalgique facile et faux, les vieilles references sont toutes sans defauts et les nouveautes Guerlain c ’est que de la gnognotte. Apres tout chez Guerlain ils ont sorti des centaines de parfums et en gros ne sont restes que Apres l ’Ondee, L ’Heure Bleue, Mitsouko, Shalimar, Chamade, Nahema et Samsara ! c ’est deja pas mal, meme si j ’ai deteste Champs-Elysees (vide de caractere) et L ’Instant (mievre etbon chic bon genre) Insolence est un tres beau parfum, une version revisitee et ultra futuriste de Apres l ’Ondee/L ’Heure Bleue ; girly, coquin et desinvolte avec beaucoup d ’allure et portable pour les femmes de tout age et jeune d ’esprit qui ont envie de fun et de ne pas se prendre au serieux.
Et Iris Ganache dans tout ca ? bah malheureusement comme pour les autres creations de l ’Art et la Matiere, c ’est vraiment pas terrible. Un parfum horriblement cher et mediocre ou l ’iris se noye dans le sucre et l ’ambre, la guerlinade est inexistante, meme pas revisite ou modernisee, ce ne sont que des accords vanille chocolat qui n ’ont rien a voir avec la signature Guerlain, quelle deception !

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 30 janvier 2008 à 22:31

Nathalie, je suis généralement d’accord pour vouloir combattre ce discours peu constructif de "c’était mieux avant"... Guerlain a une histoire et une position très particulières dans la parfumerie française, et est ainsi fatalement très exposé aux critiques en tout genre. Quant à Iris Ganache en particulier, ce que je lui reprocherais le plus n’est pas son odeur en elle-même (j’ai eu l’occasion de le ressentir, il n’est pas désagréable, quoique peu tenace), mais c’est sa place dans cette gamme qui se veut luxueuse, et surtout très chère. Autant je trouve Insolence parfait dans son rôle de parfum international, accessible et grand public, à la fois signé Guerlain mais complètement nouveau, autant je ne trouve pas Iris Ganache tout à fait au niveau de ses 4 confrères de l’Art et la Matière, dans lesquels je perçois plus de matière, justement, plus de style et peut-être une personnalité plus marquée.. Mais ceci reste mon opinion, et tant mieux si cette gamme se diversifie en élargissant son champ olfactif pour plaire au plus grand nombre !

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par NathalieB, le 29 janvier 2008 à 15:11

Je vous trouve tous bien sévère avec ce très lumineux Iris Ganache, il possède comme ses autres compagnons de cette fabuleuse collection L’Art et la Matière, une écriture très fine et toute en subtilité. Un travail d’orfèvre avec les plus belles matières premières. Le départ est une parfaite jouissance pour tous les amoureux de l’iris, sur ma peau le développement se fait lentement vers une violette douce amère, très éloignée de celle, fluorescente, (électrique a dit Maurice Roucel) d’Insolence. Ce parfum fait battre mon cœur plus vite ! Ce n’est pas mon préféré de L’art et la Matière mais Iris Ganache est sûrement le plus Guerlain des cinq. Il s’inscrit totalement dans la tradition de la marque tout en étant moderne. Je sens très peu de notes chocolatées gourmandes autres que celles des irones qui ont cette épaisseur grasse et blanche. Le seul reproche que je pourrais faire à ce parfum c’est son manque de tenue, (sur ma peau du moins)… Guerlain est une maison qui focalise les passions, quoi qu’elle fasse on le lui reproche, je trouve qu’ici elle nous prouve, que, elle n’a pas qu’un passé mais aussi un présent et plus que ça ; un avenir. Ne soyons pas trop passéistes non plus, le discours c’était mieux avant commence à être lassant, surtout ici, ou on compare ces bijoux avec de grands monstres sacrés confortablement assis sur leurs piédestaux comme des bouddhas intouchables. Bien sur il faut rendre à César ce qui appartient à César, Jacques Guerlain est certainement un des plus grands parfumeurs de tous les temps, mais il ne faut pas pour autant vivre dans son ombre écrasante et oublier qu’il y a, aussi, aujourd’hui des gens très doués, vivants et que ceux-ci ont bien le droit d’exprimer leurs talents crénom !

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par clochette, le 12 septembre 2009 à 02:23

Je n’ai senti qu’une fois Iris ganache, mais à priori je suis plutôt de l’avis de Nathalie. Je m’attendais aussi à un chocolat plus "Van Houten", gourmand comme la ganache (peut-être lors d’un prochain test, pour bien sentir les notes de fond), mais cette note plus proche de l’éclat de fève de cacao associée à l’Iris est vraiment spéciale. J’ai trouvé cet opus de "l’Art et la matière" différent des autres, il m’a rappellé les grands classiques tels Après l’Ondée. Moins séduisant et évident que "cuir beluga" (mon préféré, comme la plupart, bien-sûr), mais racé, élégant. De là à débourser cette somme, on peut tranquillement s’en tenir à des Guerlain "grand public", dont certains, même s’ils ne sont pas positionnés "luxueux", n’en valent pas moins !

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