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Ysatis

Givenchy

Flacon de Ysatis - Givenchy
Les Classiques
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Parfum chorale

par Thomas Dominguès (Opium), le 13 mars 2013

1984 : Pas encore le cauchemar d’Orwell, c’est l’année où Madonna chante Like a Virgin. Le « girl power » balbutiant est en marche. Les femmes ont une sexualité plus affirmée, affichent talons extra hauts, épaulettes extra larges, robes extra cintrées… et attachés-cases. Parfois, elles portent Ysatis, qu’elles viennent de découvrir. Opium et Coco sont sortis peu avant. Poison suivra l’année suivante, Loulou trois ans plus tard...
Ce sont les années 80, étendards de l’exagération comme symbole de liberté. Les parfums de cette époque, à l’image de ces années encore un peu folles, empilent les notes comme on se tartinait de blush et d’eye-liner !
Rappelant ces repas du dimanche soir où on tente d’accommoder tous les restes du frigo de la semaine passée, les fragrances mêlent les genres jusqu’à en créer un nouveau. Ainsi, Ysatis serait le premier « floriental ». Mais, surtout, il est encore « un peu » plus que cela.

 

L’envol d’aldéhydes étincelants n’est pas aussi agité que la suite du voyage, qui, lui, sera énorme et turbulent, à l’image des cheveux choucroutés de l’époque. Son auteur, Dominique Ropion, il est utile de le préciser, maîtrise parfaitement les gigantesques bouquets floraux au sillage spectaculaire, comme le prouvent Carnal Flower, Portrait of a Lady, Alien, Soir de Lune, (LVEB) et d’autres…
Un peu fruité, par de la mandarine peut-être, le départ rappelle Opium et Coco. Et, par une idée de génie, annonce déjà, fièrement, la couleur !
Une tubéreuse, verte et puissante, dynamitée par du galbanum, apparaît après quelques minutes. Etrangement, alors que j’adore cette fleur quand elle joue sa partition en soliflore, ici, son arrivée, pas vraiment subtile ni en finesse, me lasse un peu. Bien que low profile et pas trop fracassante, elle reste, malgré son foulard et ses lunettes de soleil qui la masquent un peu, facilement repérable. Quelque chose de l’accord entre jasmin, oranger et tubéreuse – posés sur un fond balsamique d’ambre qui adoucit les mœurs, patine et arrondit la forte en gueule – annonce 24 Faubourg : Même délicatesse poudrée et crémeuse derrière une rigueur apparente.
Après une demie révolution du cadran horaire par l’aiguille des minutes (soit, une demi-heure), Ysatis, dans son fourreau scintillant entre verts, ors et orangés, apparaît, en haut d’un escalier, alors que la soirée vient à peine de débuter, maîtresse de maison faite femme, rayonnante, dominante et radieuse. A la fois intimidante mais attirante dans son lamé interminable d’œillet et de rose. Suave et séduisante par les bijoux scintillants de l’iris poudré et de l’ylang gras chatoyant. Mais, raide et fascinante, à ce moment, elle est à nulle autre pareille, soutenue dans son corset raide et râpeux de narcisse et de patchouli. L’identité, dense et singulière, est, à cet instant-ci, aussi forte et facilement reconnaissable que celle d’un parfum comme Aromatics Elixir. Et, tout aussi addictive (ou exaspérante !). Presque indescriptible, pour être honnête, tant les notes nombreuses jouent en harmonie dans cet orchestre délirant. C’est ce souvenir précis, retrouvé il y a peu, alors que je l’avais oublié depuis plus de dix ans, qui me fascine tout particulièrement.
Une certaine amertume, presque une âcreté, signe ce parfum et trace un trait d’union avec certaines créations qui succéderont chez Givenchy : Amarige, l’autre tubéreuse, Very Irrésistible et Ange ou Démon.
Mais, surtout, patchouli et narcisse, rugueux, offrent un maintien rare au bouquet floral devenu plus raide et assez sévère, alors qu’une facette ambrée aromatique, scintillante de mille feux orangés, apporte une intonation joyeuse et presque festive qui réchauffe la beauté froide d’Ysatis et sa rigueur. De même, des inflexions animales appellent à encore un peu plus de sensualité.
Le trait de génie semble avoir été d’ajouter à tout cela une note fruitée de noix de coco : qui permet d’assouplir le fondu enchaîné entre la verdeur florale initiale et le fond moussu chypré rugueux, jusqu’à l’ambre rond et vanillé qui assied le bouquet floral fruité trempant dans un bain lacté de coco et santal.

Tout cela fait d’Ysatis un parfum de contrastes et paradoxes, tant les années 80 ont exigé d’y foutre tout et encore plus [1] de notes et de matières dans la surenchère d’un parfum qui se voulait "riche", pour mieux signifier le luxe (à l’image du flacon en forme de building et de la boîte très colorée). Entre verdeur froide et cinglante initiale, mais déjà poudrée, et séduction lascive orientale vanillée. Entre joie débordante de l’opulence florale cosmétique et raideur autoritaire du fond chypré à la stature si hautaine. Union improbable, mais, pourtant, harmonieuse, stylisée et reconnaissable entre toutes. Ce « parfum chorale », car il parvient à être cohérent malgré la surenchère d’histoires qu’il propose, polaroids instantanés qui s’enchaînent durant des heures dans un album aux chapitres surchargés, force le respect. Ysatis, autant qu’Opium, par son sillage poudré inoubliable, est un des parfums qui m’a tant fait aimer le parfum.

[1Une sorte de "Gifoutou" du parfum, un genre à soi seul, mais, très hétéroclite et courant dans les années 80...

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Farnesiano

par Farnesiano, le 14 mars 2013 à 09:13

Excellent article, Opium, bravo : vous décrivez si bien cette profusion de notes dans l’évolution d’Ysatis que j’ai l’impression d’en avoir un flacon sous le nez ! On ne cesse aujourd’hui de redécouvrir ces grands classiques des années 80, ceux-là mêmes qui paradoxalement ont accompagné, dans leur opulence parfois outrancière, des mouvements aussi singuliers et différents que le mouvement punk ou la new-wave chez les jeunes et l’embourgeoisement très U.S. de leur parents (façon Reagan et Tatcher) : c’était une époque de contrastes, ces contrastes qui ont façonné le début du XXIe siècle jusqu’à créer la crise actuelle. Malgré sa verdeur initiale, Ysatis,tout comme Opium, Poison, Kouros, jouait la provocation, la morsure dans la fourure, le tranchant dans la tendresse. Parfum addictif s’il en est... Et Dominique Ropion était déjà un maître.

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par Opium, le 17 mars 2013 à 17:10

Bonsoir Farnesiano.

 

Merci bien pour votre compliment ! Suis ravi d’avoir visé si juste et que mon évocation soit parlante.

 

Votre évocation du paradoxe de l’époque de création de ce parfum m’a interpellé. C’est vrai que pendant que les parents "s’enformolaient" (s’embourgeoisaient) en rêvant aux épaulettes et tailleurs ultra-cintrés, à des comptes d’épargne bien fournis et à toujours davantage de produits de consommation ("essentiels"), les enfants se rebellaient, ainsi que toute une part de la société.

 

Cette hyper-opulence, ce trop plein de tout est hallucinant.
Là où je suis fasciné, c’est qu’en composition : 1 + 1 + 1 font rarement 3, encore plus rarement 4, mais plutôt souvent 2 ou 2,5 ! En ajoutant des éléments disparates, des jeux de forces et d’oppositions font que des notes et éléments s’annulent. Dominique Ropion est le seul, avec Edouard Fléchier, à avoir trouvé une sixième et même une septième vitesse dans une boîte à changements avec un levier qui n’en contient que cinq et où la plupart des gens ne poussent que les trois premières vitesses.
La double idée de génie a été : d’une part, de "dérider" le chypre par une association entre ambre et fruité de la coco, qui parvient à le faire sourire malgré son corset bien serré ; d’autre part, d’oser remplacer l’habituel jasmin délicat qui lie les notes dans les chypres historiques, remplacé oui, mais par une fleur apparentée mais bien plus expressive, la normalement si vulgaire tubéreuse et son "éclat de rire à la coco" (c’est elle qui apporte ce moment de rire survivant quand le lamé or du chypre commence à s’imprimer dans la chair et à se faire douloureux, comme un cocktail qui, par l’alcool, parvient à faire oublier les désagréments d’une tenue sexy mais inconfortable) !
Mais, si cette idée est géniale, encore faut-il que, techniquement, les notes jouent en même temps sans écrasement les unes des autres. Là où, vraiment, ça force l’admiration (en tous les cas la mienne), c’est qu’on entend toutes notes, tout est perceptible ! Dans l’orchestre, les violons, les flûtes et même la harpe si fragile parviennent à se faire entendre. L’équilibre de l’orchestration est parfait. Il ne s’agit pas juste d’empiler les notes, il faut que chacune survive dans toutes les autres instrumentations qui jouent avec elle et lui son concurrentes. Dominique Ropion et Edouard Fléchier parviennent à cela. Ce sont un peu les "Verdi" de la parfumerie pour moi. C’est, vraiment, génial !

 

Ysatis semble tentaculaire. Un parfum récent qui y est apparenté est, selon moi, Géranium pour Monsieur, la menthe contagieuse qui semble devenir un éléphant de sillage au fur et à mesure qu’elle sort du flacon et s’évapore de soi. Et, encore davantage, le parfum qui en serait issu, Portrait of a Lady. Pour moi, c’est le double "maléfique", la "mauvaise jumelle", de Ysatis : là où l’une est solaire et lumineuse, malgré quelques assombrissements, l’autre est sombre et ténébreuse malgré quelques éclaircies. Mais, toutes deux sont à la fois, paradoxalement : envahissantes et exaspérantes en même temps que fascinantes et radieuses !
C’est dingue comme, à 25 ans d’intervalle, deux parfums se répondent dans le style. La rose-patchouli boisée orientalisée animale "et-bien-plus-que-cela" à la tubéreuse ambrée chyprée "bien-davantage-que-cela" !

 

J’ai une sorte de rêve/fantasme (qui, donc, ne sera jamais assouvi), ce serait que le génial Dominique Ropion réécrive Ysatis 25 ans après, soit aujourd’hui, mais avec les nouveaux composants à sa disposition, comme pour l’énormissime Portrait of a Lady : une réécriture du gigantesque floriental chypré vert tubérosé... Juste pour voir ce que cela donnerait... #onpeutrêver

 

Vos expressions "la morsure dans la fourrure" et "le tranchant dans la tendresse" sont tellement vraies, poétiques, imagées et justes ! Et, applicables à quelques anciens parfums tels les chypres. Aujourd’hui, c’est le vautrage dans le sirop en guise de "sexualité" qui ne s’assume pas et que la pudibonderie ambiante a choisi de nommer "sensualité" que l’on étale comme "nouveauté qu’elle est trop bien, trop belle, trop clâsse". Qui a dit "politiquement correct" ? Décidément, tout n’est qu’un éternel recommencement. Les normes sont élargies, puis, resserrées et ainsi de suite.
Ysatis est une merveille. C’est dingue comme je le veux lui. ;-)

 

Merci pour votre compliment et votre intervention.
Bonne soirée et bonne fin de week-end.
Opium

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Patrice

par Patrice, le 13 mars 2013 à 22:54

Ahhhhhhhh... les "j’y-fous-tout" ! On sait bien les reconnaitre maintenant. On est rodés : Ysatis, Paloma Picasso, Soir de Lune, Parfum de Peau, Loulou... même Guerlain a le sien, il s’appelle Jardin de Bagatelle !
 
Ysatis, je l’ai redécouvert il y a quelques mois, en passant par hasard devant, et j’ai été vraiment content d’avoir pis le temps d’en faire une mouillette ! C’est marrant, mais moi je l’aurais placé dans les Chypres.
 
Très bon article en passant, Opium !

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par Opium, le 17 mars 2013 à 16:58

Salut Patrice.

 

Eh oui, voici, enfin, le billet à propos du premier "Gifoutou" !
Aaaahhhh, Paloma Picasso, Parfum de Peau, Soir de Lune, Loulou, Poison,Diva (énorme lui aussi !) et... Opium : que des parfums que j’aime... ;-)
Certains d’entre eux, encore manquants, vont bientôt trouver leur place sur auparfum normalement... #teasing

 

"Floral", "Oriental", "Chypre"... Tout conviendrait. Je ne connaissais pas les propos de Dominique Ropion quant à "son œuvre" que cite Zab63 plus haut, mais, c’est tout à fait ça et ça se sent : "mettre le monde entier en flacon". Tout ce qui pouvait caractériser, à l’époque, un parfum féminin, a été choisi. Tout !
Selon moi, il y a aussi un aspect très poudré sec, c’est cet élément précis que j’ai en mémoire, pour le "Grand Final" de ce monument.
En fait, la description exacte, comme pour bon nombre de parfums des années 80, serait : "Floriental vert poudré -Tubéreuse-Oranger - Chypré fruité" (rien que ça), mais, ça fait un peu long. Et, on doit faire le choix d’une seule famille lors de la saisie pour auparfum.
S’agissant du premier "floriental" selon certains, il m’a semblé qu’en coupant la poire en deux, le tronc commun à toutes les catégories que sont les "orientaux" et les "chypres" est que ce sont des "floraux". Mais, dans une œuvre aussi complexe, tout choix serait un choix par défaut, donc, sujet à débats. En fait, le terme qui conviendrait le mieux est "Gifoutou" ("J’y-fous-tout- !"), toute une famille (nombreuse, très nombreuse et très diversifiée) à elle seule ! ^^
#Gifoutoupowa #80’s #Dynasty

 

Merci beaucoup pour ton compliment. ;-)
A bientôt.
Opium

 

PS : Je profite de ma première réponse au premier commentaire pour consteller d’étoiles ce gigantesque parfum qui mérite de briller encore longtemps...

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par Farnesiano, le 21 mars 2013 à 18:34

Mettre le monde dans un seul falcon. Quels parfums y parviennent ? Plusieurs mondes = dès lors plusieurs parfums. Ceux-là sont ceux qui me comblent : ceux qui se portent le jour, le soir, la nuit, l’été comme l’hiver, au printemps comme à l’automne. Ceux dont toutes les notes semblent faire la fête en même temps. Ils sont rares mais ils existent : Ysatis en est un bel exemple. Où qu’on l’aborde, il capte, il accroche, il séduit. Je le qualifierais volontiers de vitrail, n’était la froideur plombée de cette image sacrée, tant s’y côtoient différentes couleurs, j’allais écrire aussi, différentes matières. La texture est riche, à multiples facettes qui toutes jouent leur numéro en même temps, sans jamais alourdir le propos. Parfum vivifiant qui comblent les vrais amateurs, les passionnés. Bravo à vous tous pour vos commentaires tellement judicieux et vos connaissances sans limites : j’en reste souvent baba !

Je dresserais bien ici une liste de ces parfums qui semblent résumer le monde. Ils sont peut-être moins nombreux qu’on ne le pense. Mais d’autres viendront car " jamais un coup de dés n’abolira... "

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par Opium, le 21 mars 2013 à 21:03

Re-Bonsoir Farnesiano.

 

Nous sommes comblés par le même type de parfums, ceux qui en un seul flacon sont "multiples".
Encore une fois, votre évocation de ce "vitrail" est fort inspirée.

 

J’aimerais tant que les parfums qui démontrent que "jamais un coup de dés n’abolira le hasard" soient plus fréquents.
Je suis intrigué par ces parfums dont vous "dresseriez bien la liste qui semblent résumer le monde". Je crains qu’ils ne soient pas si nombreux, mais, faîtes-vous plaisir et par la même occasion, faîtes-moi plaisir également, n’hésitez pas à les lister si l’envie vous en prend. ;)

 

A bientôt.
Opium

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